Le temps des Généraux : Marius

91 - 88 : Guerre sociale

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Résumé de la guerre

91 - 88

VELLEIUS PATERCULUS : Velleius Paterculus fut préfet de cavalerie de Tibère. Il écrivit une Histoire Romaine allant du retour de Troie au règne de Tibère.

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Velleius Paterculus est le seul auteur latin qui nous donne quelques renseignements sur la guerre sociale.

XV. - Mors Drusi iampridem tumescens bellum excitavit italicum. Quippe L. Caesare et P. Rutilio consulibus, abhinc annos CXX, universa Italia, cum id malum ab Asculanis ortum esset (quippe Servilium praetorem, Fonteiumque legatum occiderant), ac deinde a Marsis exceptum, in omnes penetrasset regiones, arma adversus Romanos cepit. Quorum ut fortuna atrox, ita causa fuit iustissima. Petebant enim eam civitatem, cuius imperium armis tuebantur: "Per omnes annos, atque omnia bella, duplici numero se militum equitumque fungi, neque in eius civitatis ius recipi, quae per eos in id ipsum pervenisset fastigium, per quod homines eiusdem et gentis et sanguinis, ut externos alienosque, fastidire posset. Id bellum amplius CCC milia iuventutis Italiae abstulit.
Clarissimi autem imperatores fuerunt Romani eo bello, Cn. Pompeius, Cn. Pompeii Magni pater, C. Marius, de quo praediximus, L. Sulla, anno ante praetura functus, Q. Metellus, Numidici filius, qui meritum cognomen Pii consecutus erat. Quippe expulsum civitate a L. Saturnino, tribuno plebis, quod solus in leges eius iurare noluerat, pietate sua, auctoritate senatus, consensu rei publicae restituit patrem. Nec triumphis honoribusque, quam aut causa exilii, aut exilio, aut reditu clarior fuit Numidicus.

XVI. - Italicorum autem fuerunt celeberrimi duces, Silo Popaedius, Herius Asinius, Insteius Cato, C. Pontidius, Telesinus Pontius, Marius Egnatius, Papius Mutilus. Neque ego verecundia, domestici sanguinis gloriae quidquam, dum verum refero, subtraham. Quippe multum Minatii Magii, atavi mei, Aeculanensis, tribuendum est memoriae; qui, nepos Decii Magii, Campanorum principis, celeberrimi et fidelissimi viri, tantam hoc bello Romanis fidem praestitit, ut, cum legione, quam ipse in Hirpinis conscripserat, Herculaneum simul cum T. Didio caperet, Pompeios cum L. Sulla oppugnaret, Cosamque occuparet; cuius de virtutibus, cum alii, tum maxime dilucide Q. Hortensius in Annalibus suis rettulit; cuius illi pietati plenam populus Romanus gratiam rettulit, ipsum viritim civitate donando, duos filios eius creando praetores, cum seni adhuc crearentur.
Tam varia atque atrox fortuna Italici belli fuit, ut per biennium continuo duo Romani consules, Rutilius, ac deinde Cato Porcius, ab hostibus occiderentur, exercitus populi Romani multis in locis funderentur, utque adsaga iretur, diuque in eo habitu maneretur. Caput imperii sui Corfinium legerant, quam appellarent Italicam. Paulatim deinde recipiendo in civitatem, qui arma aut non ceperant, aut deposuerant maturius, vires refectae sunt, Pompeio, Sullaque et Mario fluentem procumbentemque rem populi Romani restituentibus.

XVII. - Finito ex maxima parte, nisi quae Nolani belli manebant reliquiae, Italico bello - quo quidem Romani victis amictisque, ipsi exarmati, quam integri universis civitatem dare maluerunt, - consulatum inierunt Q. Pompeius et L. Cornelius Sulla, vir, qui neque ad finem victoriae satis laudari, neque post victoriam abunde vituperari potest. Hic natus familia nobili, sextus a Cornelia Rufino, qui, bello Pyrrhi, inter celeberrimos fuerat duces, cum familiae eius claritudo intermissa esset, diu ita se gessit, ut nullam petendi consulatum cogitationem habere videretur. Deinde post praeturam illustratus bello Italico, et ante, in Gallia, legatione sub Mario, qua eminentissimos duces hostium fuderat, ex successu animum sumpsit; petensque consulatum, paene omnium civium suffragiis factus est. Sed eum honorem undequinquagesimo aetatis suae anno adsecutus est.

VELLEIUS PATERCULUS, II

 vocabulaire            

XV. - La mort de Drusus fit éclater la guerre d'Italie qui couvait depuis longtemps. C'est en effet sous le consulat de Lucius César et de Publius Rutilius, il y a cent vingt ans, que toute l'Italie prit les armes contre les Romains. Le mal prit naissance chez les habitants d'Asculum, comme le montre l'assassinat du préteur Servilius et du légat Fonteius, puis gagna les Marses et se répandit dans toutes les autres régions. Le sort de ces peuples fut déplorable et cependant leur cause était très juste.
Ils demandaient en effet à faire partie de cette cité dont leurs armes défendaient l'empire. Chaque année, à chaque guerre ils fournissaient un double contingent de fantassins et de cavaliers. On leur refusait cependant le droit d'entrer dans cette cité qui, grâce à eux, s'était élevée si haut qu'elle pouvait mépriser des hommes de même famille et de même sang, comme s'ils étaient des étrangers d'autres races. Cette guerre fit perdre à l'Italie plus de trois cent mille jeunes gens. Du côté des Romains, les généraux qui s'illustrèrent le plus furent Cneius Pompée, père du grand Pompée, Caïus Marius dont nous avons déjà parlé, Lucius Sylla qui, l'année précédente, avait rempli les fonctions de préteur, et Quintus Métellus, fils de Métellus Numidicus, qui avait obtenu à bon droit le surnom de Pius. Son père en effet avait été banni de la cité par Lucius Saturninus parce que seul il avait refusé de prêter serment aux lois de ce tribun. Par sa piété filiale et grâce à l'autorité du sénat et au consentement des citoyens, Quintus le fit rentrer d'exil. Les triomphes et les magistratures de Métellus Numidicus contribuèrent moins à sa gloire que le motif de son exil, cet exil lui-même et son retour.

XVI. - Du côté des Italiens, les plus illustres chefs furent Silo Popaedius, Hérius Asinius, Insteius Caton, Caïus Pontidius, Télésinus Pontius, Marius Egnatius et Papius Mutilus.
Pour moi, respectueux de la vérité historique, je ne saurais par discrétion dérober à ma famille une partie de sa gloire. Minatus Magius d'Aeculanum, mon trisaïeul, est bien digne en effet qu'on rappelle son nom. Petit-fils du premier citoyen de Capoue Decius Magius, homme bien connu pour sa loyauté, Minatus se montra dans cette guerre si loyal envers les Romains qu'avec une légion qu'il avait levée lui-même chez les Hirpins, il prit Herculanum avec Titius Didius, assiégea Pompéi avec Lucius Sylla et s'empara de Cosa. Bien des historiens ont parlé de ses vertus mais celui qui les met le mieux en lumière, c'est Quintus Hortensius dans ses Annales. Le peuple romain rendit pleinement hommage à son remarquable dévouement, car il lui fit don du droit de cité à titre personnel et nomma ses deux fils préteurs à une époque où l'on n'en nommait que six à la fois.
Pendant la guerre d'Italie, la fortune se montra si changeante et si cruelle qu'en deux années consécutives l'ennemi tua deux consuls romains, Rutilius, puis Cato Porcius et dispersa en bien des endroits les armées romaines, qu'on endossa le sagum et qu'on dut le garder pendant longtemps. Comme capitale de leur empire, les Italiens avaient choisi Corfinium qu'ils décidèrent d'appeler Italica. Puis Rome admit peu à peu dans la cité ceux qui n'avaient pas pris les armes ou ceux qui les avaient déposées le plus vite. Elle répara ainsi ses forces ; enfin Pompée, Sylla et Marius redressèrent l'Etat romain ébranlé et chancelant.

