Aristote : Premiers analytiques

ARISTOTE

 

PREMIERS ANALYTIQUES

LIVRE PREMIER

SECTION PREMIÈRE

FORMATION DU SYLLOGISME

CHAPITRE XIII

chapitre XII - chapitre XIV

 

 

 

PREMIERS ANALYTIQUES

 

 

 

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CHAPITRE XIII

Du contingent et des propositions modales contingentes.

 1 Περὶ δὲ τοῦ ἐνδεχομένου μετὰ ταῦτα λέγωμεν πότε καὶ πῶς καὶ διὰ τίνων ἔσται συλλογισμός. 2 Λέγω δ´ ἐνδέχεσθαι καὶ τὸ ἐνδεχόμενον, οὗ μὴ ὄντος ἀναγκαίου, τεθέντος δ´ ὑπάρχειν, οὐδὲν ἔσται διὰ τοῦτ´ ἀδύνατον· τὸ γὰρ ἀναγκαῖον ὁμωνύμως ἐνδέχεσθαι λέγομεν. 3 [τι δὲ τοῦτ´ ἔστι τὸ ἐνδεχόμενον, φανερὸν ἔκ τε τῶν ἀποφάσεων καὶ τῶν καταφάσεων τῶν ἀντικειμένων· τὸ γὰρ οὐκ ἐνδέχεται ὑπάρχειν καὶ ἀδύνατον ὑπάρχειν καὶ ἀνάγκη μὴ ὑπάρχειν ἤτοι ταὐτά ἐστιν ἢ ἀκολουθεῖ ἀλλήλοις, ὥστε καὶ τὰ ἀντικείμενα, τὸ ἐνδέχεται ὑπάρχειν καὶ οὐκ ἀδύνατον ὑπάρχειν καὶ οὐκ ἀνάγκη μὴ ὑπάρχειν, ἤτοι ταὐτὰ ἔσται ἢ ἀκολουθοῦντα ἀλλήλοις· κατὰ παντὸς γὰρ ἡ φάσις ἢ ἡ ἀπόφασις. σται ἄρα τὸ ἐνδεχόμενον οὐκ ἀναγκαῖον καὶ τὸ μὴ ἀναγκαῖον ἐνδεχόμενον.] 4 Συμβαίνει δὲ πάσας τὰς κατὰ τὸ ἐνδέχεσθαι προτάσεις ἀντιστρέφειν ἀλλήλαις. Λέγω δὲ οὐ τὰς καταφατικὰς ταῖς ἀποφατικαῖς, ἀλλ´ ὅσαι καταφατικὸν ἔχουσι τὸ σχῆμα κατὰ τὴν ἀντίθεσιν, οἷον τὸ ἐνδέχεσθαι ὑπάρχειν τῷ ἐνδέχεσθαι μὴ ὑπάρχειν, καὶ τὸ παντὶ ἐνδέχεσθαι τῷ ἐνδέχεσθαι μηδενὶ καὶ μὴ παντί, καὶ τὸ τινὶ τῷ μὴ τινί. Τὸν αὐτὸν δὲ τρόπον καὶ ἐπὶ τῶν ἄλλων. πεὶ γὰρ τὸ ἐνδεχόμενον οὐκ ἔστιν ἀναγκαῖον, τὸ δὲ μὴ ἀναγκαῖον ἐγχωρεῖ μὴ ὑπάρχειν, φανερὸν ὅτι, εἰ ἐνδέχεται τὸ Α τῷ Β ὑπάρχειν, ἐνδέχεται καὶ μὴ ὑπάρχειν· καὶ εἰ παντὶ ἐνδέχεται ὑπάρχειν, καὶ παντὶ ἐνδέχεται μὴ ὑπάρχειν. μοίως δὲ κἀπὶ τῶν ἐν μέρει καταφάσεων· ἡ γὰρ αὐτὴ  [33] ἀπόδειξις. Εἰσὶ δ´ αἱ τοιαῦται προτάσεις κατηγορικαὶ καὶ οὐ στερητικαί· τὸ γὰρ ἐνδέχεσθαι τῷ εἶναι ὁμοίως τάττεται, καθάπερ ἐλέχθη πρότερον.

