XIII. LISTE DES ARCHEVÊQUES, DONT LE SOUVENIR EST CONSERVÉ.[1]

Les princes de Slavonie commencèrent alors à porter un grand respect à l'église du bienheureux Domnius, lui octroyant de nombreux domaines et possessions, offrant des dîmes et des oblations le cœur joyeux.

Les archevêques de l'église de Split furent nombreux, et c’est à eux qu’en vertu du privilège donné à l'église de Salone, obéissaient tous les évêques de la Dalmatie Supérieure et Inférieure,[2] dès lors qu’ils avaient été ses suffragants dans des temps reculés. Ces archevêques eux-mêmes ne se désignaient pas comme étant de Split, mais de Salone. Mais après que les chefs des Goths et des Croates aient été purifiés de l'hérésie arienne grâce aux sermons du susdit Jean[3] et d’autres évêques de Salone, on institua en Slavonie[4] d’autres églises épiscopales, en dehors des celles des évêques de la Dalmatie : autrement dit, à l'est un évêque de Delmis, ville dont la Dalmatie tire son nom, à l'ouest un évêque de Sisak,[5] où autrefois saint Quirinus martyr[6] fut évêque.

Enfin, depuis la destruction de Salone, nous avons trouvé parmi les plus récents archevêques de Split les suivants: l'archevêque Justin vécut en l’an 840 de l’Incarnation; Marinus fut archevêque au temps du roi Charles[7] et du duc Branimir[8] de Slavonie; Jean[9] fut archevêque l'an de Notre Seigneur 914 à l’époque du prince Tomislav;[10] Martin fut archevêque en l'an 970 de Notre Seigneur, à l'époque de l’empereur Théodose[11] et du roi Držislav.[12] Ce Martin était natif de Split. Il fit un grand calice avec sa patène[13] en or le plus fin. Tous les successeurs de Držislav furent appelés « rois de la Dalmatie et de la Croatie ». Ils reçurent l’insigne de la dignité royale des empereurs de Constantinople et s'appelaient pour eux éparques ou patriciens. Ils héritaient du pouvoir sur le royaume de Dalmatie et de Croatie de leurs pères et parents antérieurs.

Mais les frontières de ce royaume étaient les suivantes : à l'est — Delmina. Là se trouve la ville de Delmis, dans laquelle une église est consacrée au bienheureux Germain, évêque de Capoue,[14] comme en témoigne une inscription qui y figure; à l'ouest — Carinthie; vers la mer — jusqu'à la ville de Stridon,[15] qui marque maintenant la limite entre la Dalmatie et l’Istrie; quant au nord — de la rive du Danube à la mer Dalmate y compris toute la Maronie et le duché de Chulm.[16]

XIV. DE L’ARRIVEE DES HONGROIS

A peu près à cette époque, une partie du peuple des Massagètes,[17] quitta sa région, appelée Magerie,[18] et avança en très grand nombre, dévastant tout sur leur passage. Ils occupèrent toute la Pannonie des deux côtés du Danube. Après avoir exterminé les habitants de la région et les avoir réduits en esclavage, ils s’installèrent dans cette plaine, qui, grâce à sa population clairsemée, était propice à l’élevage du bétail, dont ce peuple tirait plus particulièrement ses moyens de subsistance. On dit que dans l'antiquité cette région était la terre de pâturage des Romains. Alors les Massagètes commencèrent par de fréquentes incursions militaires à ruiner les terres des environs, détruisant les églises, frappant les chrétiens ; car c’était des païens extrêmement cruels, appelés autrefois Huns, et plus tard Hongrois. Avant cela, on disait encore que c’est de cette région qu’est venu le chef Attila, le persécuteur le plus féroce des chrétiens.

Pierre, fut archevêque en l'an 990, à l’époque des rois Trpimir[19] et de son fils Muncimir. Paul fut archevêque en 1015 sous les empereurs Basile et Constantin[20] et de Krešimir,[21] patricien et roi des Croates. Le nom du père de cet archevêque était Prestantius[22] et à la même époque il fut primarius, c’est-à-dire gouverneur de la cité spalatine.

