Hérodote : livre VI
Clisthène, tyran de Sicyone marie sa fille Agariste.
CXXVI. μετὰ δὲ γενεῇ δευτέρῃ ὕστερον Κλεισθένης αὐτὴν ὁ Σικυώνιος τύραννος ἐξήειρε, ὥστε πολλῷ ὀνομαστοτέρην γενέσθαι ἐν τοῖσι ῞Ελλησι ἢ πρότερον ἦν. Κλεισθένεϊ γὰρ τῷ ᾿Αριστωνύμου τοῦ Μύρωνος τοῦ ᾿Ανδρέω γίνεται θυγάτηρ τῇ οὔνομα ἦν ᾿Αγαρίστη. ταύτην ἠθέλησε, ῾Ελλήνων ἁπάντων ἐξευρὼν τὸν ἄριστον, τούτῳ γυναῖκα προσθεῖναι. [2] ᾿Ολυμπίων ὦν ἐόντων καὶ νικῶν ἐν αὐτοῖσι τεθρίππῳ ὁ Κλεισθένης κήρυγμα ἐποιήσατο, ὅστις ῾Ελλήνων ἑωυτὸν ἀξιοῖ Κλεισθένεος γαμβρὸν γενέσθαι, ἥκειν ἐς ἑξηκοστὴν ἡμέρην ἢ καὶ πρότερον ἐς Σικυῶνα, ὡς κυρώσοντος Κλεισθένεος τὸν γάμον ἐν ἐνιαυτῷ, ἀπὸ τῆς ἑξηκοστῆς ἀρξαμένου ἡμέρης. [3] ἐνθαῦτα ῾Ελλήνων ὅσοι σφίσι τε αὐτοῖσι ἦσαν καὶ πάτρῃ ἐξωγκωμένοι, ἐφοίτεον μνηστῆρες· τοῖσι Κλεισθένης καὶ δρόμον καὶ παλαίστρην ποιησάμενος ἐπ' αὐτῷ τούτῳ εἶχε.
CXXVI. La seconde génération après, Clisthène, tyran de Sicyone, éleva encore plus haut cette maison, et lui donna parmi les Grecs un éclat qu'elle n'avait point eu jusqu'alors. Clisthène, fils d'Aristonymus, petit-fils de Myron et arrière-petit-fils d'Andréas, avait une fille nommée Agariste, qu'il ne voulait marier qu'au plus accompli de tous les Grecs. Pendant la célébration des jeux olympiques, Clisthène, qui avait été vainqueur à la course du char à quatre chevaux, fit proclamer par un héraut que quiconque d'entre les Grecs se croirait digne de devenir son gendre vint à Sicyone dans soixante jours, ou même plus tôt, parce qu'il avait fixé le mariage de sa fille un an après le soixantième jour commencé. Tous ceux qui, fiers de leur mérite personnel et de la célébrité de leur ville, aspiraient à l'honneur d'épouser Agariste, se rendirent à Sicyone, où les retint Clisthène, qui leur avait fait préparer un stade et une palestre, dans l'intention de les y éprouver.
