Le temps des Gracques

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Tiberius Gracchus

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Mort de Tibérius

VALERE-MAXIME : Valerius Maximus est l'auteur de Faits et dits mémorables, rédigés au début de l'époque impériale. Son ouvrage a été résumé par Iulius Paris et par Ianuarius Nepotianus.

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Mort tragique de Tibérius.

Cum Tib. Gracchus in tribunatu profusissimis largitionibus favore populi occupato rem publicam oppressam teneret palamque dictitaret, interempto senatu, omnia per plebem agi debere, in aedem Fidei publicae convocati patres conscripti a consule Mucio Scaevola quidnam in tali tempestate faciendum esset deliberabant ; cunctisque censentibus ut consul armis rem publicam tueretur, Scaevola negavit se quidquam vi esse acturum. Tum Scipio Nasica: "Quoniam, inquit, consul, dum iuris ordinem sequitur, id agit ut cum omnibus legibus Romanum imperium corruat, egomet me privatus voluntati vestrae ducem offero;" ac deinde laevam manum ima parte togae circumdedit sublataque dextera proclamavit, "qui rem publicam salvam esse volunt, me sequantur" ; eaque voce cunctatione bonorum civium discussa Gracchum cum scelerata factione, quas merebatur poenas, persolvere coegit.

VALÈRE-MAXIME, III, 2, 17

  vocabulaire

Durant son tribunat Tibérius Gracchus avait obtenu la faveur du peuple par une prodigalité excessive et il accablait l'État. Il avait l'habitude de répéter devant tout le monde qu'une fois le Sénat liquidé, tout le pouvoir devrait aller à la plèbe. Le consul Mucius Scaevola convoqua les sénateurs dans le temple de la Bonne-Foi. Ceux-ci se mirent à discuter pour savoir ce qu'on devait faire dans une pareille situation. Tous furent d'avis que le consul devait protéger par les armes l'État, mais Scaevola répondit qu'il n'emploierait pas la force. Alors Scipion Nasica dit : " Puisque le consul, en suivant à la lettre la loi, détruit au moyen de ces lois tout le pouvoir romain, moi, simple particulier, je me présente comme guide de votre volonté." Puis il rejeta autour de sa main gauche le pan de sa toge et, levant la main droite, il s'écria : " Que ceux qui veulent le salut de l'État me suivent." A ces mots toute hésitation quitta les honnêtes gens et Nasica fit payer à Gracchus et à toute sa clique ce qu'ils méritaient.

VALÈRE-MAXIME, III, 2, 17.

 

 

Récit d'Appien

APPIEN d'Alexandrie (né sous Trajan, mort après 160 P.C.N.) qui devint "procurateur" dans l'administration impériale sous Antonin, a écrit une histoire romaine en divisant son oeuvre en fonction des guerres. Il a intercalé cinq livres de Guerres civiles (des Gracques à Auguste).

XIV. On était déjà en été, et les élections pour le tribunat étaient prochaines. A mesure que l'époque de ces élections s'avançait, les citoyens riches parurent avoir manifestement agi pour que les suffrages fussent donnés de préférence à ceux qui se montreraient les plus ardents ennemis de Gracchus.
Celui-ci, de son côté, à l'aspect du danger qui s'approchait, craignant pour lui s'il n'était pas réélu tribun, fit inviter tous les citoyens des champs à se rendre à Rome pour donner leurs voix ; mais ils n'en eurent pas le temps, à cause des travaux de la saison. Pressé par le court intervalle qui devait s'écouler de là au jour des comices, Gracchus eut recours aux plébéiens de la ville ; il s'adressa à chacun d'eux tour à tour, les suppliant de le nommer tribun à la prochaine élection, afin de le mettre à couvert des périls auxquels il s'était exposé pour eux. Le jour des comices étant arrivé, les deux premières tribus donnèrent leurs suffrages à Gracchus. Les riches réclamèrent ; ils prétendirent que les lois ne permettaient pas que le même citoyen fût élu tribun deux fois de suite.
Cependant le tribun Rubrius, à qui la présidence de ces comices était échue par le sort, ne savait quel parti prendre sur cette question. Mummius, celui qui avait été nommé tribun en remplacement d'Octavius, invita son collègue Rubrius à lui céder la présidence, et il le fit. Les autres tribuns prétendirent que la présidence devait être réglée par le sort, et que, puisque Rubrius, à qui elle était d'abord échue, la quittait, le sort devait être de nouveau tiré entre tous. Une très vive altercation s'étant élevée à ce sujet, et Gracchus voyant qu'il avait le dessous, il renvoya l'élection au lendemain ; et n'ayant plus aucune espérance, il prit les vêtements noirs, quoique encore tribun. Il employa tout le reste de la journée à promener son fils dans le Forum, à le présenter et à le recommander à tous ceux qu'ils rencontrait, comme étant près lui-même de périr victime du ressentiment de ses ennemis.

