Le temps des Généraux : Marius

88 : Sylla consul - Guerre contre Mithridate

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88

Mithridate en Europe

FLORUS : On ne sait rien de Florus. Il écrit une Histoire romaine (-753 - +9). Son oeuvre est publiée à la fin du règne d’Hadrien.

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Deux victoires décisives, remportées l'une sur Nicomède dans la vallée de l'Amnias, l'autre sur M' Aquilius à Proton Pachion (site inconnu), livrent à Mithridate toute la Bithynie, la Phrygie du nord, la Mysie : bientôt il pénètre dans la province d'Asie, où il est accueilli comme un libérateur : on lui livre Q. Oppius et M' Aquilius. Pour ridiculiser le nom romain, ce dernier est promené par les villes de l'Asie, assis sur un âne et battu de verges : peut-être Mithridate le fit-il périr en lui versant de l'or fondu dans la bouche pour le punir de son insatiable soif de richesses. Enfin, désireux de se débarrasser des Romains qui se trouvaient en Asie et constituaient un danger permanent pour sa domination, il signe à Éphèse leur arrêt de mort : au jour fixé, 80.000 résidents de langue italique sont massacrés : ils laissent un énorme butin, qui permet de dispenser l'Asie du paiement du tribut pendant cinq ans.

VI. -- BELLUM MITHRIDATICUM

Ponticae gentes a septemtrione in sinistrum iacent, a Pontico cognominatae mari. Harum gentium atque regionum rex antiquissimus Aeetas; post Artabazes, a septem Persis oriundus; inde Mithridates omnium longe maximus: quippe, cum IV Pyrrho, XIV anni Hannibali suffecerint, ille per XL annos restitit, donec tribus ingentibus bellis subactus, felicitate Syllae, virtute Luculli, magnitudine Pompeii consumeretur.
Causam quidem illius belli praetenderat apud Cassium legatum, attrectari terminos suos a Nicomede Bithyno. Ceterum elatus animis ingentibus, Asiae totius, et, si posset, Europae cupiditate flagrabat. Spem ac fiduciam dabant nostra vitia. Quippe cum civilibus bellis distringeremur, invitabat occasio, nudumque latus imperii ostendebant procul Marius, Sylla, Sertorius.
Inter haec reipublicae vulnera, et hos tumultus, repente, quasi captato tempore, in lassos simul atque districtos subitus turbo pontici belli ab ultima veluti specula septemtrionis erupit. Primus statim impetus belli Bithyniam rapuit. Asia deinde pari terrore correpta est. Nec cunctanter ad regem ab urbibus nostris populisque descitum est. Aderat, instabat, saevitia quasi virtute utebatur. Nam quid atrocius uno eis edicto, cum omnes, qui in Asia forent, romanae civitatis homines interfici iussit ? Tum quidem domus, templa et arae, humana omnia atque divina iura violata sunt. Sed hic terror Asiae Europam quoque regi aperiebat. Itaque missis Archelao Neoptolemoque praefectis, excepta Rhodo quae pro nobis firmius stetit, ceterae Cyclades, Delos, Euboea, et ipsum Graeciae decus, Athenae, tenebantur. Italiam iam, ipsamque urbem Romam regius terror afflabat.

FLORUS, III.