CXXVII. ἀπὸ μὲν δὴ ᾿Ιταλίης ἦλθε Σμινδυρίδης ὁ ῾Ιπποκράτεος Συβαρίτης, ὃς ἐπὶ πλεῖστον δὴ χλιδῆς εἷς ἀνὴρ ἀπίκετο (ἡ δὲ Σύβαρις ἤκμαζε τοῦτον τὸν χρόνον μάλιστἀ, καὶ Σιρίτης Δάμασος ᾿Αμύριος τοῦ σοφοῦ λεγομένου παῖς. [2] οὗτοι μὲν ἀπὸ ᾿Ιταλίης ἦλθον, ἐκ δὲ τοῦ κόλπου τοῦ ᾿Ιονίου ᾿Αμφίμνηστος ᾿Eπιστρόφου ᾿Επιδάμνιος· οὗτος δὲ ἐκ τοῦ ᾿Ιονίου κόλπου. Αἰτωλὸς δὲ ἦλθε Τιτόρμου τοῦ ὑπερφύντος τε ῞Ελληνας ἰσχύι καὶ φυγόντος ἀνθρώπους ἐς τὰς ἐσχατιὰς τῆς Αἰτωλίδος χώρης, τούτου τοῦ Τιτόρμου ἀδελφεὸς Μάλης. [3] ἀπὸ δὲ Πελοποννήσου Φείδωνος τοῦ ᾿Αργείων τυράννου παῖς Λεωκήδης, Φείδωνος δὲ τοῦ τὰ μέτρα ποιήσαντος Πελοποννησίοισι καὶ ὑβρίσαντος μέγιστα δὴ ῾Ελλήνων πάντων, ὃς ἐξαναστήσας τοὺς ᾿Ηλείων ἀγωνοθέτας αὐτὸς τὸν ἐν ᾿Ολυμπίῃ ἀγῶνα ἔθηκε· τούτου τε δὴ παῖς καὶ ᾿Αμίαντος Λυκούργου ᾿Αρκὰς ἐκ Τραπεζοῦντος, καὶ ᾿Αζὴν ἐκ Παίου πόλιος Λαφάνης Εὐφορίωνος τοῦ δεξαμένου τε, ὡς λόγος ἐν ᾿Αρκαδίῃ λέγεται, τοὺς Διοσκούρους οἰκίοισι καὶ ἀπὸ τούτου ξεινοδοκέοντος πάντας ἀνθρώπους, καὶ ᾿Ηλεῖος ᾿Ονόμαστος ᾿Αγαίου. [4] οὗτοι μὲν δὴ ἐξ αὐτῆς Πελοποννήσου ἦλθον, ἐκ δὲ ᾿Αθηνέων ἀπίκοντο Μεγακλέης τε ὁ ᾿Αλκμέωνος τούτου τοῦ παρὰ Κροῖσον ἀπικομένου, καὶ ἄλλος ῾Ιπποκλείδης Τισάνδρου, πλούτῳ καὶ εἴδεϊ προφέρων ᾿Αθηναίων. ἀπὸ δὲ ᾿Ερετρίης ἀνθεύσης τοῦτον τὸν χρόνον Λυσανίης· οὗτος δὲ ἀπ' Εὐβοίης μοῦνος. ἐκ δὲ Θεσσαλίης ἦλθε τῶν Σκοπαδέων Διακτορίδης Κραννώνιος, ἐκ δὲ Μολοσσῶν ῎Αλκων.
CXXVII. Smindyrides, fils d'Hippocrates, y vint d'Italie. Il était de Sybaris, ville alors très florissante, et avait porté le luxe et la mollesse au plus haut degré (01). Damasus de Siris y arriva aussi; il était fils d'Amyris, surnommé le Sage. Ceux-là vinrent d'Italie. Amphimnestus, d'Épidamne, fils d'Épistrophus, y vint du golfe Ionien. Celui-là vint du golfe Ionien. On y vit aussi un Etolien, frère de Titormus (02), qui surpassait les Grecs par sa force extraordinaire, et qui, fuyant le commerce des hommes, s'était retiré jusqu'à l'extrémité de l'Étolie. Ce frère de Titormus s'appelait Malès. Léocèdes, fils de Phidon, y vint du Péloponnèse; il descendait de Phidon, tyran d'Argos; qui établit les mesures dans le Péloponnèse, et qui, de tous les Grecs, se conduisit de la manière la plus insolente, en chassant les agonothètes des Éléens (03), et en réglant lui-même en leur place les jeux olympiques : Amyantus, fils de Lycurgue, de Trapézunte en Arcadie; Laphanès Azanien, du bourg de Paeos, fils de cet Euphorion qui reçut dans sa maison les Dioscures, suivant la tradition des Arcadiens, et qui depuis ce temps-là exerça l'hospitalité envers tous les étrangers, et Onomastus Eléen, fils d'Agaeus. Ces quatre vinrent du Péloponnèse même. Il s'y rendit d'Athènes Mégaclès, fils de cet Alcméon qui avait été à la cour de Crésus (04); Hippoclide, fils de Tisandre, l'homme le plus riche et le mieux fait qu'il y eût à Athènes ; et Lysanias d'Erétrie, ville alors florissante. Ce fut le seul de toute l'Eubée. Il y vint de Thessalie Diactorides Cranonien, de la maison des Scopades, et Alcon, du pays des Molosses.