XVII. - Si l'on néglige ce fait que la guerre continuait encore autour de Nole, on avait en très grande partie achevé la guerre d' Italie ; les Romains préférèrent être presque réduits eux-mêmes à déposer les armes et ne donner le droit de cité qu'à des peuples vaincus et ruinés plutôt que de l'accorder à tous en gardant leurs forces intactes. Le consulat fut alors donné à Quintus Pompée et à Lucius Cornélius Sylla, homme qu'on ne peut assez louer tant que la victoire ne fut pas achevée, ni assez blâmer après cette victoire. Il était issu d'une famille noble et sixième descendant de Cornélius Rufinus, l'un des plus illustres généraux de la guerre de Pyrrhus. Voyant que l'éclat de sa famille avait pali, il se conduisit longtemps de telle sorte qu'on crut qu'il n'avait aucune intention de briguer le consulat. Puis après sa préture, il se fit remarquer dans la guerre d'Italie. Auparavant, il s'était signalé en Gaule comme légat de Marius en mettant en fuite des chefs ennemis très réputés. Ces succès lui firent prendre courage ; il brigua le consulat et fut élu presque à l'unanimité. Des voix. Cependant il n'obtint cet honneur qu'à l'âge de quarante-neuf ans.

VELLEIUS PATERCULUS, II

traduction Garnier, édition de Pierre HAINSSELIN et Henri WATELET.

DIODORE DE SICILE

LIVRE XXXVII.(fragments)

I. La guerre Marsique a tiré son nom de la révolte du premier peuple d’Italie qui y donna lieu : car d’ailleurs l’Italie entière se joignit aux Marses contre les Romains. On dit que la première source de cette guerre fut le passage que les Romains firent de la tempérance et de la frugalité qui régnait en leur ancienne manière de vivre, et à laquelle seule ils devaient la grandeur et l’étendue de leur empire, à ce débordement prodigieux de luxe et de débauche auquel ils s’abandonnèrent dans la suite : car de fut là précisément la cause de la division qui s’introduisit dans la république entre le sénat et le peuple. Avant ce temps, le Sénat ayant besoin d’être soutenu dans ses entreprises militaires par les peuples de l’Italie, leur promit le droit de Bourgeoisie qui était devenu l’objet de leur ambition et de leurs voeux, et s’engagea de le leur confirmer par une loi. Mais comme ils ne se pressaient pas de tenir leur promesse ; ce fut des Italiens mêmes que naquit l’incendie de cette fâcheuse guerre contre les Romains. En la soixante et onzième Olympiade, L. Marcius Philippus et Sex. Julius Caesar étant consuls à Rome, commença la guerre appelée Marsique, dans laquelle il y eut de part et d’autre des défaites sanglantes et singulières, aussi bien que des prises funestes de villes. Il s’écoula un long espace de temps où la fortune paraissait balancer exprès entre l’un et l’autre parti, passait incessamment de l’un à l’autre, comme si elle n’eut voulu en favoriser aucun. Cependant après la perte d’une infinité d’hommes des deux côtés, les Romains au bout d’un temps assez long, et au prix de bien des soldats qu’il leur en coûta demeurèrent les maîtres et les souverains, comme ils l’étaient auparavant. Ils eurent à faire tout à la fois aux Samnites, aux habitants d’Asculum, aux Lucaniens, aux Picentins, à ceux de Nole, et de plusieurs autres provinces ou villes. La principale de ces dernières était Corfinum, que tous les peuples regardaient en quelque sorte, comme leur capitale commune, et qu’ils venaient de décorer de tous les édifices qui indiquent une grande ville, et qui en marquent la supériorité sur les autres. On y voyait un marché très vaste, et une grande maison de ville dans laquelle on gardait toutes les espèces d’armes et toutes les machines qui pouvaient servir à la guerre, mais surtout l’argent que l’on destinait à cet usage. Il y avait outre cela un sénat de cinq cents personnes, d’où l’on tirait tous ceux qui devaient être chargés des principales fonctions de la république, de la gloire de l’Etat, et de la sûreté des citoyens. Aussi ces magistrats exerçaient-ils chez eux l’autorité souveraine. Ils firent une loi selon laquelle ils devaient nommer chaque année deux consuls et douze commandants d’armées. Dans l’année dont il s’agit, leurs deux consuls furent Q. Pompaedius Silo, Marse de nation, le premier homme de sa province, et C. Aponius Motulus, Samnite d’origine et célèbre entre tous ses compatriotes par la gloire que ses actions lui avaient acquise. Ces deux consuls ayant partagé l’Italie comme en deux provinces consulaires, se chargèrent chacun de la sienne. On confia à Pompaedius le pays qui s’étend depuis Cercola jusqu’à la mer Adriatique du côté du Nord et du Couchant, en lui donnant six capitaines pour aides et pour conseil. Le reste de l’Italie, c’est-à-dire, les provinces situées à l’Orient et au Midi, furent commises à la garde de C. Motilus, auquel on donna de même six adjoints. Après avoir mis leur gouvernement sous cette forme, qui pour dire vrai était imitée des premiers temps de Rome et rappelait la première institution du sénat ; ils se livrèrent tout entiers au soins de la guerre qui se préparait, en donnant à toute l’Italie le nom de patrie et même de ville unique et commune. Ils firent en effet la guerre aux Romains avec tant de zèle et de courage, qu’ils leur furent presque toujours supérieurs ; jusqu’à ce que le consul Cnéius Pompée nommé général, et Sylla revêtu du même titre sous Caton l’autre consul, ayant vaincu et battu les Italiens à plusieurs reprises, les réduisirent au point de ne pouvoir plus se défendre. Ils ne laissèrent pourtant pas de fomenter la guerre encore quelque temps. Mais enfin C. Coscinius ayant été envoyé pour commandant dans l’Iapyge, ils furent battus plus d’une fois ; ainsi découragés par leurs défaites réitérées, ils abandonnèrent leur nouvelle ville de Corfinium ; d’autant plus que les Marses et les autres nations du voisinage se laissaient toutes entraîner dans le parti des Romains. Ainsi s’étant d’un commun accord transportés tous à Aesernic, ville des Samnites, ils se donnèrent cinq préteurs, à l’un desquels nommé Q. Pompaedius Silon, ils déférèrent l’autorité absolue, à cause de son expérience et de sa capacité dans la guerre. Celui-ci, du consentement de tous les préteurs ses associés, leva une grosse armée qui forma avec les vétérans un corps de trente mille hommes. Outre cela, affranchissant les esclaves, et leur donnant des armes telles qu’on put les trouver, il fit encore un corps d’environ vingt mille hommes d’infanterie et de mille cavaliers. Etant venu à la rencontre des Romains, commandés par Mamercus, il en mit à la vérité quelques-uns par terre ; mais il perdit plus de dix mille hommes des siens. Metellus s’avançant de son côté dans la Pouille avec une grosse armée assiégea et emporta Venusium, où il fit plus de trois mille prisonniers, et les Romains prenaient visiblement le dessus sur leurs ennemis. Ce fut en ce temps là que les peuples d’Italie firent une députation en forme à Mithridate roi du Pont, qui se distinguait alors par le nombre et par le bon ordre de ses troupes. Ils l’invitaient à passer incessamment en Italie pour y opprimer les Romains, dans l’espérance que cet ennemi étranger serait capable de détruire leur puissance. Mithridate leur répondit qu’il conduirait son armée chez eux, dès qu’il aurait soumis l’Asie, qui était alors son objet. Les rebelles déchus ainsi de leur espérance furent extrêmement découragés. Il restait peu de Samnites en état d’agir, les sabelliens se tenaient enfermés dans leur ville de Nole, et l’on ne voyait plus que Lamponius et Cleptius qui commandaient le peu qui restait de Lucaniens. Ainsi la guerre marsique, paraissait être sur sa fin, et devoir être bientôt suivie de celle qu’on attendait de la part de Mithridate ; les mouvements, les brigues et les partis dont on avait vu des exemples en d’autres temps, se renouvelèrent dans Rome pour le choix du commandant qu’on devait nommer pour une guerre de cette importance. La grandeur des récompenses qui devaient être attachées au succès contre un pareil ennemi, faisaient rechercher par les plus illustres citoyens de Rome la commission de le combattre. Les prétendants réduits enfin à deux C. Julius et C Marius dont le dernier avait été six fois consul, semblaient partager également les suffrages du peuple. Et ce ne fut pont même encore la le seul objet qui mit les esprits dans l’agitation et dans le trouble. Le consul Sylla partant de Rome se rendit à son armée déjà assemblée devant Nole, et par l’effroi qu’il causa à plusieurs villes des environs, il les obligea de se rendre ; mais ayant entrepris ensuite son expédition en Asie contre Mithridate, dans le temps que Rome était agitée par bien des séditions et des meurtres ; M Aponius et Tib. Cleptius, auxquels on peut ajouter encore Pompaedius, préteurs des peuples d’Italie non encore soumis, résidants tous dans la Brutie, assiégeaient toujours Isia, ville forte qu’ils ne pouvaient prendre. C’est pourquoi laissant une partie de leur armée devant cette place, ils en conduisent tout le reste devant Rhege ; espérant que s’ils pouvaient emporter cette dernière ville, ils feraient passer aisément de là leurs troupes dans la Sicile, et parviendraient bientôt à se rendre maîtres de cette île, la plus grande et la plus fertile qui soit éclairée par le soleil. Mais C. Urbanus qui la gouvernait alors de la part des Romains comme préteur, rassemblant son armée et toutes ses forces en grand appareil, fit trembler par ce seul préparatif les Italiens, et délivra en même temps la ville de Rheges qu’ils assiégeaient encore. Peu de temps après la guerre civile entre Sylla et Marius s’étant élevée, après une grande perte de citoyens de part et d’autre, ce qui restait de vaincus s’attacha à Sylla demeuré vainqueur. Ce fut la véritable fin de la guerre marsique, la plus forte qu’il y eut eu encore contre les peuples de l’Italie, et qui se termina avec une guerre civile entre les Romains mêmes.

