Le temps des Généraux : Marius

100 : Saturninus

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100

Le récit d'Aurelius Victor

AURELIUS VICTOR : Aurelius Victor était un historien romain. Il vécut sous l’empereur Julien et écrivit une histoire des Césars de Jules à Constantin vers 360. On lui attribue aussi une Epitome, un De Viris Illustribus Urbis Romae et l’Origo Gentis Romanae..

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Nous avons quatre textes qui nous résument cette période trouble et troublée des années 100.  Florus, les Periochae, Aurelius Victor et Valère-Maxime.
Nous allons voir dans ce texte les principaux personnages qui vont s’allier ou s’opposer à Saturninus.
Ses alliés : Glaucia, Equitius : le pseudo-Gracchus.
Ses ennemis : Métellus Numidicus, Ninnius (ou Nunnius), Memmius.
Et Marius : l’ami qui deviendra ennemi et qui le fera périr.

73 1 Lucius Apuleius Saturninus, tribunus plebis seditiosus, ut gratiam Marianorum militum pararet, legem tulit, ut veteranis centena agri iugera in Africa dividerentur; intercedentem Baebium collegam facta per populum lapidatione submovit. 2 Glauciae praetori, quod is eo die, quo ipse contionem habebat, ius dicendo partem populi avocasset, sellam concidit, ut magis popularis videretur. 3 Quendam libertini ordinis subornavit, qui se Tiberii Gracchi filium fingeret. 4 Ad hoc testimonium Sempronia soror Gracchorum producta nec precibus nec minis adduci potuit, ut dedecus familiae agnosceret. 5 Saturninus Aulo Nunnio competitore interfecto tribunus plebis refectus Siciliam, Achaiam, Macedoniam novis colonis destinavit; et aurum dolo an scelere Caepionis partum ad emptionem agrorum convertit. 6 Aqua et igni interdixit ei, qui in leges suas non iurasset. 7 Huic legi multi nobiles obrogantes, cum tonuisset, clamarunt: Iam, inquit, nisi quiescetis, grandinabit. 8 Metellus Numidicus exulare quam iurare maluit. 9 Saturninus tertio tribunus plebis refectus, ut satellitem suum Glauciam praetorem faceret, Mummium competitorem eius in campo Martio necandum curavit. 10 Marius senatusconsulto armatus, quo censeretur, darent operam consules, ne quid respublica detrimenti caperet, Saturninum et Glauciam in Capitolium persecutus obsedit maximoque aestu incisis fistulis in deditionem accepit. Nec deditis fides servata: 11 Glauciae fracta cervix, Apuleius cum in curiam fugisset, lapidibus et tegulis desuper interfectus est. 12 Caput eius Rabirius quidam senator per convivia in ludibrium circumtulit.

De viris illustribus.         vocabulaire

Lucius Apuleius Saturninus, tribun du peuple séditieux, proposa une loi pour récompenser les soldats de Marius : chaque vétéran recevrait cent arpents en Afrique. Il se débarrassa de l'opposition de son collègue Baebius en le faisant lapider par le peuple. Pour paraître plus populaire, il cassa le siège du préteur Glaucia parce que celui-ci en rendant la justice avait détourné une partie du peuple le jour où lui-même tenait assemblée. Il suborna un affranchi pour qu'il fasse semblant d'être le fils de Tibérius Gracchus. Pour en témoigner on fit venir Sempronia, la soeur des Gracques mais ni les menaces ni les prières ne parvinrent à lui faire reconnaître cette honte pour sa famille. Saturninus tua son concurrent Aulus Nunnius, fut réélu tribun de la plèbe, affecta de nouvelles colonies en Sicile, Achaïe et Macédoine et prit pour acheter les terres l'or de Caepion acquis par ruse ou crime. Il interdit l'eau et le feu à celui qui n'avait pas prêté serment à ses lois. Beaucoup de nobles s'opposèrent à sa loi et alors qu’il y avait eu un coup de tonnerre, ils poussèrent des cris. Il dit : si nous ne restez pas tranquilles, il va tomber de la grêle. Metellus Numicus préféra l'exil plutôt que de jurer. Saturninus, tribun pour la troisième fois, pour que son complice Glaucia puisse devenir préteur, fit tuer le concurrent de celui-ci sur le Champ de Mars. Marius armé d'un sénatus-consulte par lequel les consuls devaient faire en sorte que la république ne subisse aucun dommage, poursuivit Saturninus et Glaucia sur le Capitole, les assiégea, coupa les canalisations d'eau alors qu'il faisait torride et les obligea à se rendre. Il ne tint pas sa parole. On éclata la tête de Glaucia. Apuleius s'était enfui dans la curie, il fut tué à coups de pierres et de tuiles. Un sénateur du nom de Rabirius porta par plaisanterie sa tête au cours d'un repas.