XV. Ce discours excitait parmi les citoyens pauvres une vive commisération, d'abord pour eux-mêmes, parce qu'ils sentaient que désormais toute égalité de droit serait anéantie, et qu'ils tomberaient nécessairement dans la dépendance des citoyens riches ; ensuite pour Gracchus personnellement, parce qu'il ne s'était exposé que pour leur avantage aux dangers qui le menaçaient. Aussi le reconduisirent-ils le soir en foule jusqu'à sa maison en l'invitant à prendre courage pour le jour suivant.
Gracchus reprit courage ; il réunit ses partisans de grand matin pendant qu'il était nuit encore; et après être convenu avec eux d'un signal, dans le cas où il faudrait en venir aux mains, il alla s'emparer du Capitole où devait se faire l'élection, et il occupa le lieu qui devait former le centre de l'assemblée. Pendant que les tribuns, ses collègues, lui cherchaient querelle d'un côté, et que de l'autre les citoyens riches intriguaient pour lui enlever les suffrages, il donna le signal convenu. Sur-le-champ ceux de son parti répondirent à ce signal par une énorme vocifération, et aussitôt les voies de fait se mirent de la partie. Un certain nombre de ses partisans l'entoura pour lui faire un rempart de leurs corps, tandis que les autres, retroussant leurs robes, s'emparant des verges qui étaient entre les mains des licteurs, et les mettant en pièces à force de frapper à tort et à travers, chassèrent les citoyens riches de l'assemblée avec tant de fracas, et chargés de tant de blessures, que les tribuns épouvantés prirent la fuite, et que les prêtres fermèrent la porte du temple. De toute part on courait, on se sauvait en désordre, on répandait des bruits vagues, tantôt que Tibérius avait fait destituer les autres tribuns (car on n'en voyait nulle part, c'est pourquoi on le présumait ainsi), tantôt qu'il s'était nommé lui-même tribun sans élection.