LIVRE XXXVII. (extraits)

En ce temps-là Pompaedius Silo, chef des Marses se jeta dans une entreprise extraordinaire. A la tête de dix mille hommes qui craignaient les recherches de la justice, et qui cachaient leur épée sous leurs habits, il les fit marcher du côté de Rome. Son dessein était d’entourer le Sénat, et de demander pour lui et pour sa province le droit de Citoyens Romain ; et en cas de refus de ravager Rome et son territoire par le fer et par le feu. C. Domitius vint au devant de lui et lui demanda où il prétendait aller à la tête de tant de troupes. A Rome, dit-il, où les tribuns mêmes m’on fait espérer qu’on accorderait à moi et à ceux qui m’accompagnent, le titre de citoyens romains. Domitius lui répondit qu’il obtiendrait la demande bien plus sûrement et plus agréablement pour lui et pour les siens s’il ne se présentait pas en forme de guerre : d’autant que le titre auquel il aspirait était un gage de liaison et d’amitié qui ne s’acquérait point par les hostilités et par la violence. Pompaedius frappé de respect à la seule présence de cet homme, et cédant à la sagesse de son conseil, s’en retourna sur le champ. C’est ainsi que Domitius, par la prudence de ses discours, sauva la patrie d’une attaque dangereuse ; s’étant bien mieux conduit en cette rencontre que le proconsul Servilius à l’égard des Picentins. Car celui-ci agissant avec ces derniers, non comme avec des hommes libres et alliés de la République, mais comme avec des esclaves, et les aigrissant par les mences perpétuelles qu’il leur faisait, il s’attira des retours fâcheux pour lui-même et pour beaucoup d’autres. Au lieu que Domitius apaisa par sa modération la fougue insensée des Marses.

Il y avait dans la ville d’Asculum un certain Agamemnon Cilicien d’origine que les Romains avaient fait mettre en prison, pour cause d’in brigandage, duquel s’était même ensuivi le meurtre de quelques-uns de leurs alliés. Le criminel tiré de là par quelques Picentins, se donna tout entier à leur service, et combattait vaillamment pour eux. Accoutumé de longue main à sa profession, il courait le pays ennemi de Picène, avec des brigands qu’il avait formés lui-même à cet exercice.

Les habitants de Pinna tombèrent dans les plus grandes des calamités, pour avoir voulu garder la fidélité qu’ils avaient vouée aux Romains. Car n’ayant jamais voulu renoncer à l’alliance qu’ils avaient contractée avec eux, ils furent réduits à voir égorger leurs enfants à leurs propres yeux.

 

LA GUERRE SOCIALE
(de 91 à 88 av. J.C.)

http://www.chez.com/clio/rome/sociale/intro_gs.htm

je me permets de retranscrire le site, j'ai trop peur de sa disparition (c'est de loin le meilleur site sur la guerre sociale)


L'histoire romaine du premier siècle avant J.C. fut marquée par une série de conflits d'origines diverses : révoltes serviles, soulèvements provinciaux et soulèvement des alliés de Rome.
La guerre qui se déroula de 91 à 88 avant J-C, entre Rome et ses alliés Italiens révoltés fut si peu populaire que les écrivains latins l'ont peu rapportée. Cicéron en parle très brièvement (De la loi agraire 2,90) et Tite-live écrivit un ouvrage sur la guerre sociale qui a été perdu.
Ce grave conflit dura officiellement trois années (91 à 88 av. J.C.) mais il se prolongea jusqu'en –80 par des troubles endémiques.
Nous allons étudié les raisons de ce soulèvement, son déroulement et les conséquences qu'il engendra.