5 Διωρισμένων δὲ τούτων πάλιν λέγωμεν ὅτι τὸ ἐνδέχεσθαι κατὰ δύο λέγεται τρόπους, ἕνα μὲν τὸ ὡς ἐπὶ τὸ πολὺ γίνεσθαι καὶ διαλείπειν τὸ ἀναγκαῖον, οἷον τὸ πολιοῦσθαι ἄνθρωπον ἢ τὸ αὐξάνεσθαι ἢ φθίνειν, ἢ ὅλως τὸ πεφυκὸς ὑπάρχειν (τοῦτο γὰρ οὐ συνεχὲς μὲν ἔχει τὸ ἀναγκαῖον διὰ τὸ μὴ ἀεὶ εἶναι ἄνθρωπον, ὄντος μέντοι ἀνθρώπου ἢ ἐξ ἀνάγκης ἢ ὡς ἐπὶ τὸ πολύ ἐστιν), ἄλλον δὲ τὸ ἀόριστον, ὃ καὶ οὕτως καὶ μὴ οὕτως δυνατόν, οἷον τὸ βαδίζειν ζῷον ἢ βαδίζοντος γενέσθαι σεισμόν, ἢ ὅλως τὸ ἀπὸ τύχης γινόμενον· οὐδὲν γὰρ μᾶλλον οὕτως πέφυκεν ἢ ἐναντίως. 6ντιστρέφει μὲν οὖν καὶ κατὰ τὰς ἀντικειμένας προτάσεις ἑκάτερον τῶν ἐνδεχομένων, οὐ μὴν τὸν αὐτόν γε τρόπον, ἀλλὰ τὸ μὲν πεφυκὸς εἶναι τῷ μὴ ἐξ ἀνάγκης ὑπάρχειν (οὕτω γὰρ ἐνδέχεται μὴ πολιοῦσθαι ἄνθρωπον), τὸ δ´ ἀόριστον τῷ μηδὲν μᾶλλον οὕτως ἢ ἐκείνως. πιστήμη δὲ καὶ συλλογισμὸς ἀποδεικτικὸς τῶν μὲν ἀορίστων οὐκ ἔστι διὰ τὸ ἄτακτον εἶναι τὸ μέσον, τῶν δὲ πεφυκότων ἔστι, καὶ σχεδὸν οἱ λόγοι καὶ αἱ σκέψεις γίνονται περὶ τῶν οὕτως ἐνδεχομένων· ἐκείνων δ´ ἐγχωρεῖ μὲν γενέσθαι συλλογισμόν, οὐ μὴν εἴωθέ γε ζητεῖσθαι.