 vocabulaire            

VI. - GUERRE CONTRE MITHRIDATE

Les peuples pontiques habitent entre les régions du nord et le Pont-Euxin dont ils tirent leur nom. Le plus ancien roi de ces peuples et de ces régions fut Aeetas, puis ce fut Artabaze, issu des Sept Perses, et ensuite Mithridate, de beaucoup le plus grand de tous. Quatre ans avaient suffi pour venir à bout de Pyrrhus, quatorze ans pour triompher d'Hannibal. Mithridate résista pendant quarante ans ; il fallut trois guerres sanglantes pour le vaincre, et le bonheur de Sylla, le courage de Lucullus et la grandeur de Pompée pour l'abattre définitivement.
A notre ambassadeur Cassius, il avait donné comme prétexte de cette guerre les attentats de Nicomède de Bithynie contre ses frontières. En réalité, emporté par une violente ambition, il brûlait du désir d'être le maître de toute l'Asie, et, si possible, de l'Europe. Nos vices semblaient lui donner les espoirs les plus justifiés. Nous étions alors divisés par les guerres civiles, et l'occasion paraissait propice. Marius, Sylla, Sertorius lui montraient de loin le flanc désarmé de l'empire.
Alors que Rome était affaiblie par ses blessures et ses troubles politiques, tout-à-coup, comme s'il avait choisi le moment favorable, il fait soudainement éclater sur les Romains fatigués et divisés l'orage de la guerre du Pont qui semble venir des lointains sommets du nord. Le premier effort de la guerre emporte aussitôt la Bithynie, puis une pareille épouvante s'empare de l'Asie. Immédiatement, les villes et les peuples soumis à notre domination se rangent aux côtés du roi. Il est partout, presse ses alliés, et la cruauté lui tint lieu de courage. Est-il rien de plus atroce que l'un de ses édits par lequel il ordonnait le massacre de tous les citoyens romains qui se trouvaient en Asie ? Les maisons, les temples, les autels, tous les droits humains et divins furent alors violés. Mais cette épouvante de l'Asie ouvrait aussi au roi le chemin de l'Europe. Il envoie en avant ses généraux Archélaus et Néoptolème, et à l'exception de Rhodes, qui resta plus fidèle à notre cause, toutes les autres Cyclades, Délos, l'Eubée, Athènes même, la gloire de la Grèce, tombent en son pouvoir. Déjà sur l'Italie, sur la ville même de Rome soufflait le vent de la panique que soulevait le roi.

traduction Garnier, édition de Pierre HAINSSELIN et Henri WATELET.

FLORUS, III.

La guerre contre Mithridate

Mithridate

Le Pont est une région montagneuse du nord-est de l'Asie mineure. Un royaume s’y est installé par un noble Perse en 302 ACN dans le bouleversement qui suit la mort d’Alexandre le Grand. Au cours des années cette dynastie s’hellénise fortement (ou peut-être superficiellement). En 121/0 ACN, le vieux roi meut et par la suite un de ses fils, Mithridate VI Eupator, s'établit en tant que roi unique, assassinant son frère et sa mère et épousant sa soeur. Mithridate s'avère être une souverain extrêmement énergique et compétent et cause aux Romains des ennuis pendant de nombreuses années.

Les événements de son règne avant les années 90 sont incertains. Il établit sa souveraineté sur les colonies grecques de la péninsule de Crimée (maintenant en Ukraine méridionale), qui sont affaiblies par les peuplades nordiques. Il s’est également emparé du Caucause occidental (la Géorgie et l'Arménie modernes). Ces territoires, avec le Pont, forment le centre de son royaume.

Conflits avec Rome

Dans les années 90, après s’être emparé de ces territoires, il souhaite se développer en Asie mineure. Avec la Bithynie, royaume allié à Rome, à l’ouest, il revendique des parties de la Phrygie. Au sud il essaye de devenir roi de Cappadoce, où dans les années 90 Sylla a, comme préteur, installé Ariobarzane comme roi.

Après diverses intrigues dans ce secteur, les choses sérieuses commencent en 91 (la date des événements est incertaine parce que ces événements, non datés dans les sources, doivent être calculés en remontant à partir d'autres qui eux sont datés). Cette année-là, Mithridate soutient Socrates lors du renversement de son frère, Nicomède le nouveau roi de Bithynie et l’allié de Rome. En même temps, Mithridate soutient le renversement par les forces locales d'Ariobarzane de Cappadoce. Ainsi, Mithridate n'est pas directement impliqué dans les événements, qui voient le remplacement des rois fidèles à Rome par ceux qui soutiennent Mithridate.

M.' Aquillius comme légat

En réponse à ces provocations sur les positions de Rome en Asie mineure, le sénat envoie fin 91 ou en 90 une légation de trois hommes conduits par M' Aquillius (consul en 101). C'était le début de la guerre sociale, et alors personne ne réalisait encore la situation périlleuse qui allait s’en suivre. Il est clair que le mandat d'Aquillius est d’obliger Mithridate par la diplomatie à coopérer à la restauration de Nicomède en Bithynie et d’Ariobarzane en Cappadoce (royaume de l’ouest de l’Asie mineure). C’est ce qui se fait en 90. Puisque Mithridate n'est pas directement impliqué dans leur renversement, il porte toujours le titre d’"ami du peuple romain".