A cette époque Geza,[23] quatrième duc des Hongrois,[24] devint chrétien, et commença peu à peu à attirer son peuple aux rites de la religion chrétienne, ayant accordé aux chrétiens la liberté construire les églises et de prêcher publiquement le nom de Christ.

Mais après la mort de l'archevêque Paul, Dabralis le remplaça en 1030[25] au temps des princes susnommés.[26]

XV. DE L’EXEMPTION DES ÉVÊQUES DE LA DALMATIE SUPÉRIEURE.

Ces jours-là, il arriva que tous les suffragants de la Dalmatie furent convoqués à un synode provincial, qui devait avoir lieu dans l’église de Split. Les évêques de la Dalmatie Supérieure décidèrent que leur trajet serait plus commode s’ils prenaient tous un navire. Aussi un navire fut-il équipé comme convenu, et ils allèrent au port, et ayant chargé les objets nécessaires pour leur voyage, presque tous les évêques embarquèrent sur ce navire, à savoir : les évêques de Kotor, Bar, Svač.[29] Alors qu’ils naviguaient près des îles, portés par des vents agréables, soudain un tourbillon de forte tempête éclata avec un grondement terrible sur la mer, et tout de suite les matelots effrayés par des cris de panique se ruaient pour empoigner les agrès et luttant pour carguer les voiles et larguer les ancres afin que le navire ne s’écrase pas contre les endroits dangereux, déjà proches. Mais avant qu'ils puissent entreprendre quoi que ce soit chose de raisonnable, le navire fut pris et poussé immédiatement vers le rivage; avec le gonflement de la tempête, il fut ébranlé puis brisé en petits morceaux. Et c’est ainsi que, par la volonté de Dieu, les malheureux évêques et tous ceux qui étaient avec eux périrent.[30]

Alors les citoyens des villes susnommées, s’adressèrent au pontife suprême, communiquant des informations sur le naufrage destructeur de leurs évêques, demandant humblement de les libérer de la sujétion à l'église de Split, se référant à l'argument tout à fait acceptable que la visite d’une église si éloignée était dangereuse pour eux. C'est pourquoi le pontife romain accéda à leur demande et tous les évêques à partir de Raguse et au-delà furent libérés des liens qui les attachaient à l’ancien siège métropolitain de Salone. Le pape institua un nouveau siège métropolitain dans la ville d’Antivari et lui rattacha tous les épiscopats indiqués ci-dessus.

Les diocèses de Dalmatie Inférieure, toutefois, suite à une ancienne coutume, restèrent rattachés à l’ancien siège métropolitain de Salone ; en d’autres termes tous ceux d'Osor[31] jusqu'à Trogir. Aux diocèses de Krk, Osor et Rab[32] appartenaient les paroisses sur leurs îles respectives, sauf que Krk possédait la plus grande partie des paroisses, que l’église de Senj possède à présent, avant de devenir un siège épiscopal. Toutes les villes susnommées appartenaient au royaume de Croatie. Le diocèse de Zadar n’avait qu’une petite paroisse à cause du voisinage des diocèses de Nin[33] et de Biograd.[34] Cependant quand la ville de Biograd fut détruite par les Vénitiens, son siège fut transféré à Skradin, et de fait les Vénitiens détruisirent[35] Biograd qui était près de la ville de Zadar. Le diocèse de Trogir, se trouvant plus près de son siège métropolitain, fut choisi pour être le plus grand diocèse avec évidemment la forteresse de Šibenik[36] et tous ses districts avoisinants, s'étendant presque jusqu'à la rivière de Cetina.[37] Il y avait aussi un siège épiscopal à Makar,[38] mais sa paroisse s'étendait de la frontière de Krajina jusqu’à Ston.[39] Il y avait aussi un diocèse à Ston, et sa paroisse se trouvait dans le comté de Hum. En outre les rois croates souhaitaient avoir, pour ainsi dire comme un évêque spécial, et ils requirent pour cela l'archevêque de Split. Ils créèrent un évêque, reconnu comme celui de Croatie, et placèrent son siège à la campagne dans l'église de Ste Marie près du château de Knin.[40] Il détenait de nombreuses paroisses, domaines et à travers presque tout le royaume de Croatie, puisqu'il était l'évêque royal et faisait partie la cour royale. C’était l’un des premiers personnages de la cour, et sa juridiction s’étendait jusqu'à la rivière Drava. Certes, l'église métropolitaine voulait conserver pour elle-même les paroisses suivantes: les comtés de Cetina, Livno[41] et Klis,[42] Mosor,[43] Omiš et Krbava, ainsi que la paroisse au delà des Alpes dinariques[44] jusqu'aux limites de Zagreb et toute la Maronie.[45]

