RETOUR À L’ENTRÉE DU SITE    PINDARE : LE POÈTE D'OR   CHRONOLOGIE - LES «VIES»   PINDARE : ODES ET FRAGMENTS

 

 

 

 

 

PINDARE

 

INTRODUCTION À SES ŒUVRES

 

 

 

 

 

 

 LES ODES

 

 

 
 LES OLYMPIQUES

 

 

 

Les Jeux Olympiques

 

    Parmi les jeux les plus fameux organisés en Grèce viennent en premier lieu ceux d'Olympie donnés en l'honneur de Zeus et fondés d'après le calendrier traditionnel en 776. Jusqu'à ce qu'elles fussent officiellement interdites après l'Édit de Théodose en 392 apr. J.-C., ces fêtes étaient célébrées tous les quatre ans, au cours de l'été sur un site qui n'était pas proprement parlé une véritable cité mais plutôt un sanctuaire. Les compétitions duraient sept jours et attiraient une foule importante. Après la proclamation de la Trêve sacrée par laquelle toutes les cités grecques renonçaient pendant une semaine à tout conflit guerrier, les jeux pouvaient commencer. Le premier jour était consacré aux cérémonies d'ouverture, où l'on procédait à des sacrifices à l'autel de Zeus et sur le tombeau de Pélops ; ensuite, les athlètes prêtaient serment de loyauté au dieu. Au cours des cinq jours suivants avaient lieu les compétitions. Six épreuves avaient été instituées d'après la légende par Héraclès : stade, lutte, pugilat, courses de chars, javelot et lancement du disque. Le septième jour, les vainqueurs, appelés dès lors « olympioniques », recevaient, honneur suprême, une couronne d'olivier sauvage dont le feuillage provenait d'un arbre sacré rapporté, dit-on, par Héraclès du pays des Hyperboréens.

    On n'imagine pas aujourd'hui à quel point être vainqueur à Olympie était synonyme non seulement de joie personnelle, mais aussi et surtout de gloire éclatante, gloire qui retombait sur la cité que l'on représentait. Les athlètes victorieux revenant dans leur patrie avaient la certitude d'avoir acquis une éternelle renommée parmi leurs concitoyens.

 

 

Les Olympiques de Pindare

 

    Œuvre la plus célèbre de Pindare, et à juste titre, l'inspiration ne semblant jamais défaillir d'un hymne à un autre, contrairement à ce que l'on remarque parfois dans les autres recueils, c'est là que l'on trouve peut-être les formules les plus éclatantes et les plus belles métaphores inventées par le poète. En outre, si les Olympiques ont été placées en tête du recueil officiel qui nous a été légué, c'est parce que les jeux d'Olympie étaient considérés comme les plus importants qui se déroulaient en Grèce.

    Dans ces odes, ce sont les athlètes siciliens qui se taillent la part du lion, et ce en raison de la renommée de Hiéron et de Théron, princes que Pindare servit de longues années. Outre ces deux grands princes célébrés dans les trois premières Olympiques, Pindare évoqua également d'autres Siciliens appartenant à de grandes familles tels Agésias de Syracuse (VIème Olympique).

    L'ordre chronologique n'a pas été suivi par Aristophane de Byzance, dont nous avons dit qu'il fut l'éditeur incontournable de Pindare. Heureusement, les listes de vainqueurs, qui étaient pieusement conservées à Olympie, nous ont été transmises par les érudits alexandrins qui, eux-mêmes, les tenaient d'Hippias et d'Aristote. En outre, un papyrus découvert récemment à Oxyrhynchos est venu compléter nos sources.

