Caius
Gracchus |
VELLEIUS PATERCULUS : Velleius Paterculus fut préfet de cavalerie de Tibère. Il écrivit une Histoire romaine allant du retour de Troie au règne de Tibère. |
Velleius Paterculus n'est pas tendre pour Caius mais il n'accepte pas son assassinat parce que c'est l'assassinat d'un citoyen romain. |
Plutarque, vies parallèles 32. Il rentra alors à Rome parce qu'il avait appris comment Drusus attaquait Fulvius et qu'il voyait que la conjoncture actuelle ne souffrait pas qu’il soit absent de la ville. Car Lucius Opimius, allié à la noblesse qui avait une grande autorité au sénat et qui avait autrefois essayé d’être consul mais avait échoué à cause de l’appui qu’avait donné Caius à Fulvius pour son élection devint consul à son tour. Il était soutenu par beaucoup de gens. On croyait que s’il devenait consul il ruinerait complètement Caius dont la puissance était déjà en baisse. Le peuple était moins porté à donner son appui à ses actes politiques comme il le faisait auparavant parce qu'il y en avait beaucoup d’autres qui chaque jour trouvaient de nouveaux moyens pour le satisfaire et le Sénat donnait volontiers son aval. 33. Après son retour à Rome, il quitta sa maison du mont Palatin pour aller vivre près du Forum. Il essayait de se rendre plus populaire en vivant dans cette partie de la ville où vivaient la plupart des citoyens les plus humbles et les plus pauvres. Il exposa alors le reste de ses propositions de lois en espérant les faire ratifier par le peuple. Un grand nombre de personnes vinrent le soutenir. Mais le sénat persuada le consul Fannius de faire quitter la ville à tous ceux qui n’étaient pas Romains de souche. Il y eut à Rome une proclamation inaccoutumée qui interdisait aux alliés et aux confédérés de rester à Rome pendant les votes. Mais Caius fit un édit accusant le consul pour ce qu'il avait fait et disant qu’il prendrait la défense des alliés : s’ils restaient à Rome ils pouvaient être assurés de son aide et de sa protection. Cependant ses actes ne furent pas à la hauteur de ses paroles : bien qu'il ait vu un de ses propres amis, un familier, mené en prison par les licteurs de Fannius, il passa à côté de lui sans l'aider soit parce qu'il avait peur de tester sa puissance qui était déjà amoindrie, soit parce que, comme il l’a raconté lui-même, il était peu disposé à donner à ses ennemis l’occasion qu'ils désiraient d’en arriver à la violence et à de véritables combats. A ce moment se produisit un différent entre un de ses collègues et lui sur ce qui suit. Il devait y avoir un combat de gladiateurs sur le Forum. La plupart des magistrats firent ériger des estrades avec l'intention de les louer à leur avantage. Caius ordonna d’abattre ces estrades pour que les pauvres puissent voir le spectacle sans devoir payer quelque chose. Mais comme personne n’obéissait à ses ordres, il prit avec lui tous les ouvriers qui travaillaient pour lui et renversa toutes les estrades la nuit avant le spectacle. De sorte que le matin suivant le Forum était dégagé et la plèbe eut l’occasion d’assister au spectacle. En cela le peuple le considéra comme un homme mais il contraria ses collègues tribuns qui considérèrent cela comme une intervention violente et présomptueuse. On croit que c’est la principale la raison de son échec à son troisième tribunat : il eut la majorité des voix; mais ses collègues par vengeance manipulèrent les résultats. Mais dans ce cas-ci il y a polémique. Ce qui est certain c’est qu’il supporta mal cet échec et devint d’une arrogance inhabituelle envers ceux de ses adversaires qui se réjouissaient de sa défaite. Il leur disait qu’ils avaient un sourire sardonique mais qu’ils ne savaient pas que ses lois les avaient envoyés dans l’obscurité. 