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DE LA PROVIDENCE
Opinions des anciens
philosophes sur la Providence de Dieu. — Les Épicuriens sont les
seuls qui la nient. — Les impies sont indignes des prospérités de
cette vie. — Les justes ne sont pas à plaindre dans les afflictions.
— Eux seuls possèdent le bonheur. — Preuves tirées de l'exemple des
premiers Romains. — Autres preuves fondées sur l'exemple des anciens
philosophes. — Faux raisonnements des impies. — Les justes abattent
les forces du corps pour augmenter celles de l'âme. — Leurs
adversités ne sont que de frivoles objections contre la Providence.
— Une providence humaine prouve celle de Dieu. — Preuves de la
Providence tirées de l'Écriture. — Création du premier homme, le
déluge, divers incidents de la vie d'Abraham, châtiment de Sodome,
vocation de Moïse, sa mission, délivrance des Israélites, punition
des Egyptiens, les Hébreux dans le désert, Dieu leur donne sa loi. —
Les bienfaits de Dieu ne sont pas moins grands aujourd'hui. —
Pourquoi Dieu n'extermine pas tous les pécheurs. — Exemples de sa
miséricorde. — Exemples de sa sévérité, punition de Nadab et d'Abiu,
punition de Marie sœur de Moïse. —Enumération de plusieurs
châtiments qui prouvent la justice comme la clémence de Dieu. —
Récapitulation générale.
Les exemples tirés de
l'Écriture établissent la Providence de Dieu. — Les témoignages sacrés
attestent sa présence universelle. — Les regards de Dieu sont favorables aux
justes et funestes aux méchants. — Ingratitude, injustice, impiété de ceux
qui accusent la Providence. — Dieu juge et protège les saints ; exemple de
David. — Dieu juge sans acception de personne. — David innocent est protégé
; mais David pécheur est puni. — Sa pénitence, ses infortunes. — Dieu juge
en faveur des saints, lorsqu'il les venge de leurs persécuteurs. — Passages
de l'Écriture qui confirment cette vérité. — Il y a en Dieu un jugement
présent et un jugement futur. — Récapitulation. — Proposition du livre
suivant.
Avant-propos. — Objections des
incrédules. — Il n'appartient pas à l'homme de sonder les mystères de Dieu.
— Sa parole doit nous suffire. — Définition d'une véritable foi. — Très peu
de chrétiens méritent le titre de fidèles. — Les violateurs des préceptes
évangéliques sont en grand nombre. — Les Apôtres n'exigent de nous que ce
qu'ils ont fait eux-mêmes. — Vie laborieuse de Saint Paul. — Ce que Dieu
veut de nous dans la paix de l'Église. — Nous ne devons point choisir entre
les commandements de Dieu. — Les lois les moins importantes et les moins
faciles sont aussi les plus négligées. — La chasteté est une vertu rare. —
C'est à Dieu à se plaindre des hommes ; nos plaintes à son égard sont
injustes. — Désordres qui règnent dans le monde. — Irrévérence dans les
temples. — Aucune condition n'est exempte de vices. — Récapitulation.
Porter le nom de
chrétien, sans remplir les devoirs qu'il impose, c'est le
déshonorer. — Exemple des Juifs applicable aux chrétiens. — La foi
sans les œuvres. — Les tribulations sont à notre égard des preuves
de la bonté divine. — Les esclaves infidèles sont moins coupables
envers leurs maîtres que les chrétiens envers Dieu. — Conduite
injuste et violente des grands et des nobles. — Les riches
s'imaginent que les biens leur donnaient le droit de commettre les
crimes les plus énormes. — Ils font peser les impôts sur les
pauvres. — Ils détournent de la vertu par leurs railleries. Si Dieu
nous châtie, nos péchés le forcent à cela. — Les Chrétiens sont,
pour ainsi dire, plus coupables que les habitants de Sodome. — Nier
la Providence de Dieu, c'est nier son existence. — Preuves que la
Providence tirées de la conduite des hommes et de certains animaux.
