Le temps des généraux : Pompée |
Guerre contre César |
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De Pharsale à la mort |
FLORUS : On ne sait rien de Florus. Il écrivit une histoire romaine (-753 - +9). Son oeuvre est publiée à la fin du règne d'Hadrien. |
Florus nous donne un résumé de la guerre netre César et Pompée : voici la partie qui se rapporte à Pharsales et à la mort de Pompée. |
Sed
iam debitum par fortuna flagitante, sedem bello Pompeius Epiron elegerat;
nec Caesar morabatur. Quippe ordinatis a tergo omnibus, quamvis hiems
media prohiberet tempestate, ad bellum navigavit; positisque ad Oricum
castris, cum pars exercitus, ob inopiam navium cum Antonio relicta,
Brundusii moram faceret, adeo impatiens erat, ut ad arcessendos eos,
ardente ventis mari, nocte concubia, speculatorio navigio solus ire
tentaverit. Exstat ad trepidum tanto discrimine gubernatorem vox ipsius:
"Quid times? Caesarem vehis." Contractis in unum undique omnibus
copiis, positisque cominus castris, diversa erant ducum consilia. Caesar
pro natura ferox, et conficiendae rei cupidus, ostentare aciem, provocare,
lacessere, nunc obsidione castrorum, quae XVI millium vallo obduxerat (sed
quid his obesset obsidio, qui patente mari omnibus copiis abundarent?),
nunc oppugnatione Dyrrachii irrita (quippe quam vel situs inexpugnabilem
faceret), ad hoc assiduis in eruptione hostium proeliis (quo tempore
egregia virtus Scaevolae centurionis emicuit, cuius in scuto CXX tela
sederunt), iam vero urbium direptione sociarum, cum Oricum et Gomphos et
alia castella Thessaliae vastaret. Pompeius adversus haec nectere moras,
tergiversari, simul hostem interclusum undique inopia commeatuum terere,
usque dum ardentissimi ducis consenesceret impetus. Nec diutius profuit
duci salutare consilium. Miles otium, socii moram, principes ambitum ducis
increpabant. Sic praecipitantibus fatis, proelio sumpta est Thessalia, et
philippicis campis, Urbis, imperii, generis humani fata commissa sunt.
Nunquam ullo loco tantum virium populi romani, tantum dignitatis fortuna
vidit. Trecenta amplius millia hinc vel illinc, praeter auxilia regum et
sociorum. Nunquam imminentis ruinae manifestiora prodigia: fuga
victimarum, examina in signis, interdiu tenebrae. Dux ipse in nocturna
imagine theatri sui audiens plausum in modum planctus circumsonantem, et
mane cum pullo pallio (nefas !) apud principia conspectus est. Nunquam
acrior neque alacrior exercitus Caesaris fuit. Inde classica prius, inde
tela. Annotatum quoque committentis aciem Crastini pilum; qui mox adacto
in os gladio, sic inter cadavera repertus est, libidinem ac rabiem, qua
pugnaverat, ipsa novitate vulneris praeferebat. Sed nec minus admirabilior
illius exitus belli. Quippe cum Pompeius adeo equitum copia abundaret, ut
facile circumventurus sibi Caesarem videretur, circumventus ipse est. Nam
cum diu aequo marte contenderent, iussuque Pompeii fusus a cornu erupisset
equitatus, repente hinc signo dato, Germanorum cohortes tantum in effusos
equites fecere impetum, ut illi esse pedites, hi venire in equis
viderentur. Hanc stragem fugientis equitatus levis armaturae ruina
comitata est. Tunc terrore latius dato, turbantibus invicem copiis,
reliqua strages quasi una manu facta est. |
Mais déjà la fortune réclame le
couple qui lui est réservé. Pompée avait choisi l'Epire pour théâtre
de la guerre, et César ne se faisait pas attendre. Après avoir tout
réglé derrière lui, sans se laisser arrêter par les tempêtes du
milieu de l'hiver, il franchit la mer pour gagner le champ de bataille. Il
établit son camp près d'Oricum. Par suite du manque de bateaux, une
partie de ses soldats étaient restés avec Antoine à Brundusium, et
tardaient à le rejoindre. Brûlant d'impatience, il va les chercher, et
