CHAPITRE PREMIEmandent
qu'on rende au moins aux Tarquin: les biens qui leur appartiennent.
XI. On ouvre différents avis là-dessus. XII. Le peuple décide à la
pluralité dos voix qu'on leur rendra leurs biens.
CHAPITRE II.
I.
Les ambassadeurs gagnent plusieurs Romains en faveur des tyrans.
II. Les fils de Brutus, les
Aquilius etc. tiennent des assemblées secrètes.
III. Un de leurs esclaves
découvre la conjuration. IV. Il
en avertit Publ.. Valérius. Valérius se saisit des conjurés.
V. Brutus condamne à mort ses
deux fils. VI. Le peuple veut
les absoudre. Brutus leur fait couper la tête ; il assiste lui-même
à l'exécution. VII
Il veut traiter de même les Aquilius. VIII.
Collatinus demande grâce pour eux. IX.
Brutus la lui refuse. X.
Collatinus défend les Aquilius. XI.
Brutus assemble le peuple. XII.
Discours de Brutus; que Collatinus son collègue lui est opposé de
sentiments. XII. Qu'on doit le
regarder comma suspect d'intelligence avec les tyrans.
XIII. Brutus veut déposer
Collatinus du consulat. XIV. Le
peuple s'irrite contre Collatinus. XV.
Sp. Lucrétius, beau-père de Collatinus, lui conseille de se
démettre. XVVI. Collatinus se
démet et se retire à Lavinion. XVI..
Publ. Valérius est élu consul à la place de Collatinus.
XVIII. Les conflits font
plusieurs règlements. Ils remplissent le nombre des sénateurs
jusqu'à trois cents. XIX. Ils
donnent au peuple les biens des tyrans ; on jette les blés de leur
champ dans le Tibre ; il s'en forme une île. XX. Ils accordent une amnistie.
CHAPITRE TROISIÈME.
I.
Campagne contre les Tyrrhéniens. II.
On se range en bataille. III.
Combat singulier de Brutus et d'Aruns fis de Tarquin : ils y
périssent tous deux. IV. Combat
des deux armées, V. Les
Tyrrhéniens y perdent un homme plus que les Romains.
VI. Valérius prend leur camp.
VII. On porte à Rome le corps de
Brutus. VIII. Triomphe du consul
Valérius. IX. Funérailles de
Brutus ; Valerius fait son oraison funèbre. X. Que les Romains sont les premiers auteurs de la
coutume de faire des oraisons funèbres. XI.
Qu'elle était plus raisonnable chez, eux que chez les Grecs.
XII. Que Brutus ne laissa point
d'enfant. XIII. Valérius devient
suspect au peuple : il prend pour son collègue Sp. Lucrétius et
ensuite Marcus Horatius. XIV. Il
fait plusieurs lois en faveur du peuple; on le surnomme Poplicola.
XV. Second consulat.
XVI. On fait le dénombrement des
citoyens etc.
CHAPITRE QUATRIÈME.
I.
Troisième consulat ; Porsenna entreprend de rétablir les tyrans.
II. Il déclare la guerre aux
Romains. III. Les ennemis
fortifient le Janicule et y mettent une garnison.
IV. Ils font plusieurs
règlements. V. Porsenna s'empare
du Janicule. VI. On se range en
bataille. VII. Combat sanglant.
VIII. Les Romains prennent
l'épouvante, IX. Largius,
Herminius, et Horatius Cocles s'arrêtent à la tête du pont de bois.
X. Horatius tient ferme jusqu'à
la fin, il soutient seul tout l'effort des ennemis.
XI. Les Romains rompent le pont.
Horatius se jette dans le fleuve et le passe à la nage.
XII. Honneurs rendus à Horatius.
XIII. Les Tyrrrhéniens affament
Rome. XIV. Les Romains demandent
du secours à leurs alliés. XV.
Les Romains pressés par la famine. XVI.
Mucius Cordus forme le dessein de tuer Porsenna.
XVII. Il le communique au sénat.
XVIII. II va au camp des
Tyrrhéniens. XIX. Au lieu de
tuer le roi il tue un secrétaire. XX.
On le mène devant le roi. XXI.
Discours de Mucius au roi. XXII.
Que 300 jeunes Romains avaient aussi formé le dessein de tuer
Porsenna. XXIII. Le roi assemble
son conseil. XXIV. On lui
conseille de faire la paix. XXV.
Il envoie une ambassade à Rome. XXVI.
Il demande la paix ; à quelles conditions.
XXVII. Les Romains lui envoient vingt otages ; ils le
prennent pour juge entr'eux et les Tarquins. XXVIII. Les filles que les Romains avaient données
pour otages, passent le fleuve et reviennent à Rome.
XXIX. Valérius est ramené au
camp. XXX. Tarquin et son gendre
tentent de les enlever en chemin. XXXI.
Porsenna en est indigné ; il rompt avec les Tarquins et les chasse
de son camp. XXXII. Il rend aux
Romains leurs otages etc. XXXIII.
On conclut la paix ; Porsenna laisse aux Romains toutes les
provisions de son camp. XXXIV.
Le sénat lui envoie des présents. XXXV.
On récompense Mucius et la jeune Délie qui avait conseillée aux
autres filles de passer le fleuve à. la nage. XXXVI. Dédicace du temple de Jupiter Capitolin
CHAPITRE CINQUIÈME.
I. Quatrième consulat. II. Aruns, fils de Porsenna, est tué au siège
d'Aritie. III. Ses troupes se dispersent. IV. Une partie de son armée
s'établit à Rome dans la rue Tyrrhénienne. V. Porsenna fait un présent aux
Romains.
CHAPITRE SIXIÈME.
I. Cinquième consulat. II.
Guerre des Sabins. III. Sujet de cette guerre. Première campagne. IV.
Seconde campagne. V. Escarmouches. Combat en forme et victoire des Romains.
VI. Prise du camp des Sabins. VII. Triomphe des consuls, etc.
CHAPITRE SEPTIÈME.
I. Sixième consulat.
Sextus Tarquin suscite une nouvelle guerre aux Romains. II. Appius Claudius
Sabin vient s'établir à Rome. III. Pourquoi il sortit de son pays. IV.
Campagne contre les Sabins. V. Le général des Sabins se dispose à attaquer
le camp des Romains. VI. Les Romains sont avertis de son dessein par un
déserteur. VII. Les Sabins attaquent le camp. VIII. Les Romaint en font un
grand carnage. IX. Prsfe de Fidène.
CHAPITRE HUITIÈME.
I.
Septième consulat. Les Sabins viennent jusqu'aux portes de Rome.
II. Ils mettent en déroute
l'armée du consul Postumius. III.
Ils envoient à Rome une ambassade insultante. IV. On recommence une nouvelle campagne.
V. Les Romains voient sortir une
flamme de la pointe de leurs javelots. VI.
Que ce prodige leur présageait la victoire. VII. On livre combat ; victoire des Romains.
VIII. Triomphes des deux
consuls. Le grand triomphe ; l'ovation ou petit triomphe.
IX . Mort de Valérius Poplicola.
X.- Son éloge; son
désintéressement. XI. Il ne laisse pas assez de biens pour
faire ses funérailles ; la ville en fait les frais ; lieu de sa
sépulture.
CHAPITRE
NEUVIÈME.
I. Huitième consulat. Dernier
combat des Sabins. II. Ils
demandent la paix, on la leur accorde. III.
Prise de Camérie.
CHAPITRE
DIXIÈME. I.
Neuvième consulat. Les Latins s'assemblent à Férente. II. Marcus Valérius se plaint de
ce qu'on n'en a point averti les Romains.
III. Plaintes des Ariciens, des Camériens, de Tarquin et
de son gendre contre les Romains. IV.
Conjuration des esclaves à Rome ; elle est aussitôt étouffée.
CHAPITRE ONZIÈME. I.
Dixième consulat. Les Fidénates se soulèvent. II. Le consul Munius marche contre eux.
III. Ils demandent du secours
aux Latins. Assemblée des Latins. IV
. Les Latins envoyent une ambassade à Rome. V. Conjurution à Rome par les intrigues des Tarquins.
VI. Projet des conjurés.
VII. Deux des complices sont
tourmentés par des furies. VIII.
Ils découvrent la conjuration à un des confuís.
IX. Discours des consuls aux
ambassadeurs des Latins. X.
Prudence du consul. XI.
Stratagème dont il se servit pour prendre les conjurés.
XII. Il consulte le sénat avant
que de les punir. XIII. On
purifie toute la ville.
CHAPITRE DOUZIÈME.
I.
Onzième consulat. II. Un
des consuls assiège Fidènes. III.
Combat contre les Fidénates. IV. Sextus Tarquin assiège Signie; il
est obligé de lever le siège.
CHAPITRE TREIZIÈME.
I.
Douzième consulat. II. Le consul
Largius assiège Fidènes III. Les
assiégés demandent une trêve de quelques jours ; Largius la leur
refuse. IV. Il prend leur ville
par capitulation ; sa clémence envers les vaincus.
V. Assemblée des Latins à
Férente ; ils se liguent pour faire la guerre aux Romains.
VI. Liste des trente villes de
la ligue. VII. Tarquin et
Mamilius, généraux des Latins, envoient une ambassade à Rome.
VIII. Le sénat accepte la
guerre. IX. Les Romains
demandent en vain des secours aux Herniques, aux Volsques etc.
X. Ils font des préparatifs de guerre.
XI. Les pauvres citoyens
refusent de servir à moins qu'on ne leur accorde l'abolition de
leurs dettes. XII. Assemblée du
sénat à ce sujet : Marcus Valérius appuie en faveur du peuple.
XIII. Remontrances de Valérius.
XIV. Qu'il faut accorder au
peuple l'abolition des dettes. XV.
Que les Athéniens n'ont jamais été blâmés de l'avoir fait.
XVI. Qu'il y a à craindre que le
peuple ne prenne le parti des tyrans. XVII.
Que le peuple mérite récompense pour les services qu'il rend à
l'état. XVIII. Avis contraire
d'Appius Claudius. XIX. Que le
soulèvement des riches serait beaucoup plus dangereux que celui des
pauvres. XX. Que l'abolition des
dettes était contraire à la foi du commerce de la vie civile.
XXI. Qu'il faut réprimer les
désirs du peuple dès leurs commencements.
XXII. Qu'une république est en quelque façon semblable à
un homme. XXIII. Que les pauvres
ne rendaient pas de grands services à la république.
XXIV. Que le peuple n'était
devenu pauvre que par sa mauvaise conduite. XXV. Qu'il n'était pas juste de soulager les méchants.
XXVI. Qu'il vaudrait mieux se
soumettre aux ennemis qu'aux mauvais citoyens. XXVII. Autres avis mitoyens entre celui de Valérius et
celui d'Appius. XXVIII. Décret
du sénat pour surseoir toutes les affaires jusqu'à ce que la guerre
soit terminée.
CHAPITRE QUATORZIÈME. I.
Décret au sénat pour créer un dictateur. ΙΙ.
Pourquoi le sénat prit ce parti, que le peuple en fut la dupe.
III. Le sénat jette les yeux sur
le consul Titus Largius pour le faire dictateur.
