Le temps des Généraux : Marius |
88 : Sylla consul - Guerre contre Mithridate |
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88 L'année de tous les dangers |
PERIOCHAE : Tite-Live écrivit une Histoire Romaine en 142 livres. Nous ne possédons plus que les livres I-X et XXI-XLV. Pour les autres, nous avons des résumés ou Periochae ou Epitome. Ces résumés sont très inégaux de développement et de précision. |
Le
tribun de la plèbe P. Sulpicius Rufus abaissa le niveau maximal
d'endettement des sénateurs, et proposa simplement de répartir les
nouveaux citoyens dans les tribus existantes, sans en créer de nouvelles.
Il arriva, difficilement, à imposer ses vues, mais lorsqu'il fit donner
à Marius le commandement de la guerre de Mithridate, la guerre civile éclata. L'un des deux consuls de 88 était un patricien marié à une Caecilia Metella, glorieux de la capture de Jugurtha. Or, avant la loi de Sulpicius Rufus, c'était à lui qu'on avait attribué le commandement de l'armée. Refusant d'y renoncer (une fois dans l'histoire on avait ainsi retiré un commandement à quelqu'un, et c'était pour le sanctionner d'une défaite), L. Cornelius Sylla (c'était lui) marcha sur Rome avec ses troupes, balaya les résistances en faisant déclarer ses adversaires ennemis publics et en aidant quiconque les tuerait. Marius put s'enfuir, mais Sulpicius Rufus fut exécuté. Après avoir diminué le pouvoir des tribuns de la plèbe et élargi de 300 chevaliers l'ordre sénatorial, il partit combattre le roi du Pont. |
Sylla et Marius Consuls http://www.ualberta.ca/~csmackay/CLASS_366/Sulla.html traduction française Sylla et Marius Dès la fin de la révolte des alliés, la vie politique à Rome devient bien plus violente avec une guerre civile provoquée par la rivalité entre C. Marius consul six fois et son ancien questeur L. Cornelius Sylla. Bien qu’ils aient eu beaucoup de différents lors de la guerre civile, le principal provient de leurs relations personnelles. Sylla appartient à une famille patricienne qui est tombée en décadence. Il est questeur de Marius en 107, et c’est en ses propres mains que Bocchus lui livre Jugurtha en 105. Il ne semble pas cependant qu’il y ait de problèmes entre eux à ce moment, puisque Marius a assez confiance en Sylla pour le prendre comme légat durant la guerre contre les Cimbres et les Teutons. Dans les années 90 Sylla se présente une premère fois sans succès comme préteur, puis il est élu comme préteur urbain et devient l’année suivante proconsul en Cilicie, obtenant quelque prestige en installant un roi en Cappadoce (la date exacte est incertaine). Juste avant le début de la guerre sociale, Sylla entreprend des démarches pour sa campagne électorale pour obtenir le consulat. Il a son ami Bocchus, roi de la Mauritanie qui fait ériger sur le Capitole un monument montrant Sylla recevant Jugurtha de Bocchus. C'est clairement une insulte à Marius, impliquant que c’est en fait Sylla qui a conclu victorieusement la guerre de Numidie. Ce monument dut être approuvé par le sénat, et vraisemblablement on estime qu'il était préférable d'aider Sylla à devenir consul aux dépens de Marius qui est âgé et mal vu de l’oligarchie. Marius est prêt à répondre par la violence quand le début de la guerre sociale l’en empêche. Pendant la guerre sociale, le patriotisme de Marius qui sauve la situation contre les Marses après que la défaite de P. Rutilius Lupus en 90 est ignoré et on ne lui renouvelle pas son commandement en 89, alors que Sylla garde le sien dans le sud (succédant comme légat au consul L. Caesar). L'oligarchie ne digère pas l’homme nouveau Marius, mais le ressentiment à ce traitement minable va se retourner contre cette oligarchie. Le consulat de Sylla Sylla est élu consul pour 88 avec Q. Pompeius Rufus (cousin éloigné de Cn. Pompeius Strabo consul en 89 et fils ou petit-fils de Q. Pompeius consul en 141, un homme nouveau). Sylla s’allie avec Rufus, en mariant sa fille au fils homonyme de Q. Pompeius Rufus. Sylla devient également alors