8 Ταῦτα μὲν οὖν διορισθήσεται μᾶλλον ἐν τοῖς ἑπομένοις· νῦν δὲ λέγωμεν πότε καὶ πῶς καὶ τίς ἔσται συλλογισμὸς ἐκ τῶν ἐνδεχομένων προτάσεων. 9πεὶ δὲ τὸ ἐνδέχεσθαι τόδε τῷδε ὑπάρχειν διχῶς ἔστιν ἐκλαβεῖν· ἢ γὰρ ᾧ ὑπάρχει τόδε ἢ ᾧ ἐνδέχεται αὐτὸ ὑπάρχειν—τὸ γάρ, καθ´ οὗ τὸ Β, τὸ Α ἐνδέχεσθαι τούτων σημαίνει θάτερον, ἢ καθ´ οὗ λέγεται τὸ Β ἢ καθ´ οὗ ἐνδέχεται λέγεσθαι· τὸ δέ, καθ´ οὗ τὸ Β, τὸ Α ἐνδέχεσθαι ἢ παντὶ τῷ Β τὸ Α ἐγχωρεῖν οὐδὲν διαφέρει— φανερὸν ὅτι διχῶς ἂν λέγοιτο τὸ Α τῷ Β παντὶ ἐνδέχεσθαι ὑπάρχειν. Πρῶτον οὖν εἴπωμεν, εἰ καθ´ οὗ τὸ Γ τὸ Β ἐνδέχεται, καὶ καθ´ οὗ τὸ Β τὸ Α, τίς ἔσται καὶ ποῖος συλλογισμός· οὕτω γὰρ αἱ προτάσεις ἀμφότεραι λαμβάνονται κατὰ τὸ ἐνδέχεσθαι, ὅταν δὲ καθ´ οὗ τὸ Β ὑπάρχει τὸ Α ἐνδέχηται, ἡ μὲν ὑπάρχουσα ἡ δ´ ἐνδεχομένη. στ´ ἀπὸ τῶν ὁμοιοσχημόνων ἀρκτέον, καθάπερ καὶ ἐν τοῖς ἄλλοις.  

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1  Après ceci, traitons du contingent, et disons quand, comment, et avec quels éléments il y aura syllogisme. 2 Être contingent et contingent se disent d'une chose qui n'est pas nécessaire, mais dont la supposition n'implique aucune impossibilité ; car c'est par homonymie que nous disons que le nécessaire même est contingent. 3 Que le contingent soit bien cela, c'est ce qu'on peut voir sans peine dans les négations et les affirmations opposées. Ainsi ces énonciations : Il n'est pas possible que ce soit- il est impossible que ce soit- il est nécessaire que ce ne soit pas, ou sont des propositions équivalentes, ou du moins elles se suivent les unes les autres. Donc aussi les propositions opposées à celles-là : il est possible que ce soit- il n'est pas impossible que ce soit- il n'est pas nécessaire que ce ne soit pas, ou seront équivalentes, ou du moins elles s'enchaîneront mutuellement. Pour toute chose, en effet, il faut qu'il y ait, soit affirmation, soit négation. Ainsi donc le contingent sera non nécessaire, et le non nécessaire sera contingent. 4 On doit remarquer que toutes les propositions du contingent peuvent être converties les unes dans les autres. Par là je veux dire, non pas que les affirmatives se convertissent dans les négatives, mais que toutes celles qui ont la forme affirmative se convertissent avec l'opposition : par exemple, pouvoir être se convertit en pouvoir ne pas être, pouvoir être à toutes pouvoir n'être à rien, ou en pouvoir n'être pas à tout, et pouvoir être à quelque en pouvoir n'être pas à tout. Même méthode pour les autres cas. En effet, le contingent n'étant pas nécessaire, et le non nécessaire pouvant ne pas être, il est clair que si A peut être à B, il peut aussi ne pas y être; et que s'il peut être à tout B, il peut aussi ne pas être à tout B. Même raisonnement encore pour les affirmatives particulières, où la démonstration serait toute semblable. C'est que les propositions de ce genre sont affirmatives et non pas négatives, et que le verbe pouvoir y occupe tout à fait la place du verbe être, ainsi qu'il a été dit précédemment.

