Aristote : Morale à Eudème

ARISTOTE

 

MORALE A EUDEME

LIVRE II : DE LA VERTU.

CHAPITRE VII

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Morale à Eudème

 

 

 

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LIVRE II.

DE LA VERTU.

CHAPITRE VII.

Du volontaire et de l'involontaire. Du libre arbitre comme source de la vertu et du vice. — Tout acte vient de l'appétit, de la réflexion ou de la raison. De l'appétit considéré dans sa première nuance qui est le désir : citation d'Evénus. L'acte qui suit le désir, semble tantôt volontaire et tantôt involontaire : contradictions diverses. — L'acte, qui est suivant le cœur, seconde nuance de l'appétit, offre les mêmes contradictions. Citation d'Heraclite.—La liberté ne se confond pas avec l'appétit.

1 Ληπτέον ἄρα τί τὸ ἑκούσιον καὶ τί τὸ ἀκούσιον, καὶ τί ἐστιν ἡ προαίρεσις, ἐπειδὴ ἡ ἀρετὴ καὶ ἡ κακία ὁρίζεται τούτοις. Πρῶτον σκεπτέον τὸ ἑκούσιον καὶ τὸ ἀκούσιον.

2 Τριῶν δὴ τούτων ἕν τι δόξειεν <ἂν> εἶναι, ἤτοι κατ᾽ ὄρεξιν ἢ κατὰ [25] προαίρεσιν ἢ κατὰ διάνοιαν, τὸ μὲν ἑκούσιον κατὰ τούτων τι, τὸ δ᾽ ἀκούσιον παρὰ τούτων τι. λλὰ μὴν ἡ ὄρεξις εἰς τρία διαιρεῖται, εἰς βούλησιν καὶ θυμὸν καὶ ἐπιθυμίαν· ὥστε ταῦτα διαιρετέον, καὶ πρῶτον κατ᾽ ἐπιθυμίαν. 3 Δόξειε δ᾽ ἂν πᾶν τὸ κατ᾽ ἐπιθυμίαν ἑκούσιον εἶναι. Τὸ γὰρ [30] ἀκούσιον πᾶν δοκεῖ εἶναι βίαιον, τὸ δὲ βίαιον λυπηρόν, καὶ πᾶν ὃ ἀναγκαζόμενοι ποιοῦσιν ἢ πάσχουσιν, ὥσπερ καὶ Εὔηνος φησί

“πᾶν γὰρ ἀναγκαῖον πρᾶγμ᾽ ἀνιαρὸν ἔφυ.

4 στ᾽ εἴ τι λυπηρόν, βίαιον, καὶ εἰ βίαιον, λυπηρόν. Τὸ δὲ παρὰ τὴν ἐπιθυμίαν πᾶν λυπηρόν (ἡ γὰρ ἐπιθυμία τοῦ ἡδέος), ὥστε [35] βίαιον καὶ ἀκούσιον. Τὸ ἄρα κατ᾽ ἐπιθυμίαν ἑκούσιον· ἐναντία γὰρ ταῦτ᾽ ἀλλήλοις. 6 τι ἡ μοχθηρία ἀδικώτερον πᾶσα ποιεῖ, ἡ δ᾽ ἀκρασία μοχθηρία δοκεῖ εἶναι, ὁ δ᾽ ἀκρατὴς ὁ κατὰ τὴν ἐπιθυμίαν παρὰ τὸν λογισμὸν οἷος πράττειν, ἀκρατεύεται δ᾽ ὅταν ἐνεργῇ κατ᾽ αὐτήν, τὸ δ᾽ ἀδικεῖν ἑκούσιον, [1223b] ὥσθ᾽ ὁ ἀκρατὴς ἀδικήσει τῷ πράττειν κατ᾽ ἐπιθυμίαν· ἑκὼν ἄρα πράξει, καὶ ἑκούσιον τὸ κατ᾽ ἐπιθυμίαν· καὶ γὰρ ἄτοπον εἰ δικαιότεροι ἔσονται οἱ ἀκρατεῖς γινόμενοι.