IV. Qu'il est à propos de le
faire élire par l'autre consul son collègue. V. Aucun des deux consuls ne veut être élu au
préjudice de son collègue. VI.
Titus Largius premier dictateur. VII.
D'où vient le nom de dictateur. VIII.
Que les Romains ont emprunté des Grecs la dictature.
IX. Que selon d'autres ils l'ont
empruntée des Albains. X. Le
dictateur Largius élit un commandant de la cavalerie, il
imprime du respect au peuple. XI.
Il fait faire un dénombrement des citoyens et de leurs biens.
XII. Il lève des troupes.
XIII. Il se met en campagne.
XIV. Il engage les Latins à
faire une trêve. XV. Il se démet
de la dictature. Que sa conduite sage et modérée a servi d'exemple à
ses successeurs. XVI. Que Sylla a rendu la dictature odieuse.
LIVRE SIXIÈME.
(bilingue)
CHAPITRE PREMIER.
I.
Troisième consulat. II. On jouit
d'une paix profonde. III.
Dédicace du temple de Saturne.
CHAPITRE SECOND.
I.
Quatorzième consulat. Guerre contre les Latins.
II. Postumius second dictateur.
III. Les Latins ravagent les
terres de la république. IV.
Camp des Romains auprès du lac Régille. V.
Ils coupent les vivres aux ennemis. VI.
On intercepte les lettres que les Volsques envoyaient aux Latins.
VII. On se range en bataille.
VIII. Discours du dictateur à
ses troupes IX. Que les Romains
ont plusieurs avantages sur les Latins. X.
Qu'ils ne doivent point craindre le grand nombre des ennemis.
XI. Que l'exemple des sénateurs
qui s'exposent au péril, doit les animer.
XII. Qu'il récompensera les bons soldats et punira les
lâches. XIII. Vœu du dictateur.
XIV. Il livre combat.
XV. La victoire est longtemps à
se déclarer. XVI. Combat
singulier de Titus Aebutius éf d'Octavius Mamilius ; ils se blessent
l'un l'autre. XVII. Marcus
Valérius et ses deux neveux sont tués dans la mêlée.
XVIII. Le dictateur ranime les
Romains. XIX. Mamilius et Sextus
Tarquin tombent morts sur le champ de bataille.
XX. Les Latins prennent la
fuite. XXI. Apparition de Castor
et Pollux. XXII. Monuments de
cette apparition, temple, sacrifices, carrousel.
XXIII. Les Volsques viennent au
secours des Latins. XXIV. Ils
font surpris lorsqu'ils apprennent leur déroute.
XXV. Ils tiennent conseil sur ce
qu'ils doivent faire, on ouvre différents avis.
XXVI. Ils envoient des
ambassadeurs au camp des Romains. XXVII.
Réponse de Postumius à ces envoyés. XXVIII.
Il leur prouve par les lettres qu'il avait interceptées, qu'ils sont
des espions. XXIX. Les Volsques
décampent. XXX. Le dictateur
retourne à Rome; il fait bâtir des temples etc.
XXXI. Ambassade des Latins.
XXXII. Ils demandent la paix.
XXXIII. Le sénat délibère
là-dessus. Avis de Largius ; qu'il faut leur accorder leurs
demandes, XXXIV. Qu'on ne doit
pas les traiter avec trop de rigueur. XXXV.
Avis de Servius Sulpicius ; qu'il était bon de leur ôter la moitié
de leurs terres. XXXVI. Sp.
Cassius opine à raser leurs villes. XXXVII.
Qu'ils ne méritent pas d'être traités plus doucement que les
Albains. XXXVIII. Le dictateur
répond aux ambassadeurs conformément à. l'avis de Largius.
XXXIX. On renouvelle l'amitié
avec les Latins ; ils chassent de toutes leurs villes le roi
Tarquin. XL. Il se réfugie
auprès d'Aristodème tyran de Cumes ; il y meurt de vieillesse.
CHAPITRE TROISIEME.
I. Nouveaux troubles à Rome.
II. Quinzième consulat.
III. Les
consuls font des préparatifs de guerre. IV. Les plébéiens
refusent
de s'enrôler. V. Le consul Servilius veut accorder au peuple
l'abolition des dettes. VI. Appius
son collègue est d'un avis
contraire. VII. Les deux consuls
sont toujours opposés de sentiment.
Confusion dans les assemblées du sénat. VIII. Servilius engage le
peuple à s'enrôler. IX. Les
Volsques vont au-devant de lui et lui
demandent la paix ; Servilius revient à Rome. X. Les Volsques font
des préparatifs de guerre, les Latins offrent des secours aux
Romains. XI. Un vieillard se plaint que son créancier l'a réduit en
servitude etc. XII. Emotion du peuple
à cette occasion. XIII.
Servilius l'apaise. XIV. Elle recommence.
XV. Les Volsques ouvrent
la campagne ; les patriciens en sont épouvantés, les pauvres s'en
réjouissent. XVI. Servilius exhorte le peuple à prendre les armes.
XVII. Il fait défense d'inquiéter pour dettes ceux qui
s'enrôleraient. XVIII. Il se met en campagne. Les Volsques
l'attaquent ; il se défend et prend leur camp.
XIX. Il prend Pométie
et plusieurs autres villes. XX. Le consul Appius Claudius fait
décoller 300 otages des Volsques. XXI. Servilius demande les honneurs
du triomphe, le sénat les lui refuse. XXII. Il les reçoit du peuple.
XXIII. Les Sabins viennent attaquer Rome.
XXIV. Servilius marche
contr'eux et les défait. XXV. Les Auronces envoient
une ambassade à
Rome etc. XXVI. Campagne de Servilius contre les Anronces ; combat
sanglant, la cavalerie Romaine s'y distingue.
XXVI. Les Romains
gagnent la bataille et prennent le camp des ennemis.
CHAPITRE QUATRIEME
I. Seizième consulat. Le peuple continue
de remuer. II. Les nations
voisines se soulèvent. III. Ambassade des Volsques.
IV. Le sénat
s'assemble, Discours de Largius. V.
Qu'avant toutes choses il
faut apaiser la sédition. VI. Que Rome est divisée en deux
villes qui ont des intérêts contraires. VII. Ce qu'il faut répondre
aux ambassadeurs du Volsques. VIII. Autre assemblée du
sénat. IX. Avis
de Largius. X. Avis d'Appius Claudius, qu'il ne faut rien
accorder au peuple. XI. Que l'unique remède
pour étouffer les séditions est d'élire un dictateur.
CHAPITRE
CINQUIEME
I. Manius Valérius
troisième dictateur.
II. Il assemble le peuple.
III. Discours de Valérius ; il promet au peuple de
le protéger. IV. Que ses promesses
sont sincères. V. Que le peuple doit tourner ses armes contre les ennemis de Rome.
VI. Valérius promet l'abolition des dettes et
plusieurs autres récompenses à ceux qui signaleront leur
courage dans les combats VII. On lève dix légions ; on se met en
campagne. VIII..Lis Volsques sont défaits.
Prise de Vélitre.
IX.
Combat contre les Sabins ; on ravage leurs terres.
X. Les Aeques
se retirent dans leurs villes, prise de leur camp.
XI. Valérius
revient à Rome ; il congédie ses troupes malgré le sénat.
XII. Le
sénat refuse d'exécuter les promesses qu'il avait faites au peuple ;
le dictateur en est indigné. XIII. Discours de Valérius au peuple ;
que le sénat lui a manqué de parole. XIV. Que les patriciens ont
trompé et le dictateur et le peuple. XV. Le peuple reconduit le
dictateur à sa maison
CHAPITRE
SIXIEME.
I. Campagne contre les
Aeques et les Sabins. II. Les troupes des
consuls les abandonnent et se retirent sur le mont sacré.
III.
Les consuls s'efforcent en vain de les retenir, réponse de Sicinnius
Bellutus chef des mécontent. IV.
Une grande foule de peuple sort
de Rome et se joint aux révoltés. V. Le
sénat appréhende qu'ils ne se
joignent aux ennemis du dehors. VI. Assemblée du
sénat ; qu'il faut
se réconcilier avec le peuple. VII. On envoie une ambassade aux
mécontents. VIII. Réponse et plaintes de ceux-ci.
IX. Assemblées du sénat. Le peuple continue à
sortir de Rome pour se joindre aux
mécontents. X. Dix-septième consulat.
XI. Assemblée du sénat ; on
délibère sur le rappel du peuple. Discours de Ménénius Agrippa.
XII.
Que ceux qui s'opposent à la réconciliation du peuple n'entendent pas
leurs véritables intérêts. XIII. Que Rome ne peut se maintenir sans
le secours des plébéiens. XIV. Que les
affaires du dehors sont en
fort mauvais état. XV. Que celles du dedans ne vont pas mieux.
XVI.
Que la famine est à craindre ; que Rome n'a plus aucune ressource
pour repousser la guerre dont elle est menacée.
XVII. Qu'on se flatte
en vain de recevoir du secours des alliés quand l'ennemi est déjà
aux portes de la ville. XVIII. Que les alliés ne voudront
pas
quitter leur pays pour partager avec les Romains les malheurs de la
guerre. XIX. Qu'on se flatte en vain de repeupler Rome en y recevant
les étrangers. XX. Que ces étrangers ne
seraient peut-être pas moins
remuant que les mécontent qui se font révoltés.
XXI. Que Rome a.
besoin actuellement de troupes etc. XXII.
Qu'il faut apporter
remède aux maux présents etc. XXIII. Qu'il faut céder au temps etc.
XXIV. Que Rome a souvent traité ses ennemis avec douceur.
XXV.
Qu'elle ne doit pas moins bien traiter ses propres citoyens.
XXVI.
Que le peuple n'a mal reçu les envoyés du sénat que parce qu'on lui
a souvent fait des promesses sans effet. XXVII. Qu'il faut lui
envoyer une seconde ambassade. XXVIII. Le discours de Ménénius
Agrippa excite du bruit dans l'assemblée. XXIX. Avis de Manius
Valérius. XXX. Qu'il faut
apaiser la sédition à quelque prix que
ce soit. XXXI. Caractère d'Appius Claudius.
XXXII. Discours d'Appius
et son avis contraire à celui de Valérius. XXXIII. Invectives contre
Valérius XXXIV. Que Valérius ne cesse de flatter le peuple.
XXXV.
Qu'il ne faut pas accorder au peuple l'abolition des dettes.
XXXVI.
Qu'il serait absurde de les lui accorder pendant qu'il a les
armes à la main. XXXVIl. Que si
on lui accordait cette grâce
il deviendrait fier et effronté. XXXVIII.
Que la disette fera rentrer le peuple dans son devoir. XXXIX. Que
l'anarchie mettra la division chez les mécontents.
XL. Qu'il n'y a point de
guerre à craindre de leur part. XLI.
Que Rome ne manque pas de troupes. Qu'elle peut dans le besoin
armer les esclaves. XLII. Que
tant que Rome aura de bons généraux, on ne manquera point de
soldats. XLIII. Qu'il ne
faut point envoyer d'ambassade aux mécontent.
XLIV. Les jeunes sénateurs se
rangent du parti de Claudius. XLV. Discours des consuls, qu'ils prendront des mesures
pour arrêter les emportements des jeunes sénateurs.