Mais revenons à l'évêque Dabralis. C’était un notable puissant; et personne n’aurait oser condamner ses actes ; aussi il imagina qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait. Ainsi, chez lui, comme un laïque, il avait une femme et des enfants, avec qui il vivait dans le palais archiépiscopal; et tout le diocèse était de fait rempli du glapissement des bébés et du brouhaha des servantes. Chargé de toutes sortes d’affaires séculières, il s’occupait peu des matières spirituelles. Quand le pape apprit la vie si anormale de l’évêque, il envoya immédiatement là-bas un légat nommé Jean,[46] homme prudent et d’une grande habileté. Parvenu sur place, il convoqua un synode et commença une enquête sur la tête et les membres. Bien que la faute de l'archevêque Dabralis fut notoire, ce dernier commença à se justifier par des arguments spécieux. Il dit, par exemple, que la femme mentionnée était sa femme légale, et que selon les pratiques de l'Église orthodoxe, il était autorisé à la conserver.[47] Mais le légat, considéra les justifications de Dabralis comme sans valeur, et lui infligea la sentence, muni de l’autorité papale, il le démit pour toujours de l’administration de l'église de Split.

À cette époque-là Etienne, fils de Geza, ayant reçu des mains du pontife romain la couronne royale, devint le premier roi des Hongrois; c’était un homme énergique, très porté à la glorification du christianisme, et il établit à travers tout le royaume des évêchés, des couvents et des églises, les dotant si généreusement qu’on aurait eut peine à voir, un quelconque endroit dans le monde entier où l'église florissait en meilleur état et en plus grand estime.

Enfin, après Dabralis, l'archevêque de Split fut un certain Jean, originaire de la ville. C’est lui qui fit construire l'église de St Félix au bord d’un ruisseau. Et quand il sentit que son âge le rendait invalide, il abandonna la charge des devoirs de berger et, après avoir vécu quelque temps dans la même église, il rendit l’âme.

 

 

[1] Cf. Lothar Waldmüller, Die Synoden in Dalmatien, Kroatien und Ungarn, 1987 et plus ancien Peter Manger, Die Kirche zu Spalato, 1873.

[2] La Dalmatie Supérieure est au sud de Dubrovnik, la Dalmatie inférieur au nord jusqu’en Istrie.

[3] « Il fit construire l'église St-Michel à proximité du port, et mourut en 680 à Split. Son cercueil de marbre est dans l'église St Mathieu, on peut lire dessus l'inscription suivante: Hic requiescit fragilis peccator Joannes Archiepiscopus. » Cf. Peter Manger, Die Kirche zu Spalato, 1873.

[4] C’est-à-dire en Croatie.

[5] Sisak est une ville et une municipalité de Croatie située en Croatie centrale à la confluence des rivière Kupa, Save et Odra. Fondée par des Celtes au IV^e siècle av. J.-C. qui l'ont baptisée Segesta puis Segestica, nommée Siscia par les Romains, elle a connu diverses orthographes en Sissek, Sisek, Sziszek, avant de devenir Sisak.

[6] Charles Graux, Mélanges Graux, 1884 : « La passion de saint Quirinus, évêque de Siscia (maintenant Sisak en Croatie), martyrisé à Savaria en 308 ou 309, mentionne la première Pannonie, dont Savaria était la capitale, comme distincte de la province où se trouvait Siscia, c'est- à-dire de la province de Savie. Cette passion, publiée dans les Acta sincera de Ruinart, contient une phrase extraite, textuellement de la chronique de saint Jérôme; elle est donc au plus tôt du temps de Théodose. ». Saint Quirinus est mentionné par Eusèbe de Césarée. Fêté le 4 juin.