    Voici le classement chronologique de ces Olympiques :

 

 

Olympique XIV              

488

Olympiques I, II et III     

476

Olympiques VI, X et XI  

472

Olympiques XII               

470

Olympiques VII et XIII   

464

Olympique VIII               

460

Olympiques IV et V        

456

 

 

OLYMPIQUE III

Pour Théron d'Agrigente,

Vainqueur à la course des chevaux,

pour les Théoxénies

OLYMPIQUE IV

Pour Psaumis d'Agrigente,

Vainqueur au quadrige

Olympique V

Pour Psaumis d'Agrigente,

Vainqueur à l'attelage des mules

OLYMPIQUE XI

Pour Agésidamos, Locien Zéphyrien,

Vainqueur au pugilat des garçons

OLYMPIQUE XIV

Pour Asopicos d'Orchomène,

Vainqueur au stade des garçons

 

 

 

 LES PYTHIQUES 

 

 

 

Les Jeux Pythiques

 

    Les Jeux Pythiques ou Delphiques venaient tout de suite après les Jeux olympiques par ordre d'importance aux yeux des Grecs. Ils se tenaient deux ans après les Jeux d'Olympie, et se déroulaient tous les quatre ans au deuxième mois du calendrier delphique en plein milieu de l'été. La légende raconte que ces Jeux avaient été créés à Delphes sur l'initiative d'Apollon lui-même, dès qu'il eut établi son sanctuaire et institué l'oracle à l'emplacement où il avait tué le serpent Python. À l'origine, Apollon étant le dieu musicien par excellence, ces jeux étaient tout entier consacrés au chant avec accompagnement de cithare. À ce propos, circulait en Grèce une anecdote (que nous a rapportée Pausanias), selon laquelle Homère et Hésiode auraient tenté de participer aux compétitions, mais en vain, parce que l'on reprochait à l'un d'être aveugle et à l'autre d'être un piètre citharède. En 590, on joignit à cette vénérable épreuve musicale un concours de flûte solo (aulétique) ainsi que le récital d'une cantate avec accompagnement de flûte (aulodie).

    Ce n'est que vers 582, après une période de troubles (Guerre sacrée de 594), que ces jeux se tinrent de façon régulière et s'enrichirent d'une série d'épreuves athlétiques : lutte, pugilat, pancrace, javelot, lancement du disque, course. Mais c'est la course de chevaux, qui était la grande attraction de ces fêtes, car elle se déroulait dans un site magnifique au pied du Parnasse. Comme à Olympie, le vainqueur recevait une couronne. Celle-ci était tressée de laurier, l'arbre favori d'Apollon. De plus, la victoire donnait droit à l'athlète de consacrer au dieu sa statue en guise d'ex-voto : d'ailleurs, comment ne pas évoquer ici la seule statue représentant un de ces vainqueurs au quadrige que l'on a retrouvé grâce à des fouilles et qu'on appelle communément l' « Aurige de Delphes ». Datant de 474, cette merveilleuse statue est exactement contemporaine de l'activité poétique de Pindare : et peut-être, se pourrait-il que notre poète l'ait admirée quand, de séjour dans le sanctuaire, il allait flâner le long de la voie sacrée ?

 

 

Les Pythiques de Pindare

 

    Ce recueil de 12 poèmes célèbre dès son ouverture une victoire de Hiéron de Syracuse, dont on sait qu'il fut l'un des grands commanditaires de Pindare. Cette Ière Pythique est à juste titre considérée comme le chef-d'œuvre absolu du poète, celle que l'on considère comme la plus aboutie. La troisième ode n'est pas vraiment une Pythique, ni même une ode triomphale, mais une épître destinée à Hiéron malade. La IVème Pythique, dédiée au roi Arcésilas de Cyrène pour sa victoire au quadrige, est également une œuvre maîtresse de Pindare. D'autres éloges sont consacrés à Xénocrate d'Agrigente, telle la VIème Pythique, à l'Athénien Mégaclès, mais aussi à des athlètes d'un moindre niveau social (mais appartenant tout de même à des familles aristocratiques !). Parmi les dédicataires de ces odes, citons le joueur de flûte Midas (XIIème Pythique) ou le lutteur Aristoménès (VIIIème Pythique). Ces compositions sont facilement datables, puisque, comme pour les Olympiques, nous avons conservé les listes officielles.

