Vivre avec ou sans dieux? |
Victoire d'Epicure sur la religion |
LUCRECE
:
Disciple d'Epicure (342-270 A.C.N.) et, à
travers celui-ci, de Démocrite (né vers 460 A.C.N.), il a écrit un
poème philosophique et didactique en 6 chants De rerum natura à la
gloire d'Epicure et de sa conception du monde. Resté à l'écart de la
vie troublée de son époque, il a une ambition : libérer l'humanité par
la connaissance. En s'inspirant de la doctrine d'Epicure, il tente
d'arracher l'homme à ses passions, à ses craintes, à ses superstitions.
La morale épicurienne est fondée sur la sensation, sur le réel; les
dieux sont relégués loin de la terre, ils ne sont pas intervenus dans la
création de l'univers (ils n'en ont pas besoin et il est mal fait), ils
ne s'occupent pas des affaires humaines.
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Après avoir exposé l'essentiel de la doctrine épicurienne au point de vue physique (atomisme), Lucrèce en montre l'application morale: délivrer les hommes de la crainte des dieux et des craintes traditionnelles. |
1) KARL MARX, Thèse de doctorat sur la physique épicurienne, préface. Berlin, 1841, Traduction de J. PONNIER, éditions Ducros, 1970., Thèse de doctorat sur la physique épicurienne, préface. Berlin, 1841, Traduction de J. PONNIER, éditions Ducros, 1970. Les gens compétents savent que pour l'objet de cette étude il
n'existe pas de travaux antérieurs que l'on puisse de quelque manière utiliser. Les
papotages de Cicéron et de Plutarque, on les a ressassés jusqu'à l'heure présente.
Gassendi, qui a libéré Epicure de l'interdit dont l'avaient frappé les Pères de
l'Eglise et tout le Moyen Age, ne présente dans son exposé qu'un moment intéressant. Il
cherche à accommoder sa foi catholique avec sa science païenne, Epicure avec l'Eglise -
ce qui est assurément peine perdue : c'est comme si on voulait jeter la défroque d'une
nonne chrétienne sur le corps splendide et florissant de Laïs la courtisane grecque !
... 2) F. NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra, L.P. 987 : nombreux passages sur la mort de Dieu et le surhomme, notamment :, Ainsi parlait Zarathoustra, L.P. 987 : nombreux passages sur la mort de Dieu et le surhomme, notamment : (p.368) C'est moi, Zarathoustra, l'impie, le sans dieu qui dit :
"Qui est encore plus sans dieu que moi, que je me réjouisse de son enseignement
?" Traduction de G.A. GOLDSCMIDT. 3) A. BRETON : "à la niche les aboyeurs de Dieu". : "à la niche les aboyeurs de Dieu". 4) VOLTAIRE : sa célèbre devise et signature : "écralinf" (= écrasons l'infâme, c'est-à-dire la religion). : sa célèbre devise et signature : "écralinf" (= écrasons l'infâme, c'est-à-dire la religion).
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a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par acer, cris, cre : vif, ardent alte, inv. : en haut, de haut animus, i, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant artus, a, um : serré, étroit aspectus, us, m. : 1. le regard 2. la faculté de voir 3. la vue, l'aspect, l'apparence atque, conj. : et, et aussi audeo, es, ere, ausus sum : oser caelum, i, n. : le ciel caput, itis, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale claustra, orum, n. : la fermeture, les barres, les verrous, les barrières comprimo, is, ere, pressi, pressum : presser, tenir enfermé, arrêter, retenir, contenir, intimider contra, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que cupio, is, ere, ii ou ivi, itum : désirer denique, adv. : enfin deus, i, m. : le dieu effringo, is, ere, fregi, fractum : briser, saccager, enlever en brisant, faire sauter, forcer eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant ergo, conj. : donc et, conj. : et. adv. aussi extra, + acc. : en dehors de fama, ae, f. : la nouvelle, la rumeur, la réputation finitus, a, um : limité flammo, as, are : être enflammé, flamber foede, adv. : honteusement fulmen, inis, n. : la foudre Graius, a, um : grec gravis, e : sérieux, triste, lourd, alourdi haereo, es, ere, haesi, haesum : être attaché homo, minis, m. : l'homme, l'humain horribilis, e : qui fait horreur, horrible, effrayant humanus, a, um : humain iaceo, es, ere, cui, citurus : être étendu, s'étendre immensus, a, um : immense in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inrito, as, are : pousser à, exciter insto, as, are, stiti, staturus : 1. se tenir su 2. presser, insister 3. être sur le point de, être imminent longe, inv. : longuement, au loin magis, adv. : plus mens, mentis, f. : l'esprit minitor, aris, ari : menacer (+ Datif) moenia, ium, n. : les murs, les murailles mortalis, e : mortel mundus, i, m. : le monde, le firmament murmur, uris, n. : le murmure, le grondement natura, ae, f. : la nature nec, adv. : et...ne...pas neque, adv. : et ne pas nequeo, is, ire, ii, itum : ne pouvoir pas, n'être pas en état de nos, nostrum : nous, je obsisto, is, ere, stiti, - : se placer devant, se dresser contre, résister à oculus, i, m. : l'oeil omne, is, n. : le tout opprimo, is, ere, pressi, pressum : opprimer, accabler orior, iris, iri, ortus sum : naître, tirer son origine, se lever (soleil) ostendo, is, ere, tendi, tentum : tendre, montrer peragro, as, are : parcourir pervinco, is, ere, vici, victum : vaincre complètement, triompher porta, ae, f. : la porte (d'une ville) possum, potes, posse, potui : pouvoir potestas, atis, f. : 1. la puissance, le pouvoir 2. le pouvoir d'un magistrat 3. la faculté, l'occasion de faire qqch. primum, adv. : d'abord, pour la première fois primus, a, um : premier procedo, is, ere, cessi, cessum : s'avancer, aboutir à quae, 4 possibilités : 1. N.F.S. N.F.PL. N.N.PL., ACC. N. PL. du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae quem, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nis, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel? quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid quisnam, quaenam, quidnam : qui donc ?, quoi donc ? quisque, quaeque, quidque : chaque, chacun, chaque chose ratio, onis, f. : la raison, le raisonnement, le compte refero, fers, ferre, tuli, latum : 1. reporter 2. porter en retour, rapporter (refert : il importe) regio, onis, f. : la région, l'arrondissement religio, onis, f. : le scrupule religieux, la religion sed, conj. : mais sub, prép. : + Abl. : sous sum, es, esse, fui : être super = desuper = d'en haut terminus, i, m. : la borne, la limite terra, ae, f. : la terre tollo, is, tollere, sustuli, sublatum : 1. soulever, élever, porter, élever 2. lever, enlever, supprimer unde, adv. : d'où? ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que victor, oris, m. : le vainqueur virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté vis, -, f. : la force vita, ae, f. : la vie vividus, a, um : plein de vie, vigoureux, vif, énergique |
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