De Administrando Imperio. CHAPITRE LII
Oeuvre mise en page et traduite par Marc Szwajcer
Ἡ γενομένη ἀπαίτησις τῶν ἱππαρίων ἐν τῷ θέματι Πελοποννήσου ἐπὶ Ῥωμανοῦ δεσπότου, καθὼς προείρηται. Ὁ μητροπολίτης Κορίνθου ἱππάρια τέσσαρα· ὁ μητροπολίτης Πατρῶν ἱππάρια τέσσαρα· οἱ ἐπίσκοποι πάντες τοῦ θέματος ἀνὰ ἱππάρια δύο· οἱ πρωτοσπαθάριοι ἀνὰ ἱππάρια τρία· οἱ σπαθαροκανδιδᾶτοι ἀνὰ ἱππάρια δύο· οἱ σπαθάριοι, οἱ στράτωρες ἀνὰ ἱππαρίου ἑνός· τὰ βασιλικὰ καὶ πατριαρχικὰ μοναστήρια ἀνὰ ἱππάρια δύο· τὰ τῶν ἀρχιεπισκοπῶν, μητροπόλεων καὶ ἐπισκοπῶν μοναστήρια ἀνὰ ἱππάρια δύο· τὰ ἄπορα μοναστήρια σύνδυο ἱππάριον ἕν. Οἱ δὲ ἔχοντες βασιλικὰ ἀξιώματα, πλώϊμοι, κογχυλευταί, χαρτοποιοὶ ἱππάρια οὐ δεδώκασιν. Ἰστέον, ὅτι καὶ πᾶς ὁ στρατὸς Πελοποννήσου ἀπῃτήθησαν ὑπὲρ τοῦδε τοῦ ταξιδίου ἀνὰ νομίσματα πέντε, οἱ δὲ παντελῶς ἄποροι σύνδυο νομίσματα πέντε, ἐξ ὧν συνέστη καὶ τὸ προρρηθὲν διὰ χαράγματος κεντηνάριον ἕν.
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52. Demandes de chevaux dans la province du Péloponnèse à l’époque de l’empereur Romain comme indiqué plus haut.[1]Pour le métropolite de Corinthe, quatre chevaux; pour le métropolite de Patras, quatre chevaux; pour tous les évêques de la province, deux chevaux chacun ; pour les protospathaires, deux chevaux chacun ; pour les spathaires, les strators, un cheval chacun ; pour les monastères impériaux et patriarcaux, deux chevaux chacun ; pour les monastères archiépiscopaux, métropolites et épiscopaux, deux chevaux chacun ; pour les monastères sans ressources, un cheval pour deux ; ne pas fournir de chevaux pour les détenteurs de dignités impériales,[2] marins, pêcheurs de murex, fabricants de parchemins.[3] Une demande de cinq nomismata par tête fut faite par toute la force armée du Péloponnèse, eu égard au service militaire ; et pour ceux sans aucun moyen, cinq nomismata pour deux. Et c’est ainsi que se constituèrent les cent livres d’argent déjà mentionnées en pièces de monnaie. |
[1] Ce chapitre 52 se compose d'extraits de documents mentionnés par l'auteur du chapitre 51 et qui, apparemment, ne devaient pas être inclus. Deux informations: la première au sujet de la réquisition des chevaux et des harnais pour les expéditions militaires à venir ; la seconde : la collecte des fonds en lieu et place du service militaire dans les campagnes. [2] Ces détenteurs de titres officiels, étaient exemptés de service militaire, et souvent d’impôts réguliers. [3] Les pêcheurs de murex (pourpre) et les fabricants de parchemin, apparemment, étaient généralement dans une position privilégiée en raison de l'importance de leur travail pour l'État.
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