une figure importante de la faction du sénat qui tourne autour des Metelli. Il épouse Caecilia Metella, nièce de Metellus Numidicus et veuve de M. Aemilius Scaurus, le vieux princeps senatus qui vient de mourir. Sylla s’implique profondément ainsi dans le groupe des hommes opposés à la proéminence de Marius. Il semble que certains dans l'oligarchie prétendent que Sylla n'est pas assez bon pour eux. Cela signifie que l'élévation de Sylla à la proéminence, alors qu’il vient d'une famille longtemps tombée dans l’oubli, est considérée comme une offense pour certains. Il faut se le rappeler quand on verra la demande de Sylla d’être le champion du sénat. Problèmes en 88 Les alliés ont gagné la citoyenneté romaine par la lex Julia de 90, mais les problèmes ne sont pas résolus. La valeur de leur voix est amoindrie par le fait qu’ils sont placés dans un nombre limité de tribus (les sources ne sont pas claires sur les détails. Il semble que huit nouvelles tribus doivent être créées pour les nouveaux citoyens, qui peuvent ainsi être battus aux voix par les 35 tribus déjà existantes.) L'autre problème est la guerre contre le roi du Pont Mithridate. Il est alors évident qu'une guerre importante va s’engager conte lui et la commandement de cette guerre pour année suivante offre un grand potentiel de gloire. En 89 avant les élections consulaires le sénat décide déjà, selon la lex Sempronia sur les provinces consulaires, qu'une des attributions consulaires sera la province d’Asie et la guerre contre Mithridate et on la donne à Sylla. Pendant l'été 88 il s’occupe de rassembler son armée en Campanie avant s’embarquer pour s'opposer aux forces de Mithridate en Grèce. P. Sulpicius Rufus Un des acteurs principaux des événements de 88 est le tribun P. Sulpicius Rufus. Il est, comme M. Livius Drusus, un protégé de L. Licinius Crasus (consul en 95). Rufus semble ressembler à Drusus en tant que défenseur de l'oligarchie qui semble prendre le dessus avec lui (c’est ce que pense l’oligarchie en tout cas). Il s’oppose une première fois à C. Jules Caesar Vopiscus, le frère plus jeune de L. Caesar (consul en 90). Vopiscus était édile en 88 et souhaite être élu directement au consulat, sans passer par la préture. Vopiscus recherche clairement ce consulat prématuré afin de faire la guerre contre Mithridate. Marius est aussi opposé à sa candidature, voulant le commandement pour lui-même afin de gagner une gloire nouvelle. Comme continuateur de Drusus, Sulpicius Rufus s’intéresse au traitement juste des alliés. Il souhaite faire passer une loi pour les distribuer dans les 35 tribus existantes. Pour recueillir un soutien à cette proposition, il propose que les affranchis (les anciens esclaves qui ont gagné la citoyenneté romaine par manumission) soient aussi répartis au lieu d’être confinés dans les quatre tribus urbaines selon la façon de faire traditionnelle. Rufus est disposé (comme un bon tribun) à employer la violence en faire passer sa loi, et il se lance dans une querelle personnelle avec son vieil ami le consul Q. Pompeius Rufus. Souhaitant plus d'appui, Sulpicius demande l'aide du sauveur aigri du pays, C. Marius, qui est entre outre l’enfant chéri de l'ordre équestre. En échange de ses propres efforts (et de ceux des equites, qu'il peut obtenir) et comme récompense du changement des tribus pour les nouveaux citoyens, Marius exige le commandement de la guerre contre Mithridate. Emeutes Sylla, ayant terminé ses préparations militaires, rentre en ville pour aider son collègue Q. Pompeius Rufus à s'opposer à la proposition de loi de Sulpicius Rufus concernant la répartition des nouveaux citoyens. Ils proclament une suspension officielle des affaires publiques (iustitium), que Sulpicius fait annuler comme illégale. Sulpicius promulgue sa proposition de loi et a fait venir des hommes en armes. Quand les deux consuls veulent s’opposer à la proposition, une émeute éclate. Q. Rufus parvient à s'échapper, mais son fils du même nom (le beau-fils de Sylla) est