5 Ceci posé, remarquons encore que contingent a deux significations. D'une part, c'est ce qui est le plus habituel, mais sans caractère de nécessité : par exemple, le grisonnement de l'homme, sa croissance, son dépérissement, et en général tout ce qui est dans l'ordre de la nature : car rien de tout cela n'est d'une nécessité constante, puisque l'homme n'existe pas toujours; mais du moment que l'homme existe, ou cela est de nécessité, ou du moins cela est le plus ordinairement. D'autre part, le contingent est encore l'indéterminé qui peut être ainsi ou non ainsi. C'est, par exemple, que l'animal se meuve, ou qu'il survienne un tremblement de terre pendant qu'il se meut; et en général, c'est tout ce qui ne dépend que du hasard. En effet, rien de tout cela n'est par nature de telle façon plutôt que de la façon contraire. 6 Chacun de ces deux contingents se convertit donc avec les propositions opposées, mais non pas de la même manière. Le contingent qui est naturel se convertit en contingent qui n'est pas nécessairement; c'est ainsi qu'il est possible que l'homme ne grisonne pas; le contingent indéterminé se convertit en contingent qui n'est pas plus d'une façon que de l'autre. 7 il n'y a pas de science ni de syllogisme démonstratif pour les contingents indéterminés, parce que le moyen terme alors n'est pas certain; mais il y en a pour les contingents naturels, et presque toutes nos recherches et nos pensées n'ont rapport qu'aux contingents de ce dernier genre. Les autres contingents peuvent bien aussi donner le syllogisme, mais ce n'est pas là qu'on le cherche habituellement.

8 Ceci, du reste, sera mieux expliqué encore dans la suite. Maintenant nous avons à dire dans quels cas, comment, et avec quels éléments se forme le syllogisme des propositions contingentes. 9 D'abord, cette proposition : Il est possible que telle chose soit à telle autre, présente deux significations, exprimant à la fois ou bien que cette autre chose est, ou bien qu'elle peut être. Ainsi cette proposition : A peut être à ce à quoi est B, indique également ou la chose dont B est dit, ou la chose dont il peut être dit. Cette proposition, du reste, que A peut être à ce à quoi est B, revient absolument à celle-ci, que A convient à tout B. Donc évidemment, on trouve deux sens dans cette proposition : Il se peut que A soit à tout B. Voyons d'abord le cas où B peut être à la chose dont C est dit, et A à la chose dont est dit B; et cherchons la nature et la forme du syllogisme; car, de cette façon, les propositions sont toutes deux contingentes; mais, lorsque A peut être à la chose dont B est dit simplement, l'une des propositions est absolue et l'autre contingente. Il nous faut donc ici, comme ailleurs, commencer par les propositions de forme semblable.

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§ 1. Du contingent, j'ai préféré souvent, dans ce chapitre et ailleurs, le mot: possible au mot: contingent, parce qu'il est plus clair, et surtout parce qu'il se prête mieux aux diverses locutions dont il s'est fait usage dans toute cette théorie. Aristote lui-même autorise ce changement en mettant en rapport non contingent et impossible, § 3.

§ 2. Par homonymie, c'est-à-dire, en comprenant sous le même mot deux idées différentes. Voir les Catégories, ch. 1, § 1, pour la définition d'homonymie, et plus haut, ch. 3, § 5.

§ 3 Toute celte théorie de la consécution des modales a été exposée dans l'Herméneia, ch. 13, §§ 1 et suiv. Aristote veut prouver ici que le possible et le non-nécessaire se confondent; et il établit d'abord que les trois premières énonciations. II n'est pas possible, etc., etc., sont équivalentes entre elles ; donc les trois énonciations opposées celle-là le seront aussi. Or, dans ces dernières, le non-nécessaire, le non-impossible, et le possible, sont mis au même rang : donc ils peuvent être pris l'un pour l'autre. - Pour toute chose en effet. Voir Herméneia, ch. 9, § 2.