1. Une révolte sociale en fermentation.

1-1. Une mosaïque de territoires aux statuts politiques différents

A Rome (Urbs) les citoyens bénéficiaient du droit romain, et étaient appelés " citoyens complets " (civis optimo jure) car ils possédaient l'ensemble des droits civils et politiques.
Les droits civils étaient les suivants :
- jus connubii, (mariage devant la loi)
- jus commercii, (droit de faire des actes juridiques ; d'acquérir des biens)

Il y avait aussi des droits politiques :
- jus suffragii (droit de vote)
- jus honorum (droit d'être élu et de voter à une magistrature)

les citoyens romains étaient exemptés d'impôts.
En compensation, le droit de citoyen entraînait l'obligation du service militaire et du tribute (inscription dans une tribu.
Dans les autres villes d'Italie, les habitants n'avaient pas les mêmes droits car Rome traita différemment chaque cité de la péninsule. Elle donna, en particulier aux cités du Latium le droit latin qui comportait les mêmes avantages que le droit romain à l'exception du jus honorum ; les citoyens étaient alors appelés civis minuto jure (citoyens incomplets). Tandis qu'avec les autres cités Rome n'appliqua qu'une simple alliance. Ces cités étaient en fait plutôt soumises à Rome que réellement alliées, elles n'avaient pas de droits politiques et étaient sous le contrôle du Sénat où elles n'avaient aucune représentation.
Après deux siècles d'union avec Rome, les villes alliées étaient présurées d'impôts et devaient fournir des soldats (Rome fournissait 273.000 hommes et les alliés 294.000 ). De plus, en cas de victoire, la distribution de terres et de butins étaient inférieurs pour les alliés italiens que pour les troupes romaines.
En –126, le Sénat avait même interdit aux Italiens d'émigrer à Rome (ils y venaient pour le blé gratuit ou à bas prix), et en –95 le Sénat avait expulsé les Italiens qui habitaient à Rome.

1-2. Les tentatives de réformes

Les lois des Gracques avaient rendu la situation des italiens encore plus difficile puisqu'elle réservait la distribution des terres aux seuls citoyens romains. Conscient des tensions qui en résultaient, Caius Gracchus avait proposé l'année de sa mort, (-121) d'étendre la citoyenneté aux latins et le droit latin à tous les alliés.
Mais les romains par leur égoïsme politique et économique ne surent pas désamorcer le conflit latent.
Nous pouvons noter que les réformes politiques et économiques en faveur des Italiens furent toujours présentes dans le programme politique du parti populaire.
Une deuxième tentative de réforme vit le jour. En effet, en 91 av. J.C. le tribun de la plèbe Marcus Livius Drusus proposa aux Sénat trois réformes fondamentales qui avaient pour but de réconcilier tous les partis:
- distribuer des terres aux pauvres
- rendre le pouvoir judiciaire au Sénat
- faire citoyens romains tous les Italiens libres.
Les deux premiers projets furent approuvés par le Sénat mais le troisième ne fut pas discuter car Drusus fut assassiner (-91).

2. Le soulèvement

2-1. Constitution de confédération italienne.

Suite à l'assassinat de Marcus Drusus la péninsule prit les armes.
Les peuples italiens révoltés contre Rome s'organisèrent politiquement et formèrent une confédération italienne.
Cette confédération unissait,
- Au Nord , les Marses : population des régions montagneuses des Apennins, vaincus par les Romains au IIIème siècle, ils avaient depuis lors nourrit une certaine animosité envers les Romains.Les Marses furent commander par Pompédius Silo (ami de Marcus Drusus) et cette confédération Marse réunit 100 000 hommes ;
- au Sud, les Samnites (qui avaient fait passer les légions romaines sous les fourches caudines en -304), les Osques et les Lucaniens.
Ces divers peuples, s'unirent par un lien fédéral, garanti par des serments et des échanges d'otages. Cette Confédération italienne voulut se séparer de Rome et s'organisa sur son modèle.
Une capitale confédérale fut créée après la prise de Corfinium que les rebelles rebaptisèrent Italica. Ils y installèrent un Sénat de cinq cents membres délégués par les peuples fédérés. Il y avait deux "consuls " (Pompedius Strabo qui commandait dans le nord et C.Papius Mutilus qui commandait dans le Sud) et 12 préteurs.
Une monnaie fut même frappée par la confédération italienne ; elle représentait un taureau (symbole de la confédération ) qui poursuivait un loup (symbole de Rome).
Ainsi, les rebelles fondèrent une république fédérale où tous jouissaient des mêmes droits civiques.
Cette république fédérale couvrait presque toute l'Italie (L'Ombrie, la Campanie et l'Etrurie restèrent fidèle à Rome.) et s'opposait à la seule ville de Rome.
Cependant, Rome ne put tolérer cette union qui risquait de lui faire ombrage.
Ce fut le début de la guerre dite marsique car les Marses y étaient majoritaires (c'est eux qui fournissaient l'un des contingents alliés les plus importants et les mieux entraînés de l'armée romaine) Ce n'est que deux siècles plus tard que l'historien Florus lui donnera le nom de Guerre Sociale.
Le terme de "sociale" est doublement justifié :
- étymologiquement car le mot socii signifie alliés.
- sociologiquement car ce conflit met face à face la noblesse conservatrice de Rome et des sous-citoyens mis à l'écart.
Les sénateurs romains décidèrent de lever des troupes pour mater la révolte.
On enrôla dans l'armée des volontaires venus de toutes les provinces (Espagne, Gaule, Afrique, Asie Mineure).
Les rebelles bien armés, bien encadrés infligèrent aux Romains plusieurs défaites successives.
Mais Rome disposait des convois de blé qui venaient de Sicile ou de Gaule.
Ainsi, les rebelles ne pouvaient-ils pas l'affamer.
Les rebelles étaient-ils en mesure de prendre Rome ?
La panique s'empara de Rome, où on ne se faisait aucune illusion sur les projets de vengeance que les Italiens devaient avoir à l'encontre d'une ville qui les écrasait depuis si longtemps.
A Rome, à la vue de cette situation qui se détériorait de jour en jour, les populares (parti de la Plèbe) et les optimates (le parti aristocratique) luttèrent ensemble contre les rebelles italiens.
En effet, si un mouvement social et politique voulait mettre en question la domination romaine, il était uniformément rejeté par les divers groupes d'intérêts politique de Rome.
Pour symboliser la gravité de la situation, les magistrats s'abstinrent de porter les insignes de leur fonction, les citoyens ne portèrent plus leur toge (symbole du citoyen en temps de paix) et toutes les affaires de la cité furent suspendues.
Rome se préparait à riposter.

2-2. La riposte de Rome.

2-2-1 Les campagnes du Nord

P . Rutilius Lupus, consul en exercice en 90 fut envoyé mater le soulèvement des Marses dans le nord avec un grand nombre d'hommes. Caius Marius légat et parent de Lupus lui conseilla d'attendre l'arrivée des troupes de renfort. Mais ce dernier ne tint pas compte du conseil ce qui entraîna une défaite de l'armée romaine et la mort du consul. Les funérailles de Rutilius Lupus qui se déroulèrent à Rome bouleversèrent tellement le peuple romain que le Sénat décida que les commandants morts sur le champ de bataille seraient enterrés sur place. Marius prit le commandement de l'armée de Lupus et renversa la situation en faveur des Romains : il remporta des victoires significatives sur les Marses.
Marius conduisit ses troupes de victoire en victoire mais en dévastant et massacrant tout sur son passage. En même temps, Pompeuis Strabo, légat de Rutilius Lupus fut envoyé par celui-ci pour reprendre aux rebelles Italiens la ville d'Asculum dans le Picenum (lieu où la révolte avait démarré).
Pompeius Strabo commença le long siège de la ville.
A cette annonce, les magistrats de Rome remirent les insignes de leur fonction.