[7] Charles III dit le Gros (839 - † 13 janvier 888 à Neudingen), inhumé au monastère de Reichenau situé sur une île du lac de Constance. Il est roi de Francie orientale de 876 à 887, roi d'Italie de 879 à 887, empereur d'Occident de 881 à 888 et régent de Francie occidentale de 885 à 887.

[8] Zdeslav fut assassiné en l’année 879 et Branimir prit sa place et son titre de prince des Croates. Il mourut en 892.

[9] Jean III. « On a mis en doute l'existence à cette date d'un Jean de Salona attesté dans la liste épiscopale latine de la liste épiscopale latine de la ville et sur lequel il n’y a pas d’autre témoignage que la mention du concile …. » (REB, 1974).

Nous connaissons en 925 une lettre de Jean X à Jean de Salone et ses suffragants. (cf. Rev. J. M. Neale, Notes, Ecclesiological and Picturesque, on Dalmatia…, 1861, p. 52)

[10] En 924, le pape Jean X couronne Tomislav I (env.910-928), d’abord duc, en le faisant roi de Croatie, Dalmatie, Slavonie et Bosnie. Tomislav I^er est peut-être le fils de Mutimir I^er ou le fils du roi morave Svátopluk II.

[11] L’empereur byzantin à cette date est Jean Tzimitzès ; il n’y a pas de Théodose ; erreur de Thomas ?

[12] Stjepan Držislav (969-997), fils de Mihajlo Krešimir II, dirigeant croate.

[13] Vase sacré, en forme de petit plat rond ou ovale, servant au cours de la célébration de la messe à recevoir l'hostie et à couvrir le calice.

[14] Légat du pape Hormisdas à Constantinople le 26 mars 519 sous l'empereur Justin pour renouer l'unité entre l'Orient et l'Occident qu'un schisme divisait depuis quarante ans. Il réussit à éteindre ce schisme. Il était un grand ami de Saint Benoît, lequel, selon Godescard « vit son âme portée au ciel par des anges au moment de son décès. » Mort en 545.

[15] Ville où naquit saint Jérôme.

[16] Michel Lévy, Dictionnaire de la conversation et de la lecture, 1856 : « Herzégovine, c'est-à-dire pays du duc, appelée aussi par les Vénitiens : duché de Saint-Saba, du nom d'un saint qu'on prétend y être enseveli. Cette province de la Turquie d'Europe, qui faisait jadis partie du royaume de Croatie, et à laquelle on donne encore quelquefois le nom de comté de Chulm, confine au nord à la Croatie. »

[17] Les Massagètes étaient un peuple nomadisant entre la mer d'Aral et la mer Caspienne pendant l'Antiquité. Ils devaient être apparentés aux Scythes, puisque les Anciens les ont parfois confondus. Le fondateur de l'empire perse, Cyrus, s'est battu contre les Massagètes selon Hérodote. Dans sa Géographie, Strabon donne un aperçu pittoresque de cette nation. Selon lui, les Massagètes sont monothéistes et pratiquent des sacrifices de chevaux; seraient monogames mais les hommes n'hésiteraient pas à prendre la femme d'autrui pour maîtresse et s'adonneraient à une forme de nécrophagie rituelle. Dans les faits, hommes et femmes vivent dans un statut total d'égalité en amour comme à la guerre.

[18] Magaria selon Thurocz, Chron. Hungarorum.

[19] Le duc Trpimir I^er (845–864) succéda à Mislav et réussit à remporter la guerre contre les Bulgares et leurs sujets rasciens. Trpimir I^er agrandit son domaine en y incluant toute la Bosnie jusqu'à la Drina. Trpimir I^er consolida son pouvoir sur la Dalmatie et une grande partie de l'intérieur des terres vers la Pannonie, et institua des comtés pour contrôler ses vassaux (une idée qu'il emprunta aux Francs). La première mention écrite connue des Croates date du 4 mars 852, dans un édit de Trpimir. Trpimir est le premier membre de la dynastie des Trpimirović, qui gouverna la Croatie de 845 à 1091, avec des interruptions.