(66) Ce
Sybarite partit d'Italie avec mille oiseleurs et cuisiniers. Dans le repas que
donna Clisthène à ses hôtes après leur arrivée, Smindyrides ne voulut pas
permettre que personne se mit à table près de lui, disant qu'il n'y
souffrirait que la princesse pour laquelle il était venu. M. Blanchard, qui
rapporte ce trait historique d'après Suidas, est fâché que l'histoire ne nous
ait pas instruit du succès de cette prétention. S'il eût lu Hérodote, il
aurait vu que Smindyrides n'eut pas la princesse. (L.)
(67) Ce Titorinus d'Étolie était, au rapport
d'Alexandre d'Étolie, extrêmement vorace. Il disputa un jour avec Milon de
Crotone à qui aurait plus tôt mangé un boeuf entier. Cela parait incroyable.
On conte cependant de ce dernier qu'il chargea sur ses épaules un taureau de
quatre ans, le porta d'un bout à l'autre du stade, le tua ensuite, le coupa par
morceaux, et le mangea lui seul en un jour. Théodore d'Hiérapolis raconte
encore que Milon mangeait par jour vingt mines de viande et autant de pain, et
qu'il buvait trois conges de vin; c'est-à-dire qu'il mangeait un peu plus de 17
livres de viande et autant de pain. Ce dernier trait choque moins la
vraisemblance, et rend incroyables les deux premiers. (L.)
(68) Juges qui présidaient aux jeux
olympiques. On les prenait parmi les Éléens, qui plus tard furent privés de
ces fonctions honorables par les intrigues des Piséens; ce qui amena une guerre
sanglante entre les deux peuples. (MIOT.)
(69) Il descendait d'Ajax, qui se distingua à
la guerre de Troie, et fut bisaïeul de Miltiade, fondateur de la Chersonèse.
CXXIII. τοσοῦτοι μὲν ἐγένοντο οἱ μνηστῆρες. ἀπικομένων δὲ τούτων ἐς τὴν προειρημένην ἡμέρην, ὁ Κλεισθένης πρῶτα μὲν τὰς πάτρας τε αὐτῶν ἀνεπύθετο καὶ γένος ἑκάστου, μετὰ δὲ κατέχων ἐνιαυτὸν διεπειρᾶτο αὐτῶν τῆς τε ἀνδραγαθίης καὶ τῆς ὀργῆς καὶ παιδεύσιός τε καὶ τρόπου, καὶ ἑνὶ ἑκάστῳ ἰὼν ἐς συνουσίην καὶ συνάπασι, καὶ ἐς γυμνάσια τε ἐξαγινέων ὅσοι ἦσαν αὐτῶν νεώτεροι, καὶ τό γε μέγιστον, ἐν τῇ συνεστίῃ διεπειρᾶτο· ὅσον γὰρ κατεῖχε χρόνον αὐτούς, τοῦτον πάντα ἐποίεε καὶ ἅμα ἐξείνιζε μεγαλοπρεπέως. [2] καὶ δή κου μάλιστα τῶν μνηστήρων ἠρέσκοντο οἱ ἀπ' ᾿Αθηνέων ἀπιγμένοι, καὶ τούτων μᾶλλον ῾Ιπποκλείδης ὁ Τισάνδρου καὶ κατ' ἀνδραγαθίην ἐκρίνετο καὶ ὅτι τὸ ἀνέκαθεν τοῖσι ἐν Κορίνθῳ Κυψελίδῃσι ἦν προσήκων.