  

 

Pythique X

498

Pythiques VI et XII

490

Pythique VII

486

Pythique II

475

Pythiques IX et XI

474

Pythique III

473

Pythique I

470

Pythiques IV et V

462

Pythique VIII

446

 

 

PYTHIQUE VI

Pour Xénocrate d'Agrigente, 

Vainqueur au quadrige

PYTHIQUE VII

À Mégaclès d'Athènes,

Vainqueur au quadrige
PYTHIQUE X

Pour Hippocléas, Thessalien,

Vainqueur à la course diaulique

PYTHIQUE XI

Pour le jeune Thrasidée de Thèbes,

Vainqueur à la course

PYTHIQUE XII

À Midas d'Agrigente,

Joueur de flûte

 

 

 

 

 LES NÉMÉEENES 

 

 

 

Les Jeux Néméens

 

    Ces jeux qui avaient lieu à Némée en Argolide (actuelle Héracléia), étaient, comme à Olympie, célébrés en l'honneur de Zeus dans une petite plaine arrosée par le Néméa. Bien entendu, le site était renommé pour le lion fameux qu'Héraclès y avait tué. D'une importance moindre que les trois grands jeux panhelléniques (Olympie, Delphes et Isthme), la fête donnait lieu cependant à une Trêve sacrée. Le première compétition connue à Némée se serait déroulée en 573. Notons qu'il s'agissait de jeux funéraires rappelant le meurtre d'Opheltès, fils du roi thébain Lycurgue, tué par imprudence par un serpent qui rôdait dans la région. C'est d'ailleurs à cause de ce fait légendaire que les magistrats responsables de l'organisation des jeux revêtaient des vêtements de deuil. Les athlètes participants étaient, particularité notable, divisés en trois classes : enfants, adolescents et adultes. Les vainqueurs étaient couronnés d'ache. D'abord sous l'égide de la petite cité de Cléonée (encore sous Pindare), les jeux furent à l'époque hellénistique transférés à Argos.

 

 

Les Néméennes de Pindare

 

    Le recueil constitué par Aristophane de Byzance n'est pas homogène car trois poèmes ne peuvent en aucun cas être considérés comme des Néméennes. Ainsi, la IXème chante une victoire aux Jeux Pythiens de Sycione et la Xème loue la glorieuse carrière d'un certain Théaios d'Argos. Quant à la XIème Néméenne, ce n'est pas une ode triomphale mais une évocation de l'installation d'un prytane. Le fait le plus frappant est le nombre important d'odes dédiées à des athlètes originaires d'Égine, cité avec laquelle Pindare avait, on le sait, une relation privilégiée avec de nombreuses familles aristocratiques. Citons les noms d'Alcimidas et de Sogénès (inscrits tous deux dans la catégorie dite des enfants) ou celui de Pythéas (catégorie adolescent).

    Concernant les dates de composition, nous sommes bien moins informés que pour les Olympiques et les Pythiques, les Anciens ne nous ayant pas conservé les listes officielles. Cependant, grâce au travail méticuleux des historiens, des dates ont pu être envisagées (sauf pour la Xème Néméenne), mais elles demeurent néanmoins bien incertaines.

 

 

Néméenne II              

480 ou 464
Néméenne III 475
Néméenne IV 470
Néméenne V 489
Néméenne VI 473 ou 463
Néméenne VII 467
Néméenne VIII vers 467
Néméenne IX 475 ou 471
Néméenne X ?
Néméenne XI 446

 

 

NÉMÉENNE II

À Timodèmos,

Vainqueur au pancrace

NÉMÉENNE V

À Pythéas d'Égine,

Vainqueur au pancrace

NÉMÉENNE VI

Pour Alcimidas d'Égine, lutteur,

Vainqueur au concours des garçons

NÉMÉENNE VIII

 Pour Dénias, fils deMégas,

Vainqueur à la course du stade 

NÉMÉENNE XI

À Aristagoras, fils d'Arcésilas,

Prytane de Ténédos 

 

 

 

 

 

 LES ISTHMIQUES

 

 

 

Les Jeux de l'Isthme

 

