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LUCIEN

LXII.

EXEMPLES DE LONGÉVITÉ (01).

1. Un songe, illustre Quintillus (02), m'a donné l'ordre de composer l'ouvrage que je vous offre, et qui a pour titre : Exemples de longévité. Ce songe me vint il y a plusieurs années, lorsque vous donniez un nom à votre second fils, et je le racontai à mes amis. Mais ne pouvant deviner quels étaient ces vieillards que les dieux m'ordonnaient de vous offrir, je les priai, pour le moment, de vous accorder les plus longs jours possible, à vous et à vos enfants, persuadé qu'une pareille faveur serait avantageuse à l'humanité tout entière, et, par suite, à moi ainsi qu'à tous les miens. En effet, le dieu semblait m'annoncer à moi-même une heureuse fortune.
2.
Après quelques réflexions, il m'est venu dans l'idée que les dieux, en donnant un pareil ordre à un homme occupé de belles-lettres, voulaient probablement que je vous offrisse un essai de mon art. Or, le jour de votre naissance étant à mes yeux le plus sacré de tous, je l'ai choisi pour vous présenter le tableau des hommes qui, selon le témoignage de l'histoire, sont parvenus à une extrême vieillesse en conservant la santé de l'âme dans un corps exempt d'infirmités. Cet opuscule vous procurera un double avantage : d'une part, le désir et le doux espoir de vivre encore de longues ; années ; et, de l'autre, un enseignement fondé sur de nombreux exemples, quand vous verrez que les hommes qui ont entretenu la vigueur de leur corps et de leur esprit par un exercice modéré sont parvenus à la vieillesse la plus reculée, en jouissant d'une parfaite santé.
3.
Nestor, le plus sage des Grecs, avait vu passer trois générations, s'il faut en croire Homère (03), qui nous le représente toujours occupé des plus nobles exercices de l'esprit et du corps.
Le devin Tirésias, d'après les poètes tragiques, prolongea sa carrière jusqu'à six générations. Il est assez à croire, en effet, que Tirésias, consacré au culte des dieux et usant d'un bon régime, vécut pendant très longtemps.
4.
On cite des classes tout entières parmi les hommes dont la vie se prolonge à cause du régime qu'ils observent : tels sont, chez les Égyptiens, les hommes qu'on appelle écrivains sacrés (04) ; chez les Assyriens et chez les Arabes, les interprètes des mythes religieux ; chez les Indiens, les Brachmanes, occupés sans relâche à l'étude de la philosophie ; tels sont encore ceux qu'on appelle mages, race d'hommes prophétique et consacrée aux dieux chez les Perses, les Parthes, les Bactriens, les Chorasmiens, les Aries, les Saces, les Mèdes et plusieurs autres peuples barbares : ils jouissent tous d'une bonne santé et vivent, longtemps, parce que, pour exercer la magie, ils observent un régime sévère.
5.
Il y a, de plus, des peuples entiers dont la vie est fort longue ; ainsi, l'on prétend que les Sères vivent jusqu'à trois cents ans. Quelques auteurs attribuent cette longue vieillesse au climat, d'autres à la nature du sol, d'autres enfin à la nourriture de ces nations. On dit, en effet, qu'elles ne boivent que de l'eau. Nous lisons, dans l'histoire, que les habitants du mont Athos (05) vivent cent trente ans, et l'on dit communément que les Chaldéens poussent leur carrière au delà de cent ans : ils ne se nourrissent que de pain d'orge, qui est, dit-on, excellent pour conserver la vue. On prétend même que, par ce régime, tous leurs sens acquièrent une délicatesse supérieure à celle des autres hommes.
6.
Ceci, toutefois, ne s'applique qu'à certaines classes ou à certains peuples, dont la longue vie semble l'effet de la nature du sol et du climat, ainsi, que du régime, et peut-être même de ces deux causes réunies. Mais il me semble que le moyen le plus facile de vous faire concevoir une espérance légitime, c'est de vous montrer que, dans tous les pays, sous toutes les températures, on a vu parvenir à une extrême vieillesse les hommes qui s'adonnaient à des exercices raisonnables et qui observaient le régime le plus propre à entretenir la santé.
7.