7κ μὲν τοίνυν τούτων δόξειεν ἂν τὸ κατ᾽ ἐπιθυμίαν ἑκούσιον εἶναι, ἐκ δὲ [5] τῶνδε τοὐναντίον. παν γὰρ ὃ ἑκών τις πράττει, βουλόμενος πράττει, καὶ ὃ βούλεται, ἑκών. Βούλεται δ᾽ οὐθεὶς ὃ οἴεται εἶναι κακόν. λλὰ μὴν ὁ ἀκρατευόμενος οὐχ ἃ βούλεται ποιεῖ· τὸ γὰρ παρ᾽ ὃ οἴεται βέλτιστον εἶναι πράττειν δι᾽ ἐπιθυμίαν ἀκρατεύεσθαι ἐστίν. στε ἅμα συμβήσεται τὸν αὐτὸν [10] ἑκόντα καὶ ἄκοντα πράττειν· τοῦτο δ᾽ ἀδύνατον. 8 τι δ᾽ ὁ ἐγκρατὴς δικαιοπραγήσει, καὶ μᾶλλον τῆς ἀκρασίας. γὰρ ἐγκράτεια ἀρετή, ἡ δ᾽ ἀρετὴ δικαιοτέρους ποιεῖ. γκρατεύεται δ᾽ ὅταν πράττῃ παρὰ τὴν ἐπιθυμίαν κατὰ τὸν λογισμόν. στ᾽ εἰ τὸ μὲν δικαιοπραγεῖν ἑκούσιον, ὥσπερ καὶ τὸ [15] ἀδικεῖν (ἄμφω γὰρ δοκεῖ ταῦτα ἑκούσια εἶναι, καὶ ἀνάγκη, εἰ θάτερον ἑκούσιον, καὶ θάτερον), τὸ δὲ παρὰ τὴν ἐπιθυμίαν ἀκούσιον, ἅμα ἄρα ὁ αὐτὸς τὸ αὐτὸ πράξει ἑκὼν καὶ ἄκων.

9 δ᾽ αὐτὸς λόγος καὶ περὶ θυμοῦ. κρασία γὰρ καὶ ἐγκράτεια καὶ θυμοῦ δοκεῖ εἶναι, ὥσπερ καὶ ἐπιθυμίας· καὶ [20] τὸ παρὰ τὸν θυμὸν λυπηρόν, καὶ βίαιον ἡ κάθεξις, ὥστ᾽ εἰ τὸ βίαιον ἀκούσιον, τὸ κατὰ τὸν θυμὸν ἑκούσιον ἂν εἴη πᾶν. οικε δὲ καὶ Ἡράκλειτος λέγειν εἰς τὴν ἰσχὺν τοῦ θυμοῦ βλέψας ὅτι λυπηρὰ ἡ κώλυσις αὐτοῦ·

"χαλεπὸν γάρ" φησι "θυμῷ μάχεσθαι· ψυχῆς γὰρ ὠνεῖται."

10 Εἰ δ᾽ ἀδύνατον τὸ [25] αὐτὸν ἑκόντα καὶ ἄκοντα πράττειν ἅμα τὸ κατὰ τὸ αὐτὸ τοῦ πράγματος, μᾶλλον ἑκούσιον τὸ κατὰ βούλησιν τοῦ κατ᾽ ἐπιθυμίαν καὶ θυμόν. Τεκμήριον δέ· πολλὰ γὰρ πράττομεν ἑκόντες ἄνευ ὀργῆς καὶ ἐπιθυμίας.

