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SOPHOCLE L'OLYMPIEN

 

Chronologie - Bibliographie - Sophocle en ligne

 

 

 

 

 

 

 

Sophocle, dont la vie fut un modèle de tranquillité et d’équilibre, se voua tout entier à l’écriture et au théâtre. Esprit profondément religieux, il incarne à merveille le Ve siècle athénien avec son classicisme et son sens aigu de la mesure.

Entre, d’une part, Eschyle, poète à la sécheresse sublime et à la sobriété encore toute archaïque et Euripide d’autre part, artiste raffiné, plus porté vers la pénétration psychologique des personnages, Sophocle reste fidèle à une approche divine de l’humanité tout en considérant la grandeur de ses héros dans le tragique de leurs situations.

Sophocle naquit en 496 à Colone, un village situé près d’Athènes auquel notre auteur rendit un pieux hommage dans la dernière pièce qu’il composa et qui s’intitule justement Œdipe à Colone. Il appartenait à une famille aisée d’armateurs. On rapporte qu’il conduisit en 480, à l’occasion de la célébration de la bataille de Salamine, le cortège des adolescents qui récita un hymne de victoire de sa composition.

Il gagna un concours théâtral dès 468 en faisant jouer un Triptolème (quatre ans seulement après les Perses d’Eschyle). Il remporta un beau succès public qui fit de lui un rival d’Eschyle vieillissant.

Toute sa carrière fut couronnée de succès innombrables. Auteur de 123 pièces, il remporta le premier prix pour une bonne trentaine d’entre elles.

Il participa également à la vie publique de sa cité en administrant le Trésor de la Confédération de Délos et en étant élu stratège à deux reprises : une première fois en 445, et une autre fois vingt-cinq ans plus tard, en 415, à l’occasion de l’expédition de Syracuse. Son amitié pour Périclès était légendaire et elle est à elle seule tout un symbole. Il fut aussi chargé d’abriter chez lui la statue du dieu Asklépios d’Épidaure, avant que celle-ci ne fût dressée dans le temple alors en construction, preuve s’il en est du prestige et de la réputation de sagesse dont le poète bénéficiait dans sa patrie.

Son équilibre et sa sérénité furent à peine assombris dans ses vieux jours ; toutefois, on perçoit dans ses dernières pièces l’écho des démêlés qu’il eut avec sa propre famille. Son fils, Iophon, lui aussi poète tragique, mais dénué de talent, tenta, pour d'évidentes questions d'héritage, de mettre son vieux père sous tutelle. Sophocle dut alors justifier de sa bonne santé mentale devant les tribunaux ; pour mieux convaincre ses juges, il eut l'idée de lire l'un des plus beaux passages de sa dernière pièce, Œdipe à Colone, et il sortit vainqueur du procès.

Par rapport à Eschyle, dont la conception théâtrale se caractérisait par une certaine lenteur et par un statisme des personnages soumis à la fatalité, Sophocle osa lui insuffler une nouvelle vie, faisant évoluer le drame vers davantage d’action. C’est à cet effet qu’il introduisit un troisième acteur et qu'il réduisit les commentaires parfois trop fastidieux des événements par les choreutes. Il donna ainsi aux personnages une plus grande autonomie et accrut les scènes dialoguées, ce qui contribua à dessiner en touches plus subtiles leur portrait psychologique. Certes, l’intrigue reste simple, les rebondissements inexistants, mais les rencontres entre les protagonistes sont l’occasion de superbes scènes où des caractères se dévoilent, où les idées parfois divergentes se confrontent, comme dans Antigone.