Je diviserai ce discours suivant les différentes professions des hommes, et je citerai d'abord les rois, les chefs d'armée, et, parmi eux, notre grand et auguste empereur (06), élevé par la fortune au rang suprême, pour le bonheur de l'univers soumis à ses lois. En jetant les yeux sur ces vieillards, auxquels vous ressemblez par votre condition et votre fortune, vous pourrez plus facilement vous flatter d'arriver à une vieillesse heureuse et reculée, et, en les imitant, vous vous préparerez une longue vie et une brillante santé par un régime salutaire.
8.
Numa Pompilius, le plus heureux des rois de Rome et le plus dévoué au culte des dieux, vécut, dit-on, plus de quatre-vingts ans. Servius Tullius, également roi de Rome, vécut aussi, dit-on, au delà du même nombre d'années. Tarquin, le dernier roi de Rome, chassé de ses États et retiré à Cumes, parvint, dit-on, à plus de quatre-vingt-dix ans, avec une excellente santé.
9.
A ces rois de Rome je joindrai les autres souverains qui sont parvenus à une extrême vieillesse ; je dirai leur manière de vivre, et je terminerai cette énumération par celle des particuliers, soit Romains, soit habitants du reste de l'Italie, qui ont fourni une longue carrière. Le meilleur moyen de réfuter ceux qui décrient la température de ce pays, c'est l'histoire. Nous en concevrons, d'ailleurs, une espérance mieux fondée de voir nos vœux accomplis et le souverain maître de la mer et de la terre jouir d'une longue et belle vieillesse, quoiqu'il ne soit parvenu au trône que dans un fige avancé.
10.
Arganthonius, roi de Tartesse, vécut cent cinquante ans, suivant Hérodote et le poète Anacréon (07). Cependant, quelques uns regardent cette assertion comme fabuleuse. Agathocle, tyran de Sicile, mourut figé de quatre-vingt-quinze ans, selon le témoignage de Démocbarès et Timée (08). Hiéron, tyran de Syracuse, mourut de maladie, à l'âge de quatre-vingt-douze ans, après en avoir régné soixante-dix-sept, au dire de Démétrius de Calatis (09) et d'autres écrivains. Atéas, roi des Scythes, âgé de plus de quatre-vingt-dix ans, fut tué en combattant contre Philippe, sur les bords de l'Ister. Bardylis, roi des Illyriens, dans un âge aussi avancé, combattait à cheval, dans la guerre qu'il soutint contre le même Philippe. Térès, roi des Odryses, mourut à quatre-vingt-douze ans, suivant Théopompe (10).
11.
Antigone le Borgne, fils de Philippe et roi de Macédoine, combattant en Phrygie contre Séleucus et Lysimaque, tomba couvert de blessures, à l'âge de quatre-vingt-un, ans, ainsi que le rapporte Hiéronyme (11), qui l'accompagnait dans cette expédition. Antigone, fils de Démétrius, et petit-fils d'Antigone le Borgne, régna quarante-quatre ans sur les Macédoniens, et en vécut quatre-vingts, comme l'affirment Médius (12) et d'autres historiens. Antipater, fils d'Iolaus, qui eut un pouvoir si étendu et fut le tuteur de plusieurs rois de Macédoine, mourut âgé de plus de quatre-vingts ans.
12.
Ptolémée, fils de Lagus, le plus heureux de tous les rois de son époque, régna jusqu'à l'âge de quatre-vingt-quatre ans : deux ans avant sa mort, il céda son trôné à son fils Ptolémée, surnommé Philadelphe, qui, seul de ses frères, hérita du trône paternel. L'eunuque Philétaire (13) fonda le premier l'empire de Pergame, et le conserva toute sa vie, c'est-à-dire jusqu'à l'âge de quatre-vingts ans. Attale, surnommé Philadelphe, qui fut aussi roi, de Pergame, et auprès duquel se rendit Scipion, général des Romains, mourut à quatre-vingt-deux ans.
13.
Mithridate, roi de Pont, surnommé le Fondateur, fuyant devant Antigone le Borgne, mourut dans son royaume à quatre-vingt-quatre ans, s'il faut en croire Hiéronyme et d'autres écrivains. Ariarathe, roi de Cappadoce, vécut quatre-vingt-deux ans, d'après Hiéronyme : il aurait pu vivre encore davantage, puisqu'il fut mis en croix après avoir été pris dans un combat contre Perdiccas.
14.