Mais Aquillius semble inciter Nicomède à faire la guerre contre Mithridate. On ne sait si c’est fin 90 ou en 89. On prétend que le motif en était que Nicomède avait promis des largesses importantes aux Romains (vraisemblablement aussi à Aquillius) et qu’il avait contracté de grandes dettes à Rome, Aquillius espère que Nicodème trouvera ces fonds en pillant le territoire de Mithridate. Mais dans les circonstances présentes, avec l'Italie enfoncée dans la guerre sociale et très peu de forces romaines installées en Asie mineure, cela s'avère une initiative très risquée, d'autant plus qu'Aquillius n'a aucune autorité du sénat pour déclarer une guerre. Pour expliquer rationnellement ses actes, sans les pardonner, il faut comprendre qu’il ne réalise pas l’efficacité des forces de Mithridate. Aquillius pense sans doute que Nicomède, avec l’aide de quelques troupes romaines, peut battre les forces du petit royaume barbare de Mithridate (et en cours de route obtenir de l’argent pour Aquillius et ses amis). Les choses vont aller plus loin qu’il ne le pense.

Pendant que les forces de Nicomède ravagent la partie occidentale de son royaume, Mithridate envoie une ambassade pour porter plainte à Aquillius, précisant qu’il est toujours l’ami du peuple romaines et il demande qu’Aquillius fasse cesser l'incursion de Nicomède. Aquillius use de feux-fuyants en disant qu’aucun des deux rois, puisqu’ils sont amis du peuple romain, ne doit être lésé : donc il ne fait rien. En représailles Mithridate envahit la Cappadoce, et remplace Ariobarzane, le roi soutenu par les Romains, par son propre candidat

Guerre totale contre Rome et désastre romain

Par ses initiatives impétueuses, Aquillius a amené Mithridate à la guerre ouverte contre les alliés de Rome. Aquillius se trouve forcé en 89 de les défendre avec les forces très insuffisantes. C. Cassius le préteur responsable de l'Asie possède quelques troupes sous son commandement ; c’est vraisemblablement également le cas pour Q. Oppius le proconsul de Cilicia (les propréteurs ont généralement le titre de proconsul vers la fin de la République, c.-à-d., ils ont l'imperium proconsulaire alors qu’ils n’ont été que préteurs à Rome). Les Romains envoient rapidement des troupes au secours des villes alliées de Rome en Asie.

Les Romains décident d'une triple attaque sur le royaume de Mithridate. Aquillius va aider l'attaque de Nicomède à partir de l'ouest et Cassius va mener ses forces à partir du sud par la Galatie tandis qu'Oppius soumettra la Cappadoce. La campagne tourne au désastre. L'armée de Nicomède est complètement détruite et dans sa déroute il rejoint les forces d’Aquillius. Cette armée alors est détruite par Mithridate, et il s’en suit une retraite générale des Romains. Aquillius se sauve sur la côte de la province de l'Asie, et Nicomède rejoint Cassius : ils battent en retraite vers le sud-ouest.

A ce moment toute la résistance à Mithridate dans la région s'effondre et il s’élance dans la province romaine d’Asie. La Bithynie tombe aussi dans ses mains et il gagne le contrôle du Bosphore, permettant à sa flotte passer de la Mer Noire dans la mer Égée. Il traite bien tous ceux qui capitulent, espérant les gagner à sa cause. Et il y réussit partiellement. Alors que les Romains le sont pas fort populaires en Asie et qu’un certain nombre de villes font défection aux Romains, cependant beaucoup restent fidèles à Rome et s’opposent à Mithridate. Aquillius est arrêté dans la ville grecque de Mitylène tandis qu'il se sauve vers Rhodes, et est livré à Mithridate. Aquillius est conduit à Pergame (capitale de la province de l'Asie) et après avoir été humilié, il est exécuté : on lui verse de l'or fondu dans l bouche, punition pour la rapacité des Romains. Le proconsul Q. Oppius est également livré à Mithridate par la ville d'Apamée, mais il est bien traité en captivité, ce qui montre que Mithridate avait une animosité particulière contre Aquillius.