XLVI. Ils
assemblent le peuple. XLVII. Délibérations du
sénat. XLVIII.
Discours d'Appius. XLIX. Nautius parle au nom des jeunes sénateurs.
L. Le Sénat élit dix
ambassadeurs pour envoyer aux mécontents.
LI. Le
peuple confirme cette élection.
CHAPITRE SEPTIEME.
I. Les ambassadeurs vont au camp des mécontents.
II. Lucius Junius le
plus remuant de tous les révoltés. III. Discours de Valérius
; que le sénat
accorde l'amnistie aux mécontents. IV. Qu'ils doivent accepter cette grâce avec
reconnaissance. V. - II
ne se trouve personne qui réponde à ce discours. Lucius Junius prend
enfin la parole
au nom de tous les mécontents. VI. Discours de L. Junius ; qu'l
ne craint pas de
répondre au nom de tout le peuple. VII. Que
trois raisons empêchent
let mécontents
de mettre bas les armes. VIII.
Que les patriciens ne peuvent accorder une amnistie
au peuple, puisque le peuple n'a fait aucun mai.
IX. Qu'ils ont
eux-mêmes besoin
qu'on leur accorde le pardon, puisqu'ils ont maltraité le peuple.
X. Que les plébéiens
ont beaucoup contribué à chasser les tyrans. XI. Qu'ils se sont
toujours opposés à leur rétablissement, et qu'ils ont soutenu plusieurs guerres.
XII.
Qu'ils ont étendu
les limites de l'empire en soumettant les Tyrrhéniens, les Sabins
etc. XIII. Qu'ils
ont secouru les patriciens dans toutes les guerres.
XIV. Que tous ces services
n'ont
été payés que d'ingratitude. XV.
Que le sénat a souvent fait de
belles promesses au
peuple, et qu'il lui a toujours manqué de parole.
XVI. Que le peuple ne peut plus
se fier aux promesses des patriciens etc. XVII. Qu'il
n'y a personne
qui puisse être
garanti du traité de réconciliation. XVIII.
Qu'il n'y a aucun
avantage pour le peuple à se réconcilier avec le sénat, que ce serait s'exposer à de
nouvelles insultes etc. XIX.
Qu'il vaut mieux chercher une nouvelle patrie etc.
XX. On
applaudit au
discours de Junius ; toute l'assemblée fond en larmes.
XXI. Titus
Largius prend la
parole. XXII. Sicinnius, chef
des mécontents, l'interrompt,
et irrite
le peuple de plus en plus. XXIII. Ménénius Agrippa, demande à parler.
CHAPITRE HUITIEME. I. Discours de Ménénius Agrippa aux mécontents.
II. Que les sénateurs
accordent au peuple l'abolition des dettes.
III. Que leur serment,
leurs familles, leurs corps et leurs vies seront garants du traité
de réconciliation. IV. Que le peuple ne doit plus écouter les
discours de Luc. Junius Brutus. V. Que le sénat ne demande point
d'autres sûretés que la simple parole et la bonne foi des mécontents.
VI. Bel apologue dont se sert Ménénius pour les faire rentrer dans
leur devoir ; que si les membres du corps humain se révoltaient l'un
contre l'autre il périrait bientôt. VII. Qu'il en est de même d'une
ville. VIII. Quelle ne peut
subsister que par l'union de ses membres.
IX. Les mécontents se rendent au discours de Ménénius. Luc. Jun.
Brutus les exhorte à prendre des sûretés. X. Jun.
Brutus demande
qu'il soit permis au peuple de créer des tribuns.
XI. Les députés
envoient consulter le sénat. XII. Le sénat permet au peuple
d'établir des tribuns. XIII. Les mécontents envoient des députés à
Rome pour conclure le traité de réconciliation.
CHAPITRE NEUVIEME. I.
Le peuple crée cinq tribuns. II.
Il déclare par une loi que leur
dignité est inviolable. III. Retour des mécontents à Rome.
IV.
Création des édiles.
CHAPITRE DIXIEME. I. Campagne centre
les Volsques ; prise de Longula et de Polusca. II.
Siège de Coriole. III. Les Antiates viennent au
secours de cette
ville. IV. Caius Marcius ; son
éloge. V. Sortie des assiégés; ils
repoussent les Romains. VI. Marcius ranime les
fuyards.
VII. Prise de Coriole ; Marcius
s'y distingue. VIII. Combat contre
les Antiates. IX. Valeur extraordinaire de Marcius.
X. Le consul le récompense.
XI. Que depuis ce tems-là
Marcius a été surnommé Coriolan.
LIVRE SEPTIÈME.
(bilingue)
CHAPITRE PREMIER. I.
Dix-huitième consulat. Cherté à Rome. II.
On envoie faire des provisions en Sicile, à Cumes, dans le pays des
Pometiens etc. III. Que
Gélon, et non pas Denys l'ancien, était alors le plus fameux tyran
de Sicile, qu'il succéda immédiatement à Hippocrate.
IV. On apporte des provisions de
Sicile. V. Que ceux qu'on avait
envoyés dans le pays des Pométiens perdirent leur argent et leur
équipage. Vl. Que ceux qui
étaient allés à Cumes eurent le même sort. Vll. Aristodème tyran de Cumes ; pourquoi il fut surnommé
le Mol.
CHAPITRE SECOND. I.
Comment Aristodème parvint à la tyrannie. Les Tyrrhéniens, les
Ombriens et les Dauniens assiègent Cumes. II. Prodige surprenant. III.
Les assiégés font une sortie. IV.
Aristodème se distingue dans le combat. V.
Il gagne le peuple par ses intrigues. VI.
Les Ariciens, assiégés par Aruns fils de Porsenna, demandent du
secours aux Cumains. VII. Les
grands de Cumes leur envoient 1000 hommes dans dix mauvais vaisseaux
sous la conduite d'Aristodème dont ils veulent se défaire.
VIII. Aristodème voit bien qu'on
l'envoie à une mort certaine ; il fait lever le siège d'Aricie.
IX. Il revient à Cumes chargé de
dépouilles. X. Il gagne ses
soldats et les exhorte à détruire le gouvernement aristocratique.
XI. Il entre dans la ville au
milieu des acclamations. XII. Il
assemble le sénat et fait égorger tous les magistrats.
XIII. Il se fait une compagnie
de gardes du corps. XIV. Il
distribue des terres au peuple et lui accorde l'abolition des
dettes. XV. Il oblige tous
les bourgeois à mettre leurs armes en dépôt dans les temples.
XVIIl compose sa garde des plus
grands scélérats. Il donne la liberté aux esclaves pour les
récompenser de ce qu'ils avaient tué leurs maîtres.
XVII. Il envoie à la campagne
les enfants de ceux qu'il avait fait égorger ; il les y fait
travailler comme des esclaves. XVIII.
Il oblige la jeunesse de la ville à mener une vie efféminée.
XIX. Il forme la résolution de
faire égorger tous les jeunes gens qu'il avait envoyés servir à la
campagne. XX. Ils en sont
avertis et se retirent dans les montagnes. XXI. Plusieurs Cumains exilés se joignent à eux.
XXII. Il ravagent les terres par
de fréquentes courses. XXIII.
Aristodème envoie contre eux un gros de cavalerie sous la conduite
d'un transfuge. XXIV. Les exilés
entrent secrètement dam la ville, égorgent les gardes, et tuent le
tyran avec toute sa famille. XXV.
Ils rétablissent le gouvernement aristocratique.
CHAPITRE TROISIEME.
I.
La disette continue à Rome. II.
Mortalité dans les villes des Volsques. III.
On envoie des colonies à Vélitre et à Norbre.
CHAPITRE QUATRIEME.
I.
Les tribuns et les édiles soulèvent le peuple.
II. Assemblée du sénat. III.
Contestations entre les tribuns et les consuls.
IV. Emotion du peuple.
V. Brutus l'apaise.
VI. Les tribuns déclament contre
les patriciens. Loi qui défend d'interrompre un tribun quand il
parle dans les assemblées du peuple. VII.
L'inimitié continue entre le peuple et les patriciens.
CHAPITRE CINQUIEME
I. Plusieurs citoyens
sortent de Rome pour s'établir ailleurs.
II.
L'armée Romaine fait une campagne sous le commandement de Marcius ;
elle enlève beaucoup de butin.
CHAPITRE SIXIEME.
I.
Dix-neuvième consulat. On apporte des provision à Rome.
II. On délibère si on doit les
distribuer au peuple. Marcius ennemi déclaré des plébéiens, et
pourquoi., III. Assemblée du
sénat. Discours de Marcius contre le peuple.
IV. Qu'il faut réprimer l'insolence des plébéiens.
V. Qu'ils ont violé le traité de
réconciliation. VI. Qu'il faut
leur vendre les vivres très cher. VII.
Les uns approuvent le discours de Marcius, les autres le blâment.
VIII. Les tribuns citent Marcius
au tribunal du peuple. IX. Il
refuse de comparaître et use même de violence.
X. Assemblée du peuple ; les tribuns déclament contre
Marcius et contre le sénat. XI.
Discours du consul Minucius au peuple ; que le sénat n'est pas cause
des maux qu'il souffre. XII. Que
les tribuns accusent faussement les patriciens etc.
XIII. Qu'il ne leur appartient
pas de juger Marcius. XIV. Qu'en
considération du sénat le peuple doit lui pardonner etc.,
XV. Le tribun Sicinnius Bellutus
irrite le peuple etc. XVI.
Discours de Bellutus à Marcius. XVII.
Marcius lui répond fièrement devant tout le peuple.
XVIII. Bellutus le condamne à
mort. XIX. Lis patriciens
empêchent l'exécution de la sentence. Sicimius renvoie l'assemblée
du peuple.
CHAPITRE SEPTIEME.
I.
Ordonnance des consuls pour régler le taux des denrées.
II. Ils font différer let
poursuites contre Marcius. III.
Les tribuns indiquent le jour qu'on doit le juger.
IV. Conférence des tribuns avec
les consuls. V. Discours du
consul Minucius, que le peuple ne doit rien décider sans un
délibéré du sénat. VI. Amnistie
du sénat. VII. Discours du
tribun Lucius. VIII. Que le
peuple a droit de juger Marcius. IX.
Que les patriciens doivent garder les articles du traité de
réconciliation. X. Plaintes
contre Marcius. XI. Qu'il
doit se présenter au tribunal du peuple pour lui demander grâce.
XII. Délibérations du sénat.
CHAPITRE HUITΙΕΜΕ.
I. Discours d'Appius contre le peuple.
II. Qui le peuple ne tend
qu'à détruire l'aristocratie. III. Que si l'on
souffre qu'il juge
Marcius, il voudra traiter de même les autres patriciens.
IV. Qu'il
n'a aucun droit de juger un patricien. V. Que les menaces des
tribuns ne doivent pas épouvanter le sénat.
VI. Valérius prend la
défense des plébéiens etc. Qu'on doit leur permettre de juger
Marcius. VII. Qu'il est bon que les plébéiens
aient part à l'administration de la république.
VIII. Que si le peuple abuse de
ses pouvoirs on pourra créer un dictateur etc.