XVI. Sur ces entrefaites, le sénat s'assembla dans le temple de Fides ; et je suis singulièrement étonné qu'on n'ait point songé alors à nommer un dictateur, mesure qui plusieurs fois, dans des circonstances semblables, avaient sauvé la république, à la faveur de la toute-puissance attachée à cette magistrature, et que ce remède, dont on avait antérieurement éprouvé l'efficacité avec tant de succès, ne se soit présenté à la mémoire de personne, parmi un si grand nombre de citoyens, ni à cette époque, ni au milieu des troubles suivants. Après avoir arrêté ce qu'ils jugèrent convenable, les sénateurs prirent le chemin du Capitole. Ils avaient à leur tête Cornelius Scipion Nasica, Grand Pontife, qui criait à haute voix, tout en marchant : "Suivez-nous, citoyens, qui voulez sauver la patrie." Il avait relevé sur sa tête l'extrémité de sa robe sacerdotale, soit afin que l'étrange nouveauté de la chose attirât plus de monde à sa suite, soit afin que ce fût aux yeux des Romains comme une espèce de signal de ralliement et de bataille, soit afin de dérober aux regards des dieux ce qu'il allait faire. En entrant dans le Capitole, Scipion Nasica se jeta sur les partisans de Gracchus, qui ne firent nulle résistance, à cause de la vénération qu'inspirait un si grand personnage, et en même temps à cause que le sénat était avec lui. Ceux des citoyens qui s'étaient rangés sous l'étendard du Grand Pontife leur arrachèrent leurs bâtons, les débris des sièges dont ils s'étaient armés, et toutes les autres espèces d'armes qu'ils avaient apportées avec eux à l'assemblée. Ils assommèrent les partisans de Gracchus ; ils poursuivirent les fuyards, et les jetèrent du haut en bas des précipices qui environnaient le Capitole. Plusieurs de ces malheureux périrent dans cette bataille, Gracchus lui-même, atteint dans l'enceinte sacrée, fut égorgé près de la porte, à côté de la statue des rois. La nuit suivante, tous les cadavres furent jetés dans le Tibre.
C'est ainsi que Tibérius Sempronius Gracchus, fils de Gracchus qui avait été deux fois consul, et de Cornélie, fille de celui des Scipions qui avait anéanti Carthage, fut immolé dans le Capitole, pendant qu'il était encore tribun ; et cela pour avoir employé la violence dans l'émission d'une excellente loi. Ce crime, le premier de tous qui fut commis dans les assemblées du peuple, ne devait pas manquer d'être suivi d'autres attentats tout à fait semblables. La mort de Gracchus partagea Rome entre le deuil et la joie. Les uns déplorèrent leur sort, celui du tribun, et la condition présente de la république, où les lois allaient céder la place aux voies de fait et aux actes de violence. Les autres avaient l'espérance de faire désormais tout ce qu'ils voudraient. Ces événements correspondent à l'époque où Aristonicos disputait au peuple romain la domination de l'Asie.

APPIEN, Histoire des guerres civiles de la république romaine, Livre premier, XXV-XXVI, traduction Combes-Dounous, imprimerie des frères Mame, 1808.


Plutarque, vie de Tiberius Gracchus (suite)

18.  Mucius commença alors le vote mais rien ne se faisait dans l’ordre habituel à cause des troubles provoqués par la foule qui se pressait à l'extérieur. On se battait avec ceux qui étaient opposés à la loi en se poussant, en essayant de se frayer un chemin par la force et de dépasser les autres.  Au milieu de cette confusion, Flavius Flaccus, un sénateur, se tenant dans un endroit où on pouvait le voir mais à une distance telle qu’il ne pouvait se faire entendre de Tibérius lui signifia de la main qu'il souhaitait lui dire quelque chose en privé. Tibérius demanda à la foule de le laisser passer. Ce ne fut pas sans difficultés. Flavius s’approcha et l’informa que les riches, lors de la séance du sénat, voyant qu’ils ne pouvaient pas faire en sorte que le consul épouse leur querelle en étaient venus à une solution finale : assassiner Tibérius. Dans ce but ils avaient un grand nombre d’amis et d’esclaves prêts à passer à l’acte.