§ 4. Toutes les propositions du contingent, c'est-à-dire, toutes les modales qui indiquent une simple contingence. - Converties les unes dans les autres, ce n'est plus la même nuance de conversion que celle qui a été indiquée plus haut, ch. 3 § 5. Aristote, du reste, se sert ici du même mot. Conversion, et j'ai dû suivre son exemple. Il veut dire seulement que, sans faire varier le mode et tout en lui laissant sa forme, ce qui est joint au mode, le sujet, peut varier de l'affirmation à la négation. C'est que du moment qu'une chose est possible, elle peut, à la fois, être ou n'être pas. - Non pas que les affirmatives se convertissent dans les négatives, ainsi: Il est possible que ce soit, ne se change pas en : Il n'est pas possible que ce soit, mais bien en : Il est possible que ce ne soit pas. - Avec l'opposition, c'est-à-dire que les sujets du mode sont opposés, comme affirmation et négation. -Pour les autres cas, c'est-à-dire, pour la négation du mode, en prenant : Il n'est pas possible, à la place de : Il est possible. -Pour les affirmatives particulières, telles que celle-ci : A peut être à quelque B, A peut ne pas être à quelque B. -Précédemment, ch. 8, § 7, et Herméneia, ch. 19, § 5. -Théophraste, au rapport d'Alexandre, n'admettait point cette théorie de son maître, sur la conversion des propositions contingentes. Elle est, du reste, parfaitement conforme à celle qui est exposée dans l'Herméneia; et Alexandre tire de cette conformité un argument contre l'opinion d'Andronicus qui contestait l'authenticité de ce demie traité.

§ 6. Avec les propositions opposées, c'est-à-dire, quand les propositions, jointes au mode, deviennent opposées sans que le mode change. Ainsi cette possibilité est toute naturelle: Il est possible que l'homme grisonne: car le plus ordinairement la tête de l'homme blanchit avec l'âge Si l'on prend la proposition opposée : Il est possible que l'homme ne grisonne pas, le possible n'a aucun caractère de nécessité : car il n'est pas du tout nécessaire que l'homme ne grisonne pas; et le plus souvent il grisonne. Le contingent indéterminé se convertit, dans la proposition opposée, en contingent tout aussi indéterminé que lui. Ainsi : Il est possible que l'homme marche : Il est possible que l'homme ne marche pas, sont deux possibles aussi indéterminés l'un que l'autre: voilà ce qui Aristote veut dire par ceci : Le contingent indéterminé se convertit en possible qui n'est pas plus d'une façon que de l'autre. - Alexandre paraît avoir lu au début de ce paragraphe : se convertit aussi avec les propositions opposées. Il propose de retrancher cette conjonction que n'ont plus nos éditions. Voir ch. XI, § 15.

§ 8. - Dans la suite, dans ce liv., ch. 27, § 14, et Derniers Anal., liv. 1, ch. 6, § 10, ch. 8, § 3, ch. 30, et liv. 9, ch. 12, § 14 et suiv.

§ 9. La distinction que fait ici Aristote est subtile ; et l'on n'en voit pas très nettement l'importance pour la théorie qui va suivre. La voici, en termes plus simples, si toutefois j'en ai bien saisi le sens que les commentateurs n'ont pas éclairci. Quand on dit qu'il est possible qu'une chose soit à une autre, deux cas se présentent : ou cette seconde chose existe réellement, ou elle peut exister. Le mode ne préjuge rien sur l'existence absolue ou modale du sujet de la proposition. Soit par exemple : A peut être à tout B; cela veut dire tout aussi bien que A est possible et que B est possible. On peut tour à tour attribuer la contingence au premier ou au second terme. Cela est vrai : mais il n'est pas facile de dire en quoi cette remarque importe à l'exposition du syllogisme formé de propositions contingentes. - Voyons d'abord le cas, etc., c'est-à-dire, le cas où les prémisses sont toutes deux des modales contingentes. - Mais lorsque A peut être, etc., c'est-à-dire, quand l'une des prémisses est modale contingente, et que l'autre est absolue. - Comme ailleurs, ch. 4, 5, 6, où il a exposé d'abord les syllogismes formés de deux prémisses absolues, ch. 8, où il a exposé les syllogismes formés de deux prémisses nécessaires, puis enfin, ch. 9 et suiv., où il a exposé les syllogismes formés de prémisses mixtes, absolues et nécessaires. La marche qu'il adopte pour les syllogismes à une ou deux prémisses contingentes sera tout à fait analogue à celle qu'il a déjà suivie.

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