[29] 11 Λείπεται ἄρα, εἰ τὸ βουλόμενον καὶ ἑκούσιον ταὐτό, σκέψασθαι. [30] Φαίνεται δὲ καὶ τοῦτο ἀδύνατον. πόκειται γὰρ ἡμῖν καὶ δοκεῖ ἡ μοχθηρία ἀδικωτέρους ποιεῖν, ἡ δ᾽ ἀκρασία μοχθηρία τις φαίνεται· συμβήσεται δὲ τοὐναντίον. Βούλεται μὲν γὰρ οὐθεὶς ἃ οἴεται εἶναι κακά, πράττει δ᾽ ὅταν γίνηται ἀκρατής· εἰ οὖν τὸ μὲν ἀδικεῖν ἑκούσιον, τὸ δ᾽ ἑκούσιον τὸ κατὰ βούλησιν, ὅταν [35] ἀκρατὴς γένηται, οὐκέτι ἀδικήσει, ἀλλ᾽ ἔσται δικαιότερος ἢ πρὶν γενέσθαι ἀκρατής. Τοῦτο δ᾽ ἀδύνατον. 12 Τι μὲν τοίνυν οὐκ ἔστι τὸ ἑκούσιον τὸ κατὰ ὄρεξιν πράττειν, οὐδ᾽ ἀκούσιον τὸ παρὰ τὴν ὄρεξιν, φανερόν· ὅτι δ᾽ οὐδὲ κατὰ προαίρεσιν, πάλιν ἐκ τῶνδε δῆλον. 13 Τὸ μὲν γὰρ κατὰ βούλησιν ὡς οὐκ ἀκούσιον ἀπεδείχθη, [1224c] ἀλλὰ μᾶλλον πᾶν ὃ βούλεται καὶ ἑκούσιον (ἀλλ᾽ ὅτι καὶ μὴ βουλόμενον ἐνδέχεται πράττειν ἑκόντα, τοῦτο δέδεικται μόνον)· πολλὰ δὲ βουλόμενοι πράττομεν ἐξαίφνης, προαιρεῖται δ᾽ οὐδεὶς οὐδὲν ἐξαίφνης.

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1 Il nous faut donc étudier ce que c'est que le volontaire et l'involontaire, et ce que c'est que la préférence réfléchie ou libre arbitre, puisque la vertu et le vice sont déterminés par ces conditions. Occupons-nous d'abord du volontaire et de l'involontaire.

2 Un acte, ce semble, ne peut avoir qu'un de ces trois caractères : ou il vient de l'appétit, ou il vient  [25] de la réflexion, on il vient de la raison. Il est volontaire, quand il est conforme à l'une de ces trois choses ; il est involontaire, quand il est contraire à l'une d'entr'elles. Mais l'appétit se divise lui-même en trois nuances : la volonté, le cœur, le désir. Par conséquent, il faut admettre une division analogue dans l'acte volontaire ; et il faut le considérer d'abord relativement au désir.  3 Il semble à première vue que tout ce qui se fait par désir est volontaire ; car [30] l'involontaire paraît toujours être une contrainte. La contrainte, résultat de la force, est toujours pénible, ainsi que tout ce qu'on fait ou tout ce qu'on souffre par nécessité ; et, comme le dit fort bien Evénus :

« Tout acte nécessaire est un acte pénible. »

4 Ainsi, l'on peut dire que si une chose est pénible, c'est qu'elle est forcée ; et que, si elle est forcée, elle est pénible. 5 Mais tout ce qui se fait contre le désir est pénible, puisque le désir ne s'applique jamais qu'à un objet agréable ; et par conséquent, [35] c'est un acte forcé et involontaire. Réciproquement, ce qui est selon le désir est volontaire ; car ce sont là des affirmations qui sont contraires les unes aux autres. 6 Ajoutez que toute action vicieuse rend l'homme plus mauvais. Ainsi, l'intempérance est certainement un vice. Or, l'intempérant est celui qui pour satisfaire son désir est capable d'agir contre sa propre raison ; il fait acte d'intempérance, quand il agit suivant le désir qui l'emporte. Mais on n'est coupable que parce qu'on le veut bien, [1223b] et il s'en suit que l'intempérant se rend coupable parce qu'il agit suivant sa passion. Il agit donc avec pleine volonté ; et toujours ce qui est conforme à la passion est volontaire. Ce serait une absurdité de croire qu'en devenant intempérants les hommes deviennent moins coupables.