il n'hésite pas, malgré une mer démontée par l'ouragan, à s'embarquer
seul et en pleine nuit sur un léger navire. On connaît la réponse qu'il
fit au pilote épouvanté par un pareil danger : "Que crains-tu ? tu
portes César " Toutes les troupes sont réunies de part et d'autre ;
les deux camps sont voisins, mais les deux chefs ont des projets
différents. César, naturellement ardent, et désireux d'en finir,
présente la bataille à l'ennemi, le provoque et le harcèle. Tantôt il
bloque le camp de Pompée et l'entoure d'un retranchement de seize milles
; (mais en quoi ce blocus pouvait-il gêner une armée à qui la mer
était ouverte et apportait toutes les provisions en abondance ?) -
tantôt il attaque Dyrrachium, entreprise vaine contre une ville que sa
situation rendait imprenable. En outre, il livre des escarmouches
continuelles à chaque sortie de l'ennemi ; (c'est alors que brilla
l'incomparable courage du centurion Scévola, qui reçut cent vingt traits
sur son bouclier) ; enfin il pille et ravage les villes alliées de
Pompée, Oricum, Gomphos et d'autres forteresses de Thessalie. Pompée, au
contraire, traîne les choses en longueur, temporise, cherche à user par
le manque de vivres un ennemi cerné de toutes parts, et en même temps à
affaiblir l'ardente impétuosité de son chef. Mais il doit bientôt
renoncer aux avantages de cette sage tactique. Les soldats blâment son
inaction, les alliés, sa lenteur, les chefs, son ambition. Ainsi les
destins se précipitent, la Thessalie est choisie comme champ de bataille,
et les plaines de Philippes vont décider du sort de Rome, de l'empire et
du genre humain. Jamais ailleurs la fortune ne vit le peuple romain rassembler tant de forces, tant de nobles personnages. Plus de trois cent mille hommes étaient en présence, sans compter les auxiliaires fournis par les rois et par les alliés. Jamais une catastrophe imminente ne fut annoncée par des prodiges plus évidents : fuite des victimes, des essaims sur les enseignes, des ténèbres en plein jour. Le général lui-même, dans un rêve nocturne, entendit en son théâtre des applaudissements qui ressemblaient à des lamentations, et le matin, - sinistre présage ! - on le vit sur la place d'armes vêtu d'un manteau noir. Jamais l'armée de César ne montra plus d'ardeur ni plus d'allégresse ; c'est d'elle que vinrent et le signal de la bataille et les premiers traits. On remarqua que Crastinus engagea le combat en lançant son javelot. On le retrouva parmi les cadavres, frappé d'une épée qui était restée enfoncée dans sa bouche, et la singularité de sa blessure attestait l'acharnement furieux avec lequel il avait combattu. Mais l'issue de la bataille fut plus étonnante encore. Pompée disposait d'une cavalerie si abondante qu'il pensait envelopper facilement César. Or, il fut enveloppé lui-même. Le combat était depuis longtemps indécis, lorsque Pompée donna à la cavalerie placée à l'une des ailes, l'ordre de se déployer et de charger. Mais soudain, un signal donné par César, les cohortes germaines se précipitèrent avec une telle furie sur les cavaliers débandés que ceux-ci semblaient des fantassins attaqués par des cavaliers. Cette déroute sanglante de la cavalerie en fuite entraîna celle de l'infanterie légère. Alors la terreur s'étendit dans tous les rangs, le désordre gagna tous les bataillons, et le carnage fut achevé comme par l'effort d'un seul bras. Rien ne fut plus fatal à Pompée que la grandeur même de son armée. César se prodigua dans cette bataille, et il fit à la fois son devoir de général en chef et son devoir de soldat. On a recueilli deux paroles qu'il prononça en passant à cheval, l'une cruelle, mais habile et propre à assurer la victoire : "Soldat, frappe au visage", l'autre destinée à lui attirer la popularité : "Epargne les citoyens" , alors qu'il les poursuivait lui-même. Heureux encore Pompée dans son malheur, s'il eût été emporté par la même fortune que son armée ! Mais il survécut à sa gloire, pour connaître un déshonneur plus grand encore. Il s'enfuit à cheval à travers les vallées de la Thessalie et aborda à Lesbos sur une petite barque. A Syhèdres, un rocher désert de la Cilicie, il se demanda s'il fuirait chez les Parthes, en Afrique ou en Egypte ; enfin, sur le rivage de Pélouse, il périt sur l'ordre du plus misérable des rois que conseillaient des eunuques, et qui mit le comble à son malheur en le faisant égorger par Septimius, un déserteur de son armée, sous les yeux de sa femme et de ses enfants. IV, II, traduction des éditions Garnier |
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par abundo, as, are : être en grand nombre, être abondamment pourvu ac, conj. : et, et aussi accipio, is, ere, cepi, ceptum : recevoir, apprendre (acceptus, a, um : bien accueilli, agréable) acies, ei, f. : la ligne de bataille; le regard acrior, oris : comparatif de acer, acris, acre : vif, aigu ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adeo, adv. : tellement ; adeo... ut + subj : tellement... que adigo, is, ere, egi, actum : 1. pousser en avant, enfoncer 2. contraindre, forcer à, faire prêter serment admirabilior, oris : comparatif de admirabilis, e : remarquable, admirable adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre) Aegyptus, i, f. : l'Egypte aequus, a, um : égal, équitable (aequum est : il convient) (ex aequo : à égalité) Africa, ae, f. : l'Afrique Africus, a, um : africain agito, as, are :1. pousser vivement 2. mettre en mouvement,3. remuer, agiter, tourmenter, exciter 4. s'acquitter de, s'occuper de alacrior, oris : comparatif de alacer, ris, re : vif, alerte alius, a, ud : autre, un autre alter, era, erum : l'autre (de deux) ambitus, us, m. : la brigue (recherche des magistratures par des moyens irréguliers), le mouvement circulaire, le tour, le pourtour amplius, adv. : plus annoto, as, are : mettre une note à, remarquer Antonius, ii, m. : Antoine applico, as, are : appliquer, mettre contre, diriger vers, attacher à apud, prép. : + Acc. : près de, chez arcesso, is, ere, ivi, itum :1. faire venir, mander (arcessitus, a, um : cherché, peu naturel) 2. citer en justice, accuser ardentissimus, a, um : superlatif de ardens, entis : brûlant ardeo, es, ere, arsi, arsurus : brûler (ardens, entis : brûlant, étincelant, ardent) armatura, ae, f. :les troupes (-levis = l'infanterie légère) assiduus, a, um : continu audio, is, ire, ivi, itum : 1. entendre (dire) 2. écouter 3. apprendre 4. bene, male audire : avoir bonne, mauvaise réputation auxilium, ii, n. : l'aide, le secours (auxilia, orum : les troupes de secours) bellum, i, n. : la guerre Brundusium, i, n. : Brundisium (ville et port de Calabre) cadaver, eris, n. : le cadavre Caesar, aris, m. : César, empereur campus, i, m. : la plaine, le champ (Campus, i, m. : le champ de Mars) castellum, i, n. : la redoute, le fortin castra, orum, n. pl. : le camp militaire centurio, ionis, f. : le centurion Cilicia, ae, f. : la Cilicie circumsono, as, are, ui, atum : retentir autour, faire retentir circumvenio, is, ire, veni, ventum : encercler civis, is, m. : le citoyen classicum, i, n. : la sonnerie de la trompette cohors, ortis, f. : la cohorte cominus, adv. : sous la main, de près, sur place comito, as, are : accompagner (comitari) commeatus, us, m. :le passage; le congé militaire; le convoi; les approvisionnements, les vivres committo, is, ere, misi, missum : confier qqch à qqn, (- proelium) : engager le combat, se risquer, s'exposer (+ut +subj.) compono, is, ere, posui, positum : mettre ensemble, disposer, enterrer (compositus, a, um : disposé, préparé; en bon ordre) concubia, nox : une des divisions de la nuit chez les Romains, le moment du premier sommeil, la nuit assez avancée conficio, is, ere, feci, fectum : 1. faire (intégralement) 2. réaliser 3. réduire 4. venir à bout de 5. accabler, épuiser consenesco, is, ere, nui, - : vieillir, languir consilium, ii, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence conspicio, is, ere, spexi, spectum : apercevoir contendo, is, ere, tendi, tentum : 1. tendre, aller vers 2. chercher à obtenir 3. affirmer 4. comparer 5. faire effort 6. lutter, rivaliser contraho, is, ere, traxi, tractum : tirer ensemble, rassembler, resserrer, engager une affaire copia, ae, f. : l'abondance, la possibilité, la faculté (pl. les richesses, les troupes) cornu, us, n. : la corne, l'aile d'une ligne de bataille. crastinus, a, um : de demain (crastinum, i, n. : le lendemain) (Crastinus, i, m. : Crastinus) cruentus, a, um : sanglant, sanguinaire cuius, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuius cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cupidus, a, um : désireux CXX, inv. : 120 debeo, es, ere, ui, itum : devoir dedecus, oris, n. : le déshonneur, la honte, l'ignominie, l'infamie denique, adv. : enfin desero, is, ere, ui, desertum : abandonner desertor, oris, m. : celui qui abandonne, le déserteur desum, es, esse, defui : manquer dignitas, atis, f. : la dignité, la considération, l'estime, le prestige, l'honorabilité direptio, ionis, f. : le pillage, le vol discrimen, inis, n. : la différence, la distinction, la ligne de démarcation, la position critique diu, adv. : longtemps diversus, a, um : 1. allant dans des directions opposées 2. opposé diutius, adv. : plus longtemps (comparatif de diu) do, das, dare, dedi, datum : donner doctus, a, um : savant dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que dux, ducis, m. : le chef, le guide Dyrrachium, i, n. : Dyrrachium (ville d'Epire) efficax, acis : agissant, qui réalise, efficace, qui réussit effundo, is, ere, fudi, fusum : répandre, disperser egregius, a, um : remarquable, distingué eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle eligo, is, ere, legi, lectum : choisir emico, as, are, cui, atum : s'élancer hors de, jaillir eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que) eo, is, ire, ivi, itum : aller eos, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces Epirus, i, m. : l'Epire eques, itis, m. : le chevalier, le cavalier equitatus, us, m. : la cavalerie equus, i, m. : le cheval erumpo, is, ere, rupi, ruptum : faire sortir violemment, éclater, précipiter hors de eruptio, ionis, f. : la sortie brusque et, conj. : et. adv. aussi examen, inis, n. : l'essaim exercitus, us, m. : l'armée exitium, ii, n. : la fin, la mort exitus, us, m. : la sortie, l'issue, le résultat, l'aboutissement, la mort, la fin, la conclusion exsto, as, are : dépasser, exister, être visible, rester ; exstat : il est sûr que facies, ei, f. : 1. la forme extérieure, l'aspect l'apparence, la beauté 2. la figure 3. le genre, l'espèce facile, adv. : facilement facio, is, ere, feci, factum : faire fatum, i, n. : 1 - la prédiction, l'oracle, la prophétie. - 2 - le destin, la destinée, la fatalité, la volonté des dieux. - 3 - le sort, la condition, la fortune. - 4 - la durée de la vie. - 5 - l'accident, le malheur, la calamité, la disgrâce. - 6 - la ruine, la destruction, la perte, le fléau, la peste. - 7 - la mort naturelle, la mort. felix, icis: heureux ferio, is, ire : frapper ; - foedus : conclure un traité ferox, ocis : sauvage, féroce flagito, as, are : demander avec instance, réclamer d'une manière pressante fortuna, ae, f. : la fortune, la chance fuga, ae, f. : la fuite fugio, is, ere, fugi : s'enfuir, fuir