Cyrus l'Ancien, roi de Perse, suivant le témoignage des cippes de Perse et d'Assyrie, avec lesquels s'accorde Onésicrite (14), auteur d'une histoire d'Alexandre, se voyant parvenu à l'âge de cent ans, fit rechercher tous ses amis. Mais ayant appris que Cambyse, son fils, en avait fait périr le plus grand nombre, et prétendait ne l'avoir fait que sur l'ordre de son père, Cyrus, pénétré de douleur de se voir décrié par la cruauté de son fils, et de remords de ses propres crimes, mourut de chagrin.
15.
Artaxerxès, surnommé Mnémon, roi de Perse auquel son frère Cyrus fit la guerre, mourut de maladie à l'âge de quatre-vingt-six ans ou de quatre-vingt-quatorze, suivant l'historien Dinon (15). Un autre Artaxerxès, également roi de Perse, et qui, d'après Isidore de Charax (16), régnait sur les aïeux de cet historien, après avoir vécu quatre-vingt-treize ans, périt dans une embûche que lui dressa son frère Gosithras. Sinatroclès, roi des Parthes, avait déjà quatre-vingts ans, lorsque les Scythes Sacauraces le ramenèrent dans sa patrie et qu'il monta sur le trône ; il régna encore sept années. Tigrane, roi d'Arménie, celui contre lequel Lucullus fit la guerre, avait quatre-vingt-cinq ans lorsqu'il mourut de maladie.
16.
Hyspasinès, roi de Charax et des pays voisins de la mer Érythrée, mourut également de maladie à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Térée, le troisième successeur d'Hyspasinès, mourut de la même manière dans sa quatre-vingt-douzième année. Artabaze, septième roi de Charax après Térée, ramené dans sa patrie par les Parthes, monta sur le trône et l'occupa jusqu'à l'âge de quatre-vingt-six ans, et Mnascirès, roi des Parthes, n'en vécut pas moins de quatre-vingt-seize.
17.
Massinissa, roi de Mauritanie, parvint à quatre-vingt dix ans (17). Asander, que le divin Auguste, au lieu d'ethnarque, créa roi du Bosphore, avait alors à peu près quatre-vingt-dix ans, et ne le cédait en vigueur à personne pour combattre soit à pied, soit à cheval. Voyant ses principaux sujets l'abandonner et passer dans le parti de Scribonius, il se priva de nourriture, et mourut volontairement dans sa quatre-vingt-treizième année. Goésus, qui, du temps d'Isidore de Charax, régnait sur les Omaniens (18), dans le pays des parfums, vécut, dit Isidore, cent quinze ans et mourut de maladie.
18.
Les philosophes et les gens de lettres qui ne négligent pas leur santé parviennent assez ordinairement à une vieillesse reculée. Je vais faire ici le dénombrement de ceux dont l'histoire a consacré le souvenir. Je commence par les philosophes (19). Démocrite d'Abdère, âgé de cent quatre ans, se laissa mourir de faim. Le musicien Xénophile, philosophe pythagoricien, vécut à Athènes, dit Aristoxène, au delà de cent cinq ans. Solon, Thalès et Pittacus, que l'on compte au nombre des Sept sages, vécurent chacun cent années.
19.
Zénon, le chef de l'école stoïcienne, vécut quatre-vingt-dix-huit ans. Un jour qu'il se rendait à l'assemblée, il fit, dit-on, un faux pas, tomba et s'écria : "Pourquoi m'appelles-tu ?" De retour dans sa maison, il s'abstint de nourriture, et mourut volontairement. Cléanthe, disciple de Zénon, avait quatre-vingt-dix-neuf ans, lorsqu'il lui survint une excroissance à la lèvre : de ce moment il résolut de se laisser mourir de faim ; mais, ayant reçu des lettres de quelques-uns de ses amis, il prit de la nourriture pour faire ce dont on l'avait prié ; après quoi, il s'abstint encore de manger et termina ses jours.
20.
Xénophane, fils de Dexinus et disciple d'Archélaüs le physicien, vécut quatre-vingt-onze ans ; Xénocrate, disciple de Platon, en vécut quatre-vingt-quatre; Carnéade, le fondateur de la nouvelle Académie, quatre-vingt-un ; Diogène de Séleucie, philosophe stoïcien, quatre-vingt-huit ; Posidonius d'Apamée, citoyen de Rhodes en vertu d'un décret public, historien et philosophe, quatre-vingt-quatre, et Critolaüs le péripatéticien, plus de quatre-vingt-deux.
21.
Le divin Platon mourut à quatre-vingt-un ans. Athénodore, fils de Sandon, de Tarse, stoïcien et précepteur de César Auguste, qui, par égard pour lui, exempta d'impôts la ville de Tarse, termina ses jours dans sa patrie, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Ses concitoyens lui décernèrent, après sa mort, des honneurs annuels, comme à un héros. Nestor le stoïcien, également de Tarse, précepteur de Tibère César, vécut quatre-vingt-douze ans, et Xénophon, fils de Gryllus (20), plus de quatre-vingt-dix.