7 D'après ces considérations, il semblerait donc que ce qui est conforme au désir est volontaire. Mais voici [5] d'autres considérations qui sembleraient prouver tout le contraire. Tout ce qu'on fait librement, on le fait en le voulant; et tout ce qu'on fait en le voulant, on le fait librement. Or, personne ne veut ce qu'il croit mal. Ainsi, l'intempérant qui se laisse dominer par sa passion, ne fait pas ce qu'il veut; car, faire pour contenter son désir le contraire de ce qu'on croit le meilleur, c'est se laisser emporter par sa passion. Il résulte par conséquent de ces arguments contraires que le même homme agira [10] volontairement et involontairement. Mais c'est là une impossibilité manifeste. 8 D'un autre côté, le tempérant agira bien, et même on peut dire qu'il agira mieux que l'intempérant ; car la tempérance est une vertu, et la vertu rend les hommes d'autant meilleurs. Il fait acte de tempérance, quand il agit suivant sa raison contre son désir. De là, une contradiction nouvelle ; car si se bien conduire est volontaire tout comme se mal conduire, et l'on ne peut nier que ces deux choses ne soient parfaitement volontaires, ou que du moins, l'une étant volontaire, il ne faille nécessairement que l'autre le soit aussi ; il s'en suit que ce qui est contre le désir est volontaire; et alors le même homme fera une même chose tout a la fois et volontairement et contre sa volonté.

9 Même raisonnement pour le cœur et pour la colère, puisqu'il semble bien aussi qu'il y a tempérance et intempérance de cœur comme il y en a pour le désir. Or, [20] ce qui est contre le sentiment du cœur est toujours pénible ; et le retenir, c'est toujours se forcer. Par conséquent, si tout acte forcé est involontaire, il en résulte que tout ce qui est suivant le cœur est volontaire. Héraclite semblait regarder à cette puissance presque irrésistible du cœur, quand il a dit que le dompter est chose bien pénible :

« Ce fier cœur qui toujours met la vie en enjeu. »

10. Mais s'il est impossible [25] d'agir volontairement et involontairement dans le même moment, et pour la même partie de la chose qu'on fait, on peut dire que ce qui est suivant la volonté est plus libre que ce qui est suivant la passion ou le cœur. La preuve, c*est que nous faisons volontairement une foule de choses sans le secours de la colère ni de la passion.

11 Reste donc à rechercher si c'est une seule et même chose que la volonté et la liberté. [30] Or, il nous parait impossible de les confondre ; car nous avons supposé, et il nous semble toujours, que le vice rend les hommes plus mauvais, et que l'intempérance est un vice d'une certaine sorte. Mais ici ce serait tout le contraire qui se produirait ; car personne ne veut ce qu'il croit mal ; et il ne le fait que, quand emporté par l'intempérance, il ne se possède plus. Si donc faire mal est un acte libre, et que l'acte libre soit celui qui est fait suivant la volonté, on ne fait plus mal quand on devient intempérant, parce qu'on perd toute domination de soi ; et l'on est même alors plus vertueux qu'avant [35] de se laisser aller à l'intempérance, qui vous aveugle. Mais qui ne voit combien cela est absurde? 12 J'en conclus qu'agir librement, ce n'est pas agir suivant l'appétit; et que ce n'est pas agir sans liberté que d'agir contre lui.J'ajoute que l'acte volontaire n'est pas davantage celui qui est fait après réflexion; et voici comment je le prouve.  13 Plus haut, il a été démontré que ce qui est suivant la volonté n'est pas forcé ; [1224c] et à plus forte raison, que tout ce qu'on veut est parfaitement libre. Mais nous n'avons démontré réellement que ceci, à savoir qu'on peut faire librement des choses qu'on ne veut pas. Or, il y a une foule de choses que nous faisons sur le champ par cela seul que nous les voulons, tandis que l'on ne peut jamais agir sur le champ par réflexion.