IX. Marcius demande
aux tribuns de quel crime ils prétendent l'accuser au tribunal dit
peuple. X. Les tribuns répondent qu'ils l'accuseront d'avoir aspiré à
la tyrannie. XI. Décret du sénat permettant au peuple de juger
Marcius etc.
CHAPITRE NEUVIEME
I.
Assemblée dit peuple, tant de la ville que de la campagne ; les
suffrages s'y donnent, non par centuries, mais sur tribus.
II. Le
consul Minucius exhorte le peuple à absoudre Marcius etc.
III.
Marcius gagne une partie des plébéiens par ses discours.
IV. Le
tribun Lucius l'accuse d'avoir aspiré à la tyrannie.
V. Cette
accusation, quoique mal fondée, fait pencher la balance.
VI. Marcius
est condamné à un exil perpétuel.
CHAPITRE DIXIEME.
I.
Réflexions de Denys d'Halicarnasse sur la condamnation de Marcius.
II. Si la coutume de citer les patriciens
au tribunal du peuple est
louable ou blâmable. III.
Pourquoi il s'est étendu si au long sur la
première sédition du peuple Romain.
CHAPITRE ONZIEME.
I.
Générosité et grandeur d'âme de Marcius. II. Il part pour
son exil.
CHAPITRE DOUZIEME.
I.
Vingtième consulat. Prodiges ; maladies. II. On en recherche les
causes ; le vieillard Titus Latinus annonce au sénat que la dernière
pompe des jeux n'avait pas été agréable au dieu à l'honneur duquel
on l'avait célébrée parce qu'elle avait été conduite par un mauvais
danseur. III. Qui était ce mauvais danseur
?
CHAPITRE TREIZIEME.
I. Qu'on prouve par
les cérémonies de ces jeux, que les Romains tiraient leur origine
des Grecs. II. Qu'ils les avaient empruntées des anciens peuples de
Grèce. III. Pourquoi le sénat institua cet jeux.
IV. Description des
jeux Romains. V. Que la coutume défaire combattre des athlètes
nus venait des Grecs. VI. Les danseurs,
les joueurs d'instruments
etc. VII. Les danses satyriques.
VIII. Joueurs de harpe et de
flûte etc. IX. Que dans les
sacrifices les Romains suivaient les
cérémonies des anciens Grecs. X.
Courses des chevaux, combats, jeux etc. XI. Le sénat ordonne de recommencer la célébration des jeux
Romains.
LIVRE HUITIÈME.
(bilingue)
CHAPITRE PREMIER. I.
Vingt-et-unième consulat : les
consuls sont exposés aux plus grands périls.
II. Coriolan herche à
se venger ; il prend la résolution de soulever les Volsques contre
les Romains. III. Il se réfugie à Antium auprès d'Attius Tullus ; il
lui demande sa protection. IV. Tullus le reçoit bien, et
l'engage de lui concilier la bienveillance de toute la nation
des Volsques. V Ils délibèrent sur les moyens de susciter une guerre
au peuple Romain. VI. Discours de Marcius ; qu'il faut faire en
sorte que les Romains rompent le traité les premiers.
VII. Fourberie
dont Coriolan prétend qu'on peut user pour en venir à bout.
CHAPITRE SECOND. I. Tullus va à
Rome avec un grand nombre de Volsques pour
la solennité des jeux. Il fait avertir sous-main les consuls par un
faux dénonciateur, que les Volsques trament quelque mauvais dessein.
II. Le sénat prend
l'alarme et ordonne à tous les Volsques de sortir de Rome
incessamment . III.
Tullius en prend occasion de les soulever contre les Romains.
IV. Toutes les villes de la nation entrent dans la
querelle. V. Elles
tiennent les états à Echetre. On fait venir Marcius à l'assemblée.
VI. Discours de Coriolan. VII. Qu'on ne l'a exilé que parce qu'il s'opposait aux
injustes prétentions du peuple et de ses magistrats.
VIII. Qu'on l'a condamné
contre toutes les lois.
IX. Qu'il a mieux aimé se
réfugier chez, les Volsques qu'autre part.
X. Qu'il sera reconnaissant du favorable accueil
qu'ils lui ont fait.
XI. Qu'ils arrêtèrent sans
peine les progrès de la puissance des Romains.
XII. Qu'ils doivent commencer
par demander aux Romains la restitution de leurs terres dont ils se
sont emparés. XIII. Que
leur refus sera un juste prétexte pour leur déclarer la guerre
pendant que les séditions et les défiances règnent parmi eux.
XIV. Il offre ses services à
toute la nation.
XV. Les Volsques envoient une
ambassade à Rome. Ils font des préparatifs de guerre.
XVI. Les ambassadeurs sont
admis à l'audience du sénat.
XVII. Réponse du sénat : il
refuse de rendre aux Volsques les terres qu'ils demandaient.
XVIII. Déclaration de la
guerre ; les Volsques en donnent le commandement à Tullus et à
Coriolan.
XIX. Discours de Marcius : il
conseille aux Volsques de commencer dis incursions sur les terres du
peuple Romain jusqu'à ce que les préparatifs de guerre soient
achevés.
XX. Tullus fait le dégât sur
les terres des Latins.
XXI. Marcius ravage celles
des Romains. XXII. Il
épargne les métairies des patriciens, et désole celles des
plébéiens . ce qui soulève les pauvres contre le sénat. XXIII. Tullus et Coriolan reviennent chargés de
butin. XXIV. Les
Volsques mettent une armée sur pied.
XXV. Tullus et Marcius
tiennent conseil : discours de Marcius : qu'il faut qu'un des deux
commandants reste. dans le pays tandis que l'autre fera la guerre au
dehors. XXVI. Marcius
commence la campagne, la ville de Circée se rend à lui.
XXVII. Le peuple de Rome se
plaint des patriciens. XXVIII.
Les plus âgés des patriciens apaisent le peuple par leurs
remontrances. XXIX.
Assemblée du sénat ; réponse à l'ambassade des Latins qui
demandaient du secours: préparatifs de guerre.
CHAPITRE TROISIÈME.
I. Vingt-deuxième consulat.
II. Les Αeques et autres alliés des
Romains les abandonnent. III. Coriolan se met en campagne ; il
enlève un gros butin sans trouver de résistance.
IV. Les Volsques en
font des réjouissances ; une foule de peuple se range sous ses
étendards. V. Autre campagne de Coriolan : prise de Tolérie : il y
trouve de grandes richesses. VI. Siège et prise de Bole.
VII.
Prise de Labique, de Pede, de Corbion, et de Coriole.
VIII. Siège et prise de Boville.
IX. Il met le siège devant
Lavinion ; résistance des assiégés. X. Il convertit le siège en
blocus. XI. Les Romains épouvantés par la rapidité des conquêtes de
Coriolan, pensent à le rappeler de son exil.
XII. Le peuple demande
avec empressement son rappel, lei patriciens s'y opposent.
CHAPITRE QUATRIEME. I. Coriolan va se camper à 40 stades de Rome.
II. Toute la ville
prend l'alarme III. Assemblée du sénat ; il envoie une ambassade à
Coriolan. IV. Marcius donne audience aux députés.
V. Discours de
Minucius à Coriolan : qu'il est surprenant que Marcius fasse
ressentir les effets de sa vengeance aux innocents comme aux
coupables. VI. Que les patriciens n'ont point contribué à son
bannissement : que tout le peuple même n'y a pas donné les mains
VII. Que les femmes, les enfants etc. n'y ont aucune part.
VIII. Que
les choses humaines sont sujettes à la vicissitude.
IX. Qu'il doit
accepter la grâce de son rappel que le peuple et le sénat lui
accordent. X. Qu'il est difficile qu'il vienne à bout de ses
entreprises, que les Romains ont assez de troupes pour lui
résister, et que les dieux ne cesseront de protéger Rome etc.
XI.
Qu'il s'expose à périr misérablement, soit par les mains des
Volsques, ou par celles des Romains, s'il ne réussit pas dans
son entreprise. XII. Que s'il exécute ses projets, il aura, le
chagrin de perdre ses amis, sa mère, sa femme, ses enfants etc.
XIII. Que les suites de ses entreprises lui feront
funestes, et
qu'il fera regardé de tous les hommes comme un objet d'exécration.
XIV. Qu'il doit se réconcilier avec sa patrie.
XV. Réponse de
Marcius ; qu'il reconnaît qu'il a de grandes obligations à
plusieurs
patriciens, mais qu'il ne pardonnera point au peuple.
XVI. Qu'il
ne peut se réconcilier avec ceux qui l'ont exilé.
XVII. Qu'il a
prodigué son sang dans les combats pour la défense de la patrie, et
qu'il a toujours fait paraître un grand désintéressement.
XVIII.
Qu'il a été mal récompensé de tous ses services : que le sénat l'a
abandonné à la vengeance du peuple. XIX. Qu'il ne peut se résoudre
à retourner dans une ville où la plus saine partie des citoyens se
laisse conduire par la canaille. XX. Qu'étant incapable de faire sa
cour aux plébéiens, il se verrait bientôt exposé à de nouveaux
affronts. XXI. Qu'il serait la victime de leur vengeance.
XXII. Que
son rappel ne lui procurerait aucune sûreté, ni gloire, ni honneur
etc. XXIII. Qu'il se rendrait coupable de la plus noire
ingratitude s'il trahissait les Volsques à qui il a tant
d'obligations. XXIV. Qu'il ne violera jamais les serments dont les
dieux ont été témoins. XXV. Qu'il ne regarde plus la ville de Rome
comme sa patrie. Que ses entreprises font justes, puisque les dieux
les favorisent. XXVI. Qu'il est prêt de terminer la guerre si le
peuple Romain veut rendre aux Volsques les terres qu'il leur a
enlevées etc. Que les ambassadeurs peuvent lui porter cette
réponse etc. XXVII. Que pour
247 cela il leur accorde une trêve
de trente jours. XXVIII. Marcius
décampe et va assiéger les villes des Latins ; il en prend sept.
XXIX. Il revient
camper devant Rome.
CHAPITRE CINQUIEME. I.
Délibérations du sénat sur les demandes impérieuses de Coriolan.
II. Que le peuple Romain n'a jamais reçu la loi de qui que ce
soit. III.
Seconde ambassade de
dix consulaires. IV. Réponse fière de Coriolan aux députés du sénat :
on se dispose à soutenir un siège.
CHAPITRE SIXIEME.
I. Troisième ambassade composée des pontifes, des prêtres, des
augures etc. II. Réponse menaçante de Coriolan.
III. Nouveaux
préparatifs à Rome pour soutenir un siège. IV. Les dames Romaines
cherchent un asile dans les temples. V. Valérie
sœur de Poplica,
engage les autres à aller trouver Véturie mère de Coriolan.
VI.
Discours de Valérie : elle exhorte Véturie à demander grâce à
Marcius pour la patrie. VII<à propos de
leur permettre d'aller au camp de l'ennemi.
X. Décret du sénat,
également glorieux et au sénat et à Coriolan.
XI. Quatrième
ambassade composée des dames Romaines. XII. Coriolan vient à la
rencontre de sa mère ; il ordonne à ses licteurs de baisser les
faisceaux devant elle. XIII. Entrevue et embrassements de
Coriolan, de sa mère, de sa femme et
269 de ses enfants.