    Les Jeux de l'Isthme de Corinthe avaient une origine mythologique : en effet, on racontait qu'ils avaient été fondés à la suite d'un conflit entre Poséidon et Hélios pour la possession de Corinthe au cours duquel le dieu de la mer reçut l'Isthme et le dieu-soleil, l'Acrocorinthe. Comme pour les Néméennes, leur date officielle de création fut 582. Ces jeux restèrent très prestigieux à l'époque romaine et Néron lui-même s'y rendit en 67 apr. J.-C. pour y proclamer l'indépendance de la Grèce. Les jeux se tenaient tous les deux ans au printemps, la deuxième année de l'olympiade. Après un sacrifice à Poséidon, patron de l'Isthme, les compétitions duraient quelques jours, mais nous ne sommes pas informés sur leur nombre. Les vainqueurs, d'après Plutarque, étaient couronnés de pins.

 

 

Les Isthmiques de Pindare

 

    Le recueil nous a été transmis presque intégralement : sur les dix odes qui le constituaient, nous en avons gardé huit. De la neuvième nous possédons la dernière strophe. De la dixième mentionnée par Lucien dans son Dialogue des morts, une scholie nous a conservé trois vers. On ne trouve aucun souverain parmi les dédicataires de ces poèmes. Contrairement aux recueils précédents, où les Siciliens se taillent une part non négligeable, seule parmi les Isthmiques, la deuxième célèbre un athlète originaire d'une cité sicilienne. Les autres sont consacrées à des Thébains (Notamment Mélissos dans la IIIème et la IVème Isthmiques), mais aussi à des Éginètes, comme Cléandre (VIIIème Isthmique).

    Concernant les dates de composition, nous ne savons que peu de choses ; mais comme pour les Néméennes, des historiens ont tenté judicieusement de les reconstituer.

 

  

Isthmique I 468
Isthmique II vers 470
Isthmiques III et IV vers 478
Isthmique V vers 480
Isthmique VI vers 484
Isthmique VII vers 456
Isthmique VIII vers 478

 

 

ISTHMIQUE II

Pour Xénocrate d'Agrigente,

Vainqueur à la course des chars

ISTHMIQUE III

Pour Mélissos de Thèbes,

Vainqueur au quadrige

ISTHMIQUE VII

Pour Strepsiade, Thébain,

Vainqueur au pancrace

 

 

 

 LES FRAGMENTS

 

 

    Comme nous l'avons déjà dit, un choix scolaire nous a permis de sauvegarder la quasi totalité des Épinicies de Pindare. Mais ce choix incluait forcément le rejet d'œuvres peut-être moins populaires du poète, mais probablement d'une qualité égale, qui nous aurait permis d'avoir une vision plus ample de son génie. N'oublions pas que les trois quarts des poèmes de Pindare ont irrémédiablement disparu, même si nous n'avons pas lieu de nous plaindre au regard de la pauvreté des textes qui nous sont parvenus d'Anacréon ou d'Alcée, par exemple.

    Des autres genres pratiqués par Pindare, nous disposons toutefois de quelques fragments. Grâce au miracle des citations littéraires, dont les commentateurs antiques ou les lexicographes byzantins n'étaient pas avares, nous possédons des bribes de ces textes engloutis. Très souvent, ces vers, parfois très brefs, sont d'une réelle beauté, puisque c'est pour cette qualité qu'ils avaient été justement sélectionnés par l'érudit. Athénée ou Stobée le Byzantin ont ainsi compilé quelques sentences, dont certaines ont mérité d'être traduites.

    Autres sources, les papyrus, dont le nombre d'exemplaires ne cessent de s'accroître d'années en années. C'est par ces précieux mais fragiles supports qu'a été en grande partie révélée, à la fin du XIXe siècle, l'œuvre de Bacchylide de Kéos, le grand rival de Pindare. S'agissant de notre poète, de nombreux papyrus ont rendu, non seulement des lambeaux intéressants de poèmes, mais aussi des œuvres presque intégrales, en particulier des péans.