De viris illustribus

 

http://www.ncl.ac.uk/classics/teaching/cah105/appian.html

Appien, Guerres Civiles

Ceci est une traduction rapide du texte anglais.

N.B.  les gens de la ville = les plébéiens des tribus urbaines, ceux de la campagne = les plébéiens des tribus rustiques.

28. A ce moment le consul Scipion Nasica fit démolir le théâtre dont Lucius Cassius avait commencé la construction et qui alors était presque terminé : il considérait que celui-ci était une source probable de nouvelles séditions ou il pensait qu’il n’était pas souhaitable que les Romains s'habituent aux plaisirs de la Grèce. Le censeur Quintus Caecilius Metellus tenta de chasser du sénat Glaucia, un sénateur, et Apuleius Saturninus, qui avait déjà été tribun, à cause de leur immoralité mais il ne put y arriver parce que son collègue s’y opposa. En conséquence, Apuleius un peu plus tard, pour se venger de Métellus, posa une seconde fois sa candidature pour le tribunat, saisissant l'occasion de la préture de Glaucia qui présidait les comices pourl’élection des tribuns. Mais Nonius, un homme de naissance noble qui s'était montré très clair dans ses discours contre Apuleius et qui faisait de graves reproches à Glaucia fut élu à cette charge.  Ceux-ci, craignant que nommé tribun Nonius se venge, l’attaquèrent avec une foule de voyous au moment où il revenait des comices, le poursuivirent dans une auberge et le poignardèrent. Comme que ce meurtre était susceptible d'appitoyer et de choquer les gens, les partisans de Glaucia se réunirent tôt le matin suivant, avant que le peuple se soit assemblé et fire élire Apuleius tribun. De cette façon le massacre de Nonius fut étouffé, puisque tout le monde eut peur de demander des comptes à Apuleius parce qu'il était devenu tribun.  

29 Métellus aussi fut banni par ses ennemis avec l'aide de Caius Marius, qui était alors consul pour la sixième fois et qui était en secret son ennemi. C’est pourquoi ils travaillèrent main dans la main. Apuleius proposa une loi pour diviser la terre que les Cimbres (une tribu celtique récemment battue par Marius) avaient prises dans le pays que les Romains appellent maintenant la Gaule et qui était devenu à ce moment non plus un territoire gaulois mais romain. Cette loi prévoyait que, si le peuple la votait, les sénateurs devaient prêter serment dans les cinq jours de lui obéir et que ceux qui refusaient de le faire seraient expulsés du Sénat et devraient payer une amende de 20 talents au profit du peuple.  Ainsi ils avaient l’intention de punir ceux qui ceux qui s’opposaient et particulièrement Métellus, qui était trop orgueilleux pour se soumettre au serment. Telle était la proposition de loi. Apuleius choisit le jour pour tenir les comices et envoya des messagers pour rameuter de tribus rustiques ceux en qui il avait le plus confiance parce qu'ils avaient servi dans l'armée de Marius. Car la loi faisait la part belle aux alliés italiens alors qu’elle ne plaisait aux habitants de la ville.

30. Des troubles éclatèrent le jour des comices. Ceux qui tentèrent d'empêcher le vote des lois proposées par les tribuns furent insultés par Apuleius et écartés des rostres. La foule urbaine hurla qu’on avait lors de l'assemblée entendu le tonnerre et que la coutume romaine, dans ce cas-là, n’autorisait pas de terminer ce jour-là les affaires en cours. Malgré cela les partisans d'Apuleius persistèrent.  Les habitants de la ville se regroupèrent, saisirent des morceaux de bois qui se trouvaient à portée de main et dispersèrent les gens de la campagne. Ces derniers furent rassemblés par Apuleius et attaquèrent à leur tour les gens de ville avec des massues, les repoussèrent et firent voter la loi. Aussitôt après, Marius, comme consul, proposa au sénat d’examiner la question. Sachant que Métellus était un homme avec des opinions bien arrêtées et résolu à dire ce qu’il pensait, Marius donna lui-même en premier lieu publiquement son propre avis, mais hypocritement en disant qu’il ne prêterait jamais lui-même ce serment volontairement. Métellus fut d’accord avec lui et tous les autres les approuvèrent tous les deux. Marius renvoya le sénat.  Le cinquième jour (le dernier jour prescrit par la loi pour prêter le serment) il les appela tous ensemble dans la précipitation à la dixième heure en disant qu'il avait peur du peuple parce que celui-ci voulait absolument la loi. Il dit qu’il connaît un subterfuge pour se tirer d'affaire : de jurer qu'ils obéiraient à la loi dans la mesure où c'était une loi et immédiatement après ils disperseraient par ce stratagème les gens de la campagne. Ensuite on pourrait facilement montrer que cette loi, qui avait été votée par violence, après que le tonnerre ait grondé et contrairement à la coutume de leurs ancêtres, n'était pas vraiment une loi.