XIV. Véturie
demande son fils une audience publique : Marcius la lui accorde.
XV. Discours de Véturie : que pressée
par les vives sollicitations des
Romaines, elle vient lui demander grâce pour la patrie.
XVI. Réponse de Coriolan :
qu'il ne peut se résoudre à trahir les Volsques. Il exhorte sa
mère à demeurer auprès de lui pour participer aux honneurs dont les
Volsques l'ont comblé. XVII.
Les Volsques
applaudissent à la réponse de Marcius. XVIII. Suite du discours de
Véturie. Qu'elle
ne prétend point engager Marcius à trahir ses bienfaiteurs. Qu'il
doit porter les Volsques à faire la paix. XIX. Qu'il les a assez. récompensés des
services qu'ils lui ont
rendus. XX. Que plusieurs grands
personnages, traités aussi
indignement que lui, n'ont
pas néanmoins conjuré la perte de leur patrie.
XXI Qu'il ne s'est
déjà que trop
vengé. XXII. Qu'un homme mortel ne doit pas conserver contre ses
ennemis une haine
immortelle. XXIII. Qu'il ne peut refuser à sa mère la
grâce quelle
lui demande pour
la patrie. XXIV. Qu'elle lui a donné toutes
les marques de tendresse
qu'un fils peut
attendre de sa mère. XXV. Que
pour toute reconnaissance elle lui
demande grâce pour
sa patrie etc. XXVI. Que s'il
la lui refuse, elle se donnera la
mort etc. XXVII.
Véturie prie les dieux d'attendrir le cœur de Marcius.
XXVIII.
Coriolan se laisse
gagner aux prières de sa mère. XXIX.
Il délibère avec elle sur les
moyens de faire la
paix. XXXX. Les dames Romaines reviennent
à la ville. Coriolan communique aux Volsques les articles dont il est convenu avec Véturie.
CHAPITRE SEPTIEME.
I. Honneurs rendus aux dames Romaines.
II. On leur permet de bâtir
un temple à la fortune féminine. III. Elles offrent un sacrifice à
la
déesse. IV. On achève le temple et on en fait la dédicace.
V.
Miracle arrivé le jour de la dédicace. VI. On règle les cérémonies du
culte de la fortune féminine.
CHAPITRE HUITIEME.
I. Marcius décampe; il congédie ses troupes.
II.
Une partie des
Volsques murmure contre lui. III. Tullus Attius lui dresse des
embûches, et suscite contre lui un grand nombre de mécontents.
IV. Il l'oblige à comparaître au tribunal du peuple et le fait
assassiner. V. Un grand nombre de Volsques en murmurent hautement ;
on lui fait de superbes funérailles. VI. Eloge de Coriolan ; son
caractère, ses perfections, ses défauts. VII. Réflexions de l'auteur
sur l'immortalité de l'âme etc. Que Coriolan s'immortalisa
par ses
grands exploits etc
CHAPITRE NEUVIEME.
I. Campagne dit consuls contre les
Aeques et lis Volsques.
II. Il s'élève une sédition dans l'armée ennemie.
III. Les
consuls au lieu de profiter de l'occasion pour gagner la
victoire, reviennent
à Rome couverts de honte.
CHAPITRE DIXIEME.
!
Vingt-troisième Consulat. On envoie une ambassade aux
Herniques.. II. Réponse insolente des Herniques.
III. Les Romains mettent
une armée sur pied. IV. Bataille contres les Herniques ; description du combat.
V.
Les
Herniques lèvent le camp pendant la nuit.
VI. Le consul s'empare de leurs lignes,
et ravage leurs campagnes. VII. L'autre consul livre bataille à l'armée des Volsques
: la
cavalerie Romaine y fait des merveilles. VIII. Prise du camp des Volsques.
IX. On décerne des
honneurs aux deux consuls:
à l'un le petit et à l'autre le grand triomphe.
CHAPITRE ONZIEME.
I. Vingt-quatrième Consulat. Campagne centre les
Aeques, les
Herniques et les Volsques. II. Le Consul
Cassius accorde la paix aux Volsques et aux Herniques. III. Il
demande les honneurs du triomphe et les
obtient par faveur. IV. On soupçonne Cassius d'aspirer à la
monarchie. V. Il veut distribuer au peuple Romain, aux Herniques
et aux Latins les terres publiques. Discours de Cassius au
peuple. VI. Il assemble le sénat ; il lui propose la loi Agraire.
VII. On se récrie contre cette proposition.
Vlll. Cassius continue d'assembler le peuple. Les tribuns mêmes s'opposent à
ses desseins. IX.
Le peuple se range tantôt du côté des tribuns, tantôt de celui de
Cassius. X. Le tribun Rabuleius
fait entendre raison au peuple. XI. Les contestations s'augmentent
entre Cassius et l'autre consul. XII. Assemblée du
Sénat.
Appius Claudius opine à nommer des commissaires pour arpenter
les terres publiques etc. XIII. Discours d'Appius sur ce sujet.
XIV.
Discours d'Aulus Sempronius Atratinus ; qu'il embrasse l'avis
d'Appius. XV. Qu'il a néanmoins quelque chose a ajouter à cet avis
etc. XVI. On ordonne par un sénatus-consulte que les consuls de
l'année suivante nommeront des commissaires pour l'arpentage et
la répartition des terres publiques.
CHAPITRE DOUZIEME.
1. Vingt-cinquième Consulat. Les questeurs
Caeson Fabius et L.
Valerius accusent Cassius d'aspirer à la tyrannie.
II. Ils
assemblent le peuple : chefs
sur lesquels roule leur
accusation : preuves. III. Le
peuple condamne Cassius à. mort. IV. On
le précipite du
haut de la roche Tarpéienne. V. Que quelques auteurs prétendent que
Cassius fut accusé et puni de mort par son père.
VI. Que ce second
sentiment n'est pas
hors de vraisemblance. VII. Que le premier est néanmoins plus probable.
VIII.
Qu'on voulut aussi envelopper les enfants de Cassius dans la punition de leur père, mais
que le sénat ne le
permit pas etc. IX. Les plébéiens se repentent d'avoir condamné
Cassius. X. Ils recommencent à s'attrouper, et à demander le partage des terres.
XI. Les consuls entreprennent une guerre. Les tribuns s'opposent à
l'enrôlement des
troupes. XII. Menaces des
consuls ; le peuple s'enrôle. XIII. On se met en campagne. L'armée
des Volsques prend
la fuite. XIV. Une poignée de leurs troupes se retranche sur une
montagne ; le consul
les y assiège, et la réduit. XV. Les patriciens engagent deux hommes
de leur faction à
briguer le consulat : le peuple ne peut empêcher leur élection.
CHAPITRE
TREIZIEME.
I. Vingt-sixième Consulat. Qu'il s'élève
des séditions au dedans,
quand le peuple n'est pas occupé par les guerres du dehors.
II.
Campagne contre les Volsques. III. On livre combat.
IV. Les Volsques
prennent la. fuite, ils font volte-face et mettent l'armée
Romaine. en déroute. V. Les Romains décampent et vont se poster
près de Longula ; l'ennemi pille leur camp, et fait des feux
de joie. VI. Les Volsques viennent attaquer l'armée Romaine dans
son nouveau poste; ils sont repoussés. VII. II vient un renfort
Romains. Les Volsques leur livrent une seconde attaque etc.
CHAPITRE QUATORZIEME.
I. Vingt-septième
Consulat : ce qui se passa dans les comices.
II.
Les consuls veulent lever des troupes ; un des tribuns s'y oppose.
III. Les consuls font l'enrôlement hors de la ville où les tribuns
n'ont aucune juridiction etc. IV. On se met en campagne.
V. Fréquentes escarmouches.
VI. Combat sanglant. Les Romains et les
Volsques se retirent dans leurs lignes.
VII. Divers prodiges, à Rome.
VIIII. La vestale Opimia est enterrée toute vive.
CHAPITRE QUINZIEME.
I. Contestations entre le peuple et les patriciens pour
l'élection des consuls. II. Assemblée su Sénat à ce sujet. On nomme
des interrois. III. XXVllle Consulat.
IV. Courses de Eques et des Volsques sur les terres des Romains et
de leurs alliés. On se met en campagne.
LIVRE
NEUVIEME. (bilingue)
CHAPITRE PREMIER.
I. Vingt-neuvième Consulat.
II.
Nouveaux préparatifs pour la guerre. Un des tribuns s'oppose à
l'enrôlement des troupes. III. Les sénateurs soulèvent ses collègues
centre lui. IV. On se met en campagne : un des consuls enlève un
gros butin. V. Caeson Fabius, l'autre consul, réussit mal : son armée
se révolte : elle décampe sans son ordre et vient à Rome.
VI. Les
Tyrrhéniens pillent le camp des Romains.
CHAPITRE
SECOND. I. Trentième Consulat ; on
lève des troupes. II. Campagne contre
les Veiens. Les consuls se tiennent à couvert dans leurs
retranchements. III. L'ennemi les
insulte. IV. Le tonnerre tombe sur la
tente d'un des consuls. V. Les devins
consultés, répondent que c'est un présage de la victoire des
Tyrrhéniens. VI. L'ennemi en devient
plus fier ; il recommence à insulter les Romains. Les Consuls
n'osent sortir de leurs lignes, et pourquoi.
VII. Les Romains pressent les consuls de les mener contre les
ennemis. VIII. Discours d'un des
consuls à son armée &c. IX. Qu'il
appréhende que tous les soldats ne se portent pas au combat avec la
même ardeur. X. Que l'année précédente
ils ont honteusement, pris la fuite. XI.
Que si néanmoins ils veulent se comporter bravement, il les mènera
au combat &c. XII. Toute l'armée
applaudît son discours &c. XIII. Le
tribun Flavoleius renouvelle son ferment militaire ; toutes les
troupes suivent son exemple. XIV. On se
dispose au combat. XV. On en vient aux
mains : description du combat. XVI.
Prise du camp des Romains : le consul Manlius est tué dans le
combat. XVII. L'autre consul chasse les
ennemis du camp dont ils se font emparés.
XVIII. Que cette bataille fut des plus sanglantes et des plus
fameuses etc. XIX. Les ennemis
décampent. On pille leur camp, l'on récompense ceux qui se font
distingués dans le combat. XX. Le
consul Fabius refuse les honneurs du triomphe. Il abdique le
consulat.
CHAPITRE
TROISIEME. I. Trente-unième
consulat. II. Campagne contre les
Aeques et les Véiens. III. L'armée
Romaine court risque d'être taillée en pièces .
IV. Les Véiens l'assiègent sur une
colline où elle s'était retirée. V.
Fabius, l'autre consul, vient au secours de son collègue; il oblige
les ennemis à décamper. VI. Les Véiens
ravagent les terres de la république. VII.
Le sénat délibère sur les moyens de tenir en échec les peuples de
Véies. VIII. Trois cent six Fabius
entreprennent la guerre contre les Véiens : ils se mettent en
campagne. IX. Ils bâtissent le château
de Créméra, : ils enlèvent un gros butin. X.