34. Dès qu'il fut nommé consul Opimius abrogea immédiatement plusieurs des lois de Caius et principalement il remit en question la colonie de Carthage. Il faisait tout ce qui était susceptible de l'irriter en espérant que l’effet de sa colère donnerait le prétexte valable de le mettre à la mort. Caius d'abord supporta ces choses avec beaucoup de patience mais ensuite, à l'instigation de ses amis et particulièrement de Fulvius, il résolut de prendre la tête de ses partisans pour s'opposer au consul par la force. On dit aussi qu’à cette occasion sa mère Cornélie s’associa à sa sédition et lui vint en aide en envoyant secrètement des étrangers dans Rome sous prétexte qu’ils venaient comme moissonneurs. On retrouve certains indices de cela dans ses lettres. Cependant d’autres affirment avec force que Cornélie n’approuvait pas les actions de Caius. Quand arriva le jour où Opimius avait décidé d’abroger les lois de Caius, les deux partis se réunirent très tôt au Capitole. Le consul fit les sacrifices habituels. Un certain Quintus Antyllius licteur du consul qui emportait les entrailles de la victime dit à Fulvius et à ses amis qui l’entouraient : "Vous les citoyens factieux, laissez passer les gens honnêtes". Certains rapportent qu’en plus de ces paroles provocantes il étendit son bras nu vers eux en signe de dédain et de mépris. Aussitôt il fut tué avec de solides stylets qui sont généralement employés pour écrire bien que certains indiquent qu'ils avaient été fabriqués uniquement à cette fin. Ce meurtre causa un soudaine consternation dans l'assemblée entière et les chefs de chaque faction réagirent différemment. Caius en fut fort affligé et réprimanda sévèrement ses propres partisans parce qu'ils donnaient à leurs adversaires pour les attaquer le bon prétexte qu’ils recherchaient depuis longtemps. Opimius saisit immédiatement la chance qui lui était offerte. En jubilant il invita le peuple à se venger mais à ce moment il se mit à pleuvoir ce qui mit un terme aux troubles de ce jour-là. 35. Tôt le matin suivant le consul rassembla le sénat et tandis qu'il discutait avec les sénateurs dans le sénat, on étendit le cadavre d'Antyllius sur un brancard et on le promena à travers le Forum exposé à la vue de tous jusqu’au sénat au milieu des pleurs et des lamentations. Opimius savait ce qui se passait. Cependant il parut étonné et demanda la signification de tout cela. Les sénateurs sortirent alors pour se renseigner et s’approchèrent du cadavre en poussant des exclamations contre cet acte inhumain et barbare. Mais le peuple au contraire avait du ressentiment et de la haine pour les sénateurs en se rappelant comment ceux-ci avaient non seulement assassiné de leurs mains Tiberius Gracchus pendant son tribunat sur ce même Capitole mais avaient également jeté son corps mutilé dans le fleuve. Et maintenant ils voulaient par leur présence et leurs lamentations honorer dans le forum le cadavre d'un licteur qui, bien qu'il ait été tué à tort, en était cependant dans une grande mesure responsable. En faisant cela ils espéraient détruire le seul défenseur et sauveur qui restait au peuple. Au bout d’un moment les sénateurs se retirèrent et décidèrent par vote de donner au consul Opimius des pouvoirs extraordinaires pour protéger l’Etat et supprimer tous les tyrans. Le décret pris, Opimius commanda aux sénateurs de s'armer et aux chevaliers romains de venir très tôt le matin suivant avec deux esclaves bien armés. Fulvius, de son côté, se prépara et rassembla le peuple. Caius à ce moment-là revenant du Forum s’arrêta devant la statue de son père et la fixa pendant un certain temps dans une profonde contemplation. Il se lamenta longtemps, il versa des larmes et repartit. Ceci fit une grande impression sur ceux qui le virent et ils se mirent à se reprocher d’avoir abandonné et trahi un homme si remarquable que Caius. Ils se rendirent donc directement à sa maison et montèrent la garde toute la nuit. Fulvius fut gardé d’une façon différente : ses gardes passèrent la nuit à crier et à boire et Fulvius lui-même fut le premier à être ivre. Il parla et fit beaucoup de choses peu seyantes pour un homme de son âge et son caractère. Ceux qui gardaient Caius restaient silencieux et appliqués, se reposaient chacun leur tour et essayaient de prévoir quelle allait être l’issue de tout cela. Dès que le jour parut on vit que Fulvius n'avait pas encore dormi et était toujours ivre. On prit les armes accrochées dans sa maison, armes prises autrefois aux Gaulois lorsqu’il était consul. Alors avec des menaces et des acclamations ils se dirigèrent vers l’Aventin. 