Hippocrate

HIPPOCRATE

TOME VIII

 

DE L'ANATOMIE - ΠΕΡΙ ΑΝΑΤΟΜΗΣ

HIPPOCRATE

 

 

 

ΕΠΙΔΗΜΙΩΝ ΤΟ ΤΕΤΑΡΤΟΝ.

QUATRIÈME LIVRE DES ÉPIDÉMIES.

ARGUMENT.

DE L'ANATOMIE.

ARGUMENT.

Ce petit morceau ne contient qu'une énumération des parties internes enfermées dans le tronc. Toutefois on y remarquera la mention des portes du foie ; celle du conduit allant de la bouche à l'estomac et nommé œsophage à partir de la langue, estomac au point où il s'unit avec le ventricule ; enfin celle de la cavité septique pour signifier l'estomac proprement dit, expression où le mot septique indique déjà une des hypothèses faites jadis sur la digestion.

BIBLIOGRAPHIE.

MANUSCRITS.

2446 =C, 2255 = E, Cod. Serv. ap. Foes = L,Cod. Fevr. ap. Foes = Q'.

ÉDITIONS ET COMMENTAIRES.

Hic liber prodiit Jo. Reuchlino interpret. Tubing., 1542, in-4°. — Cum libro de ossibus, quocum commixtum eum reperit et de glandulis, titulo : De Anatome, eum edidit Jo. Caius. — πποκράτους νομός, φορισμο, νατομ, πιστολ πρς Θεσσαλν υἱόν. Δημοκρίτου πρς πποκράτην πιστολ περὶ φσιος νθρπου. Παύλου Μαγνόλου το Βουρνέως κδοσις, καὶ εἴς λατνον 537 αντίφρασις μετὰ διαφόρων ντιγράφων καὶ χωρίων Γαληνο εἰς φορισμος, καὶ περιοχῶν, καὶ εὑρεικοῦ. τν νετῶν βουλὴ ψηφίσατο νιτίσι παρ τος Νικολίνοις ἐκ Σαβίου 1542. — Graece et latine edidit hunc librum cum commentario uberrimo D. W. Trillerus in commentatione de nova hippocratis editione adornanda, qua speciminis loco libellum de anatome recensuit, emendavit et commentario medico-critico perpetuo illustrarit. Lugd. Batav. 1728 in-4° et in Opusc. vol. 2, p. 238, — Ad orationem qua munus professionis anatomes et chirurgiœ extra ordinem sibi clementissime demandatae auspicabitur ea qua decet observantia et humanitate invitat et simul in Hippocratis libellum de dissectione aliqua commentatur D. Justus Godofredus Gunzius. Lipsiae 1738 in-4°.

 

ΠΕΡΙ ΑΝΑΤΟΜΗΣ.