19. Tibérius aussitôt annonça ce complot aux siens. Ceux-ci aussitôt replièrent leurs toges, cassèrent en morceaux les javelines avec lesquelles les licteurs avaient l'habitude de maintenir la foule et les distribuèrent autour d’eux dans l’intention de résister à l'attaque avec ceux-ci.  Ceux qui se tenaient à distance s’étonnaient et se demandaient ce qui se passait. Tibérius sachant qu'on ne pouvait l'entendre à cette distance leva la main à la tête pour montrer le grand danger dans lequel il se trouvait. Ses adversaires en voyant cela se précipitèrent au Sénat et déclarèrent que Tibérius demandait au peuple qu’on lui donne une couronne : c’était la signification du fait qu’il s’était touché la tête. Ces nouvelles créérent une confusion générale chez les sénateurs et Nasica invita immédiatement le consul à punir ce tyran et à défendre le gouvernement.  Le consul répondit avec modération qu’il ne serait pas le premier à employer la violence et qu’il ne souffrirait pas qu’un homme libre soit mis à la mort sans avoir été légalement jugé. Mais par contre il n’accepterait qu’aucune mesure ne soit prise si par persuasion ou par contrainte Tibérius incitait le peuple à voter une loi illégale. Alors Nasica se leva de son siège : "Puisque le consul," dit-il, "ne respecte pas la sécurité de l’Etat, que ceux qui veulent défendre les lois me suivent." Alors rabattant sa toge au-dessus de sa tête il se précipita au Capitole. Ceux qui le suivaient enroulèrent leurs toges autour de leurs bras et forcèrent le chemin devant eux. Comme c’étaient des personnages très importants à Rome, le peuple n’essaya pas de leur barrer le passage mais au contraire ils étaient si désireux de se dégager qu'ils dégringolèrent dans leur précipitation les uns sur les autres.  Les serviteurs qu’ils avaient avec eux avec étaient venus de chez eux avec des gourdins et des bâtons. Les sénateurs prirent les pieds et d'autres fragments des tabourets et des chaises qui avaient été cassés lors de la fuite précipitée du peuple. Ainsi armés ils se dirigèrent vers Tibérius en frappant ceux qui se trouvaient sur leur passage. Ils les dispersèrent bientôt tous et en massacrèrent un grand nombre. Tibérius essaya de se sauver par la fuite. Pendant qu'il courait il fut arrêté par quelqu’un qui lui saisit la toge. Il la rejeta au loin et se sauva en sous-vêtement. Il trébucha sur ceux qui avaient été assaillis et alors qu'il essayait de se relever, Publius Satureius, un tribun, un de ses collègues fut le premier à lui donner la premier coup mortel en lui frappant la tête avec le pied d'un tabouret. Lucius Rufus se vanta d’avoir donné le deuxième coup comme si c’était un exploit de sa part. Des partisans de Tibérius, plus de trois cents furent tués, uniquement à coups de gourdins et de bâtons, aucun par le fer.

Rhérorique à Herennius

Le meurtre de Tibérius est raconté dans la Rhétorique à Herrenius (voir violence) : Mortel meeting

Après avoir remarqué le flottement du peuple qui craignait qu'ébranlé lui-même par le prestige du sénat, il n'abandonnât son idée, Gracchus fait convoquer une assemblée. Dans le même temps, l'individu, débordant de scélératesse et de pensées meurtrières, dévale du temple de Jupiter : il sue, ses yeux sont de feu, ses cheveux dressés et sa toge chiffonnée; avec plusieurs compagnons, il se met à marcher plus vite. Le crieur demandait l'attention pour Gracchus; l'individu, hors de lui, écrase avec son talon un banc dont sa main brise le pied; il dit aux autres d'en faire autant. Au moment où Gracchus se met à invoquer les dieux, ces misérables attaquent en courant; de toutes parts, ils se précipitent et quelqu'un dans la foule crie : "fuis, Tiberius ! Tu ne vois pas ? Regarde, te dis-je!" Ensuite la foule versatile, prise d'une panique subite, se met à fuir. Mais cet infâme, dont la bouche crache le crime et la poitrine souffle la cruauté, lève le bras et, tandis que Gracchus, qui n'a pas quitté sa place, se demande ce qui se passe, il le frappe à la tempe. Gracchus s'affaisse en silence sans mettre à mal par une seule parole la vertu qui était sienne. L'assassin, éclaboussé du sang pitoyable de cet homme d'exception, regardait à la ronde comme s'il avait réalisé un exploit, et tendait gaiement sa main maudite à ceux qui le félicitaient; il se rendit alors dans le temple de Jupiter.

Rhétorique à Herennius,IV, 68.

 

 