CXXIX. ὡς δὲ ἡ κυρίη ἐγένετο τῶν ἡμερέων τῆς τε κατακλίσιος τοῦ γάμου καὶ ἐκφάσιος αὐτοῦ Κλεισθένεος τὸν κρίνοι ἐκ πάντων, θύσας βοῦς ἑκατὸν ὁ Κλεισθένης εὐώχεε αὐτούς τε τοὺς μνηστῆρας καὶ Σικυωνίους πάντας. [2] ὡς δὲ ἀπὸ δείπνου ἐγίνοντο, οἱ μνηστῆρες ἔριν εἶχον ἀμφί τε μουσικῇ καὶ τῷ λεγομένῳ ἐς τὸ μέσον. προϊούσης δὲ τῆς πόσιος κατέχων πολλὸν τοὺς ἄλλους ὁ ῾Ιπποκλείδης ἐκέλευσέ οἱ τὸν αὐλητὴν αὐλῆσαι ἐμμελείην, πειθομένου δὲ τοῦ αὐλητέω ὀρχήσατο. καί κως ἑωυτῷ μὲν ἀρεστῶς ὀρχέετο, ὁ Κλεισθένης δὲ ὁρέων ὅλον τὸ πρῆγμα ὑπώπτευε. [3] μετὰ δὲ ἐπισχὼν ὁ ῾Ιπποκλείδης χρόνον ἐκέλευσε τινὰ τράπεζαν ἐσενεῖκαι, ἐσελθούσης δὲ τῆς τραπέζης πρῶτα μὲν ἐπ' αὐτῆς ὀρχήσατο Λακωνικὰ σχημάτια, μετὰ δὲ ἄλλα ᾿Αττικά, τὸ τρίτον δὲ τὴν κεφαλὴν ἐρείσας ἐπὶ τὴν τράπεζαν τοῖσι σκέλεσι ἐχειρονόμησε. [4] Κλεισθένης δὲ τὰ μὲν πρῶτα καὶ τὰ δεύτερα ὀρχεομένου, ἀποστυγέων γαμβρὸν ἄν οἱ ἔτι γενέσθαι ῾Ιπποκλείδεα διὰ τήν τε ὄρχησιν καὶ τὴν ἀναιδείην, κατεῖχε ἑωυτόν, οὐ βουλόμενος ἐκραγῆναι ἐς αὐτόν· ὡς δὲ εἶδε τοῖσι σκέλεσι χειρονομήσαντα, οὐκέτι κατέχειν δυνάμενος εἶπε "ὦ παῖ Τισάνδρου, ἀπορχήσαό γε μὲν τὸν γάμον." ὁ δὲ ῾Ιπποκλείδης ὑπολαβὼν εἶπε "οὐ φροντὶς ῾Ιπποκλείδῃ." ἀπὸ τούτου μὲν τοῦτο ὀνομάζεται.
CXXIX. Le jour fixé par Clisthène pour déclarer celui qu'il choisissait pour gendre, et pour célébrer le mariage, étant venu, ce prince immola cent bœufs, et régala non seulement les amants de sa fille, mais encore tous les Sicyoniens. Le repas fini, les aspirants s'entretinrent de musique à l'envi l'un de l'autre, et de tout ce qui fait le sujet ordinaire des conversations. Pendant qu'on était occupé à boire (05), Hippoclide, qui attirait l'attention de toute la compagnie, dit au joueur de flûte de lui jouer l'emmélie (06). Le joueur de flûte obéit, et Hippoclide se mit à danser. Il était fort content de sa danse; mais Clisthène, qui était l'un des spectateurs, le regardait d'un oeil irrité: Hippoclide, s'étant reposé quelque temps, se fit ensuite apporter une table sur laquelle il dansa d'abord des danses à la manière de Lacédémone, ensuite à celle d'Athènes; enfin, s'appuyant la tête sur la table, il gesticula avec les jambes comme on gesticule avec les mains. Quoique l'immodestie et l'impudence des deux premières danses eussent inspiré de l'aversion à Clisthène, et qu'il fût éloigné de le choisir pour gendre, cependant il se retenait, et ne voulait point faire d'éclat. Mais ne pouvant plus se contenir quand il le vit gesticuler avec les jambes comme on fait avec les mains : « Fils de Tisandre, lui dit-il, votre danse a détruit votre mariage. - Peu s'en, soucie Hippoclide, reprit l'Athénien. » Cette réponse passa depuis en proverbe (07).