— L'amour de Dieu est tout paternel. — Mystère de l'Incarnation ;
nous ne payons ce bienfait que d'ingratitude. — Les adversités des
justes ne prouvent rien contre la Providence. — La sainteté de la
vocation augmente l'énormité de la faute. — Les Chrétiens plus
vicieux que les Païens. — Le parjure est très commun. — Exemple. —
Les Chrétiens pèchent contre une loi qu'ils connaissent, les Païens
contre une loi qu'ils ignorent — Calomnies contre la religion
occasionnées par la vie irrégulière des Chrétiens. — Gravité du
scandale. — Dieu a les tièdes en horreur. — Récapitulation.
LIVRE CINQUIÈME 258
Objection des impies.
— La loi est utile à ceux qui la pratiquent. — Les hérétiques sont
moins coupables que les orthodoxes. — Ils ne possèdent pas les
Ecritures dans toute leur pureté. — Ils sont plus charitables et
moins égoïstes que les Romains.—Exaction des officiers civils. —
Elles forcent les peuples tributaires à se réfugier chez les
Barbares. — Les Bagaudes. — Déplorable situation des pauvres qui ne
peuvent sortir de l'empire. — Dureté des impôts qui les accablent. —
Avarice et ambition des clercs. — Différentes applications. —
Récapitulation.
LIVRE SIXIÈME 314
La faute d'un seul a
été souvent funeste à la multitude. — Le Christianisme n'est plus ce
qu'il était autrefois. — Empressement pour les spectacles; combien
il est criminel. —Dans les spectacles, le spectateur et l'acteur
pèchent également.— La passion du théâtre fait que Dieu retire de
nous ses prospérités. — Les Chrétiens n'entrent pas dans les vues de
J.-C. incarné. — Assister aux spectacles , c'est apostasier la foi.
— On laisse l'Église et ses solennités pour les représentations
théâtrales. — Si les spectacles sont moins fréquents, il ne faut
l'attribuer qu'à la misère des peuples. — Rien de ce qui est
contraire à la loi de Dieu ne doit être regardé comme léger.—
Fréquenter les spectacles, dans la prospérité, c'est méconnaître les
faveurs du ciel. — L'empire romain n'a point été corrigé par
l'infortune. — Ravages des peuples barbares ; sac de Trêves. — Dans
la passion pour les spectacles, il y a de la folie, de l'impureté et
de la fureur. — Encore la ville de Trêves. — Dieu est toujours
miséricordieux. — Les Chrétiens ne payent ses bienfaits que
d'ingratitude. — Récapitulation.
FIN DE LA
ΤΑΒLE DU PREMIER
VOLUME.
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LIVRE SEPTIÈME 5
Les calamités sont impuissantes pour
corriger les Romains. — Ils se montrent en toute chose plus vicieux
que les Barbares. — Les peuples les plus favorisés du ciel sont aussi les
plus coupables.—L'Aquitaine. — L'Espagne. — L'Afrique. — Ces régions, à
cause de leurs crimes, ont été livrées aux ennemis les plus faibles. —
Débordemens des Africains. — Tableau de Carthage. — Désordres publics. —
Indifférence des prêtres et des magistrats à les réprimer. — Modération et
chasteté des V vandales. — Maximes abominables de Socrate. — Récapitulation.
LIVRE
HUITIÈME 97
II ne faut jamais flatter les pécheurs. —
Nier la Providence, c'est blasphémer contre Dieu. — Nos adversités sont une
preuve de la Providence. — Nos crimes sont la cause de nos maux. — On a fait
en Afrique un coupable mélange du Christianisme et du Paganisme. - Mépriser
les hommes de bien, c'est outrager Dieu lui-même. — Injures faites aux
prêtres et aux religieux.— Les malheurs des Africains sont les chàtimens de
leur impiété.
CONTRE L’AVARICE
Maux que l’avarice cause à l'Église de J.-C — Parallèle
des premiers chrétiens et des chrétiens dégénérés. — Les
richesses rendent l’âme captive. — On est avare sans
avoir des richesses, quand on est dominé par le désir
d'en avoir. — La tendresse paternelle ne saurait
autoriser l’avarice. — En quoi consiste la vraie
tendresse paternelle. — Deux sortes de trésors, l'un qui
regarde les pères, et l’autre les enfants. — Origine des
richesses, but des richesses. — Nous avons tout reçu de
Dieu, nous devons tout rapporter à sa gloire. — De tous
les pécheurs, les avares sont les plus criminels. — On
est coupable de se choisir un héritier vicieux. — Le
mauvais usage rend criminelles des richesses innocentes
en elles-mêmes. — Les aumônes faites à la mort sont
inutiles sans la conversion du cœur. — Causes de la joie
du pénitent qui a recouvré la santé de lame, et du
malade qui a recouvré celle du corps. — Ce que doit
faire un pécheur nouvellement converti. — Les moyens de
conversion deviennent presque impossibles à la mort. —
L'aumône est alors la seule ressource. — Manière dont il
but la faire. — Faut-il tout donner? — La satisfaction
doit être proportionnée aux fautes.
