chapitre II
livre VIΙ chapitre I - livre VII chapitre III
LIVRE SEPTIÈME.
QUESTION DE L'IDENTITÉ.
MÉTHODE POUR DÉFENDRE LA DEFINITION.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES LIEUX COMMUNS
CHAPITRE II. Les lieux négatifs de l'identité peuvent être employés aussi pour la définition : les lieux affirmatifs ne le peuvent pas. |
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1 Δῆλον δ´ ἐκ τῶν εἰρημένων ὅτι ἅπαντες οἱ πρὸς τὸ ταὐτὸν ἀνασκευαστικοὶ τόποι καὶ πρὸς ὅρον χρήσιμοι, καθάπερ ἔμπροσθεν εἴρηται· εἰ γὰρ μὴ ταὐτὸν δηλοῖ τό τ´ ὄνομα καὶ ὁ λόγος, [153a] δῆλον ὅτι οὐκ ἂν εἴη ὁρισμὸς ὁ ἀποδοθεὶς λόγος. 2. Τῶν δὲ κατασκευαστικῶν τόπων οὐδεὶς χρήσιμος πρὸς ὅρον· οὐ γὰρ ἀπόχρη δεῖξαι ταὐτὸν τὸ ὑπὸ τὸν λόγον καὶ τοὔνομα πρὸς τὸ κατασκευάσαι ὅτι ὁρισμός, ἀλλὰ καὶ τὰ ἄλλα πάντα [5] δεῖ ἔχειν τὰ παρηγγελμένα τὸν ὁρισμόν.
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Ἀναιρεῖν μὲν οὖν ὅρον οὕτως καὶ διὰ
τούτων ἀεὶ πειρατέον. |
1 Il est clair, d'après ce qui a été dit plus haut, que tous les lieux relatifs à l'identité bons pour réfuter, peuvent servir relativement à la définition, de la façon qu'on a exposée précédemment; car si le mot défini et la définition ne signifient pas la même chose, [153a] il est clair que l'explication donnée ne serait pas une définition. 2 Mais de tous les lieux qui établissent la proposition d'identité, aucun n'est utile pour la définition ; car il ne suffit pas, pour établir qu'il y a définition réelle, de démontrer l'identité du mot et de l'explication qui en est donnée: mais il faut [5] encore que toutes les conditions dont on a parlé soient remplies par la définition.
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C'est donc toujours de cette façon, et
par ces termes, qu'il faut essayer de réfuter la définition.
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§ 1. D'après ce qui a été dit plus haut, Dans le chapitre précédent. - Tous les lieux relatifs à l'identité, Ceux par lesquels on l'attaque, comme il l'ajoute au § 2. - De la façon qu'on a exposée précédemment, liv. 1, ch. 5, § 4. § 2. De tous les lieux qui établissent, C'est-à-dire, qui sont affirmatifs. - Toutes let conditions dont on a parlé, Voir le liv. 6 tout entier, et particulièrement les chapitres 2 et 3. § 3. C'est donc toujours, Il semble qu'il est été mieux de faire voir ici le sixième livre et de commencer le septième. Les expressions d'Aristote sembleraient exiger cette division. J'ai de suivre la division reçue. Il est clair que la discussion contenue dans les chapitres 1 et 2 de ce livre, continue et achève celle du livre 6. Avec le ch. 3 commence une discussion nouvelle et toute ditrérente: c'est comme l'affirmation après la négation. |