En 990, Muncimir ou Mucimir est duc croate dalmate mais Trpimir est mort depuis environ 25 ans.

[20] Basile II et son frère Constantin VIII. Cf. G. Schlumberger, L’épopée byzantine au Xe siècle.

[21] Krešimir III (997 – 1030), roi de Croatie de la dynastie Trpimir.

[22] Prestantius est mentionné dans des documents de Split après 1020 en rapport avec le legs qu’il fait à son fils de l'église Ste Marie et de ses terres.

[23] Avec Geza (972-997), père d’Etienne I^er, débute la fondation de l’état hongrois. Cf. Gyula Kristo, Histoire de la Hongrie Médiévale, PUR, 2000.

[24] Basé sur la Legenda S. Stephani, où Geza est désigné comme princeps quartus.

[25] La dernière lettre connue, mentionnant l'archevêque Paul, se rapporte en effet à 1030. Dabralis ne semble être connu que par Thomas de Split.

[26] L’empereur byzantin est alors Romain III Argyre (1028-1034).

[27] Bar est une ville du Monténégro, située au bord de l'Adriatique. Elle constitue le principal port du pays et également un pôle touristique. Elle a aussi été appelée Antivari par opposition à la ville italienne de Bari qui est sur la cote opposée de l'Adriatique. Le nom d’Antivari a été laissé un peu plus loin dans le texte.

[28] Dulcignum. Ville du Monténégro, au sud de Bar, sur la côte dalmate.

[29] Suacium. Un des diocèses catholiques du Monténégro, situé au sud de la partie orientale du lac de Skadar. Ville proche d’Ulcinj.

[30] Sur l'île d'Hvar il y a en effet un cap des Évêques (Punta/Scogli dei Vescovi). Cependant ce nom se rapporte peu probablement au très hypothétique naufrage mentionné.

[31] Absarum : ville et île de Cres.

[32] Iles au nord de Zadar.

[33] Nona. Ancienne ville romaine non loin de Zadar, plus tard résidence des premiers princes croates et des évêques de l'église croate après l'apparition du diocèse de Nin au IXe s.

[34] Biograd na Moru, ville au sud de Zadar.

[35] Selon la chronique du XIV^e s. d'Andrea Dandolo, Biograd fut détruite par les Vénitiens en 1125 (Andreae Danduli Chronica per extensum descripta aa. 46—1280).

[36] Sibenicum. Ville et port à 30 km au nord-ouest de Trogir.

[37] En Croatie du sud.

[38] Makar, sur la côte, 60 km à l'est de Split.

[39] Stagnum. Ston est un village et une municipalité située au sud de l'isthme de la péninsule de Peljesac (Sabioncello), dans le comitat de Dubrovnik-Neretva, en Croatie.

[40] Tinium, Tenenum.

[41] Livno est une ville et une municipalité de Bosnie-Herzégovine.

[42] Andretium selon Strabon. Klis est un village et une municipalité située en Dalmatie, dans le comitat de Split-Dalmatie, en Croatie. Situé à 4 km de Salone.

[43] Massif montagneux.

[44] Les Alpes dinariques ou Dinarides, sont un massif montagneux des Balkans occidentales qui doivent leur nom au mont Dinara. Elles s'élèvent entre la plaine de Pannonie au nord-ouest et la mer Adriatique au sud-est, en plusieurs chaînes montagneuses orientées principalement selon un axe nord-est/sud-ouest, de la Slovénie au nord de l'Albanie où culmine leur plus haut sommet, à 2.692 m d'altitude : le Maja Jezercë. Elles couvrent au total six pays reconnus internationalement, auxquels peut s'ajouter le Kosovo. La plus grande ville est Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. Trois climats distincts influencent le massif : méditerranéen à l'ouest, montagnard au centre, où le relief est le plus élevé, et continental à l'est.

[45] La Maronie est composée des îles proches de Split : Mljet, Korčula, Brač et Hvar.

[46] Sans doute le cardinal-évêque Jean de Porto, légat du pape Léon IX (1048/49—1054).

[47] Argument mensonger car l'Église orthodoxe ne permettait pas aux évêques de se marier.