Donc, à son actif, 123 pièces et quelques drames satyriques, comme les Limiers, dont un papyrus nous a livré en 1912 les cent premiers vers. Malheureusement, il ne nous reste plus de ce trésor que quelques pépites, sept pièces résultant d’une classification érudite de l’époque d'Hadrien, et qui, toutes, appartiennent à la vieillesse du poète. Toutefois, les pièces subsistantes représentent la quintessence du style de Sophocle, tout au moins selon les critères antiques, qui, avouons-le, n'étaient pas dénués de bon goût, puisque ces tragédies sont d'authentiques chef-d'œuvres. Mais on regrette de n'avoir pas à notre disposition les autres drames qui ne devaient pas être sans mérite, si l'on en juge à travers les maigres fragments transmis par les scholies, les citations et les papyrus. Il est incontestable que nos sept pièces ne révèlent qu'une infime partie du génie sophocléen. On sait que la veine comique de notre auteur, presque inimaginable au vu de ce que nous possédons actuellement, était tout à fait reconnue dans l'Antiquité. Seuls Les Limiers, dont quelques tirades ne manquent pas de truculence, attestent d'une réalité qui nous fait hélas défaut. Comme Shakespeare, le génie de Sophocle se mouvait tout aussi aisément dans la tragédie que dans le drame satyrique, où la fantaisie débridée d'un poète pouvait se donner libre cours, comme nous le montre, par exemple, le savoureux Cyclope d'Euripide, seule pièce de ce genre à nous être parvenue. Tout cela paraît irrémédiablement perdu, à moins que de nouvelles  découvertes papyrologiques nous révèlent un jour prochain quelques bonnes surprises...

De ces pièces perdues, nous connaissons cependant au moins les titres grâce aux commentateurs antiques. À leur lecture, on se rend compte à quel point Sophocle puisait la matière de ses intrigues dans le vieux fonds cultuel athénien, plus encore qu’Eschyle ou Euripide. Dans ce sens, ses pièces ont un parfum d’intemporalité qui les rend irrésistibles, l'auteur se permettant rarement de faire allusion aux événements contemporains. Or nous savons qu’Euripide n’avait pas ce même scrupule, nombre de ses pièces reflétant l’actualité du moment, notamment les péripéties de la guerre du Péloponnèse, ce qui, par ailleurs, nous permet de les dater plus facilement.

Poète avant tout, conteur remarquable et plein de grâce, Sophocle est un puissant auteur épique, comparable, aux dires des Anciens, à Homère.

En comparaison avec les tragédies de son grand prédécesseur Eschyle, celles de Sophocle se caractérisent par une présence moins importante des divinités. En effet, celles-ci sont détachées des réalités humaines et quasi inaccessibles. Le plus souvent, elles ne se manifestent que par l'intermédiaire d'oracles et de prophéties. Eschyle, quant à lui, n'hésitait pas à mettre sur scène les dieux, dont les volontés étaient limpides aux yeux des mortels. Chez Sophocle, au contraire, les dieux sont des entités dont on ignore les desseins, et autour desquels plane un mystère permanent. Ils sont coupés du monde humain et leurs pensées, leurs choix sont impénétrables, ce qui tend, par ailleurs, à engendrer chez le héros une douloureuse inquiétude quant à sa propre destinée, d'autant que les manifestations de piété ou de grandeur d'âme ne sauraient garantir forcément la clémence divine. Œdipe, par exemple, est le type même du mortel plein de bonnes intentions qui subit de plein fouet tous les malheurs du monde, car ainsi en ont décidé les dieux. Nul n'est en effet à l'abri du destin.

Mais ce qui fait que l'homme est grand selon Sophocle est sa capacité d'assumer son sort et de le surmonter. Électre, Œdipe ne sont jamais aussi admirables que dans les situations lamentables dans lesquelles les dieux les ont plongés. Malgré les épreuves, ces héros restent forts, dignes, et conservent un sens de l'honneur particulièrement aigu, tout en se débattant dans ce qu'ils croient être leur idéal ; et c'est en cela qu'ils nous émeuvent profondément.

Leur combat est avant tout personnel et nos héros sont perpétuellement en quête d'eux-mêmes. Contrairement aux héros eschyliens, ceux de Sophocle ne se distinguent plus par le devoir de sacrifice envers la communauté, mais bien plutôt par leur souci de se mettre en accord avec leurs propres convictions, quitte à subir de terribles châtiments et à courir vers une mort certaine. On peut qualifier les héros sophocléens d'individualistes, même si le terme peut paraître excessif, s'agissant d'un monde encore fortement marqué par la puissance de la communauté familiale et sociale. Mais il est vrai que ce sont des itinéraires personnels qui nous sont peints, plus que des destins guidés par le besoin de se soumettre aux contraintes collectives. Ainsi, Antigone n'obéit qu'à sa voix intérieure qui lui dit de donner une sépulture décente à son frère Polynice, malgré l'interdiction qui lui en est faite. Nous voyons à quel point nous sommes éloignés des conceptions d'Eschyle et de son respect scrupuleux des institutions et des lois de la cité.