22.
Tels sont les philosophes les plus illustres, qui ont fourni une longue carrière. Parmi les historiens (21), Ctésibius mourut, en se promenant, âgé de cent vingt-quatre ans, suivant le témoignage dApollodore dans ses Chroniques. Hiéronyme, qui avait passé sa vie dans les camps, supporté des fatigues sans nombre ; et reçu plusieurs blessures, vécut cent quatre ans, au dire d'Agatharchide, qui avance ce fait dans le neuvième livre de son histoire d'Asie. Il témoigne en même temps son admiration pour cet homme qui, jusqu'à son dernier jour, conserva sa lucidité dans les conversations, la plénitude de ses facultés et une santé robuste qui ne le cédait à personne, Hellanicus de Lesbos et Phérécyde de Scyros vécurent l'un et l'autre quatre-vingt-cinq ans. Timée de Tauroménium parvint à quatre-vingt-treize ; Aristobule de Cassandrée dépassa quatre-vingt-dix. Il était dans sa quatre-vingt-septième année, lorsqu'il commença le quatrième livre de son histoire, ainsi qu'il le dit lui-même dans son préambule. Polybe de Mégalopolis, fils de Lycortas, en revenant de la campagne, tomba de cheval, et mourut à quatre-vingt-deux ans d'une maladie causée par cette chute. Hypsicrate d'Amisène, historien versé dans une foule de connaissances, vécut quatre-vingt-douze ans.
23.
Parmi les rhéteurs, Gorgias, que l'on appelle le sophiste, se laissa mourir de faim à cent huit ans. On lui demandait un jour à quoi il fallait attribuer cette longue et heureuse vieillesse, où il conservait l'usage de tous ses sens ; il répondit que c'était parce que jamais il ne s'était laissé entraîner aux festins des autres. Isocrate composa son panégyrique à l'âge de quatre-vingt-seize ans, et, à l'âge de quatre-vingt-dix-neuf, apprenant que les Athéniens venaient d'être vaincus par Philippe à Chéronée, il prononça en soupirant ce vers d'Euripide qu'il s'appliquait à lui-même (22) :
Cadmus abandonna la ville de Sidon ;
ajouta que la Grèce allait devenir esclave, et sortit de la vie. Le rhéteur Apollodore de Pergame, précepteur de César-Auguste, dont il fit l'éducation avec Athénodore de Tarse, vécut, comme ce dernier, quatre-vingt-deux ans ; et Potamon, rhéteur assez célèbre, en vécut quatre-vingt-dix.
24.
Sophocle, l'auteur de tragédies, mourut à quatre-vingt-quinze ans, étouffé par un grain de raisin sec. Quelque temps avant sa mort, il fut accusé de démence par son fils Iophon : pour montrer quelle était encore la santé de son esprit dans le genre dramatique, il lut aux juges un fragment de son Oedipe à Colone. Cette pièce frappa les auditeurs d'une si vive admiration, qu'ils condamnèrent le fils du poète comme étant lui-même insensé.
25.
Le poète comique Cratinus vécut quatre-vingt-dix-sept ans ; peu de jours avant sa mort, il fit représenter sa Pytiné, et fut déclaré vainqueur. Philémon ne vécut pas moins que Cratinus. Un jour qu'il était assis tranquille sur son lit, il aperçoit un âne mangeant des figues qu'on lui avait préparées. Il se met à rire, et, appelant un esclave, il lui ordonne de présenter du vin à boire à cet âne. En même temps il rit avec tant de force, qu'il meurt étouffé. Epicharme, poète comique, vécut aussi quatre-vingt-dix-sept ans.
26.
Le chansonnier Anacréon vécut quatre-vingt-cinq ans; le poète lyrique Stésichore, le même nombre d'années, et Simonide de Céos quatre-vingt-dix ans.
27.
Parmi les grammairiens, Ératosthène de Cyrène, fils d'Aglaüs, qui non seulement mérita le nom de grammairien, mais que l'on pourrait encore appeler poète, philosophe et géomètre, vécut quatre-vingt-deux ans.
28.
On raconte enfin que Lycurgue, le législateur de Sparte, en vécut quatre-vingt-cinq.
29.
Tels sont les rois et les savants dont j'ai pu recueillie les noms. A l'égard des Romains et des autres habitants de l'Italie, parvenus à un âge avancé, et dont j'ai promis de vous dresser la liste, si les dieux le permettent, vénérable Quintillus, je vous les offrirai dans un autre discours (23).

