PETRON
AELTERE PYTHAGOREER
6. PETRON
PLUT. de defect. or. p. 422b Τρεῖς καὶ ὀγδοήκοντα καὶ ἑκατὸν εἶναι συντεταγμένους κατὰ σχῆμα τριγωνοειδές, οὗ πλευρὰν ἑκάστην ἑξήκοντα κόσμους ἔχειν. Τριῶν δὲ τῶν λοιπῶν ἕκαστον ἱδρῦσθαι κατὰ γωνίαν, ἅπτεσθαι δὲ τοὺς ἐφεξῆς ἀλλήλων ἀτρέμα περιιόντας ὥσπερ ἐν χορείαι. 23 p. 422d Ἐλέγχει δ᾿ αὐτὸν ὁ τῶν κόσμων ἀριθμὸς οὐκ ὢν Αἰγύπτιος οὐδὲ ᾿Ινδὸς ἀλλὰ Δωριεὺς ἀπὸ Σικελίας, ἀνδρὸς ῾Ιμεραίου τοὔνομα Πέτρωνος· αὐτοῦ μὲν ἐκείνου βιβλίδιον οὐκ ἀνέγνων οὐδὲ οἶδα διασωιζόμενον, ῞Ιππυς δὲ ὁ ῾Ρηγῖνος, οὗ μέμνηται Φανίας ὁ ᾿Ερέσιος (FHG II, 300, fr. 22), ἱστορεῖ δόξαν εἶναι ταύτην Πέτρωνος καὶ λόγον, ὡς ἑκατὸν καὶ ὀγδοήκοντα καὶ τρεῖς κόσμους ὄντας, ἁπτομένους δ᾿ ἀλλήλων κατὰ στοιχεῖον, ὅ τι δὲ τοῦτ᾿ ἔστι τὸ ᾿κατὰ στοιχεῖον ἅπτεσθαι᾿, μὴ προσδιασαφῶν μηδ᾿ ἄλλην τινὰ πιθανότητα προσάπτων. il y en a cent quatre-vingt-trois, disposés en forme de triangle, soixante par côté ; et chacun des trois mondes restants occupe un des angles. Ils se touchent les uns les autres, et dans leur évolution ils forment une espèce de danse.
Ce qui le prouve, c'est le
nombre de ses mondes, nombre qu'il n'a emprunté ni à l'Égypte ni à
l'Inde, mais à une colonie dorienne, originaire de Sicile. L'auteur
de cette cosmogonie est un habitant d'Himère, nommé Pétron. Il est
vrai que je n'ai point lu son livre, et je ne sais s'il nous a été
conservé. Mais Hippys, de Rhégium, cité par Phanias l'Erésien, a
exposé la théorie et le système de Pétron. Il y a bien en effet,
répète Hippys, cent quatre-vingt-trois mondes, et ils se touchent
les uns les autres par leurs éléments fondamentaux. Toutefois Hippys
ne s'explique pas clairement sur ce que veulent dire ces paroles «se
toucher par ses éléments fondamentaux»; et il n'ajoute rien autre
chose qui rende probable cette opinion. |