 
a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac
, conj. : et, et aussi
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adflo, as, are
: souffler, souffler sur
adsum, es, esse, adfui
: être présent, assister, aider
Aeeta, ae
, m. (Aeetes, Aeetas) : Eétès (roi de Colchide)
animus, i,
m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
annus, i
, m. : l'année
antiquissimus, a, um
: superlatif de antiquus,a,um : vieux, ancien
aperio, is, ire, ui, apertum
: ouvrir, mettre au grand jour (apertus, a, um : 1 - découvert, ouvert; dégagé, libre. - 2 - qui se fait ouvertement, manifeste, évident; qui s'expose. - 3 - clair, intelligible. - 4 - franc, ouvert, sincère, candide; impudent.)
apud
, prép. : + Acc. : près de, chez
ara, ae
, f. : l'autel
Archelaus, i
, m. : Archelaus
Artabazes
, Artabaze
Asia, ae
, f. : Asie
Athenae, arum
, f. : Athènes
atque
, conj. : et, et aussi
atrocius
, comparatif neutre ou adverbial de atrox, ocis : atroce
attrecto, as, are
: tr. - 1 - toucher à, manier, tâter, tâtonner, mettre la main sur, usurper, s'approprier. - 2 - traiter (un sujet).
bellum, i
, n. : la guerre
Bithynia, ae
, f. : la Bithynie (Asie Mineure)
Bithynus, i,
m. : le Bithynien
capto, as, are
:1 - chercher à saisir, tâcher d'avoir. - 2 - chercher à prendre, être à l’affût de, épier, rechercher, convoiter, viser à. - 3 - chercher à prendre par adresse, chercher à tromper; interpréter captieusement; tâcher de gagner par insinuation, gagner, circonvenir, séduire, faire sa cour. - 4 - capter (un héritage).
Cassius, i,
m. : Cassius
causa, ae
, f. : la cause, le motif; l'affaire judiciaire, le procès; + Gén. : pour
ceteri, ae, a
: pl. tous les autres
ceterum
, adv. : du reste
civilis, e
: civil
civitas, atis
, f. : 1 - la qualité de citoyen, la condition de citoyen, l'état de citoyen, le droit de cité. - 2 - la réunion de citoyens, la ville, la cité, la nation, l'Etat.
cognomino, as, are
: surnommer
consumo, is, ere, sumpsi, sumptum
: 1. employer, dépenser 2. consommer, épuiser 3. venir à bout, détruire
corripio, is, ere, ripui, reptum
: saisir, s'emparer de
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cunctanter
, adv. : lentement, avec hésitation
cupiditas, atis
, f. : le désir
Cyclades, um
, f. : les Cyclades
decus, oris,
n. : la gloire, l'honneur
deinde
, adv. : ensuite
Delos, i,
f. : Délos (île)
descisco, is, ere, scivi (ii), scitum
: se détacher de, renoncer à
distringo, is, ere, strinxi, strictum
: maintenir écarté, éloigné (districtus, a, um : enchaîné, empêché; hésitant)
divinus, a, um
: divin
do, das, dare, dedi, datum
: donner
domus, us
, f. : la maison
donec
, conj. : jusqu'à ce que
edictum, i
, n. : l'ordre, la proclamation, l'édit du préteur
effero, fers, ferre, extuli, elatum
: porter dehors, emporter, enterrer, divulguer, élever. se - : se produire au-dehors, se montrer, s’enorgueillir. pass : être jeté hors de soi
eis
, D. ou ABL. PL. de is,ea,is : le, la, les, ce,...
erumpo, is, ere, rupi, ruptum
: 1 - sortir avec impétuosité, s'élancer; faire une sortie, se précipiter à travers. - 2 - se produire subitement, se montrer tout à coup, paraître, se dévoiler, se découvrir. - 3 - au fig. éclater, se montrer, paraître; éclater (en paroles). - tr. - 4 - pousser hors de, faire sortir violemment, précipiter hors de, jeter, lancer. - 5 - percer, briser.
et
, conj. : et. adv. aussi
Euboea, ae
, f. : l'Eubée (île de la mer Egée)
Europa, ae
, f. : Europe
excipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. retirer de, excepter, stipuler expressément 2. accueillir, recevoir (une nouvelle)
felicitas, atis
, f. : le bonheur
fiducia, ae,
f. : 1 - la confiance, l'assurance, la certitude. - 2 - la confiance en soi, le courage, la hardiesse, la présomption, l'orgueil. - 3 - la fidélité, la bonne foi. - 4 - l'hypothèque, le gage, le dépôt, la caution.
firmius
, comparatif neutre ou adverbial de firmus,a,um : solide
flagro, as, are
: intr. - 1 - être en feu, être enflammé, brûler. - 2 - souffrir de, être en proie à, être en butte à. - 3 - tr. - aimer passionnément; enflammer.
forent, = essent
gens, gentis
