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INDEX DES PERSONNAGES

INDEX DES PRINCIPAUX NOMS PROPRES

On trouvera ci-après

I. une brève note sur les dieux qui apparaissent dans l'Enéide;

II. une note sur les héros et les personnages importants qui apparaissent dans l'Enéide et particulièrement dans les extraits retenus dans ce travail;

III. une note sur la ville de Troie, son histoire, les légendes de sa fondation ainsi qu'un rappel des causes du conflit.

I. Les dieux

Remarque préliminaire

La religion romaine des débuts est simple. Il n'y a pas de clergé chargé de défendre ou de propager des dogmes, car ceux-ci sont inexistants. Le prêtre, c'est le père de famille et le chef de l'Etat. L'homme vit entouré de forces, de volontés présentes partout en dehors de lui; ce sont les numina, aussi nombreux que les actes et les besoins des hommes. Prières, offrandes, pratiques, formules incantatoires permettent à tout homme de se rendre favorable le numen approprié et de satisfaire son désir.

Le rôle des Etrusques fut considérable dans l'histoire politique et religieuse des Romains. Dans de nombreuses circonstances, les Romains consultent les "haruspices", devins qui utilisent des techniques mises au point par les Etrusques (1).

Dans son expansion vers le sud, Rome a rencontré le monde grec qui l'a profondément marquée dans le domaine intellectuel et sur le plan religieux. On connaît les mots d'Horace : Graecia capta ... cepit victorem. Fascinés par la culture et la pensée des Grecs, les Romains ont progressivement établi des liens, des rapprochements entre leurs dieux et ceux des Grecs. Ainsi, Vénus, déesse romaine des jardins, fut confondue avec Aphrodite, déesse grecque du désir. Sans choquer personne, l'empereur Auguste avait une grande dévotion pour Apollon.

La religion romaine, à l'époque de Virgile, est une synthèse ou, plutôt, un syncrétisme d'éléments à l'origine étrangers les uns aux autres. Derrière le nom latin des dieux cités par Virgile, il faut toujours voir la divinité de la mythologie grecque, ses légendes, ses attributs, son rôle dans la vie des hommes.

"Dans l'Enéide de Virgile, la piété religieuse est présente à tous les instants, exprimée avec une émotion sentimentale qui en fait toute la valeur poétique. Virgile veut peindre les croyances et les rites qui ont présidé aux origines de Rome; en réalité, c'est la religion de son temps qu'il décrit et elle est caractérisée par la fusion des dieux grecs et des dieux romains. Ceux qui viennent de Grèce ont perdu toute marque de leur origine. Les Romains ne les distinguent plus des vieilles divinités indigènes. (...) L'empreinte religieuse se reconnaît particulièrement dans le sixième chant, la descente d'Enée aux Enfers. (...) Virgile s'y inspire des croyances courantes de son temps. (...) On y trouve tout d'abord une série de mythes hérités plus ou moins de la poésie grecque et qui, par la littérature, étaient devenus le patrimoine commun du monde gréco-romain. Les Enfers sont souterrains, comme dans la conception étrusque. (...) Lorsqu'enfin, Enée a retrouvé son père, le chant s'achève par une prédiction des gloires romaines encadrée dans une doctrine nettement pythagoricienne. Le mysticisme philosophique couronne les mythes populaires." A. GRENIER, Les religions étrusques et romaines, pp. 193 -194.

AEOLUS, I (Eole)

Dieu des vents, il est une création littéraire d'Homère, reprise par Virgile. Il habite une île flottante, entouré joyeusement de ses enfants. Jupiter l'a nommé administrateur des vents qu'il soulève ou apaise sur l'ordre des grands dieux.

APOLLO, INIS (Apollon; gr. Apollon; on l'appelle aussi Phoebus, Sol)

Il est le fils de Létô et de Jupiter, le frère de Diane (Artémis), le père d'Esculape (Asclépios), dieu de la médecine. Il fut, avec Neptune, le constructeur de Troie. Il est le dieu de la maladie, de la guérison. La guérison s'accompagne de danses et de chants. Apollon accompagne, sur sa lyre, le chant des Muses. Il est le protecteur des artistes. Il est aussi le dieu du soleil et des oracles (son sanctuaire de Delphes avait une réputation mondiale).