Les Véiens harcelés par la garnison du château, se tiennent à
couvert sous leurs murailles.
CHAPITRE
QUATRIEME. I. Trente-deuxième
consulat. Ligue des Aeques et des Volsques. II.
Toute la Tyrrhénie se souleva en faveur des Véiens.
III. Les Romains se mettent en
campagne. IV. Le proconsul Servilius
Furius ravage impunément le faits des Aeques.
V. Le consul Servilius réussit mal centre les Volsques.
VI. Le consul Aemilius livre bataille
aux Véiens : il prend leur camp d'où il enlevé de riches dépouilles.
VII. Les Véiens lui demandent la paix ;
il la leur accorde avec trop de facilité. VII.
Le sénat en est indigné et lui refuse le triomphe. Le consul soulève
le peuple contre le sénat etc.
CHAPITRE
CINQUIEME. I. Trente-troisième
consulat. Nouveaux troubles à Rome. II.
Assemblée des états de la Tyrrhénie. III.
Les Véiens somment Fabius d'évacuer le château de Créméra. Ceux-ci
refusent d'obéir, ils sont défaits à plate couture.
IV. Qu'on raconte la défaite des Fabius
en deux manières. La moins probable. V.
Les Tyrrhéniens attirent les Fabius dans une embuscade par l'appas
du butin, et en égorgent une partie. VI.
Les autres, réunis en un même corps, se défendent longtemps. Ils se
retirent sur une colline. VII. Ceux qui
étaient restés dans le château, en sortent pour secourir leurs
camarades : les Tyrrhéniens les enveloppent et les défont.
VIII. Les Fabius pressés par la faim,
délogent de la colline : ils livrent combat aux Tyrrhéniens : ils
sont taillés en pièces jusqu'au dernier. IX. Les Tyrrhéniens
s'emparent du château de Créméra. X.
Qu'il n'est pas probable qu'il ne soit resté qu'un seul petit enfant
de la famille des Fabius. XI. Que dans
le temps de la dérouta des Fabius, le consul Ménénius était peu
éloigné du champ de bataille. Que la ville de Rome fut très-sensible
à cette perte. XII. Les Tyrrhéniens
s'emparent d'une éminence qui commande sur le camp de Ménénius.
XIII. Il leur livre imprudemment le
combat : les Romains plient et se retirent en désordre.
XIV. Les Tyrrhéniens assiègent leur
camp et s'en rendent maîtres. XV. Cette
nouvelle portée a Rome, y répand l'alarme. XVI.
Les Tyrrhéniens s'avancent vers cette ville et s'emparent du
Janicule. XVII. Les Romains leur
livrent deux combats et remportent la victoire.
CHAPITRE
SIXIEME. I. Trente-quatrième
Consulat. Famine et nouveaux troubles à Rome.
II. Les tribuns soulèvent les pauvres contre les riches.
III. Les consuls arrêtent l'insolence
du peuple. IV. Ils prennent des mesures
peur faire la guerre. V. Ils se mettent
en campagne. VI. Ils livrent bataille
aux Tyrrhéniens. VII. Un des consuls
poursuit imprudemment les fuyards : il y perd beaucoup de monde.
VIII. Son collègue va à sonn secours.
IX. Les Tyrrhéniens délogent pendant la
nuit. X. Les Romains s'emparent de leur
camp etc. XI. Ils reviennent à Rome
après avoir remporté une victoire qui leur coûtait cher.
XII. On apporte des provisions à Rome.
XIII. La sédition se rallume. Ménénius,
le consul de l'année précédente, est accusé par les tribuns et
condamné à une amende pécuniaire, qui parut exorbitante.
XIV. Ménénius meurt de chagrin ; le
peuple se repent de l'avoir condamné.
CHAPITRE
SEPTIEME. I. Trente-cinquième
consulat. Les tribuns accusent Servilius le consul de l'année
précédente. II. Les patriciens
intercèdent pour lui. III. Chefs
d'accusation contre Servilious. IV .
Réponse de Servilius. Qu'il se soumet au jugement du peuple.
V. Qu'il ne sera pas difficile de
prouver son innocence : qu'il a vaincu les ennemis, apaisé la
famine, étouffé les séditions. VI.
Qu'un général d'armée ne peut espérer une victoire sans qu'il en
coûte la vie à quelques soldats : qu'il n'est pat responsable des
caprices de la fortune &c. VII.
Qu'après tout, il a remporté l'avantage sur les ennemis.
VIII. Qu'on ne peut lui reprocher ni
lâcheté, ni incapacité dans le métier de la guerre. Qu'il n'a fait
que suivre l'exemple de plusieurs grands capitaines qui l'ont
précédé, et qu'on n'a point punis de leurs entreprises hardies.
IX. Qu'il s'est exposé au danger comme
le simple soldat. X. Que le peuple a
tort de haïr le sénat; que le sénat ne lui refuse que ce qui est
contraire au bien commun. XI. Que si le
sénat gouverne sagement, il faut lui obéir sinon, qu'il faut le
détruire entièrement. XII. Que ce sont
les tribuns qui trompent et soulèvent le peuple.
XIII. Qu'il n'a pu se dijpenser de
parler avec franchise. XIV. Servilius
n'emploie ni les prières, ni les supplications.
XV. Virginius, qui avait été son
collègue, prend sa défense. Servilius est renvoyé absous.
XVI. On se met en campagne contre les
Tyrrhéniens renforcés par le secours des Sabins.
XVII. Le consul Valérius sort de Rome à
petit bruit. XVIII. Il s'approche du
camp des Sabins et le prend sans résistance.
XIX. Il attaque les lignes des Tyrrhéniens. Ceux-ci se
défendent : Valérius les repousse et les déloge.
XX. Il distribue les dépouilles à ses
soldats, et leur donne des récompenses. Servilius est jugé digne du
premier prix de valeur. XXI. Le consul
s'avance jusqu'aux murailles de Véies. Il ravage les terres des
Véiens et des Sabins. Il revient à Rome. XXII.
Il reçoit les honneurs du triomphe. XXIII.
L'autre consul fait le dégât sur les terres des Volsques.
CHAPITRE
HUITIEME I. Trente-sixième
consulat. Un des consuls assiège Véies. II.
Les Véiens lui demandent la paix. III.
Il les renvoie au sénat qui leur accorde une trêve de quarante ans.
IV. On accorde au consul le triomphe à
pied. V. Dénombrement des citoyens.
CHAPITRE
NEUVIEME. I. Trente-septième
consulat. II. Nouveaux troubles à Rome.
III. Le tribun Génucius soulève le
peuple et demande le partage des terres. IV.
Il assigne les deux consuls de l'année précédente à comparaître au
tribunal du peuple. V. Les patriciens
en sont alarmés. Génucius est trouvé mort dans son lit : cet
accident fait cesser toutes les poursuites contre les accusés.
VI. Les consuls lèvent des troupes :
ils sévissent contre les désobéissants. VII.
Publius Voleron refuse de s'enrôler en qualité de simple soldat. Les
consuls ordonnent à leurs licteurs de le maltraiter.
VIII. Cette rigueur à contretemps
rallume le feu de la sédition &c. IX.
L'année se passe sans qu'on fasse rien de mémorable.
CHAPITRE
DIXIEME. I. Trente-huitième
consulat. Prodiges. II. Maladie
pestilentielle sur les femmes enceintes. III.
Inceste de la vestale Urbinia : on la punit : la maladie cesse.
IV. Le tribun Publius Voleron soulève
le peuple. V. Pourquoi on l'avait élevé
au tribunat. VI. Il ordonne par une loi
qu'on élira désormais les tribuns dans une assemblée par tribus.
VII. Différence des assemblées par
tribus et des assemblées par curies. VIII.
Les consuls et les sénateurs s'opposent à la promulgation de cette
loi : le tribun Voleron met tout en usage pour la faire recevoir.
IX. Autre maladie contagieuse dont
toute l'Italie : elle fait de grands ravages, mais elle se dissipe
promptement.
CHAPITRE
ONZIEME. I. Le tribun Voleron se
fait continuer dans sa charge. II
Trente-neuvième consulat. III, Le
consul Appius veut occuper le peuple dans les guerres du dehors.
IV. Quintius; son collègue est d'avis
contraire. V. Les tribuns profitent de
l'occasion pour faire passer leur loi, à laquelle ils avaient ajouté
un nouvel article. VI. Les consuls
cherchent les moyens de s'y opposer : Appius veut employer la force
et Quintius la douceur. VII. Ils se
rendent à l'assemblée du peuple pour blâmer la loi.
VIII. Quintitus gagne le peuple par son
discours plein de douceur. IX. Appius
irrite les esprits par un autre discours plein d'invectives.
X. Il se sert des termes les plus
insultants &c. XI. Il déclame contre le
tribunat. XII. Qu'il ne souffrira
jamais que la loi soit reçue. XIII. Le
tribun Lectarius parle en faveur du peuple et répond aux invectives
d'Appius. XIV. Il adresse la parole à
Appius ; qu'il lui fera sentir jusqu'où va la puissance et
l'autorité du tribunat. XV. Il jure
qu'il fera passer la loi. Il ordonne à Appius de sortir de
l'assemblée : celui-ci refuse d'obéir, les esprits s'échauffent, on
en vient aux coups. XVI. Quiontius
l'autre consul apaise le tumulte et l'assemblée se sépare.
XVII. Plaintes réciproques du consul
Appius et des tribuns. ; la sédition s'augmente.
XVIII. Le consul Quintius engage les
tribuns à prendre le sénat pour arbitre. Assemblée du sénat.
XIX. Avis de Valérius : il est approuvé
de tout le monde. XX. Quintius propose
la loi au sénat : on opine à la publier ; le peuple la confirme.
XXI. On lève des troupes.
XXII. Quintius désole les pays des
Æques. XXIII.L'armée d'Appius refuse de
combattre. XXIV. Il se retire du pays
ennemi. Il fait décimer ses soldats et les punit de mort.
XXV. Il revient à Rome.
CHAPITRE
DOUZIEME. I. Quarantième consulat.
Les tribuns mettent les deux consuls dans leurs intérêts.
II. Ils proposent au sénat l'affaire du
partage des terres. III. Avis de Lucius
Æmilius. Qu'il faut faire la répartition dis terres publiques &c.
IV. Avis contraire d'Appius Claudius.
V. Que les consuls ne sont pas en droit
de partager lesdites terres. VI. Que ce
serait introduire dans Rome une pernicieuse coutume Que les passions
du peuple et ses mœurs corrompues sont la seule cause de son
indigence. VII. Que par sa lâcheté il
s'est rendu indigne de toute grâce. VIII.
Que les patriciens même ont en partie dégénéré de la vertu de leurs
ancêtres &c. IX. Les tribuns font
assigner Appuis à comparaître au tribunal du peuple.
X. Appius se donne la mort.
XI. Le fils d'Appius obtient la
permission de faire l'oraison funèbre de son père.
XII. Campagne des consuls contre les
Æques et les Sabins ; ils ravagent le pays ennemi.
CHAPITRE
TREIZIEME. I. Quarante-unième
consulat. II. Les Volsques viennent
brûler un des châteaux des environs de Rome.