, f. : la tribu, la famille, le peuple
Graecia, ae
, f. : Grèce
Hannibal, alis
, m. : Hannibal
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
hos
, accusatif masculin pluriel de hic, haec, hoc : ceux-ci, ceux, ...
humanus, a, um
: humain
iaceo, es, ere, cui, citurus
: 1 - être étendu, être couché, être alité, être gisant (blessé ou mort), être malade. - 2 - géographiquement : jacere = esse, situm esse : être situé, s’étendre. - 3 - être abattu, être démoralisé. - 4 - rester dans l’oubli, être négligé, être abandonné. - 5 - végéter, être en ruines. - 6 - être bas (---> prix). - 7 - être calme (---> mer).
iam
, adv. : déjà, à l'instant
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
imperium, ii
, n. : 1 - le commandement, l'ordre, l'injonction, l'autorité. - 2 - le droit de commander, l'autorité suprême, la puissance, la domination, la souveraineté, l'hégémonie, la suprématie, la prééminence. - 3 - le pouvoir dans l'Etat : le commandement militaire. - 4 - le pouvoir monarchique, la royauté, l'empire. - 5 - l'empire, l'Etat. - 6 - l'ordonnance (du médecin).
impetus, us
, m. : le mouvement en avant, l'élan, l'assaut
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inde
, adv. : de là, donc
ingens, entis
: immense, énorme
insto, as, are, stiti, staturus
: 1. se tenir sur 2. presser, insister 3. être sur le point de, être imminent 4. s'appliquer sans relâche à qqch.
inter
, prép. : + Acc. : parmi, entre
interficio, is, ere, feci, fectum
: tuer
invito, as, are
: inviter
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
Italia, ae
, f. : l'Italie
itaque
, conj. : c'est pourquoi, aussi, par conséquent
iubeo, es, ere, iussi, iussum
: 1. inviter à, engager à 2. ordonner
ius, iuris
, n. : le droit, la justice
IV
, inv. : quattre
lassus, a, um
: épuisé
latus, eris
, n. : 1 - le flanc, le côté. - 2 - les poumons, les reins; la force, physique. - 3 - le côté (des choses), le flanc; le bord, la partie latérale; la direction oblique, le biais. - 4 - le flanc (d'une armée). - 5 - celui qui est au côté de qqn, le compagnon, l'ami inséparable, l'acolyte. - 6 - la ligne collatérale, le côté, la parenté, la famille.
legatus, i
, m. : 1 - l'envoyé, le député, l'ambassadeur. - 2 - le délégué, le commissaire, le légat. - 3 - le lieutenant (d'un général en chef); le commandant d'une légion. - 4 - le lieutenant de l'empereur, le légat de l'empereur, le gouverneur d'une province. - 5 - le légat, l'assesseur d'un préteur.
longe
, inv. : longuement, au loin
Lucullus, i
, m. : Lucullus
magnitudo, dinis
, f. : la grande taille, la grandeur
mare, is
, n. : la mer
Marius, i
, m. : Marius
maximus, a, um
: superlatif de magnus, a, um : grand
Mithridas, atis
, m. (Mithridates) : Mithridate
mitto, is, ere, misi, missum
: I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier
nam
, conj. : de fait, voyons, car
nec
, adv. : et...ne...pas
Neoptolemus, i
, m. : Néoptolème
Nicomedes, is
, m. : Nicomède (roi de Bithynie)
nos, nostrum
: nous, je
noster, tra, trum
: adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
nudus, a, um :
1 - nu, sans vêtement; qui est sans toge. - 2 - découvert, mis à découvert. - 3 - nu, désarmé, sans défense. - 4 - dépouillé, dégarni, privé de; nu, stérile, vide. - 5 - abandonné, délaissé. - 6 - nu, pauvre, misérable. - 7 - simple, sans art, naturel. - 8 - seul, isolé.
occasio, onis
, f. : 1 - l'occasion, le moment favorable, le temps propice. - 2 - le moyen facile, la facilité, la commodité, l'opportunité. - 3 - le moyen de se procurer, la provision, la possibilité. - 4 - l'Occasion (divinité).
omnis, e
: tout
orior, iris, iri, ortus sum
: naître, tirer son origine, se lever (soleil)
ostendo, is, ere, tendi, tentum
: 1 - étendre devant, exposer. - 2 - présenter, montrer, faire voir, exhiber, mettre en évidence, manifester, annoncer, exposer, dire, signifier.
par, aris
: semblable, pareil (par, paris, m. : le couple, la paire)
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
Persae, arum,
m. : les perses
Pompeius, i,
m. : Pompée
Ponticus, a, um
: du Pont (-Euxin)
populus, i,