fundo, is, ere, fusi, fusum : étendre, répandre, disperser genus, eris, n. : la race, l'origine, l'espèce germanus, a, um : naturel, vrai, authentique 2. germain, de frère germain (Germani, orum, m. : les Germains) gladius, i, m. : le glaive, l'épée Gomphi, orum : Gomphes (ville de Thessalie) gubernator, oris, m. : le timonier hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci hiems, hiemis, m. : l'hiver hinc, adv. : d'ici hostis, is, m. : l'ennemi humanus, a, um : humain iactatio, ionis, f. : l'action de jeter, l'agitation; l'ostentation, la vantardise iam, adv. : déjà, à l'instant idem, eadem, idem : le (la) même ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ... illinc, adv. : de là, par là imago, inis, f. : l'imitation, l'image, le portrait d'ancêtres immineo, es, ere : être imminent, menacer impatiens, ientis : qui ne peut supporter imperator, oris, m. : le général, l'empereur imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu) impetus, us, m. : le mouvement en avant, l'élan, l'assaut in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre increpo, is, ere, crepui, crepitum : faire du bruit, blâmer inde, adv. : de là, donc inexpugnabilis, e : inexpugnable, imprenable; invincible ; impénétrable ; qu'on ne peut arracher inopia, ae, f. : la pauvreté, le manque inter, prép. : + Acc. : parmi, entre intercludo, is, ere, clusi, clusum : couper, barrer, fermer interdiu, inv. : le jour, pendant le jour invicem, à son tour, à tour de rôle ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même irritus, a, um : vain, inutile iussu, + gén. : sur l'ordre de lacesso, is, ere, iui, itum : harceler, exciter, attaquer latius, adv. : comparatif neutre ou adverbial de latus, a, um : large Lesbos, i, f. : Lesbos (île de la mer Egée) levis, e : 1 - léger, peu pesant. - 2 - léger, alerte, rapide. - 3 - léger, faible, de peu d’importance, peu important. - 4 - doux, facile à supporter. - 5 - léger, frivole, futile, inconstant, sans poids, sans valeur, sans autorité. liberi, orum, m. pl. : les enfants (fils et filles) libido, dinis, f. : le désir, l'envie, la débauche litus, oris, n. : le rivage locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation magis, adv. : plus magnitudo, dinis, f. : la grande taille, la grandeur maior, oris : comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres) malus, a, um : mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements) mane, adv. : inv. : le matin maneo, es, ere, mansi, mansum : rester manifestior, oris : comparatif de manifestus, a, um : clair, évident manus, us, f. : la main, la petite troupe mare, is, n. : la mer Mars, Martis, m. : Mars medius, a, um : qui est au milieu, en son milieu (medium, i, n. : le milieu) miles, itis, m. : le soldat mille, n. pl. ia, ium : mille (milia : quand il s'agit de plusieurs milliers) minus, adv. : moins modus, i, m. : 1 - la mesure, la dimension, la proportion; l'étendue, l'extension; la quantité; la hauteur, la longueur; le contour, le tour, la circonférence. - 2 - la mesure (objet qui sert à évaluer les quantités). - 3 - la mesure, le rythme, la cadence (musicale, oratoire), la mélodie, le chant, le mode musical, la musique. - 4 - la mesure, la règle, la loi, la prescription; la juste mesure, la modération. - 5 - les bornes, les limites, la fin, le terme. - 6 - la manière, la façon, le procédé, la méthode, le genre, la sorte, le mode. - 7 - le mode, la forme (t. de gram.). mora, ae, f. : le délai, le retard, l'obstacle morior, eris, i, mortuus sum : mourir moror, aris, ari : s'attarder, demeurer (nihil - : ne pas se soucier de) mox, adv. : bientôt multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux) nam, conj. : de fait, voyons, car natura, ae, f. : la nature navicula, ae, f. : le petit