2-2-2 Les campagnes du sud.

L. Julius César (à ne pas confondre avec C. Julius César d'une dizaine d'années) consul commença le long siège de la Ville Aesernia qui faisait le lien entre la capitale de la confédération Italica et la capitale des Samnites Beneventum.
Les Italiens opposèrent une résistance farouche à l'armée romaine afin de garder la ville d'Aesernia.
Le siège fut si long que les défenseurs de la ville furent obligés de manger des chiens.
En outre, les armées des Italiens envahirent le Sud de la Campagnie qui était restée fidèle à Rome. Et de nombreuses villes (Stabiae, Salernum, Surrentum , Pompeii, Herculaneum) tombèrent entre leurs mains.
Lucius César conduisit une nouvelle armée renforcée par des Gaulois et des Numides et s'opposa à l'Italien Papuis Mutilius élu par les Alliés "consul" et commandant de Campanie.
Lucius Caesar avec ses troupes battit les Italiens et fut proclamé "imperator" (général victorieux) par ses troupes.
C'est la première victoire majeure pour les Romains.

3. Vers la paix.

3-1 Les réformes indispensables.

C'est lorsque près de 300 000 hommes furent tombés de part et d'autre que le Sénat se décida en –90 à donner le titre de citoyens romains aux Etrusques et aux Ombres comme récompense de leur fidélité : ce fut la Lex Julia.
Cette Lex Julia fut complétée en –89 par la Lex Plautia Papiria qui donna la citoyenneté aux Italiens qui déposeraient les armes et jureraient fidélité à Rome.
Rome encourageait ainsi les Italiens à cesser la rébellion.
Malgré cette loi beaucoup d'Italiens continuèrent la guerre contre Rome.Les italiens étaient si engagés dans la guerre qu'ils voulaient maintenant leur indépendance par rapport à Rome et leur intégration dans des tributs romaines ne leur donnerait pas une grande influence électorale.

3-2 Les Marses vaincus.

L.Porcuis Cato qui avait prit le commandement de l'armée de Marius et continua l'attaque du territoire des Marses.
Après une victoire, il fut battu au Lac Fucin et tué (le fils de Marius fut accusé d'avoir tué L. Porcuis Cato pendant la bataille car depuis la prise de commandement de l'armée par Cato une forte rivalité était née entre celui-ci et Marius).
Pompeuis Strabo reprit le commandement de l'armée de Cato et reprit l'attaque contre les Marses ; il continua aussi le siège de la ville d'Asculum.
Les Italiens pour faire face à Pompeuis Strabo et à ses troupes soulevèrent une armée très importante en hommes: en effet, les Romains possédaient 60 000 hommes et les Italiens 75 000 (ces chiffres sont importants).
Pompeuis Stabo battit les Italiens et la ville d'Asculum capitula en novembre –89.
Les officiers de la ville furent fouettés ou décapités, les civils captifs furent forcés de quitter Asculum sans leurs biens qui furent vendus et dont le produit de la vente revint à Strabo.
Pompeduis Silo (chef des Marses) et les rebelles Italiens abandonnèrent la capitale de la confédération Italica, et s'enfuirent vers la ville de Samnium, dans le Sud de l'Italie.
Cette victoire romaine brisa la révolte italienne dans le nord et le 25 décembre –89, Pompeius Strabo revint à Rome en triomphe.

3-3 Le dernier sursaut des Italiens.

Sylla qui commandait les armées romaines en Campanie fit subir aux Italiens une première défaite au printemps –89.Il avait été le questeur de Marius durant la guerre contre Jugartha et avait récemment opéré avec succès comme préteur en Sicile. Il visait maintenant de devenir consul.
Sylla prit un nombre important de ville dont Bovianum, la capitale du sud.
Les armées romaines sur leur passage ravagèrent la Campanie : les prisonniers furent massacrés, les civils captifs furent vendus comme esclaves et les villes prises furent pillées.
Sylla revint à Rome, et fut élut consul en –98, tandis que ses légats continuait de reconquérir la ville de Samnium où se réfugia Pompedius Silo et des rebelles Italiens.
La campagne continua en –88.
La révolte reprit un nouveau souffle quand P. Silo et les rebelles réussirent à garder la ville de Samnium et à reprendre celle de Bovianum mais le nombre important de troupes romaines eut tôt fait d' éteindre la révolte.
En effet le pro-préteur Q.Caecilius Metellus Pius défit et tua P. Silo lors d'une bataille.
Cette victoire termina la guerre dans le sud (le peu de villes rebelles qui résistaient encore, en Campanie, furent toutes reprises par les Romains).

C'est en –88 que s'arrêta officiellement cette guerre atroce.
En effet, la Guerre Sociale dévasta des régions entières et coûta cher en hommes : elle dépeupla l'Italie. Mais elle aboutit sur le plan politique puisque les " socii " obtinrent le rang de citoyen romain. Les nouveaux citoyens siégèrent désormais à l'Assemblée du Peuple à Rome.
Cependant, tous les conflits ne furent pas réglés.
En effet, Rome fut assez habile pour mettre les nouveaux citoyens dans huit des trente-cinq tribus déjà existantes.
Ceux-ci, toujours minoritaires eurent peu d'influence électorale.
Néanmoins les conditions d'une unification de l'Italie, devenue enfin romaine, furent créées.
Mais il faudra attendre 212 après J.C et l'édit de l'empereur Caracalla pour que le droit de cité romaine, dont Rome avait été si avare, soit reconnu à tous les habitants de l'Empire : seconde étape de l'unification du monde romain, dont la Guerre Sociale était la première.