Cependant, non sans contradiction, Sophocle chante dans le même temps l'obéissance aux lois avec une réelle conviction. Et pourtant, la figure d'Antigone qui transgresse ces mêmes lois est d'une éclatante beauté et son geste a pour nous encore aujourd'hui une valeur universelle. Car Sophocle, bien que désapprouvant son acte, en tant que citoyen modèle, est ému par l'humanité d'Antigone (dans le sens le plus noble du terme) et par son désir de toucher au plus près ce qu'elle pense être la vérité et la justice.

Ce dépassement reste toujours celui d'un être humain qui n'a jamais la tentation de s'élever par son geste vers le divin. Car tout en se gardant de l'hybris, Antigone, quoique sublimée par son acte, n'en demeure pas moins une femme fragile, sensible, éprise passionnément du jeune Hémon. Mais sa résistance face à ce qu'elle considère comme inique la contraint à résister sans faillir jusqu'au martyre final. Sachant fermement où est son devoir, elle sait qu'elle met à mal la stabilité de la communauté civique : pour elle, lutter contre des institutions, dont elle sait l'imperfection, est  un combat perdu d'avance, puisque ces règles sont unanimement acceptées par l'ensemble de la cité. D'où sa solitude insupportable, solitude qui caractérise également Œdipe. Mais, farouchement opposée à l'injustice, Antigone n'en poursuit pas moins sa quête intérieure dans un sublime entêtement, et ce jusqu'à la mort. Jamais la vision tragique de l'humanité n'aura atteint une telle perfection que dans Antigone, sommet de l'art sophocléen.

Dès lors, nous pouvons en conclure que le drame de Sophocle est tout entier construit sur l'antagonisme entre la Fatalité (dominante constante du théâtre eschylien) et la Volonté du héros. Cette lutte acharnée entre les deux ressorts de l’action complexifie considérablement la figure de ses personnages. Le rapport entre les deux protagonistes, leur conflit permanent constitue en quelque sorte le piment de l’action (par exemple Créon face à Antigone).

Du point de vue du style, Sophocle a en commun avec Eschyle la simplicité, mais sans la sécheresse de ton qui caractérise parfois ce dernier. Il donne à son drame une puissance mêlée de douceur, une légèreté, une grâce même, qui ne sombre jamais dans la mièvrerie, contrairement à Euripide qui n’a pas toujours réussi à éviter ce travers. Plus pessimiste qu'Eschyle dans sa vision de l'humanité, Sophocle, sage parmi les sages, consent à sa condition, et ne sombre jamais dans le désespoir. Sa biographie n'est elle pas un modèle d'équilibre, et ses chants, où se révèlent son émerveillement devant la nature et  les beautés de l'existence, n'est elle pas une preuve suffisante de la paix intérieure qui émanait de sa personnalité et qui, dans l'Antiquité, était devenue proverbiale ?

Pourtant, le personnage s'avère complexe. Son ambiguïté foncière se retrouve jusque dans ses relations personnelles. Démocrate convaincu, ami le plus sûr de Périclès, on savait qu'il comptait un grand nombre d'amis dans le parti oligarchique. D'autre part, sa piété ne faisait aucun doute ; pourtant, en relisant ses pièces, on s'aperçoit à quel point ses dieux sont antipathiques et d'un cynisme absolu. L'homme les subit, rien de plus, et il n'attend rien d'eux. Toutefois, ce manque de déférence à l'égard du divin ne fut jamais dénoncé, comme il le fut chez Euripide, et Sophocle fut sans difficulté héroïsé après sa mort, s'il faut en croire nos sources. Peut-être que son verbe harmonieux et son style « solaire »  fait d'équilibre et de souplesse, contribua-t-il à faire passer l'audace de son message.