31. Après avoir dit cela il ne perdit pas de temps. Tandis que tout le monde était muet de stupéfaction devant ce subterfuge Marius ne leur donnant pas le temps de penser se leva et alla au temple de Saturne, où les questeurs reçoivent d’habitude les serments. Il prêta d’abord serment avec ses amis. Le reste suivit son exemple parce que chacun craignait pour sa propre sécurité. Seul Métellus refusa de jurer et avec intrépidité maintint son premier avis. Apuleius, sans tarder, lui envoya le jour suivant son représentant et essaya de le chasser du Sénat. Mais comme les autres tribuns le défendaient, Glaucia et Apuleius se précipitèrent chez les gens de la campagne et leur dirent qu'ils n'obtiendraient jamais de terres, que la loi ne pourrait pas être votée à moins que Métellus ne soit banni. Alors ils proposèrent un décret d'exil contre celui-ci et ordonnèrent aux consuls de lui interdire le feu, l'eau et l'asile. Ils fixèrent un jour pour que les gens de la ville ratifient le projet. Ceux-ci escortaient constamment Métellus en portant des poignards. Il les remercia et les félicita pour leurs bonnes intentions mais a dit qu'il ne pouvait permettre que le pays soit en danger à cause de lui. Après avoir dit cela, il se retira de la ville. Apuleius obtint la ratification du décret et Marius fit la proclamation du contenu du décret.

32. C’est ainsi que Métellus, un homme admirable, fut envoyé en exil. Alors Apuleius fut nommé tribun une troisième fois et eut comme collègue ce qu’on pense être un fugitif, mais qui prétendait être un fils de Tibérius Gracchus. La foule le soutint pour l’élire parce qu’elle regrettait Gracchus. Quand arriva l'élection pour le consulat, Marcus Antonius fut choisi par consentement commun, alors que Glaucia et Memmius mentionnés plus haut se disputaient l’autre place. Memmius était de loin l'homme le plus recommandable.  Glaucia et Apuleius avaient des doutes sur le résultat. Aussi ils envoyèrent une troupe de voyous pour l'attaquer avec des massues au moment de l’élection. Ils tombèrent sur lui au milieu des comices et le battirent à mort sous les yeux de tout le monde. L'assemblée fut remplie de terreur. Il n’y avait plus ni lois ni tribunaux ni sentiment de honte. Le peuple accourut en colère le jour suivant pour tuer Apuleius, mais celui-ci avait rassemblé une foule de gens de la campagne. Avec Glaucia et Gaius Saufeius, le questeur ils s’emparèrent du Capitole. Le sénat décréta qu’ils étaient des ennemis publics. Marius était fâché; néanmoins c’est à contre-coeur qu’il arma certaines de ses forces, et, alors qu'il tardait, quelques autres personnes coupèrent l’alimentation du temple du Capitole. Saufeius se voyant mourir de soif proposa de mettre le feu au temple, mais Glaucia et Apuleius, qui espéraient que Marius les aiderait, se rendirent les premiers et après ce fut le tour de Saufeius. Tout le monde exigea leur mise à mort immédiate, mais Marius les enferma la maison du Sénat comme s'il avait l'intention d’agir eux d'une façon plus légale. La foule considéra cela comme un affront, enleva les tuiles du toit, et les lapida jusqu’à la mort, y compris un questeur, un tribun et à un préteur, qui portaient sur eux les insignes de leur fonction.