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac, conj. : et, et aussi
aedes, is, f. : la maison, le temple
ago, is, ere, egi, actum : 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir
arma, orum, n. : les armes
bonus, a, um : bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens)
censeo, es, ere, censui, censum : estimer, être d=avis, décider
circumdo, as, are, dedi, datum : entourer
civis, is, m. : le citoyen
cogo, is, ere, egi, actum : 1. assembler, réunir, rassembler, 2. concentrer, condenser 3. pousser de force, forcer
conscribo, is, ere, scripsi, scriptum : composer, rédiger (pater conscripti : les Sénateurs)
consul, is, m. : le consul
convoco, as, are : convoquer
corruo, is, ere, corrui, - : s'écrouler, crouler
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cunctatio, ionis, f. : l'hésitation
cuncti, ae, a : tous ensemble
debeo, es, ere, ui, itum : devoir
deinde, adv. : ensuite
delibero, as, are : délibérer, discuter
dextera, ae, f. : la main droite
dictito, as, are : répéter
discutio, is, ere, ussi, ussum : dissiper
dum, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
dux, ducis, m. : le chef, le guide
ea, 1. ABL. FEM. SING - NOM-ACC. N. PL. de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit
ego, mei : je
egomet, memet, mihimet : moi, moi-même
facio, is, ere, feci, factum : faire
factio, onis, f. : 1. le pouvoir de faire, la conduite 2. la troupe, l'association, le parti, la faction
favor, oris, f. : la faveur, la sympathie
fides, ei, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection
Gracchus, i, m. : Gracchus
id, NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, ....
imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu)
imus, a, um : le plus profond de, le fond de
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inquit, vb. inv. : dit-il, dit-elle
interimo, is, ere, emi, emptum : supprimer, tuer
ius, iuris, n. : le droit, la justice
laevus, a, um, adj. : gauche, opposé, stupide, aveuglé ; n. : la partie gauche
largitio, ionis, f. : la distribution généreuse, la largesse, la générosité, la profusion
lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité
manus, us, f. : la main, la petite troupe
mereor, eris, eri, meritus sum : gagner, mériter
Mucius, i, m. : Mucius
Nasica, ae, m. : Nasica (cognomen de Scipion)
nego, as, are : nier
occupo, as, are : se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole)
offero, fers, ferre, obtuli, oblatum : offrir, donner
omnis, e : tout
opprimo, is, ere, pressi, pressum : opprimer, accabler
ordo, inis, m. : le rang, l'ordre, la file (de soldats), la centurie
palam, adv. : ouvertement, publiquement
pars, partis, f. : la partie, le côté
pater, tris, m. : le père, le magistrat
per, prép. : + Acc. : à travers, par
persolvo, is, ere, solvi, solutum : acquitter, s'acquitter de, payer
plebs, plebis, f. : la plèbe
poena, ae, f. : le châtiment (dare poenas : subir un châtiment)
populus, i, m. : le peuple
privo, as, are : priver de + abl. (privatus, a, um : particulier) (privatus, i, m. : le simple particulier)
proclamo, as, are : crier fortement, pousser de grands cris
profusissimus, a, um : superlatif de profusus, a, um : débordant, excessif
publicus, a, um : public
quas, 1. ACC. FEM. PL. de pronom relatif. 2. ACC. FEM. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquas 4. Faux relatif = et eas
qui, 1. N.M. S., N. M. PL. du pronom relatif = qui 2. faux relatif = et is - et ei 3. NMS ou N.M.PL. de l'interrogatif = qui? quel? 4. après si, nisi, ne, num = aliqui
quisnam, quaenam, quidnam : qui donc ?, quoi donc ?
quisquam, quaequam, quidquam ou quic- : quelque, quelqu'un, quelque chose
quoniam, conj. : puisque
res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
salvus, a, um : en bonne santé
Scaevola, ae, m. : Scaevola
sceleratus, a, um : criminel, impie
Scipio, onis, m. : Scipion
se, pron. réfl. : se, soi
senatus, us, m. : le sénat
sequor, eris, i, secutus sum : 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage
sum, es, esse, fui : être
talis, e : tel ; ... qualis : tel.. que
tempestas, atis, f. : le temps, le mauvais temps
teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
Tib, abrév. : Tiberius
toga, ae, f. : la toge
tollo, is, tollere, sustuli, sublatum : 1. soulever, élever, porter, élever 2. lever, enlever, supprimer
tribunatus, us, le tribunat
tueor, eris, eri, tuitus sum : protéger
tum, adv. : alors
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
vester, tra, trum : votre
vis, -, f. : la force
volo, vis, velle : vouloir
voluntas, atis, f. : la volonté
vox, vocis, f. : 1. la voix 2. le son de la voix 3. l'accent 4. le son 5. , la parole, le mot
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