(04) En
Grèce, on ne buvait point pendant le repas, mais après qu'on avait cessé de
manger. On en voit un exemple dans la retraite des dix mille. Lorsqu'on apporta
à boire à Aristus à la table de Seuthès, il répondit qu'il n'avait point
encore achevé de dîner, et qu'on pouvait s'adresser à Xénophon, qui ne
mangeait plus. (L.)
(05) Les danses se partageaient en deux espèces
: les danses guerrières et les danses de paix. Les premières s'appelaient
pyrrhiques, les autres emmélies. Celles-ci se subdivisaient. Il y en avait qui,
quoique gaies, étaient décentes, modestes. Platon en fait l'éloge dans ses
Lois. II y avait une autre sorte d'emmélie bien différente de celle-là. Elle
était indécente, immodeste et bouffonne. (L.)
(06) On en trouve un exemple dans Lucien;
c'est par ces mots qu'il termine son apologie pour les gens qui se mettent aux
gages des grands. (MIOT.)
CXXX. Κλεισθένης δὲ σιγὴν ποιησάμενος ἔλεξε ἐς μέσον τάδε. "ἄνδρες παιδὸς τῆς ἐμῆς μνηστῆρες, ἐγὼ καὶ πάντας ὑμέας ἐπαινέω καὶ πᾶσι ὑμῖν, εἰ οἷόν τε εἴη, χαριζοίμην ἄν, μήτ' ἕνα ὑμέων ἐξαίρετον ἀποκρίνων μήτε τοὺς λοιποὺς ἀποδοκιμάζων. [2] ἀλλ' οὐ γὰρ οἷά τε ἐστὶ μιῆς πέρι παρθένου βουλεύοντα πᾶσι κατὰ νόον ποιέειν, τοῖσι μὲν ὑμέων ἀπελαυνομένοισι τοῦδε τοῦ γάμου τάλαντον ἀργυρίου ἑκάστῳ δωρεὴν δίδωμι τῆς ἀξιώσιος εἵνεκα τῆς ἐξ ἐμεῦ γῆμαι καὶ τῆς ἐξ οἴκου ἀποδημίης, τῷ δὲ ᾿Αλκμέωνος Μεγακλέι ἐγγυῶ παῖδα τὴν ἐμὴν ᾿Αγαρίστην νόμοισι τοῖσι ᾿Αθηναίων." φαμένου δὲ ἐγγυᾶσθαι Μεγακλέος ἐκεκύρωτο ὁ γάμος Κλεισθένεϊ.
CXXX. Alors Clisthène, ayant fait faire silence, parla ainsi à l'assemblée : « Jeunes aspirants au mariage de ma fille, j'ai pour vous la plus grande estime, et je vous obligerais tous, si je le pouvais. L'on ne me verrait pas en effet, par le choix d'un d'entre vous, exclure tous les autres. Mais comme je ne puis combler les vœux de tant de personnes, n'ayant qu'une fille à marier, je donne un talent d'argent (07) à chacun de ceux sur qui mon choix ne peut tomber, afin de reconnaître l'honneur qu'il m'a fait en recherchant mon alliance, et la peine qu'il a prise en s'absentant de chez lui. Je fiance ma fille Agariste, suivant les lois d'Athènes, à Mégaclès, fils d'Alcméon. » Mégaclès accepta l'alliance, et le mariage fut ratifié par Clisthène.
(07) 5,400 livres. Ces prétendants à la main d'Agariste étant au nombre de treize, la somme que Clisthène leur distribua montait à 70,200 livres.