33. Un grand nombre d'autres personnes furent exterminées lors de cette sédition. Parmi elles il y avait l’autre tribun qui se faisait passer pour le fils de Gracchus et qui périt le premier jour de son entrée en fonction. La liberté, la démocratie, les lois, la réputation, la position officielle, ne servaient plus à rien depuis que même la fonction de tribun, qui avait été conçue pour réprimer les malfaiteurs et pour protéger les plébéiens et qui était sacrée et inviolable, maintenant s’était rendue coupable de tels méfaits et avait supporté de telles indignités. Quand le parti d'Apuleius fut détruit le sénat et le peuple demandèrent le rappel de Métellus, mais Publius Furius, un tribun qui n'était pas le fils d'un citoyen libre mais d'un affranchi s’y opposa farouchement. En vain Métellus, le fils de Métellus, qui implorait devant le peuple son retour les larmes aux yeux et qui se jetait à ses pieds, ne put le faire changer d’avis. Cette façon de faire dramatique valut au fils le surnom de Metellus Pius. L'année suivante Furius fut attaqué en justice par le nouveau tribun Gaius Canuleius pour expliquer son entêtement. Le peuple n'attendit pas ses explications mais mit Furius en morceaux. Ainsi chaque année une nouvelle abomination se passait dans le forum. On permit à Métellus de rentrer et une journée ne fut pas suffisante pour que ceux qui étaient venus à la porte de la ville pour le rencontrer puissent le saluer. Telle fut la troisième sédition (celle d’Apuleius) qui succéda à celle des deux Gracques et tels furent les conséquences sur Rome.