assassiné. Sylla lui-même est obligé de se réfugier dans la maison de Marius pour ne pas subir le même sort que son beau-fils. Là une réunion importante a lieu Sylla et son vieux commandant. Sylla plus tard l'a niée, mais il est clair qu'ils ont conclu entre eux un pacte. On le laisse partir, mais il promet (vraisemblablement sous serment) pour ne pas s’opposer aux plans de Sulpicius et de Marius (nous savons que c’est comme cela que cela s’est passé parce que, alors que Sulpicius ne prend aucune mesure contre Sylla dans la suite, il fait passer une loi abrogeant l'imperium de Q. Rufus, qui ne veut pas renoncer à son obstruction). Sylla est libre et après avoir levé la suspension des affaires publiques, il rejoint son armée en Campanie. La confiance de Marius et de Sulpicius en Sylla est mal placée : il n'a aucune intention de l'honorer. Le commandement de Marius Après le vote de la loi sur la répartition des nouveaux citoyens, l’heure est venue de récompenser Marius. Sylla a déjà reçu le commandement de la guerre contre Mithridate, mais il n'y a aucune raison de ne pas le donner à Marius par un stratagème constitutionnel déjà employé une fois. Durant la deuxième guerre punique la plèbe a voté des lois autorisant des élections pour nommer des magistrats spéciaux pour commander en Espagne. Ce mécanisme est repris en 131 pour approuver le commandement contesté contre Aristonicus en Asie. Cette année-là le consul P. Licinius Crassus Mucianus obtient le commandement, mais Scipio Aemilianus l’obtient également (obtenant les voix de deux tribus). En 107 le commandement de la guerre contre Jugurtha, qui est déjà donné au proconsul Q. Metellus Numidicus, devient l’objet d'une autre élection spéciale, que Marius gagne. C’est pourquoi Sulpicius Rufus propose une nouvelle élection pour décider du commandement de la guerre contre Mithridate (malgré que Sylla l’ait déjà obtenue du Sénat). Il n'y a rien d’inconstitutionnel en soi (en dépit des affirmations contraires des savants modernes), mais si la loi passe (vraisemblablement par violence) il n’y a aucun doute sur le vainqueur : Marius. Sylla riposte Sylla réagit à ce revers par une action qui aura des conséquences importantes pour l'histoire postérieure de la République. Il retourne à son armée en Campanie et il la prévient que si Marius prend sa place, il remplacera ses troupes par d'autres qu’il lèvera lui-même, et (beaucoup plus important) que si cela se produit, les bénéfices de la campagne lucrative en Orient iront aux nouveaux soldats. Quand les légats arrivent pour prendre la tête de l’armée au nom de Marius, le commandant nouvellement élu, ils sont lapidés. Sylla mène alors son armée contre ses ennemis à Rome. Sylla peut prétendre (et il a raison) que ses ennemis agissent dans l’illégalité et qu’il ne fait que rendre la liberté à l'état, ce mouvement sera mortel pour l'oligarchie (et les institutions républicaines qu’ils défendent). L'armée romaine de soldats pauvres imaginée par Marius montre maintenant que sa fidélité va finalement au commandant qui leur promet des récompenses et qu’elle peut être utilisée par ce commandant contre le gouvernement à Rome. Chose intéressante, alors qu’en 88 seulement un officier reste fidèle à Sylla (son questeur L. Licinius Lucullus), quand César mènera son armée contre Rome en 49 seulement un officier refusera de le suivre. Ainsi Sylla est le premier sénateur qui saisit les implications du recrutement par Marius d’une armée des pauvres et qui emploie l'armée qu’il commande contre le gouvernement de Rome (Cn. Pompeius Strabo comprend aussi le message mais il est devancé avant de pouvoir le mettre en pratique : voir ci-dessous). Sylla prétendra par la suite qu’il est le défenseur de l'oligarchie contre Marius et ses acolytes et c’est dans l'intérêt de beaucoup de gens de confirmer ce mythe. Il est clair, cependant, qu’en 88 Sylla commence d’abord par défendre son intérêt personnel en utilisant es troupes sous son commandement et que ses actions