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
abhinc
, adv. : loin d'ici, à partir de maintenant; prép. (+acc. ou abl.)
abunde
, adv. : en abondance
ac
, conj. : et, et aussi
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adhuc
, adv. : jusqu'ici, encore maintenant
adsequor, eris, i, secutus sum
: 1. atteindre, attraper 2. parvenir à, obtenir
adversus, a, um
: contraire (prép. + acc. = contre)
Aeculanensis, e
: d'Eculanum (ville du Samnium)
aetas, atis
, f. : 1. le temps de la vie, la vie 2. l'âge 3. la jeunesse 4. te temps, l'époque (in aetatem : pendant longtemps)
alienus, a, um
: 1. d'autrui, étranger 2. éloigné, déplacé, désavantageux
alius, a, ud
: autre, un autre
amicio, is, ire, icui et ixi, ictum
: - tr. - couvrir, voiler, vêtir, revêtir; habiller, envelopper. - amiciri : s'habiller, se draper, mettre de l'ordre dans ses vêtements.
amplius
, adv. : plus
animus, i
, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
annales, ium
: pl. les annales
annus, i
, m. : l'année
ante
, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
appello, as, are
: 1 - aborder qqn, adresser la parole à, engager à. - 2 - invoquer comme appui, comme témoin; se pourvoir, faire appel (t. de droit). - 3 - sommer, réclamer, engager, solliciter; citer en justice, attaquer en justice. - 4 - nommer, déclarer, citer, proclamer. - 5 - prononcer.
arma, orum
, n. : les armes
Asculanus, a, um
: l'habitant d'Asculum (ville du Picenum)
Asinius, i
, m. : Asinius
atavus, i
, m. : le quatrième aïeul, le père du trisaïeul ou de la trisaïeule.
atque
, conj. : et, et aussi
atrox, ocis
: 1 - funeste, effrayant, dur, cruel, atroce, violent, impitoyable, farouche. - 2 - en bonne part : rigide, inflexible, rigoureux. - 3 - énergique, violent (style).
auctoritas, atis
, f. : l'avis, le prestige, l'autorité, la volonté (du Sénat), la décision
aufero, fers, ferre, abstuli, ablatum
: emporter
aut
, conj. : ou, ou bien
autem
, conj. : or, cependant, quant à -
bellum, i,
n. : la guerre
biennium, i
, n. : l'espace de deux ans
C
, = Caius, ii, m. : abréviation.
Caesar, aris
, m. : César, empereur
Campanus, a, um
: Campanien, de Campanie
capio, is, ere, cepi, captum
: prendre
caput, itis
, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale
Cato, onis
, m. : Caton
causa, ae
, f. : la cause, le motif; l'affaire judiciaire, le procès; + Gén. : pour
CCC
, inv. : 300
celeberrimus, a, um
: superlatif de celeber, bris, bre : très fréquenté, célèbre, très répandu
civis, is
, m. : le citoyen
civitas, atis
, f. : 1 - la qualité de citoyen, la condition de citoyen, l'état de citoyen, le droit de cité. - 2 - la réunion de citoyens, la ville, la cité, la nation, l'Etat.
clarior, oris
: comparatif de clarus, a, um : célèbre, illustre
clarissimus, a, um
: superlatif de clarus, a, um : célèbre, illustre
claritudo, inis
, f. : la clarté, l'éclat
Cn
, inv. : abréviation de Cnaeus
cogitatio, onis,
f. : 1. la pensée, l'imagination 2. la réflexion 3. le résultat de la réflexion 4. l'idée, le dessein
cognomen, inis, n
. : le surnom, le cognomen (partie du nom qui suit le gentilice)
conscribo, is, ere, scripsi, scriptum
: composer, rédiger conscriptus, a, um : 1 - inscrit ensemble, enrôlé. - 2 - décrit, écrit, composé; tracé, dessiné, marqué. - 3 - stipulé, convenu, signé. - (patres) conscripti, orum, m. : les sénateurs, les pères conscrits (inscrits ensemble sur la liste des sénateurs).
consensus, us
, m. : l'accord, l'assentiment
consequor, eris, i, cutus sum
: 1. venir après, suivre 2. poursuivre, rechercher 3. atteindre, obtenir, acquérir
consul, is
, m. : le consul
consulatus, us
, m. : le consulat
continuo
, adv. : incontinent, à l'instant, immédiatement après
Corfinium
, i, n. : Corfinium (ville des Paeligni)
Cornelius, i
, m. : Cornélius
Cosa, ae
, f. : Cosa (ville d'Etrurie)
creo, as, are
: 1. créer, engendrer, produire 2. nommer un magistrat
cuius
, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuius
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
CXX
, inv. : 120
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
Decius, ii
, m. : Décius
deinde
, adv. : ensuite
depono, is, ere, posui, positum
: déposer, abandonner
Didius, i
, m. : Didius
dilucide
, adv. : avec éclat
diu
, adv. : longtemps
do, das, dare, dedi, datum
: donner
domesticus, a, um
: privé, domestique
dono, as, are : alicui aliquod,
ou aliquem aliqua re : donner qqch à qqun
Drusus, i
, m. : Drusus
dum
, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
duo, ae, o
: deux
duplex, icis
: 1 - double. - 2 - qui est composé de deux parties, bifide, divisé en deux. - 3 - au plur. deux. - 4 - double, fort, gros, grossier; considérable. - 5 - fourbe, rusé, double. - 6 - à double sens.
dux, ducis
, m. : le chef, le guide
eam
, 1. accusatif féminin singulier de is, ea, id = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du subjonctif présent de eo, is, ire : aller
Egnatius, i
, m. : m. : Egnatius
ego, mei
: je
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
eminens, entis
: qui s'élève, saillant, proéminent
enim
, conj. : car, en effet
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
eo, is, ire, ivi, itum
: aller
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
eques, itis
, m. : le chevalier, le cavalier
et
, conj. : et. adv. aussi
eum
, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci...
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
exarmo, as, are
: désarmer, dégréer
excipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. retirer de, excepter, stipuler expressément 2. accueillir, recevoir (une nouvelle)
excito, as, are
: 1 - appeler hors de, faire sortir. - 2 - éveiller, réveiller. - 3 - faire lever, faire quitter une place, chasser. - 4 - faire paraître, produire. - 5 - élever, bâtir, construire, ériger, faire pousser. - 6 - relever, remettre sur pied. - 7 - allumer (le feu). - 8 - au fig. allumer, enflammer, exciter, ranimer; provoquer, soulever.
exercitus, us
, m. : 1 - l'armée, le corps de troupes. - 2 - l'infanterie. - 3 - la foule, la troupe, la multitude, l'essaim (d'abeilles). - 4 - l'exercice. - 5 - la peine, le chagrin, le tourment, l'inquiétude.
exilium, ii
, n. : l'exil
expello, is, ere, puli, pulsum
: chasser
externus, a, um
: 1 - extérieur, externe, du dehors; extrinsèque. - 2 - étranger, du dehors; importé, exotique. - 3 - de l'étranger, de l'ennemi.
facio, is, ere, feci, factum
: faire
familia, ae
, f. : l'ensemble des esclaves de la maison, le personnel; la troupe, l'école
fastidio, is, ire, i(v)i, itum
: avoir du dégoût, de la répugnance, repousser avec dédain
fastigium, ii
, n. : 1 - le faîte, le frontispice, le pignon, le fronton; le comble; le terrasse. - 2 - le point culminant, la pointe, la tête, le sommet, la sommité, le haut, la crête (en parl. d'un lieu). - 3 - la pente, l'inclinaison, la profondeur, la cavité. - 4 - la superficie, la surface. - 5 - le faîte, le sommet, le comble, le plus haut point, l'élévation, le rang élevé, la grandeur. - 6 - le point principal, l'essentiel. - 7 - l'accent (écrit ou prononcé). - 8 - l'espèce, le genre.