Ἀρτηρίη ἐξ ἑκατέρου φαρυγγέθρου τὴν ἔκφυσιν ποιευμένη ἐς ἄκρον πνεύμονος τελευτᾷ, κρίκοις ξυγκειμένη ὁμορυσμοῖς, τῶν περιηγέων ἁπτομένη κατ´ ἐπίπεδον ἀλλήλων. Αὐτὸς δὲ ὁ πνεύμων συνεξαναπληροῖ τὴν χέλυν, τετραμμένος ἐς τὰ ἀριστερὰ, πέντε ὑπερκορυφώσιας ἔχων, ἃς δὴ καλέουσι λοβοὺς, τεφρίνης χροιῆς τυχὼν, στίγμασιν ὀφρυόεσι κεκεντημένος, φύσει ἐὼν τενθρηνιώδης. Μέσῳ δ´ αὐτέῳ ἡ καρδίη ἐγκαθίδρυται, στρογγυλωτέρη καθεστεῶσα πάντων ζώων. Ἀπὸ δὲ τῆς καρδίης ἐς ἧπαρ βρογχίη πολλὴ καθήκει, καὶ μετὰ βρογχίης φλὲψ μεγάλη καλευμένη, δι´ ἧς οὖλον τὸ σκῆνος τρέφεται. Τὸ δὲ ἧπαρ ὁμορυσμίην μὲν ἔχει τοῖς ἄλλοις ἅπασιν, αἱμοῤῥωδέστερον δέ ἐστι τῶν ἄλλων, ὑπερκορυφώσιας ἔχον δύο, ἃς καλέουσι πύλας, ἐν δεξιοῖς τόποις κειμένας· ἀπὸ δὲ τουτέου σκαλήνη φλὲψ ἐπὶ τὰ κάτω νεφρῶν ἀποτείνουσα. Νεφροὶ δὲ ὁμοιορυσμοὶ, τὴν χροιὴν δὲ ἐναλίγκιοι μήλοισιν· ἀπὸ δὲ τουτέων ὀχετοὶ σκαληνοειδέες ἄκρην κορυφὴν κύστιος κεῖνται. Κύστις δὲ νευρώδης οὔλη καὶ μεγάλη· ἕκαθεν δὲ κύστιος μετοχὴ, εἰς ὃ πέφυκε. Καὶ τὰ μὲν ἓξ ἀνὰ μέσον ἐντὸς φύσις ἐκοσμήθη. Οἰσοφάγος δὲ ἀπὸ γλώσσης τὴν ἀρχὴν ποιεύμενος ἐς κοιλίην τελευτᾷ, ὃν δὴ καὶ ἐπὶ σηπτικῆς κοιλίης στόμαχον καλέουσιν. Πρὸς δὲ ἀκάνθης ὄπισθεν ἥπατος φρένες πεφύκασιν. Ἐκ δὲ πλευρῆς νόθης, λέγω δὲ ἀριστερῆς, σπλὴν ἀρξάμενος ἐκτέταται ὁμοιορυσμὸς ἴχνει ποδός. Κοιλίη δὲ ἥπατι παρακειμένη κατ´ εὐώνυμον μέρος οὐλομελής ἐστι νευρώδης. Ἀπὸ δὲ κοιλίης πέφυκεν ἔντερον ὁμοιορυσμὸν, μικρὸν, πηχέων οὐκ ἔλασσον δώδεκα, ἑλικηδὸν ἐν κόλποις ἐνειλούμενον, ὃ καλέουσιν ἔνιοι κῶλον, δι´ οὗ ἡ παραφορὰ τῆς τροφῆς γίνεται. Ἀπὸ δὲ κώλου πέφυκεν ἀρχὸς λοίσθιος, σάρκα περιπληθέα ἔχων, ἐς ἄκρον δακτυλίου τελευτῶν. Τὰ δὲ ἄλλα ἡ φύσις διετάξατο.

La trachée-artère, prenant origine des deux côtés de la gorge, se termine au haut du poumon, étant composée d'anneaux semblables, recourbés, s'adaptant de champ les uns aux autres. Le poumon même emplit la poitrine, tourné à gauche, ayant cinq éminences qu'on nomme lobes, étant de couleur cendrée, marqué de points en saillie, et naturellement percé de pertuis. Dans le milieu du poumon est fixé le cœur, plus rond qu'en aucun autre animal. Du cœur se rendent au foie beaucoup de tuyaux, et, avec ces tuyaux, une veine appelée grande, par laquelle le corps entier est nourri. Le foie est, à la vérité, semblable à tout le reste, mais il est plus sanguin, ayant deux éminences qu'on nomme portes, situées dans la région droite ; du foie une veine oblique va aux parties inférieures des reins. Les reins sont de même forme, la couleur en est semblable à celle des pommes ; de chaque rein part un conduit oblique qui se rend au sommet de la vessie. La vessie est toute nerveuse et grande ; et de loin vient la participation de la vessie pour l'office qu'elle remplit. Telles sont les six parties que la nature a disposées intérieurement au milieu. L'œsophage, commençant à la langue, finit au ventre ; on l'ap- 541 pelle aussi estomac (στόμαχος), qui tient à un orifice), à sa terminaison au ventre doué de la vertu septique (estomac proprement dit). A l'épine, en arrière du foie, sont les phrènes (diaphragme). Aux fausses côtes, je dis celles de gauche, commence la rate, qui s'étend en la forme de la plante du pied. Le ventre (estomac), juxtaposé au foie du côté gauche, est tout nerveux. Du ventre part l'intestin, d'une même conformation, petit, n'ayant pas moins de douze coudées, roulé en circonvolutions, appelé par quelques-uns colon ; c'est par la que s'opère la transmission des aliments. Du colon part le dernier intestin, ayant une chair abondante, et se terminant à l'anus. Le reste a été disposé en ordre par la nature.