(01)  Il y a quelques doutes sur l'authenticité de cet opuscule.

(02) Dusoul croit que c'est à l'un des deux frères Quintiflus, gouverneurs de la Grèce, que Lucien a dédié son ouvrage.

(03)   Iliad., I, v. 250.

(04) Parce qu'ils transcrivaient les livres mystérieux d'Isis et d'Osiris.

(05)  Cf. Élien, Hist. div., IX, X, et Pline l'Ancien, VII, II.

(06)  Marc-Aurèle

(07) Hérodote, I ; Anacréon, Fragments ; Cf. Valère Maxime, VIII, XIV.

(08) Sur ces deux historiens, voy. Vossius, Historiens grecs, p. 103, 115, 635, édition Westermann.

(09)  Voy. Vossius, p. 428.

(10)  Ib., p. 40.

(11)  Voy, Vossius, Historiens grecs, p. 99. Cf. Diodore de Sicile, XVIII, L.

(12)  Ib., p. 97.

(13) Voy., pour l'intelligence de ce passage., le XIIIe livre de Strabon, ou la note de Bellin de Ballu, t. IV, p. 346 de sa traduction de Lucien.

(14)   Vol. Robert Geier, Alexandri Magnis historiarum scriptores aetate suppares, p. 74-108.

(15)  Voy. Vossius, p. 68, 283, 20. Cf Robert Geier, p. 151.

(16) Voy. Vossius, p. 89, 107. Charax était une ville marchande située dans le golfe de Nicomédie.

(17) Cf. Pline l'Ancien, VII, XLVIII, et Valère Maxime, V, II ; VIII, XIX.

(18)" Peuples de l'Arabie Heureuse, dont la ville principale s'appelait Omana. Lucien ajoute dans le pays où croissent les parfums, afin de distinguer ces Omaniens de ceux qui habitaient une autre Omana, située dans la Carmanie, au delà du golfe Persique." BELLIN DE BALLU.

(19)  Cf. Diogène de Laërte.

(20)  C'est l'éminent historien.

(21) Pour tous ces historiens, voy. Vossius.

(22)  Phrixus, Fragments.

(23)  "Ce second discours, si Lucien l'a composé; n'est point parvenu jusqu'à nous. A cette liste de philosophes, qui ont fourni une heureuse et longue carrière, on peut ajouter Lucien lui-même, que l'on assure, avoir vécu plus de quatre-vingt ans." BELLIN DE BALLU.