Sophocle est donc une incarnation parfaite de cet art classique et apollinien, un art qui révèle en même temps, et de manière presque contradictoire, une conscience déchirante de la fragilité de la condition humaine.

 

 

Philippe Renault  

Tours, août 1999  

 

 

 

 

CHRONOLOGIE

 

525

Naissance d'Eschyle.

510

Expulsion des Pisistratides. Constitution démocratique de Clisthène.

500

Naissance d'Anaxagore.

499

Eschyle représente sa première tragédie.

497

Mort de Pythagore

495

Naissance de Sophocle.

490

Bataille de Marathon.

485

Xerxès succède à Darius.

484

Naissance d'Hérodote. Eschyle remporte le prix de tragédie.

480

Prise d'Athènes par Xerxès. Bataille de Salamine. Sophocle conduit le chœur de la victoire. Naissance d'Euripide à Salamine.

479

Siège d'Athènes par Mardonios.

477

Début de la suprématie athénienne.

476

Ossements de Thésée découverts à Skyros.

472

Les Perses d'Eschyle.

471

Naissance de Thucydide.

468

Sophocle remporte sa première victoire tragique avec Triptolème. Naissance de Socrate.

467

Mort de Simonide.

466

Bataille de l'Eurymédon.

461

Ostracisme de Cimon. Montée de Périclès. L'Orestie d'Eschyle.

456

Mort d'Eschyle. Hérodote fait son éloge aux jeux Olympiques (?)

455

Euripide écrit ses premières tragédies.

450

Anaxagore revient à Athènes après un exil de trente ans.

448

Guerre sacrée entre les Delphiens et les Phociens.

441

Euripides obtient son premier prix.

440

Sophocle représente Antigone, et devient l'un des généraux d'Athènes pendant la guerre avec Samos. Il rencontre Hérodote à Samos.

439

Sophocle revient à Athènes.

432

Proscription d'Anaxagore, Aspasie, et Phidias.

431

Commencement de la guerre du Péloponnèse.

430

Peste à Athènes. Œdipe-Roi.

429

Naissance de Platon.

428

Mort d'Anaxagore.

427

Montée en puissance de Cléon. Aristophane obtient son premier prix comique.

424

Les Cavaliers d'Aristophane.

423

Les Nuées d'Aristophane.

421

Paix de Nicias.

419

La Paix d'Aristophane.

416

Prix de tragédie décerné à Agathon.

415

Prix de tragédie décerné à Archippos. Expédition sicilienne. Mutilation des Hermès. Bannissement d'Alcibiade.

413

Destruction de l'armée athénienne en Sicile. Sophocle nommé membre du comité de salut public.

411

Révolution à Athènes. Conseil des Quatre-cents. Sophocle en fait partie. Rappel d'Alcibiade.

409

Philoctète de Sophocle.

406

Bataille d'Arginuse. Mort d'Euripide. Mort de Sophocle.

401

Œdipe à Colone représenté par le petit-fils du poète, Sophocle le Jeune.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

  

 

        1. Éditions

Dain A. et Mazon P., Sophocle : Tragédies, 3 volumes, Paris, Belles Lettres, 1955 à 1958.

Lacarrière, J., Le Théâtre de Sophocle, Philippe Lebaud, 1982.

Pignarre, R., Sophocle : Tragédies, Garnier-Flammarion, 1967.

Jebb R.C., The Plays of Sophocles, Cambridge, 1883-1900.

 

        2. Études

Bates, W. N. Sophocles : Poet and Dramatist (University of Pennsylvanie, 1940).

Blundell M. W., Helping Friends and Harming Ennemies. A Study in Sophocles and Greek Ethics, Cambridge, 1989.

Bowra, C. M. Sophoclean Tragedy (Oxford, 1944)

Germain G., Sophocle, Paris, 1969.

Got O., Œdipe-Roi, Nathan, 1994.