Résumé du livre précédent. — Les justes, sont dans
l'obligation de faire l'aumône, eux aussi. — Motifs qui
doivent les y porter. — Les bienfaits généraux de Dieu
deviennent particuliers pour chacun des hommes. — Parce
qu'on est moins criminel que d'autres, il ne faut pas
dire qu'on est juste. — L'aumône doit accompagner les
autres vertus dans ceux qui veulent être parfaits. — Il
en coûte plus sous l'Évangile pour être parfait, qu'il
s'en coûtait sous la loi. — Devoirs des Chrétiens sens
l'Évangile. — Devoirs d'une véritable veuve. — Devoirs
des Vierges. — Devoirs des Prêtres. — Différents motifs
qui doivent animer le juste et le pécheur. — Avantages
de l'aumône. — La foi semble éteinte en un grand nombre
de personnes. — Vains prétextes des gens de bien pour
conserver leurs richesses. — Les avares sont à eux-mêmes
leurs plus cruels ennemis.
Dessein de l'auteur dans ce livre. — Objection contre le
devoir de l'aumône ; réponse. — Ceux qui, n'ayant point
d'enfant, se dispensent de faire l’aumône, sont
inexcusables. — L'âme au tribunal de Dieu. — Nous devons
préférer le saint à toute autre chose. — C'est être
cruel, que d'être avare envers des enfant, parce qu'ils
sont dans l'état religieux. Suites funestes de
l'inégalité de partage entre les enfuis. — Laisser les
revenus à ses enfants et leur ôter le fond, parce qu'ils
sont de l'Église, c'est une injustice. — Excuses
frivoles et inutiles. — Les exemples des saints doivent
nous porter à tout donner, pour le salut — Il
faut faire l'aumône pendant que l'on est dans ce monde.
— Lazare et le mauvais Riche. — Excès où l'on se porte
pour enrichir des héritiers. — Une vanité ridicule
devient le motif de beaucoup de testaments. — Ne pas
assurer son salut par de bonnes œuvres, c'est manquer de
foi. — L'aumône et le détachement des biens de la terre,
indispensables pour les riches. — Souvent l'aumône est
l'unique ressource qui nous reste à la mort — Dieu, par
ses exhortations, prend soin de notre salut, et nous le
négligeons. — Il n'y a que mauvaise foi dans les
témoignages d'amitié que les riches reçoivent, à l'heure
de la mort
Il faut mépriser l'approbation des impies, et ne
chercher que celle des justes. — On doit toujours agir
dans la vue de plaire à Dieu. — Les justes et les
pécheurs ont un égal besoin de finir leur vie par des
bonnes œuvres. — Dans tous les temps nous devons
préférer Dieu à toutes choses. — C'est le mépriser que
de commettre un péché. — Plus on a reçu de bienfaits de
lui, plus on est obligé de faire l'aumône. —
Jésus-Christ souffre dans la personne des pauvres. — On,
sera traité en Pauvre vie, comme on aura traité le
Christ en celle-ci. — Injustice de eux qui ne font pas
l’aumône. — Dieu oubliera dans la siècle futur ceux qui
l'oublient au siècle présent. — Nous devons obéir à la
loi, et ne pas nous plaindre de sa sévérité. — La piété
en adoucit le joug.
LETTRES
I ................. page 380
II. Ad Eucherium ............ 388
III. Ad Agricium ............ 390
IV. Ad Socerum Et Socrum ..... .... Ib.
V. Ad Catturam ............ 412
VI. Ad Limenium ............ 418
VII. Ad Aprum et Verum
...... Ib.
VIII. Ad Eucherium ......... 424
IX. Ad Salonium ........... 427
Notes..... 445 |