bateau navigium, i, n. :la barque, le navire navigo, as, are : naviguer navis, is, f. : le navire ne, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si nec, adv. : et...ne...pas necto, is, ere, nex(u)i, nexum : lier, nouer, rendre esclave pour dettes nefas, inv. : criminel, sacrilège neque, adv. : et ne pas nocturnus, a, um : nocturne novitas, atis, f. : la nouveauté, la condition d’un homme qui, le premier de sa famille, arrive aux honneurs ; l'étrangeté, le caractère extraordinaire nox, noctis, f. : la nuit nunc, adv. : maintenant nunquam, adv. : jamais ob, prép. : + Acc : à cause de obduco, is, ere, duxi, ductum : mener devant, recouvrir, voiler, cicatriser obequito, as, are : chevaucher devant obsidio, onis, f. : siège (d'une ville) obsidium, i, n. : le siège oculus, i, m. : l'oeil omnis, e : tout oppugnatio, ionis, f. : l'attaque, l'assaut, le siège ordino, as, are : mettre en ordre, organiser Oricum, i, n. : Orique (ville d'Epire) os, oris, n. : le visage, la bouche, l'entrée, l'ouverture ostento, as, are : montrer, faire étalage de otium, ii, n. : le loisir, le calme, le repos pallium, i, n. : le manteau par, aris : semblable, pareil (par, paris, m. : le couple, la paire) parco, is, ere, peperci, parsum : 1.épargner 2. préserver 3. cesser, s'abstenir de pars, partis, f. : la partie, le côté Parthus, i, m. : Parthe pateo, es, ere, patui : être ouvert (+ dat., à qqn), s'étendre largement (en parlant de l'étendue d'un pays) ; être à la disposition de (+ dat.). - patet + prop inf : il est évident que pedes, itis, m. : le fantassin, le piéton Pelusius, a, um : de Péluse (ville de basse-Egypte) - Pelusium,i, n. : Péluse per, prép. : + Acc. : à travers, par Philippicus, a, um : de Philippes (ville de Macédoine) pilum, i, n. : le pilum, le javelot planctus, us, m. : l'action de frapper avec bruit, le coup plausus, us, m. : le battement (des ailes ou des pieds), l'applaudissement pono, is, ere, posui, situm : 1. poser 2. déposer 3. placer, disposer 4. installer 5. présenter, établir populus, i, m. : le peuple praecipito, as, are (svt pronominal) : (se) précipiter praefero, fers, ferre, tuli, latum : porter devant, afficher, préférer praeter, adv. : sauf, si ce n'est prép. : devant, le long de, au-delà de, excepté princeps, ipis, n. m. et adj. : premier, chef, empereur principium, ii, n. : 1. le commencement 2. le fondement, l'origine (principia, orum : la première ligne, le quartier général) prius, inv. : avant, auparavant ; ... quam : avant que pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de prodigium, ii, n. : le prodige, le miracle, le fléau, le monstre proelium, ii, n. : le combat prohibeo, es, ere, bui, bitum : interdire prosum, prodes, prodesse, profui : être utile, servir provoco, as, are : appeler dehors, provoquer, exciter, rivaliser ; en appeler , prendre partie pugno, as, are : combattre pullus, a, um : noir, sombre, brun qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment? quae, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quamvis, conj. : bien que quasi, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ qui, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quippe, inv. : car, assurément (- cum + subj. : puisque) quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là quoque, adv. : aussi rabies, em, e : la rage relinquo, is, ere, reliqui, relictum : laisser, abandonner reliquus, a, um : restant (in reliquum : pour l'avenir) repente, adv. : soudain reperio, is, ire, repperi, repertum : 1. retrouver 2. trouver (après recherche) 3. trouver du nouveau, imaginer res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens rex, regis, m. : le roi Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) ruina, ae, f. : la chute, l'écroulement, l'effondrement, la