III. Campagne et bataille contre les Æques.
IV. Le consul Numicius désole le pays
des Volsques, prend et rase une de leurs villes.
CHAPITRE
QUATORZIEME. I. Quarante-deuxième
consulat. Campagne des consuls. II.
Servilius ravage le pays des Sabins. III.
Quintius marche contre les Æques et les Volsques.
IV. Combat sanglant.
V. Second combat. Les Romains
remportent la victoire, et se rendent maîtres du camp des ennemis.
VI. Quintius prend la ville d'Antium
par capitulation. Il revient à Rome, et reçoit les honneurs du
triomphe.
CHAPITRE
QUINZIEME. I. Quarante-troisième
consulat. II. Let tribuns recommencent
à soulever le peuple. On distribue aux pauvret citoyens une partie
des terres des Antiates. III. Campagne
contre les Sabins et les Æques. IV. Les
Æques demandent la paix. V. On la leur
accorde. Conditions du traité.
CHAPITRE
SEIZIEME. I. Quarante-quatrième
consulat. Les Æques violent le traité d'alliance conclue l'année
précédente ; à quelle occasion. II. Le
sénat leur envoie une ambassade; réponse ambiguë des Æques etc.
III. Les Romains leur déclarent la
guerre. IV. On fait à Rome la dédicace
du temple de Dius Fidius.
CHAPITRE
DIX-SEPTIEME. I. Quarante-cinquième
consulat. Campagne centre les Æques. II.
Combat sanglant. III. Fréquentes
escarmouches. IV. Un détachement de
l'armée des Æques fait le dégât sur les terres du peuple Romain.
V. Le consul Fabius surprend ce
détachement et lui livre bataille. VI.
Les Æques décampent, et se retirent dans leur ville.
CHAPITRE
DIX-HUITIEME I. Quarante-sixième
consulat Les Antiates, es Æques et les Volsques remuent.
II. Le sénat ordonne qu'on envoie un
renfort de garnison à Antium &c. III.
Les Æques vont à la rencontre de l'armée Romaine et se mettent en
devoir d'attaquer le camp. IV. Le
consul dépêche à Rome pour demander du secours : on lui en envoie.
V. Les Æques et les Volsques donnent
l'assaut au camp des Romains. VI. Le
consul fait une sortie et repousse les assiégeants.
VII. Publius Furius poursuit les
ennemis imprudemment : il est taillé en pièce avec toute sa troupe.
VIII Les Æques recommencent le siège du
camp des Romains et le poussent avec chaleur.
IX. Les Romains reçoivent un renfort de troupes : ils
repoussent les assiégeants jusqu'à dans leurs lignes.
X. Une autre armée d'Æques et de
Volsques ravage les campagnes des Romains. XI.
Le consul Postumius les attaque et les met en fuite.
XII. Les Æques décampent et se retirent
sous leurs murailles. XIII. Les Romains
en défont un grand nombre dans cette retraite.
XIV. Que les Romains firent une grande perte dans la guerre
contre les Æques.
CHAPITRE
DIX-NEUVIEME. I. Quarante-septième
consulat. Maladie pestilente, qui emporte beaucoup de monde.
II Les Æques et les Volsques entrent
sur les terres des Herniques et des Latins.
III. Ceux-ci envoient à Rome peur demander du secours. Le
sénat leur permet de mettre des troupes sur pied.
IV. Les ennemis viennent assiéger Rome.
Les Romains se défendent quoique accablés de maladies.
V. Quelles étaient alors les
fortifications de la ville de Rome. VI.
L'ennemi lève le siège.
CHAPITRE VINGTIEME. I.
Quarante-huitième consulat. II. On lève
des troupes. III. Les consuls ouvrent
la campagne pour ravager les terres des Æques et des Volsques.
IV. Les Volsques sortent de leurs
murailles : ils prennent l'alarme et sont mis en déroute.
V. Les chefs des Æques et des Volsques
réunis, se mettent en marche pour assiéger Rome.
VI. Le consul Lucrétius va à leur
rencontre. Ils lui livrent bataille et sont mis en déroute.
VII. Les consuls reviennent à Rome,
Lucrétius reçoit les honneurs du grand triomphe, et Véturius ceux du
petit.
LIVRE DIXIEME.
(bilingue)
CHAPITRE PREMIER.
I. Quarante-neuvième consulat. II.
Les tribuns recommencent à soulever le peuple, En quoi avait
consulté jusqu'alors le droit Romain. III. Les tribuns
entreprennent d'introduire à Rome un nouveau droit : les patriciens
s'y opposent. IV. Prodiges surprenants et sans exemple.
V. On
consulte les devins et les oracles des Sibylles.
CHAPITRE SECOND.
I.
Le sénat s'assemble avec les tribuns : on délibère sur les moyens
d'apaiser les troubles. II. On
n'en peut venir a bout. Les tribuns font une nouvelle loi, portant
qu'on élira dix députés pour faire le code des lois.
III. Les patriciens la blâment.
IV. Les tribuns indiquent le
jour auquel ils doivent la confirmer. V.
Les patriciens se plaignent hautement de leur procédé.
VI. Ils gagnent une partit des
citoyens et intimident les autres. VII.
Caeson Quintius le plus ardent de tous les jeunes patriciens.
VIII. Les tribuns sont assigner
ce jeune homme ; il les refuse pour juges.
IX. Son père plaide sa cause, et tâche de fléchir la
colère du peuple. X. Le peuple
est porté à lui rendre son fils : Virginius s'y oppose ; discours de
Virginius. XI. Fausse accusation
de Volscius contre le jeune Caeson Quintius.
XII. On veut sur le champ mettre à mort l'accusé, les
consuls et les tribuns s'y opposent. XIII.
On le met en liberté sous caution. XIV.
Le lendemain on le condamne par défaut etc. Il se retire en
Tyrrhénie. XV. Son père rend aux
cautions de son fils ce qu'ils ont déboursé pour lui : accablé de
douleur il se retire à la campagne. XVI.
La jeunesse patricienne continue s'opposer à la loi.
CHAPITRE TROISIEME.
I.
Cinquantième consulat. Rome est menacée des plus terribles malheurs.
II. Les tribuns recommencent à
faire de nouvelles intrigues. Ils contrefont des lettres qu'ils se
font rendre par un inconnu. III.
Le peuple court en foule à la place publique : toute la ville est en
émotion. IV. Le sénat s'assemble
; les tribuns lui font le rapport de ce qui est contenu dans les
prétendues lettres qu'ils viennent de recevoir. Discours du tribun
Virginius. V. Que quelques-uns
des patriciens et la plupart des chevaliers ont conspiré contre le
peuple. VI. Que le sénat doit
permettre aux tribuns d'informer contre les coupables ; que
l'affaire presse et ne souffre aucun délai.
VII. Délibérations du sénat. Discours du consul Caius
Claudius : qu'il va parler avec liberté.
VIII. Que les tribuns pour exécuter leurs pernicieux
desseins, ont feint qu'on tramait une conspiration contre le peuple.
IX. Qu'ils ne peuvent pas
produire les preuves de cette conspiration.
X. Qu'il faut se défier d'eux et éclairer leur
conduite. XI. Le tribun
Virginius déclame contre le sénat. XII.
Appius Erdonius Sabin s'empare du capitole dans l'espérance que les
esclaves et les mécontents se joindront à lui.
XIII. Il est trompé dans ses espérances, il ne reçoit
aucun secours. XIV. L'alarme se
répand dans Rome; les consuls exhortent les citoyens à prendre les
armes. XV. Les tribuns
persuadent au peuple de ne pas s'enrôler qu'à certaines conditions.
XVI. Le consul Appius prétend
qu'on peut de passer du secours du peuple. Avis contraire de
Valérius son collègue. XVII. On
lève des troupes. XVIII. On tire
au sort leur destination. XIX.
Les Tusculans viennent au secours des Romains. Le consul Valerius
assiège Erdonius dans la citadelle du capitole : il est tué dans le
combat. XX. Erdonius et la plupart de ses soldats perdent aussi la
vie. XXI. Les tribuns
recommencent leurs poursuites. A la place de Valerius on élit consul
Lucius Quintius, qui s'était retiré à la campagne après la
condamnation de Caeson son fis. XXII.
Le sénat envoie des députés à Quintius : ceux-ci le trouvent
labourant son champ etc. XXIII.
Mœurs des anciens Romains bien différentes de celles du siècle de
Denys d'Halicarnasse. XXIV.
Quictius réprime les tribuns et pacifie les troubles.
XXV. Il s'applique a rendre la
justice. Le sénat veut le continuer dans la dignité de consul ;
Quinctius la refuse constamment : il fait élire de nouveaux consuls
et se retire à la campagne.
CHAPITRE
QUATRIEME.
I.
Cinquante-unième consulat. Les Aeques prennent la ville de Tusculum.
II. Les tribuns par leur
opposition retardent l'enrôlement des troupes.
III. Les consuls lèvent des soldats et se mettent en
campagne pour secourir leurs alliés, IV.
Le consul Fabius rétablit les Tusculans dans leur ville.
V. Il force le camp des Aeques
et des Volques réunis ensemble. VI.
Il ravage le pays des Volsques et distribue le butin à ses soldats.
VII Cornélius son collègue
remporte deux batailles sur les Antiates. Il prend d'assaut la ville
d'Antium et fait punir les auteurs de la révolte.
VIII. Traité de faix avec les
Aeques. Honneurs du triomphe accordés aux deux consuls.
CHAPITRE CINQUIEME.
I.
Cinquante-deuxième consulat. II.
Les consuls font des levées : ils de mettent en campagne contre les
Aeques et les Sabins. III.
Cloelius Gracchus général des Sabins défait le territoire de
Tusculum. IV. Le sénat lut
envoie une ambassade. V. Réponse
fière de Gracchus. VI. Seconde
ambassade. VI Le consul Minucius
se met en campagne : les ennemis l'attirent dans un lieu
désavantageux où ils assiègent de toutes parts.
VIII. Nautius l'autre consul
revient à Rome où il nomme pour dictateur Lucius Cincinnatus qui
était retiré pour lors à la campagne. IX.
Fabius gouverneur de Rome, députe vers le dictateur ; ce magistrat
vient à Rome. X. Le dictateur de
met en campagne : il livre bataille aux ennemis, il les repousse
dans leur camp et les investit. XI.
Les Aeques manquant de vivres, demandent la paix. Le dictateur la
leur accorde, à condition qu'ils passeront sous le joug, qu'ils lui
livreront la ville de Corbion etc. XII.
Il distribue aux troupes une partie du butin, et oblige le consul
Minucius à se démettre. XIII. Le
dictateur revient à Rome, et reçoit les honneurs du triomphe.
XIV. Il refuse les présents que
lui offraient le sénat et ses amis, il abdique la dictature et se
retire à fa campagne. XV. Retour
du consul Nautius.
CHAPITRE SIXIEME.
I.
Cinquante-troisième consulat. II.
Les Sabins ravagent les terres du peuple Romain. Les Aeques prennent
Corbion et Orsone. III. Le sénat
ordonne aux deux consuls de se mettre en campagne. Les tribuns
s'opposent à l'enrôlement des troupes. IV.
Ils font jouer de nouveaux renforts. V.