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Ch. VII. Morale à Nicomaque, livre III, ch. 1 et suiv. ; Grande Morale, livre I, ch. 10 et suiv.

§ 1. La préférence réfléchie. Voir plus loin, ch. 10.

Ou libre arbitre. J'ai ajouté ces mots, qui donnent la pensée sous une forme plus familière à nos habitudes.

§ 2. De l'appétit. C'est le terme générique pour exprimer les désirs de toute espèce; c'est, si l'on veut, la spontanéité.

De la réflexion. Il semble difficile de distinguer ici la réflexion de la raison.

La volonté, le cœur, le désir. Ces nuances sont assez subtiles, et je n'ai pas trouvé d'équivalents suffisants.

§ 3. Evénus. Poète un peu an lé-rieur au temps d'Aristote, et que nous avons déjà vu cité, Morale à Nicomaque, livre VII, ch. 10, § 4. Platon semble aussi en avoir fait quelqu'estime. Voir l'Apologie p. 69, le Phédon, p. 191, et le Phèdre, p. 100 de la traduction de M. Cousin. Ce même vers se retrouve dans la Rhétorique, livre I, ch. 11, p. 1370, a 10, édit de Berlin, et dans la Métaphysique, livre IV, ch. 5, p. 1015, a, 29, même édit.

§ 6. Ajoutez que toute action vicieuse. Il manque ici une transition. L'idée intermédiaire serait celle-ci : « L'action, qui est suivant le désir, est toujours volontaire, qu'elle soit d'ailleurs bonne ou vicieuse. » On est coupable en se livrant à ses vices, précisément parce qu'on pourrait y résister.

Deviennent moins coupables. En n'étant pour rien, a ce qu'on supposerait, dans l'action mauvaise qu'ils commettent, emportés et aveuglés par leurs passions.

§ 7. Prouver tout le contraire. Il est dans les habitudes d'Aristote de présenter en général sur toutes les questions les arguments en sens contraire, avant de se prononcer lui-même; et cette impartialité nuit même par fois à la netteté de son jugement.

Personne ne veut ce qu'il croit mal. C'est en ce sens que Platon a soutenu cette théorie, si souvent réfutée par Aristote, que le vice est toujours involontaire.

Volontairement et involontairement. Subtilités sophistiques, auxquelles se plaisaient beaucoup les Grecs.

§ 8. De là une contradiction nouvelle. Même remarque.

§ 9. Pour le cœur et pour la colère. Il n'y a qu'un seul mot dans le texte.

— Héraclite Voir la Morale à Nicomaque, où cette même citation se retrouve, livre II, ch., 9, § 10.

§ 10. Ce qui est suivant la volonté est plus libre. C'est presqu'une tautologie.

§ 11. Il nous paraît impossible de les confondre. C'est une erreur qui n'est avancée ici que pour être réfutée un peu plus bas.

 — Et l'on est même alors plus vertueux. Même remarque.

Qui ne voit combien cela est absurde? Voilà l'opinion véritable de l'auteur; mais a la manière dont il présentait les arguments contraires, on aurait pu croire qu'il les adoptait pour siens.

§ 12. Ce n'est pas agir suivant l'appétit. C'est agir selon la raison.

§ 13. Celui qui est fait après réflexion. Cet acte-là est libre aussi; mais il n'est pas le seul libre.

Plus haut. Dans ce même chapitre, § 7.

Sur le champ. C'est la différence entre la volonté et la réflexion ; et voila pourquoi on ne peut pas tout a fait confondre l''acte volontaire et l'acte réfléchi, bien que tous deux soient libres.

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