36. On ne put persuader Caius de s’armer. Il mit sa toge comme s’il allait à l’assemblée du peuple avec la seule différence qu’il portait au côté un poignard court. Quand il sortit son épouse vint en courant devant la porte et le retint d'une main tandis que l’autre tenait son enfant en bas âge. Elle lui dit : "Hélas, Caius, je ne me sépare pas maintenant de toi pour te laisser t’adresser au peuple comme tribun ou législateur ni comme si tu partais pour une guerre honorable durant laquelle tu pourrais, si tu rencontrais le destin fatal qui peut arriver à tout le monde à n’importe quelle heure, me laisser un apaisement à ma douleur et respecter mon deuil. Non, tu vas t’attaquer aux meurtriers de Tibérius, sans arme, en choisissant plutôt de souffrir les pires dommages que d’agir par toi-même. Même ta mort ne sera pas utile à l’état. La discorde règne; la puissance et les armes sont maintenant les seuls étalons de la justice. Si ton frère était tombé à Numance, l'ennemi aurait rendu les restes de Tibérius. Mon destin me destine probablement à ce que je supplie humblement les inondations ou les vagues pour qu’elles me rendent tes restes. Puisqu’on n’a pas épargné Tibérius, quelle confiance peux-tu avoir dans les lois ou dans les dieux?" Malgré les pleurs de Licinia, Caius se détacha lentement de ses baisers et se retira silencieusement accompagné de ses amis. Elle essaya de le retenir par la toge et tombant sur le sol elle resta pendant un certain temps sans voix. Ses esclaves la relevèrent inanimée et la transportèrent chez son frère Crassus. 37. Quand le peuple fut rassemblé Fulvius, sur le conseil de Caius, envoya son plus jeune fils sur le forum avec une baguette de héraut à la main. C’était un très beau jeune homme. Il s’adressa aux sénateurs avec modestie, les larmes aux yeux et plein de timidité. Il fit des propositions de paix au consul et au sénat entier. La majorité de l'assemblée inclinait à accepter les propositions mais Opimius déclara qu’il ne fallait pas, pour convaincre le Sénat, envoyer des messagers mais qu’il fallait se rendre à la discrétion des lois, comme des citoyens fidèles, et essayer de mériter leur pardon en se soumettant. Il ordonna au jeune homme de ne plus revenir à moins que les conditions soient acceptées. Caius, à ce qu’on raconte, voulut aller discuter avec le sénat mais aucun de ses amis n’y consentit. Fulvius envoya son fils une deuxième fois avec les mêmes propositions. Mais Opimius résolu au combat fit arrêter le jeune homme et le mit sous bonne garde. Ensuite avec des fantassins et des archers crétois il marcha contre Fulvius. Ces archers par leurs tirs infligèrent tant de blessures qu’il s’ensuivit une débâcle et une déroute rapides. Fulvius se sauva dans un bain public abandonné. Peu de temps après il fut retrouvé ainsi que son fils aîné et ils furent massacrés ensemble. On ne vit pas Caius utiliser de violence contre quelqu’un. Réprouvant tous ces excès il se retira dans le temple de Diane. Là il tenta de se tuer mais il en fut empêché par ses amis fidèles Pomponius et Licinius. Ils lui retirèrent son épée et le pressèrent à s’enfuir. On raconte qu’il s’agenouilla et leva les mains pour prier la déesse de laisser toujours en esclavage les Romains en punition de leur ingratitude et de leur trahison. Car dès la proclamation de l’amnistie la plupart des gens l’avaient abaondonné. (suivant) Caius Gracchus- Commissaire pour les lois agraires 133 - Questeur en Sardaigne 126-4 - Tribun 123 mesures
populaires mesures constitutionnelles - pas d=autre charge pour un fonctionnaire démissionnaire - cours populaires pour juger seulement des cas capitaux affaires
étrangères effets
des lois réélection, tribun 122 121 non réélu
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ab,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ac, conj. : et, et aussi ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adsumo, is, ere, sumpsi, sumptum : prendre pour soi, s'approprier, joindre aeque, inv. : également afficio, is, ere, feci, fectum : 1. pourvoir de 2. affecter, disposer 3. affaiblir (affectus, a, um : pourvu de, disposé, affaibli) antea, adv. : auparavant arma, orum, n. : les armes armatus, a, um : en armes, armé Aventinum, i, n. : Aventin aurum, i, n. : l'or C, = Caius, ii, m. : abréviation. caput, itis, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale cervix, icis, f. (svt au pl.) : la nuque, l'encolure cieo, es, eren civi, citum : mettre en mouvement, provoquer, produire, émettre des sons, pousser des cris civis, is, m. : le citoyen Cocles, itis, m. : Horatius Coclès comprehendo, is, ere, prehendi, prehensum : saisir, prendre, comprendre consul, is, m. : le consul consularis, e : consulaire, ancien consul corpus, oris, n. : le corps crudelitas, atis, f. : la cruauté cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cupio, is, ere, ii ou ivi, itum : désirer deicio, is, ere, ieci, iectum : jeter à bas, précipiter; abattre, abaisser, chasser dico, is, ere, dixi, dictum : dire, appeler dies, ei, m. et f. : le jour do, das, dare, dedi, datum : donner dominus, i, m. : le maître eques, itis, m. : le chevalier, le cavalier Euporus, i, m. : Euporus excindo, is, ere, cidi, cissum : briser, détruire, anéantir fides, ei, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection filius, ii, m. : le fils Flaccus, i, m. : Flaccus frater, tris, m. : le frère Fregellae, arum, f. : Frégelles (ville des Volsques) Fulvius, i, m. : Fulvius Gaius, i, m. : Gaius, Caius gladius, i, m. : le glaive, l'épée Gracchus, i, m. : Gracchus hostis, is, m. : l'ennemi iam, adv. : déjà, à l'instant id, NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, .... idem, eadem, idem : le (la) même iis, DAT-ABL. PL.de is, ea, id : le, la, les, lui... ce,.. in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre interimo, is, ere, emi, emptum : supprimer, tuer ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même ita, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que iugulo, as, are : égorger, tuer L, abrév. : Lucius locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation maior, oris : comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres) mirus, a, um : étonnant mitto, is, ere, misi, missum : I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier mors, mortis, f. : la mort mos, moris, m. : sing. : la coutume ; pl. : les moeurs nefarius, a, um : abominable nomino, as, are : nommer, donner un nom non, neg. : ne...pas Opimius, i, m. : Opimius persequor, eris, i, persecutus sum : 1. suivre jusqu'au bout, poursuivre 2. s'attacher à Pomponius, i, m. : Pomponius pons, pontis, m. : le pont potentia, ae, f. : la puissance praebeo, es, ere, bui, bitum : fournir praetor, oris, m. : le préteur pravus, a, um : de travers, difforme, mauvais pretium, ii, n. : le prix, la valeur, la récompense, le salaire prodo, is, ere, didi, ditum : publier, trahir, transmettre profugio, is, ere, profugi, profugitum : fuir, abandonner ; s'échapper propono, is, ere, posui, positum : exposer, raconter, offrir pugna, ae, f. : la bataille, le combat, le pugilat quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien quem, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nis, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel? qui, 1. N.M. S., N. M. PL. du pronom relatif = qui 2. faux relatif = et is - et ei 3. NMS ou N.M.PL. de l'interrogatif = qui? quel? 4. après si, nisi, ne, num = aliqui 6. en quoi quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quos, 1. ACC. MASC. PL. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos regalis, e : royal, de roi, digne d'un roi rependo, is, ere, pendi, pensum : payer en échange Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain) se, pron. réfl. : se, soi sed, conj. : mais segnius, adv. : comparatif de segniter : avec lenteur, avec indolence servus, i, m. : l'esclave singularis, e : seul, personnel, particulier, unique, extraordinaire socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié) succurro, is, ere, succurri, cursum : affronter, venir à l'esprit, courrir au secours sum, es, esse, fui : être sustento, as, are : soutenir, maintenir, conserver en bon état Tiberis, is, m. : le Tibre Tiberius, ii, m. : Tibérius tiumphalis, e : qui a reçu le triomphe transfigo, is, ere, fixi, fixum : transpercer triumvir, i, m. : le triumvir, le commissaire una, adv. : ensemble, en même temps unus, a, um : un seul, un ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que victor, oris, m. : le vainqueur vir, viri, m. : l'homme, le mari |
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