 

 

 

 

 DITHYRAMBES

 

 

    Les seuls spécimens vraiment importants que nous possédons de Pindare dans l'illustration de ce genre littéraire lié au culte de Dionysos et qui est à l'origine de la tragédie, sont un extrait du Dithyrambe aux Athéniens conservé grâce à une citation de Denys d'Halicarnasse, et un fragment de celui composé à l'intention des Thébains. 

 

 

DITHYRAMBES AUX ATHÉNIENS

 

 

 

 

 HYMNES

 

 

    Les hymnes étaient généralement des poèmes écrits en l'honneur des dieux. Nous avons conservé un fragment du poème placé en tête du livre élaboré par les Anciens, et qui avait été composé pour une fête thébaine. 

 

FRAGMENTS D'HYMNES

 

 

 

 

 HYPORCHÈMES

 

 

    L'hyporchème était un chant choral accompagné d'une danse mimée. Stobée, dans son Florilège, nous a compilé un extrait d'hyporchème qui est une méditation sur la guerre.

 

 

FragMents d'hyporchèmes

 

 

 

 

 ÉLOGES

 

 

    L'éloge désignait un chant que l'on interprétait pendant les réjouissances du banquet, et, en cela, il n'était pas très éloigné du scolion (chansons de table) dont Athénée, par ailleurs, nous a transcrit quelques beaux exemples. Le plus émouvant des ces éloges qui nous soit parvenu de Pindare est sans conteste celui adressé à son ami Théoxène sur l'épaule duquel il s'endormit à jamais...

 

 

FRAGMENTS D'ÉLOGES

 

 

 

 

 PÉANS

 

 

    Le péan était à l'origine un chant en l'honneur d'Apollon. Sachant que Pindare avait une vénération particulière pour ce dieu, il est légitime qu'il ait composé des poèmes de ce genre. C'est uniquement grâce à quelques substantiels papyrus égyptiens que nous connaissons aujourd'hui les Péans de Pindare. Destinés à être chantés pendant des fêtes locales, ces poèmes furent écrits pour un grand nombre de cités : en premier lieu pour les compatriotes du poète, à savoir les Thébains pour lesquels nous avons deux péans différents, mais aussi pour des populations placées sous la protection d'Apollon, les Delphiens et les Déliens.

 

 

PÉANS AUX THÉBAINS

PÉANS AUX ABDÉRITAINS

 

 

 

 

 THRÈNES

 

 

    Le thrène, chant de deuil rituel, était une sorte d'éloge funèbre au défunt, mais aussi une consolation adressée aux survivants. Le plus fameux de ces chants de deuil conservés est incontestablement l'évocation pour le moins idyllique de l'Ile des Bienheureux, lieu merveilleux réservé à ceux qui, durant leur existence, avaient révélé leur courage et leur vertu.

 

FRAGMENTS DE THRÈNES

 

 

 

 

 PROSODIES

 

 

    La prosodie était un chant de supplication exécuté au cours d'une procession sacrée qui se dirigeait vers le temple. Des Prosodies de Pindare nous n'avons presque rien, hormis deux ou trois citations.

 

FRAGMENTS DE PROSODIES

 

 

 

 

 PARTHÉNÉES

 

 

    Les parthénées étaient des compositions destinées à être chantées par des chœurs de jeunes filles. Bien que ce genre fût sans prétention, Pindare en composa de nombreuses au cours de sa vieillesse, semble-t-il. Les fragments papyrologiques que l'on a retrouvé de ses Parthénées brillent par leur grâce et leur fraîcheur et sont comparables par l'inspiration à celles de Sappho, également découvertes sur des papyrus.

 

FRAGMENTS DE PARTHÉNÉES

 

 

 

 

 FRAGMENTS INCERTAINS

 

 

    Un grand nombre de citations mais aussi de fragments de papyrus trop abîmés ne peuvent être inclus dans les ouvrages cités plus haut, faute d'informations suffisantes. C'est pourquoi nous avons réuni ces quelques brèves mais souvent belles bribes de poésie dans cette rubrique.

 

 

FRAGMENTS INCERTAINS