sont au début désapprouvées par l'oligarchie. La réaction de Sylla est complètement inattendue à Rome. Sulpicius Rufus et Marius s’étonnent de constater que la loi qu'ils ont fait passer par violence est sans valeur face à une armée qui s’oppose à eux. Le sénat n’est nullement satisfait de l'utilisation par Sylla d’une force indépendante contre la ville. Employer la violence suite à un décret du sénat est une chose, marcher sur Rome de son propre initiative en est tout à fait une autre. M. Antonius (cos 99) propose que les deux parties baissent les armes, mais la majorité exige l’arrestation de Sylla. On envoie deux préteurs pour l'informer de cette décision. Ses troupes les lapident. Les adversaires de Sylla prennent la fuite avant qu’il n’utilise la force des armes et il prend la ville. D'abord il fait prendre par le sénat un décret par lequel douze chefs qui se sont opposés à lui (y compris Sulpicius Rufus, C. Marius et le fils de C. Marius) sont déclarés ennemis publics (hostes) en raison de leurs attaques contre les consuls. Par conséquence ils perdent leur citoyenneté et peuvent être tués avec impunément. Sulpicius Rufus est trahi par un esclave et exécuté, mais le jeune Marius s’échappe en Afrique. Marius le vieux se sauve vers au sud mais ne trouve aucun appui populaire (il n’y a aucun vétéran dans ce secteur). Il va se cacher dans un marais dans Minturnes (une ville du Latium au sud de Rome) il est capturé mais s’échappe quand l'esclave public envoyé pour l'exécuter s’avère être un Germain capturé pendant la guerre de Marius contre les Cimbres et les Teutons et refuse de le tuer. Marius est à peine bien accueilli en Afrique ou en Numidie, et se dirige vers l'île de Cercina près de l'Afrique, où quelques-uns de des vétérans sont installés. Activités de Sylla. Après la prise de la ville, Sylla fait abroger la loi de Sulpicius pour avoir été proposée par la violence. Il fait également passer une autre loi, bien que les détails ne soient pas sûrs (cette loi est confondue par les sources avec les lois qu'il propose en 81 et en80). Il semble interdire une loi quand elle n’est pas auparavant approuvée par le sénat, et ordonne également que seules les comices centuriates puissent voter des lois (ceci abroge la lex Hortensia de +/- 287 qui instaure les plébiscites). Sylla fait aussi voter une loi sur l’imperium de l'imperium de Cn. Pompeius Strabo (voir ci-dessous). Sylla tient alors les élections consulaires pour 87. Sont élus Cn. Octavius et L. Cornelius Cinna. Cinna en apparence s’oppose à Sylla et a doit jurer publiquement au Capitole qu'il respectera les lois de Sylla. Sylla alors retourne à son armée et finalement au printemps 87, il traverse l’Adriatique pour se rendre en Grèce. Cn. Pompeius Strabo Après son triomphe fin 89 Cn. Pompeius Strabo revient à son armée dans Picénum comme proconsul. Quand Sylla prend la ville, on fait voter une loi donnant cette armée au collègue consulaire de Sylla : Q. Pompeius Rufus. Plus tard en 88, Pompeius Rufus essaye de reprendre son armée. Strabo le reçoit aimablement et feint de partir. Mais Strabo souhaite garder le contrôle de l'armée pour l’aider à être réélu consul et fait en sorte que les soldats de révoltent. C’est ce qu’ils font et Rufus est assassiné. Strabo revient et reprend le commandement de l'armée. Ceci se passe alors que Sylla est toujours en Italie. La réaction de Sylla n'est pas connue, mais il faut se souvenir qu’à d’autres moments il approuve le meurtre de subalternes. Il semble que puisqu'il ne peut rien faire à ce moment, il fait semblant d’ignorer la chose. Tandis que Sylla a l'"honneur" d'être le premier commandant à tirer profit des implications de la nouvelle forme de recrutement de Marius et à employer son armée contre l'état, Strabo semble déjà être prêt à le faire. |
a,
prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par accipio, is, ere, cepi, ceptum : recevoir, apprendre (acceptus, a, um : bien accueilli, agréable) ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de adversor, aris, atus sum : intr. avec dat. qqf. acc. - être contraire, s'opposer à, contrarier. adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre) Africa, ae, f. : l'Afrique Aquilius, i, m. : Aquilius auctor, oris, m. : 1. le garant 2. la source 3. le modèle 4. l'auteur, l'instigateur Bithynia, ae, f. : la Bithynie (Asie Mineure) C, = Caius, ii, m. : abréviation. Cappadocia, ae, f. : la Cappadoce civis, is, m. : le citoyen civitas, atis, f. : 1 - la qualité de citoyen, la condition de citoyen, l'état de citoyen, le droit de cité. - 2 - la réunion de citoyens, la ville, la cité, la nation, l'Etat. Cn, inv. : abréviation de Cnaeus colonia, ae, f. : 1 - la colonie (réunion d'hommes installés dans un autre pays). - 2 - la colonie (lieu, ville ou pays, habité par les colons). - 3 - la propriété à la campagne, la terre. - 4 - le séjour, la résidence, le domicile. consilium, ii, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence consul, is, m. : le consul cos = consul creo, as, are : 1. créer, engendrer, produire 2. nommer un magistrat cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de deduco, is, ere, duxi, ductum : 1. faire descendre 2. conduire 3. fonder 4. détourner de defero, fers, ferre, tuli, latum : 1. porter d'un lieu élevé dans un lieu plus bas, emporter 2. présenter, accorder 3. révéler 4. dénoncer deicio, is, ere, ieci, iectum : jeter à bas, précipiter; abattre, abaisser, chasser distribuo, is, ere, tribui, tributum : distribuer, répartir, partager dominus, i, m. : le maître dux, ducis, m. : le chef, le guide eam, 1. accusatif féminin singulier de is, ea, id = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du subjonctif présent de eo, is, ire : aller eius, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle et, conj. : et. adv. aussi eum, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci... ex, prép. : + Abl. : hors de, de exerceo, es, ere, cui, citum : 1. ne pas laisser en repos, travailler sans relâche 2. tourmenter, exercer, pratiquer exercitus, us, m. : 1 - l'armée, le corps de troupes. - 2 - l'infanterie. - 3 - la foule, la troupe, la multitude, l'essaim (d'abeilles). - 4 - l'exercice. - 5 - la peine, le chagrin, le tourment, l'inquiétude. exinde, adv. : de là, ensuite expello, is, ere, puli, pulsum : chasser exsul,ulis, m. : l'exilé extraho, is, ere, traxi, tractum : extraire, retirer, ôter factio, onis, f. : 1. le pouvoir de faire, la conduite 2. la troupe, l'association, le parti, la faction filius, ii, m. : le fils gallus, i, m. : le coq; Gallus, i : le Gaulois gener, eri, m. : le gendre, le beau-fils habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme hostis, is, m. : l'ennemi impono, is, ere, sui, situm : 1 - mettre sur, déposer sur, appliquer. - 2 - mettre à la tête, préposer, imposer. - 3 - mettre dans, déposer dans; au fig. jeter dans. - 4 - imposer, infliger; porter (un coup). - 5 - confier (un soin), charger de, prescrire. - 6 - avec dat. en imposer à, tromper. in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre indicium, ii, n : l'indication, la révélation, la dénonciation infero, es, ferre, tuli, illatum : porter dans, servir ingens, entis : immense, énorme inter, prép. : + Acc. : parmi, entre intro, as, are : entrer, pénétrer dans ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même iudico, as, are : 1. juger, faire office de juge 2. rendre un jugement 3. requérir 4. décider L, abrév. : Lucius lateo, es, ere, latui : se cacher, être caché; être inconnu de + Acc. legatus, i, m. : 1 - l'envoyé, le député, l'ambassadeur. - 2 - le délégué, le commissaire, le légat. - 3 - le lieutenant (d'un général en chef); le commandant d'une légion. - 4 - le lieutenant de l'empereur, le légat de l'empereur, le gouverneur d'une province. - 5 - le légat, l'assesseur d'un préteur. lex, legis, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité libertinus, a, um : d'affranchi maiestas, atis, f. : la grandeur, la dignité, l'honneur (lex maiestatis : la haute trahison) manumitto, is, ere, misi, missum : affranchir Marius, i, m. : Marius Minturnensis, e : de Minturnes (ville du Latium) Mithridas, atis, m. (Mithridates) : Mithridate mitto, is, ere, misi, missum : I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier natio, onis, f. : 1 - la race, la progéniture, l'espèce, la sorte. - 2 - la nation, le peuple. - 3 - au plur. les nations, les païens, les gentils. navis, is, f. : le navire novus, a, um : nouveau ob, prép. : + Acc : à cause de occido, is, ere, occidi, occisum : I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer occupatus, a, um : pris, investi, occupé occupo, as, are : se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole) oppidanus, a, um : provincial, de la ville, de la place forte. - oppidani, orum, m. : les habitants de la place, les assiégés; les habitants de la ville, les citadins. ordino, as, are : mettre en ordre, organiser P, abréviation de Publius palus, udis, f. : le marais, l'étang pater, tris, m. : le père, le magistrat pello, is, ere, pepuli, pulsum : chasser perniciosus, a, um : pernicieux, funeste, dangereux perterritus, a, um : effrayé Phrygia, ae, f. : Phrygie pleb, inv. : abréviation de plebis : de la plèbe Pompeius, i, m. : Pompée Pontus, i, m. : le Pont populus, i, m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier praemium, ii, n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire. procos, inv. : abréviation de proconsul prodo, is, ere, didi, ditum : publier, trahir, transmettre proficiscor, eris, i, fectus sum : 1 - se mettre en route, partir, s’en aller. - 2 - aller vers, passer à. - 3 - provenir, dériver. promissum, i, n. : la promesse promulgo, as, are : tr. - 1 - afficher, publier, proposer (une loi). - 2 - proclamer officiellement, promulguer. - 3 - faire savoir, déclarer. provincia, ae, f. : 1 - la province romaine, le pays réduit en province. - 2 - la charge de gouverneur, le gouvernement d'une province, l'administration d'une province; la conduite d'une guerre. - 3 - la charge, l'emploi, la fonction, la mission, la tâche, le soin. publice, adv. : publiquement, officiellement, aux frais de l'Etat, en masse pugno, as, are : combattre pulso, as, are : ébranler, frapper Q, abr. pour Quintus qua, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment? quidam, quaedam, quoddam/quiddam : un certain, quelqu'un, quelque chose quos, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos R, = Romanus recedo, is, ere, cessi, cessum : repartir, s'en aller, se retirer retraho, is, ere, traxi, tractum : tirer en arrière, ramener, détourner de (ab + abl) revoco, as, are : rappeler, faire revenir, faire replier (une armée), ramener, rapporter, revenir, écarter, détourner de, revenir sur, rétracter rex, regis, m. : le roi (Rex, Regis : Rex) saxum, i, n. : la pierre, le rocher, la roche scelus, eris, n. : le crime, l'attentat, les intentions criminelles, le malheur, le méfait, le scélérat senatus, us, m. : le sénat servio, is, ire, ii ou ivi, itum : 1. être esclave, (jur.) avoir une servitude 2 - être asservi, être soumis, être assujetti, être dévoué à, être dépendant de, obéir, céder, se prêter, se plier, s'accommoder, se conformer à. servus, i, m. : l'esclave status, us, m. : l'attitude, la position, la forme de gouvernement, le bon état Sulpicius, i, m. : Sulpicius (nom d'homme) sum, es, esse, fui : être suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur Sylla, ae, m. : Sylla tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que transicio, is, ere, traieci, traiectum : jeter, placer au-delà, lancer au-delà, transporter au-delà, traverser trib, inv. : abréviation de tribunus, i : tribun tribus, us, m. : la tribu urbs, urbis, f. : la ville ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que venio, is, ire, veni, ventum : venir villa, ae, f. : la maison de campagne, le domaine vir, viri, m. : l'homme, le mari vis, -, f. : la force XII, inv. : 12 |
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