Assemblée du sénat. Avis de Lucius Quintius Cincinnatus; qu'il faut
remettre toutes les contestations à un autre temps pour marcher aux
ennemis. VI. Les consuls
assemblent le peuple. Discours du consul Horatius : que les tribuns
ayant soulevé le peuple contre le sénat, les patriciens ne
laisseront pas de repousser les ennemis avec le secours des citoyens
les mieux intentionnés pour le salut de la république etc.
VII. Les patriciens fondent en
larmes et les plébéiens en sont attendris. Le consul poursuit son
discours. VIII. Discours du
tribun Virginius que les tribuns et le peuple n'abandonnent point
les patriciens ; qu'ils demandent seulement une grâce au sénat.
IX. On assemble le sénat. Le
tribun demande qu'il soit permis au peuple de créer dix tribuns an
lieu de cinq. X. Gaius Claudius
est le seul qui s'y oppose. XI.
Tous les autres sénateurs opinent à accorder au peuple la grâce
qu'il demandait ; on fait le sénatus-consulte, et on désigne dix
tribuns pour l'année suivante. XII.
Les deux consuls mettent des troupes à la campagne .
CHAPITRE SEPTIEME.
I.
Cinquante-quatrième consulat. Nouvelles accusations entre les
consuls et les tribuns : ceux-ci usurpent le droit de convoquer le
sénat, et demandent qu'on accorde au peuple le mont Aventin pour y
bâtir. II. Ils font sommer les
consuls. Un licteur repousse l'huissier des tribuns : Iiclius veut
punir de mort le licteur. III.
Les consuls en appellent aux autres tribuns : ceux-ci soutiennent
leur collègue, suivant les conventions faites entre eux. Ils
relâchent enfin le licteur. IV.
Le sénat s'assemble. Icilius accusé par les consuls, se justifie.
V. Il propose aussi
d'accorder le mont Aventin aux pauvres citoyens.
VI. Que ce règlement apaisera
les troubles etc. VII. Le sénat
reçoit favorablement la requête du tribun.
VIII. On distribue des places sur le mont Aventin : le
peuple y bâtit des maisons.
CHAPITRE HUITIEME.
I. Cinquante-cinquième consulat.
Nouveaux troubles à Rome. Que sitôt qu'on avait la paix au dehors,
il l'excitait des guerres au dedans. II. Les consuls enrôlent des
soldats : ils font agir toute la rigueur des lois contre les
désobéissance. III. Les tribuns se plaignent hautement du procédé
des consuls, ils soulèvent le peuple, et opposent la force à la
violence. IV. Soutenus par une foule de plébéiens, ils assignent les
consuls à comparaître au tribunal du peuple.
V. Ceux-ci refusant
d'obéir, les tribuns s'adressent au sénat. Plaintes réciproques des
tribuns et des consuls dans l'assemblée du sénat.
VI. La. journée se
passe en contestations, sans que le sénat ose prononcer.
VII. Les
tribuns assemblent le peuple et délibèrent sur les mesures qu'ils
doivent prendre : différents avis à ce sujet.
VIII. Ils annoncent
qu'au troisième jour de marché ils imposeront aux consuls une amende
pécuniaire, ils changent de résolution ; ils promettent de rappeler
le souvenir de la loi agraire et de celle qui doit établir l'égalité
entre tous les citoyens. IX. Assemblée du peuple au sujet de la loi
agraire. Les plébéiens se plaignent que la noblesse s'est emparée de
leurs conquêtes. X. Le plébéien Lacius Siccius Dentatus fait un long
discours qui anime le peuple. XI. Qu'il sert dans les troupes depuis
quarante ans, que n'étant simple soldat il a fait de grandi
exploits par lesquels il s'est élevé jusqu'à
508 la qualité d'Officier.
XII. Qu'il s'est trouvé à six-vingt batailles et qu'il l'a remporté
un grand nombre du prix, de couronnes etc. XIII. Que cependant il
n'a pas eu pour lui, non plus que les autres plébéiens, la moindre
portion des terres conquises sur les ennemis.
XIV. Que les citoyens
les plus effrontés s'en sont mis en possession, sans les avoir
méritées par de grands exploits. XV. Qu'il n'y a personne
parmi la noblesse, qui puisse se vanter d'avoir fait autant de
belles actions que Siccius. Que les patriciens l'imaginent que tout
leur est dû. XVI. Qu'ils fut fermé la bouche aux plébéiens et que
contre toute justice ils ont fait mourir le consul Cassius et le
tribun Minucius qui parlaient en faveur du peuple.
XVII.
Qu'ils ont fait mille outrages aux tribuns.
XVIII. Que le
peuple ne doit pas balancer à confirmer la loi agraire,
XIX. Que la
jeunesse patricienne trouble les comices, les tribuns doivent la
réprimer par la rigueur des lois. XX. Le tribun Ictilus approuve le
discours de Siccius, excepté un article etc.
XXI. Les consuls
tiennent conseil en particulier avec les premières têtes du sénat.
XXII. Les patriciens postés dans différents endroits de la place
publique, excitent un si grand tumulte, que ceux qui veulent parler,
ne peuvent se faire entendre. XXIII. Ils troublent les comices,
renversent les urnes etc. XXIV. Enfin ils viennent a bout d'empêcher
la confirmation de la loi agraire. XXV. Que les Postumius, les
Sempronius et les Clelius furent les plus ardents dans cette
occasion. XXVI. Délibérations des tribuns : on convient de punir ces
trois familles. XXVII. Le sénat laisse agir les tribuns. Les accusés
sont condamnés par défaut. Leurs biens sont confisqués ; les
plus riches des patriciens les rachètent et les leur rendent.
XXVIII. Irruption des Aeques sur les terres des Tusculans.
XXIX. On
lève des troupes ; les tribuns s'opposent à l'enrôlement, décret du
sénat à ce sujet. XXX. Plusieurs citoyens s'enrôlent, Siccius même
fait la campagne à la tête de sa cohorte. XXXI. Les consuls joignent
les ennemis proche la ville d'Antium. Les Aeques coupent les vivres
aux Romains etc. XXXII. Le consul Romilius range l'armée en
bataille. XXXIII. Il propose à Siccius de donner l'assaut au camp
des ennemis avec sa cohorte etc. XXXIV. Réponse de Siccius ; que ce
que le consul lui propose n'est pas praticable.
XXXV. Le consul
l'accuse de lâcheté. XXXVI. Réponse de Siccius : qu'il accepte la
commission malgré le danger évident et l'impossibilité de réussir.
XXXVII. Il part avec ses 800 hommes, il les encourage.
XXXVIIII.
Il prend sa marche par une forêt, et se fait guider par une paysan.
il arrive au camp des Aeques, il l'attaque pendant que les deux
armées sont aux prises, enfin il s'en rend maître.
XXXIX. De là il
tombe sur l'armée des Aeques : ceux-ci prennent la fuite ; il en
fait un horrible carnage. Siccius se retire dans le camp des
ennemis. XL. Il met le feu et se rend à Rome en diligence pour y
porter la première nouvelle de sa victoire. Les tribuns assemblent
le peuple. Siccius raconte ce qui s'est passé ; que les Romains ne
sont redevables de la victoire qu'à lui seul et à sa troupe.
XLI. Le
peuple est indigné contre les consuls qui ont exposé Siccius à une.
mort presque inévitable. Siccius est élu tribun du peuple.
CHAPITRE NEUVIEME.
I. Cinquante-sixième consulat. Les
consuls de cette année gagnent la
bienveillance du peuple. II. Les tribuns Siccius et Lucius Maliénus
font assigner les consuls de l'année précédente.
III. Les
patriciens félicitent en faveur des accusés.
IV. Le peuple s'assemble. Chefs d'accusation contre Romilius
; témoignage de
Spuius Virginius et des Icilius pères et fils.
V. Romilius plaide sa
cause : il parle avec fierté; il est condamné à une amende de 10000
As, et son collègue à 15000. VI. Les consuls de cette
année font
passer une loi favorable aux tribuns et au peuple.
Vll. Ils
proposent au sénat l'établissement de nouvelles lois que les
tribuns sollicitaient : on délibère. VIII.
Discours de Romilius.
Que les patriciens ne sont pas assez puissants pour soutenir
contre le peuple ; qu'ainsi ils doivent céder au temps et lui
accorder ce qu'il demande. IX.
Qu'il faut envoyer des ambassadeurs
dans les villes Grecques et dans celles de l'Italie poux faire la
collection des meilleures lois etc. X. Son
sentiment est suivi. Les tribuns veulent lui remettre l'amende à laquelle il a
été condamné ; il refuse cette grâce. On écrit le
sénatus-consulte. XI. On nomme des ambassadeurs
pour aller chercher
de nouvelles lois en Grèce etc.
CHAPITRE DIXIEME.
I. Cinquante-septième consulat. Maladie contagieuse à Rome.
II.
Elle emporte beaucoup de monde. III. Les corps sans
sépulture
augmentent l'infection. Le mal se communique dans les campagnes.
IV. En vain on a recours aux sacrifices.
V. Les Aeques
font des préparatifs de guerre. La contagion se communique dans
leurs villes et dans celles des Volsques etc.
CHAPITRE ONZIEME.
I. Cinquante-huitième consulat. La peste cesse.
Cherté à Rome ; on y apporte des provisions.
II. Retour des députés envoyés dans les
villes Grecques. Les tribuns demandent qu'on crée des législateurs :
les consuls éludent leurs poursuites ; on nomme des consuls pour
l'année suivante. III. Les tribuns s'adressent
aux nouveaux magistrats : ce que leur répondit Appius désigné consul pour l'année
suivante. IV. Assemblée du sénat
; il fait un décret pour
ordonner la création des législateurs.
V. Création des décemvirs ou
des dix législateurs. Suppression de toutes les autres charges.
CHAPITRE DOUZIEME.
I. Régence des décemvirs qui tient lieu du cinquante-neuvième
consulat. Ils gouvernent l'un après l'autre.
II. On est content de
leur administration. III. Appius
se distingue au-dessus de tous les
autres par son affabilité, sa douceur etc.
IV. Ils font le code du
lois en dix tables et le proposent en public.
V. Le sénat et le peuple
confirment les nouvelles lois etc. VI. Le sénat
s'assemble,
on délibère et on convient de continuer le décemvirat. Plusieurs
briguent cette dignité. VII.
Assemblée pour l'érection des décemvirs.
Appius est continué : on lui donne pour collègues six autres
patriciens et trois plébéiens qu'il avait demandés lui-même pour
faire sa cour au peuple.
CHAPITRE TREIZIEME.
I. Seconde année des décemvirs, qui tient lieu du
soixantième
consulat. Ils font une convention ente 'eux etc.
II. Ils joignent les
haches aux faisceaux ; le peuple saisi de crainte se repent
d'avoir continué le décemvirat. III.
Les décemvirs se font escorter
par une troupe de jeunes gens les plus déterminés.
IV. Leur
gouvernement-tyrannique. V. Les plus gens de bien
sortent de Rome
et se retirent à la campagne. VI.
Appius et ses collègues font deux
nouvelles tables de lois qu'ils ajoutent aux dix premières etc.
VII. Au tout de l'année ils ne de démettent point de leur dignité.