Kamerbeek, J. C.,  The plays of Sophocles ;  (Leiden, E.J. Brill 1984) [commentaries.].

Kirkwood G., A Study of Sophoclean Drama, Ithaca, 1958.

Kitto, H. D. F. Sophocles : Dramatist and Philosopher (London 1958).

Knox B. N. W., The heroic Temper, Studies in Sophoclean Tragedy, Sather Class. Lectures XXV, 1964

Machin A. et Pernee L., Sophocle, le texte, les personnages, Aix-en-Provence, 1993.

Reinhardt K., Sophocle, Paris, 1971.

Ronnet G., Sophocle, poète tragique, Paris, 1969.

Segal C. P., Tragedy and civilization : an interpretation of Sophocles, Cambridge, 1981.

Segal, Charles,  Sophocles' Tragic World, (Cambridge, MA 1995).

Webster T. B. L., An introduction to Sophocles, Oxford 1930.

Withman C., Sophocles, a study of heroic humanism, Cambridge, Mass., 1951.

Wiersma, S.,  Women in Sophocles, Mnemosyne 37 (1984) 25-55.

Winnington-Ingram, R.P., Sophocles and Women, in Entretiens sur l'antiquité classique. Fondation Hardt 29 (1982) 233-257.

Winnington-Ingram, R.P. Sophocles : an Interpretation (1980).

 

 

 

 

 

 

SOPHOCLE EN LIGNE

 

 

 

 

                1. Traductions

 

 

        - PHILIPPE REMACLE

          Antigone - Œdipe-Roi - Les Trachiniennes, traduction de R. Pignarre, Paris, 1947.

           Électre, traduction nouvelle de Ph. Renault, 2006.

          Anthologie sophocléenne : extraits de : Ajax - Antigone - Les Trachiniennes - Œdipe-Roi

            Électre - Philoctète - Œdipe à Colone - Les Limiers - Fragments, traduction de Ph. Renault, 1998.

 

        - SITE MYTHORAMA

          Ajax - Antigone - Électre - Œdipe à Colone - Œdipe-Roi - Philoctète

          Les Trachiniennes, traduction de Leconte de Lisle, 1877.

 

        - HODOI

          Antigone, hypertexte avec la traduction de R. Pignarre, Paris, 1947.

          Œdipe-Roi, hypertexte avec la traduction de Leconte de Lisle,1877.

          Œdipe à Colone, hypertexte avec une traduction collective, Hachette,1898.

 

        - JUXTAS de Thierry Liotard (format PDF)

            Philoctète, traduction de M. Benloew et M. Bellaguet, 1861.

            Les Trachiniennes, traduction de M. Benloew et M. Bellaguet, 1846.

          Œdipe à Colone, traduction de M. Benloew et M. Bellaguet, 1893.

          Œdipe-Roi, traduction de M. Bellaguet, 1882.

          Ajax, traduction de M. Benloew, 1845.

          Antigone, traduction de M. Bellaguet, 1864.

 

 

                 2. Études

Sophocle

Une conférence donnée par Pierre Chuvin

Académie de Versailles

 

Sophocle

Académie de la Réunion

Des éléments de cours sur Sophocle et ses principales pièces.

 

Sur Œdipe-Roi

Académie de Versailles

 

Cours sur Œdipe Roi

Alain Salvatore propose un cours sur Œdipe-Roi sur le serveur de l'IUFM de Paris.

Au sommaire : présentation, le personnage tragique, symétries, le destin, le temps, désordre et dérèglement, identités remarquables, démesure, le chœur, ambiguïtés et ambivalences, l'espace, commentaire.

 

Étude d'Œdipe-Roi

Par Elisabeth Kennel

 

Sur Antigone

Académie de Versailles

 

Étudier une tragédie grecque : exemple d'Électre

Par Patricia Legangneux

Académie de Versailles

 

Étude sur Électre

Académie de la Réunion

Jean Monamy présente une séquence complète, une liste d'exposés, des sujets possibles sur Électre de Sophocle.

 

Sophocle et les adaptations contemporaines

Une conférence de Patricia Legangneux sur le site de l'académie de Versailles.