m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
post
, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
praefectus, i
, m. : le gouverneur, l'administrateur, le commandant
praetendo, is, ere, tendi, tentum
: tr. - 1 - tendre devant soi, mettre en avant, présenter. - 2 - tendre devant, étendre devant, interposer; au passif : s'étendre devant, s'étendre le long de. - 3 - au fig. mettre en avant, promettre, prétexter, alléguer, faire valoir, prétendre.
primus, a, um
: premier
pro
, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
procul
, adv. : loin
Pyrrhus, i,
m. : Pyrrhus (roi d'Epire)
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quasi
, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quid
, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quippe
, inv. : adv. : assurément, oui, bien sûr. conj. + ind. : en effet, c'est qu'en effet, car.
quoque
, adv. : aussi
rapio, is, ere, rapui, raptum
: 1. emporter 2. ravir, voler, piller 3. se saisir vivement de
regio, onis
, f. : la région, l'arrondissement
regius, a, um
: royal
repente
, adv. : soudain
resisto, is, ere, stiti
: 1. demeurer, s'arrêter 2. résister, faire face, tenir tête
respublica, reipublicae
: l'état, la politique
rex, regis
, m. : le roi (Rex, Regis : Rex)
Rhodus, i
, f. : Rhodes
Roma, ae
, f. : Rome
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
saevitia, ae
, f. : 1 - la fureur, la violence, la cruauté, l'emportement, la méchanceté. - 2 - l'insensibilité, la dureté, la rigueur. - 3 - Sall. Tac. le courage redoutable.
sed
, conj. : mais
septem, adj. num. : sept
septemtrio
, ionis, m. : les sept étoiles de la grande ou petite Ourse; le septentrion, le vent du nord, les régions du nord
Sertorius, ii
, m. : Sertorius (général romain)
si
, conj. : si
simul
, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
sinister, tra, trum
: 1 - gauche, qui est à gauche, qui est du côté gauche. - 2 - qui vient du côté gauche, heureux, favorable, de bon augure, de bon présage (chez les Romains). - 3 - sinistre, défavorable, contraire, fâcheux, funeste, fatal (chez les Grecs). - 4 - mauvais, méchant, pervers. - 5 - malveillant.
specula, ae
, f. : le lieu d'observation, la hauteur - la faible espérance, la lueur d'espoir
spes, ei
, f. : l'espoir
statim
, adv. : aussitôt
sto, as, are, steti, statum
: se tenir debout
subigo, is, ere, egi, actum
: 1. pousser vers le haut 2. pousser de force, contraindre 3. soumettre, réduire, assujettir
subitus, a, um
: soudain, subit
sufficio, is, ere, feci, fectum
: tr. et intr. - 1 - mettre en dessous, mettre sous. - 2 - imprégner, teindre, colorer. - 3 - mettre à la place, substituer; renouveler. - 4 - produire, fournir, donner, offrir. - 5 - être en état de, satisfaire, pourvoir à, fournir à, être suffisant, résister, tenir tête, suffire.
sum, es, esse, fui
: être
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
Sylla, ae
, m. : Sylla
templum, i
, n. : le temple
tempus, oris
, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
teneo, es, ere, ui, tentum
: 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4. maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
terminus, i,
m. : la borne, la limite, le terme, la fin
terror, oris
, m. : la terreur, l'effroi, l'épouvante
totus, a, um : tout entier
tres, ium
: trois
tum
, adv. : alors
tumultus, us
, m. : l'agitation (avec vacarme et désordre), l'alarme brusque (où tout le monde prend les armes), la levée en masse ; le désordre, la révolte, l'agitation fébrile.
turbo, onis
, f. : le tourbillon, le tourbillonnement
ultimus, a, um
: dernier
unus, a, um
: un seul, un
urbs, urbis
, f. : la ville
utor, eris, i, usus sum
: 1 - se servir de, jouir de, profiter de, recourir à. - 2 - emprunter, avoir l'usufruit de. - 3 - être en rapport avec, être en contact avec. - 4 - pratiquer, faire preuve de.
veluti
, adv. : comme, comme si
violo, as, are
: traiter avec violence, profaner, outrager
virtus, utis
, f. : le courage, l'honnêteté
vitium, ii
, n. : le vice, le défaut
vulnus, eris
, n. : la blessure
XIV
, 14
XL
, inv. : 40
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