fidelissimus, a, um
: superlatif de fidelis, e : fidèle
fides, ei,
f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection)
filius, ii
, m. : le fils
finio, is, ire, ivi, itum
: tr. - 1 - limiter, borner, délimiter. - 2 - déterminer, spécifier, assigner, prescrire, statuer, régler, décider. - 3 - finir, terminer, achever, mettre fin. - 4 - définir. - 5 - intr. - cesser de parler.
finis, is
, f. : la limite, la fin ; pl., les frontière, le territoire
fluo, is, ere, fluxi, fluxum
: couler, s'écouler
Fonteius, i
, m. : Fonteius
fortuna, ae
, f. : la fortune, la chance
fundo, is, ere, fusi, fusum : fundo, fundere, fudi, fusum
: - tr. - 1 - verser, répandre, jeter, lancer (au pr. et au fig.). - 2 - fondre des métaux, mettre en fusion, couler. - 3 - jeter à terre, terrasser, renverser, abattre. - 4 - disperser, mettre en déroute. - 5 - déployer, étendre. - 6 - laisser échapper de sa bouche, émettre. - 7 - lâcher; relâcher (t. de méd.). - 8 - mettre au jour, produire. - 9 - arroser, humecter.
fungor, eris, i, functus sum
: 1 - remplir (une fonction), exercer, s’acquitter de, accomplir, exécuter. - 2 - acquitter (une dette), s'acquitter envers, payer. - 3 - employer, jouir de. - 4 - souffrir, endurer. - 5 - sens passif : être payé.
Gallia, ae
, f. : la Gaule
gens, gentis
, f. : la tribu, la famille, le peuple
gero, is, ere, gessi, gestum
: tr. - 1 - porter, qqf. transporter. - 2 - produire, enfanter. - 3 - au fig. porter, contenir, avoir en soi, entretenir (un sentiment). - 4 - faire (une action); exécuter, administrer, gouverner, gérer, conduire, exercer; au passif : avoir lieu. - 5 - passer (le temps). - 6 - avec ou sans se : se conduire, se comporter; jouer le rôle de, agir en.
gloria, ae,
f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire
gratia, ae
, f. : la grâce, la reconnaissance (gratias agere = remercier)
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
habitus, us
, m. : la manière d'être, l'apparence, l'habit
Herculaneum, i,
n. : Herculanum (ville de Campanie)
Herius, i,
m. : Herius (nom d'homme)
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
Hirpini, orum
, m. : les Hirpins (peuple du Samnium)
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
honos, oris
, m. : l'honneur, l'hommage, la charge, la magistrature, les honoraires
Hortensius, i
, m. : Hortensius
hostis, is
, m. : l'ennemi
iampridem
, adv. : depuis longtemps
id
, nominatif - accusatif neutre singulier de is, ea, is : il, elle, le, la, ce, ....
idem, eadem, idem
: le (la) même
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
illustro, as, are
: éclairer, illustrer, illuminer
imperator, oris
, m. : le général, l'empereur
imperium, ii
, n. : 1 - le commandement, l'ordre, l'injonction, l'autorité. - 2 - le droit de commander, l'autorité suprême, la puissance, la domination, la souveraineté, l'hégémonie, la suprématie, la prééminence. - 3 - le pouvoir dans l'Etat : le commandement militaire. - 4 - le pouvoir monarchique, la royauté, l'empire. - 5 - l'empire, l'Etat. - 6 - l'ordonnance (du médecin).
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
ineo, is, ire, ii, itum
: entrer dans, se mettre à
Insteius,
i, m. : Insteius
integer, gra, grum
: non touché, sain et sauf ; de integro : de nouveau; ex integro : de fonds en comble; integrum est mihi : j'ai les mains libres
 inter, prép. : + Acc. : parmi, entre
intermitto, is, ere, misi, missum
: tr. - 1 - suspendre, interrompre (une action). - 2 - laisser passer (un intervalle de temps). - 3 - laisser libre, laisser inoccupé. - 4 - omettre. - intr. - 5 - cesser, discontinuer, laisser un intervalle, laisser de l'espace, faire une pause.
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
is
, nominatif masculin singulier de is, ea, id : ce, cette, celui-ci, il, 2ème personne sing. de eo, is, ire : aller
ita
, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que
Italia, ae
, f. : l'Italie
italicus, a, um
: italien
iuro, as, are
: jurer
ius, iuris
, n. : le droit, la justice
iustissimus, a, um
: superlatif de iustus, a, um : juste, équitable
iuventus, tutis
, f. : la jeunesse
L
, abrév. : Lucius
laudo, as, are
: 1. louer, approuver, vanter 2. prononcer un éloge 3. citer, nommer
legatio, onis
, f. la députation, l'ambassade, la fonction
legatus, i
, m. : 1 - l'envoyé, le député, l'ambassadeur. - 2 - le délégué, le commissaire, le légat. - 3 - le lieutenant (d'un général en chef); le commandant d'une légion. - 4 - le lieutenant de l'empereur, le légat de l'empereur, le gouverneur d'une province. - 5 - le légat, l'assesseur d'un préteur.
legio, onis
, f. : la légion
lego, is, ere, legi, lectum
: cueillir, choisir, lire (lectus, a, um : choisi, d'élite)
lex, legis
, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
Magius, i,
m. : Magius (nom d'homme)
magnus, a, um
: grand
malo, mavis, malle, malui
: préférer
malus, a, um
: mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
maneo, es, ere, mansi, mansum
: rester
Marius, i,
m. : Marius
Marsi, orum
: les Marses (peuple du Latium ou peuple germain)
maturius
, adv. : fort à propos, de très bonne heure, plus tôt
maxime
, adv. : surtout
maximus, a, um
: superlatif de magnus, a, um : grand
memoria, ae
, f. : 1. la mémoire 2. le souvenir 3. l'époque 4. la relation (d'une chose)
mereo, es, ere, rui, ritum (mereri, eor, itus sum)
: mériter, gagner; merere ou mereri (stipendia) : toucher la solde militaire, faire son service militaire
meritum, i
, n. : le mérite, la conduite
Metellus, i,
m. : Métellus
meus, mea, meum
: mon
miles, itis
, m. : le soldat
milia, ium
: des milliers
Minatius, i,
m. : Minatius
mors, mortis
, f. : la mort
multum
, adv. : beaucoup
multus, a, um
: en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
Mutilus, i
: Mutilus
natus, a, um
: formé par la naissance, né pour, âgé de (natus, i, m. : le fils)
nec
, adv. : et...ne...pas
nepos, otis
, m. : le petit fils ; péj. : le dissipateur, le dépensier
neque
, adv. : et ne pas
nisi
, conj. : si... ne... pas ; excepté
nobilis, e
: 1 - connu. - 2 - bien connu, célèbre, illustre, renommé, noble, glorieux; fameux (péjoratif ou laudatif). - 3 - noble de naissance; de naissance illustre. - 4 - de bonne race (en parl. des animaux).
Nolanus, a, um
: de Nole
nolo, non vis, nolle, nolui
: ne pas vouloir, refuser
non
, neg. : ne...pas
nullus, a, um
: aucun
numero, as, are
: 1 - compter, énumérer, dénombrer, calculer, supputer, énumérer; passer en revue. - 2 - compter, payer. - 3 - compter parmi, mettre au nombre de, regarder comme, tenir pour. - 4 - parcourir en cadence (les cordes de l'archet).
numerus, i