accipio, is, ere, cepi, ceptum : recevoir, apprendre (acceptus, a, um : bien accueilli, agréable)
Achaia, ae, f. l'Achaïe
ad, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adduco, is, ere, duxi, ductum : 1. amener à soi, attirer 2. conduire vers, mener à
aestus, us, m. : la chaleur, le bouillonnement
Africa, ae, f. : l'Afrique
ager, agri, m. : la terre, le territoire, le champ
agnosco, is, ere, novi, nitum : percevoir, reconnaître
an, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double)
Apuleius, i, m. : Apuleius
aqua, ae, f. : l'eau
armo, as, are : armer, munir
Aulus, i, m. : Aulus
avoco, as, are : faire venir, détourner de
aurum, i, n. : l'or
Baebius, i, m. : Baebius
Caepio, ionis, m. : Cépion
campus, i, m. : la plaine, le champ (Campus, i, m. : le champ de Mars)
capio, is, ere, cepi, captum : prendre
Capitolium, ii, n. : le Capitole
caput, itis, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale
censeo, es, ere, censui, censum : estimer, être d’avis, décider
centenus, a, um : presque tj au pl. : chaque fois cent, cent
cervix, icis, f. (svt au pl.) : la nuque, l'encolure
circumfero, fers, ferre, tuli, latum : porter autour
clamo, as, are : crier
collega, ae, m. : le collègue
colonus, i, m : le paysan, l'agriculteur, le fermier, l'habitant d'une colonie
competitor, oris, m. : le concurrent
concido, is, ere, cidi, cisum : couper en morceaux, hacher, tomber
consul, is
, m. : le consul
contio, onis
, f. : la tribune, l'assemblée
converto, is, ere, verti, versum : tourner complètement
convivium, ii, n. : le repas en commun, le banquet
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
curia, ae, f. : la curie
curo, as, are : se charger de, prendre soin de (curatus, a, um : bien soigné)
dedecus, oris, n. : le déshonneur, la honte, l'ignominie, l'infamie
deditio, onis, f. : la reddition, la soumission
dedo, is, ere, dedidi, deditum : livrer, remettre
destino, as, are : fixer, assujettir, affecter à, destiner à
desuper, adv. : sur, au-dessus
detrimentum, i, n. : le détriment, la perte, le dommage
dico, is, ere, dixi, dictum : dire, appeler
dies, ei, m. et f. : le jour
divido, is, ere, visi, visum : diviser
do, das, dare, dedi, datum : donner
dolus, i, m. : l'adresse, la ruse
ei, DAT. SING ou NOM. M. PL. de is,ea,id : lui, à celui-ci, ce,...
eius, Gén. Sing. de IS-EA-ID : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
emptio, ionis, f : l'achat, le marché, l'objet acheté
eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
et, conj. : et. adv. aussi
exsulo, as, are : être exilé
facio, is, ere, feci, factum : faire
familia, ae, f. : la famille, la maisonnée
fero, fers, ferre, tuli, latum : porter, supporter, rapporter
fides, ei, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection)
filius, ii, m. : le fils
fingo, is, ere, finxi, fictum : modeler, imaginer. part. fictus : feint
fistula, ae, f. : le tuyau (d'eau), la canalisation
frango, is, ere, fregi, fractum :1. briser, rompre, fracasser 2. mettre en pièces 3. anéantir
fugio, is, ere, fugi : s'enfuir, fuir
Glaucia, ae, m. : Glaucia
Gracchus, i, m. : Gracchus
grandino, as, are : frapper de la grêle (grandinat : il grêle)
gratia, ae, f. : la grâce, la reconnaissance (gratias agere = remercier)
habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hic, adv. : ici
iam, adv. : déjà, à l'instant
ignis, is, m. : le feu
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incido, is, ere, cidi
: I. de cadere : tomber dans, arriver, se présenter II. de caedere : entailler, couper, graver
inquit, vb. inv. : dit-il, dit-elle
intercedo, is, ere, cessi, cessum, ere : venir, aller entre, intervenir, s’opposer à, être entre, survenir
interdico, is, ere, dixi, dictum : interdire, défendre à qqn.
interficio, is, ere, feci, fectum : tuer
ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même
is, NOM M SING de is,ea,id : ce, cette, celui-ci, il
iugera, um, n. : l'arpent, le jugère
iuro, as, are : jurer
ius, iuris, n. : le droit, la justice
lapidatio, ionis, f. : l'action de jeter des pierres, une grêle de pierres
lapis, idis, m. : la pierre
lex, legis
, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité
libertinus, a, um : d'affranchi
Lucius, i, m. : Lucius
ludibrium, i, n. : le jeu, la plaisanterie, la moquerie, l'outrage
Macedonia, ae, f. : la Macédoine
magis, adv. : plus
malo, mavis, malle, malui
: préférer
Marianus, a, um : de Marius
Marius, i, m. : Marius
Martius, a, um : de Mars, guerrier
maximus, a, um : superlatif de magnus, a, um : grand
Metellus, i, m. : Métellus
miles, itis, m. : le soldat
minae, arum : les menaces
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
Mummius, i, m. : Mummius
ne, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nec, adv. : et...ne...pas
neco, as, are : tuer
nisi, conj. : si... ne... pas ; excepté
nobilis, e : connu, noble
non, neg. : ne...pas
novus, a, um : nouveau
Numidicus, a, um : le Numidique (surnom de Metellus)
Nunnius, i, m. : Nunnius
obrogo, as, are : présenter une loi qui en détrit une autre, s'opposer à une loi
obsideo, es, ere, edi, essum : être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir
opera, ae, f. : le soin, l'effort (operam dare : se consacrer à)
ordo, inis, m. : le rang, l'ordre, la file (de soldats), la centurie
pario, is, ere, peperi, partum : accoucher, produire, acquérir
paro, as, are : préparer, procurer (paratus, a, um : prêt, préparé à, bien préparé, bien fourni)
pars, partis, f. : la partie, le côté
per, prép. : + Acc. : à travers, par
persequor, eris, i, persecutus sum : 1. suivre jusqu'au bout, poursuivre 2. s'attacher à
plebs, plebis, f. : la plèbe
popularis, e : qui a trait au peuple, qui vient du pays, indigène
populus, i, m. : le peuple
possum, potes, posse, potui : pouvoir
praetor, oris, m. : le préteur
preces, um, f. pl. : les prières
produco, is, ere, duxi, ductum : faire avancer, faire sortir
quam, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quidam, quaedam, quoddam/quiddam : un certain, quelqu'un, quelque chose
quiesco, is, ere, quievi, quietum : se reposer, dormir
quo, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
Rabirius, i, m. : Rabirius
reficio, is, ere, feci, fectum : reconstruire, refaire, réparer, redonner des forces (refectus, a, um : réconforté)
respublica, reipublicae : l'état, la politique
satelles, tellitis, m. ou f. : le garde du corps, le compagnon, le serviteur, le complice
Saturninus, i, m. : Saturninus
scelus, eris, n. : le crime
se, pron. réfl. : se, soi
seditiosus, a, um : subversif, séditieux, factieux
sella, ae, f. : la chaise
Sempronius, a, um : de Sempronius (lex Sempronia)
senator, oris, m. : le sénateur
senatusconsultum, i, n. : le sénatus-consulte, la décision du sénat
servo, as, are : veiller sur, sauver
Sicilia, ae, f. : Sicile
soror, oris
, f. : la soeur
submoveo, es, ere, movi, motum : écarter, repousser, éloigner
suborno, as, are : préparer en secret, suborner
sum, es, esse, fui : être
suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur
tegula, ae, f. : la tuile
tertius, a, um : troisième
testimonium, i, n. : le témoignage, la preuve
Tiberius, ii, m. : Tibère
tono, as, are, ui, - tonner, faire un grand bruit
tribunus, i, m. : le tribun ; tribunus pl. : le tribun de la plèbe
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
veteranus, a, um : vieux, ancien (veteranus, i, m. : le vétéran)
video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
texte
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texte
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