catastrophe, la ruine salutaris, is : salutaire, utile, avantageux (- digitus = l'index) Scaevola, ae, m. : Scaevola scopulus, a, um : de rocher, semé d'écueils (scopulus, i : le rocher, l'écueil) scutum, i, n. : le bouclier se, pron. réfl. : se, soi sed, conj. : mais sedeo, es, ere, sedi, sessum : 1. être assis 2. siéger 3. séjourner, demeurer sedes, is, f. : 1 - le siège (pour s'asseoir). - 2 - la demeure, la résidence, l'habitation, le gite, l'asile. - 3 - la place occupée par un objet, l'emplacement, la position, l'assiette, le fondement. - 4 - le siège, le fondement, l'anus. Septimius, i, m. : Septimius sequor, eris, i, secutus sum : 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage si, conj. : si sic, adv. : ainsi ; sic... ut : ainsi... que signum, i, m : le signe, l'enseigne, l'oeuvre d'art simul, inv. : adv. en même temps, conj : dès que situs, us, m. : la position, la situation; l'état d'abandon socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) solus, a, um : seul spado, onis, m. : l'eunuque speculatorius, a, um : d'observation, d'éclaireur strages, is, f. : l'écroulement, le tas, le monceau; le désastre sub, prép. : + Abl. : sous sum, es, esse, fui : être sumo, is, ere, sumpsi, sumptum : 1. prendre, se saisir de 2. choisir 3. s'arroger, s'attribuer 4. admettre superstes, itis : qui reste, qui survit, survivant suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur Syhedra, orum, n. : Syhedra, ville de Cilicie tantum, adv. : tant de, tellement ; seulement tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que telum, i, n. : le trait (javelot ou flèche) Tempe, inv. : n. pl. : la vallée de Tempé, en Thessalie tempestas, atis, f. : 1. le moment 2. le temps, le mauvais temps, la température 3. le trouble, le malheur, la calamité tempus, oris, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe tenebrae, arum, f. : les ténèbres tento, as, are : toucher, tâter, examiner, chercher à saisir, éprouver, attaquer, assaillir tergiversor, aris, ari : tourner le dos, tergiverser tergum, i, n. : le dos tero, is, ere, triui, tritum : frotter, broyer ; tempus - : passer le temps terror, oris, m. : la terreur, l'effroi, l'épouvante theatrum, i, n. : le théâtre Thessalia, ae, f. : la Thessalie Thessalicus, a, um : de Thessalie timeo, es, ere, timui : craindre traho, is, ere, traxi, tractum : 1. tirer 2. solliciter, attirer 3. traîner 4. extraire 5. allonger, prolonger 6. différer, retarder trecenti, a, ae : trois cents trepidus, a, um : tremblant, frémissant trucido, as, are : égorger, massacrer, tuer tunc, adv. : alors turbo, as, are : troubler ullus, a, um : un seul ; remplace nullus dans une tournure négative undique, adv. : de toutes parts, de tous côtés unus, a, um : un seul, un urbs, urbis, f. : la ville usque, prép. : usque ad, jusqu'à ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que utcunque, adv. : de quelque manière que, selon que; de toute façon, en tout cas uxor, oris, f. : l'épouse, la femme vallum, i, n. : la palissade, les pieux vasto, as, are : dévaster veho, is, ere, vexi, vectum : transporter vel, adv. : ou, ou bien, même, notamment (vel... vel... : soit... soit...) venio, is, ire, veni, ventum : venir ventus, i, m. : le vent vero, inv. : mais victima, ae, f. : la victime victoria, ae, f. : la victoire video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler) vilissimus, a, um : superlatif de vilis, e : de peu de prix, vil vires, ium, f. : les forces virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté viuo, is, ere, vixi, victum : vivre vox, uocis, f. : 1. la voix 2. le son de la voix 3. l'accent 4. le son 5. , la parole, le mot vulnus, eris, n. : la blessure XVI, 16 |
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