, m. : 1 - le nombre, la quantité, la foule, la multitude. - 2 - la compagnie, la cohorte, la légion, la troupe. - 3 - l'ordre, l'arrangement, la règle. - 4 - la valeur, le compte, le titre. - 5 - la classe, la catégorie, la corporation, le rang, la considération, le titre, la qualité. - 6 - la mesure (t. de musique), la cadence, le rythme, l'ordre, le ton, l'air, l'harmonie; la convenance. - 7 - la partie d'un tout : le pied métrique, le mètre, le vers.
Numidicus, a, um
: le Numidique (surnom de Metellus)
occido, is, ere, occidi, occisum
: I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer
occupo, as, are
: se saisir de, envahir, remplir, devancer, couper (la parole)
omnis, e
: tout
oppugno, as, are
: assiéger, attaquer (une ville)
orior, iris, iri, ortus sum
: naître, tirer son origine, se lever (soleil)
P
, abréviation de Publius
paene
, adv. : presque
Papius, i
, m. : Papius
pars, partis
, f. : la partie, le côté
pater, tris,
m. : le père, le magistrat
paulatim
, adv. : peu à peu
penetro, as, are
: faire entrer, pénétrer
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
pervenio, is, ire, veni, ventum
: - intr. qqf. tr. - arriver (jusqu'à un but), parvenir à, atteindre, arriver (dans tel ou tel état), revenir en partage.
peto, is, ere, i(v)i, itum
: 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
pietas, atis
, f. : le respect, le patriotisme, l'affection
pius, a, um
: pieux, juste
plebs, plebis,
f. : la plèbe
plenus, a, um
: 1. plein 2. rassasié, entier, complet, abondamment pourvu
Pompeius, i
, m. : Pompée
Pontidius, i
, m. : Pontidius (nom d'homme)
Pontius, i
, m. : Pontius
Popaedius, i
, m. : Poppaedius (chef des Marses)
populus, i
, m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier
Porcius, a, um
: (lex) Porcia
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
post
, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
praedico, is, ere, dixi, dictum
: tr. - 1 - dire d'avance, dire auparavant. - 2 - prédire, pronostiquer, prophétiser, annoncer. - 3 - signifier, notifier, enjoindre, recommander.
praesto, as, are
: l'emporter sur, être garant, fournir (praestat : imp. : il vaut mieux) - ut : faire en sorte que
praetor, oris
, m. : le préteur
praetura, ae
, f. : la préture
princeps, ipis
, n. m. et adj. : premier, chef, empereur
procumbo, is, ere, cubui, cubitum
: intr. - 1 - se pencher en avant, s'incliner, tomber. - 2 - se coucher, s'étendre. - 3 - s'étendre (en parl. d'un lieu). - 4 - tomber de toute sa hauteur, se prosterner, s'affaisser, s’abattre, s'écrouler. - 5 - tomber (blessé ou mort), succomber. - 6 - fondre sur, s'abattre sur.
publicus, a, um
: public
Pyrrhus, i
, m. : Pyrrhus (roi d'Epire)
Q
, abr. pour Quintus
qua
, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment?
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quippe
, inv. : adv. : assurément, oui, bien sûr. conj. + ind. : en effet, c'est qu'en effet, car.
quisquam, quaequam, quidquam (quic-)
: quelque, quelqu'un, quelque chose
quo
, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
recipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. retirer, ramener 2. reprendre 3. recevoir, accepter, admettre 4. se charger de
reditus, us
, m. : le retour
refero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. reporter 2. porter en retour, rapporter (refert : il importe)
reficio, is, ere, feci, fectum
: reconstruire, refaire, réparer, redonner des forces (refectus, a, um : réconforté)
regio, onis,
f. : la région, l'arrondissement
reliquiae, arum,
f. :1 - le reste, le restant, ce qui reste, les débris; ceux qui restent. - 2 - les restes (d'un repas), les reliefs. - 3 - les restes, les cendres. - 4 - les reliques. - 5 - les excréments.
res, rei
, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
restituo, is, ere, tui, tutum
: remettre debout, reconstruire, restaurer; restituer, rendre
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
Rufinus, i
, m. : Rufinus
Rutilius, i
, m. : Rutilius
sagum, i
, n. : 1 - le sayon, la saie, la casaque militaire (vêtement des esclaves ou des soldats). - 2 - la couverture, la housse. (saga sumere = prendre les armes)
sanguis, inis
, m. : le sang, la vigueur
satis
, adv. : assez, suffisamment
Saturninus, i
, m. : Saturninus
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
senatus, us
, m. : le sénat
senex, senis
, m. : le vieillard
seni, ae, a
: chacun six
Servilius, i
, m. : Servilius
sextus, a, um
: sixième (Sextus, i, m. : Sextus)
Silo, onis
, m. : Silon (surnom romain)
simul
, inv. : adv. en même temps, conj : dès que
solvo, is, ere, ui, utum
: 1. détacher, dénouer, détacher (- navem = lever l'ancre) 2. payer, acquitter 3. désagréger, rompre 5. relâcher, amollir
solus, a, um
: seul
sub
, prép. : + Abl. : sous
subtraho, is, ere, traxi, tractum :
tr. - 1 - tirer par-dessous, tirer de dessous. - 2 - soustraire, dérober, retirer, enlever, ôter, éloigner.
successus, us
, m. : le succès, la réussite
suffragium, i
, n. : le suffrage, le vote
Sulla, ae
, m. : Sylla
sum, es, esse, fui
: être
sumo, is, ere, sumpsi, sumptum
: 1. prendre, se saisir de 2. choisir 3. s'arroger, s'attribuer 4. admettre - sumptus, a, um : - 1 - pris, saisi. - 2 - reçu, emprunté. - 3 - employé, dépensé. - 4 - entrepris, assumé.
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
T
, n. pr. : abréviation de Titus
tam
, adv. : si, autant
tantus, a, um
: si grand ; -... ut : si grand... que
Telesinus, i,
m. : Telesinus (nom d'homme)
tribunus, i
, m. : le tribun ; tribunus pl. : le tribun de la plèbe
tribuo, is, ere, bui, butum
: accorder, attribuer
triumphus, i,
m. : le triomphe (entrée solennelle à Rome d'un général victorieux)
tueor, eris, eri, tuitus sum
: tr. - regarder fixement, regarder (avec attention, longuement); garder, défendre, protéger contre (ad ou adversus + acc., ou ab et abl.), maintenir, entretenir, prendre soin de; pratiquer avec soin, administrer, commander (une aile, le centre d'une armée).
tum
, adv. : alors
tumesco, is, ere, tumui, -
: 1 - enfler, se gonfler, s'enfler, grossir. - 2 - se gonfler de colère, s'irriter, s'emporter. - 3 - couver, fermenter, se préparer (en parl. de la guerre).
undequinquagesimus, a, um
: quarante-neuvième
uniuersus, a, um
: tout entier
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
varius, a, um
: varié, tacheté, bigarré, divers, différent, fécond en idées, mobile, changeant, inconstant, capricieux.
verecundia, ae,
f. : 1. la retenue, la réserve, la pudeur,2. le respect 3. la honte, le sentiment de honte
verus, a, um
: vrai
victoria, ae
, f. : la victoire
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vinco, is, ere, vici, victum
: vaincre
vir, viri,
m. : l'homme, le mari
vires, ium
, f. : les forces
viritim
, adv. : par homme, individuellement
virtus, utis,
f. : le courage, l'honnêteté
vitupero, as
, are : blâmer, critiquer, faire le procès de
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