CYTHEREA, AE - voir Vénus

IGNIPOTENS, NTIS - voir Vulcain

IUNO, ONIS (Junon; gr. Héra; on l'appelle aussi Saturnia)

Soeur et épouse de Jupiter. Comme Pluton et Neptune, ils sont les enfants de Saturne (Cronos). Junon est la reine des dieux, la reine du ciel. Irritée par les multiples aventures de son mari volage, elle consacre beaucoup d'énergie à se venger de ses rivales. Elle eut, de Jupiter, deux enfants : Vulcain, le boiteux, et Mars, le dieu de la guerre. Malgré ses maternités, malgré l'aide qu'elle apporte aux femmes qui s'accouchent, Junon est l'image de la femme par rapport à l'homme plus que dans ses relations avec ses enfants. Ecartée, comme Minerve, du prix de beauté lors du jugement de Pâris, elle prit tout naturellement parti contre Troie où pourtant elle était l'objet d'un culte. Par ailleurs, elle est protectrice de Carthage, ce qui explique son opposition aux entreprises d'Enée. Finalement apaisée, elle sera très honorée à Rome (sur le Capitole).

IUPPITER, IOVIS (Jupiter; gr. Zeus)

Ce fils de Saturne est le frère et l'époux volage de Junon. Il est le roi des dieux, le maître du ciel et des phénomènes atmosphériques, le père des dieux et des hommes. Il est l'image de la force et de l'autorité; d'un froncement de sourcil, il fait trembler l'Olympe, séjour habituel des dieux. Il connaît les destins qu'il ne peut modifier et qu'il communique par l'intermédiaire de son fils Apollon, dieu des oracles. De ses amours pour les femmes mortelles sont nés les héros, appelés aussi demi-dieux; pour séduire, il se présente parfois sous de surprenantes métamorphoses (cygne, pluie d'or, taureau, serpent, ...) Pendant la guerre de Troie, il reste neutre, car il connaît l'issue des événements et il sait qu'il ne pourra rien y changer. L'entreprise d'Enée a toute son approbation.

MARS, MARTIS (Mars. gr. Arès; on l'appelle parfois Mavors)

Fils de Jupiter et de Junon, dieu de la guerre, il est le mal-aimé, la fureur aveugle qui pousse au meurtre. Il est aussi le père présumé de Romulus et de Rémus, les jumeaux fondateurs de Rome.

MERCURIUS, II (Mercure; gr. Hermès)

Fils de Jupiter et de Maia, la fille d'Atlas. Il est le dieu qui conduit les âmes aux Enfers et il peut aussi les en ramener. Il est le dieu des voleurs, de la ruse, le guide des voyageurs, le messager des dieux.

MINERVA, AE (Minerve; gr. Athéna; on l'appelle aussi Pallas, Tritonia ou Tritonis)

Sortie toute armée du crâne de Jupiter, en Libye, près du lac Triton, elle tua accidentellement sa compagne de jeux Pallas. En guise de réparation, elle plaça son nom devant le sien. elle protège Athènes, elle est l'âme de la ville qui lui a consacré le Parthénon. Malgré les tentatives multiples pour la faire se raviser, elle resta vierge. Elle est déesse de la guerre, de l'intelligence, des arts et des techniques; elle est une divinité civilisatrice. Pour les mêmes raisons que Junon, elle a pris parti contre Troie.

NEPTUNUS, I (Neptune; gr. Poseidon)

Frère de Jupiter, Pluton et de Junon, il est le maître des eaux salées, des profondeurs souterraines, la cause des tremblements de terre; il est l'ébranleur du sol. Procréateur infatigable, il a engendré surtout des monstres et des bandits, comme le Cyclope Polyphème et, peut-être les Harpies. le char tiré par deux chevaux et le trident sont ses attributs. Il prit parti contre Troie parce que requis, comme Apollon, par le roi Laomédon pour construire les murs de la ville, il se vit refuser le salaire convenu pour le travail.

PALLAS, ADIS - voir MINERVA

PHOEBUS, I - voir APOLLO

SATURNIA, AE - voir IUNO

SATURNUS, I (Saturne; gr. Cronos)

Au commencement étaient le Ciel (Ouranos) et la Terre (Gaia, Gè). Le Ciel jette dans le Tartare ses premiers enfants, les Cyclopes; puis il engendre les premiers Titans. Leur mère pousse les Titans à se révolter contre leur père. L'un d'eux, Saturne, prend la tête de la révolte, mutile son père endormi et exerce la souveraineté sur la terre. Saturne épouse sa soeur Rhéa et fait disparaître leurs enfants, car le Ciel mourant lui avait prédit qu'un de ses fils le détrônerait. Rhéa sauve le petit Jupiter qui sera élevé par la nymphe-chèvre Amalthée. Plus tard, Jupiter détrônera son père en le foudroyant, avec l'aide des Cyclopes. Le Latium est la terre de Saturne où il aurait fait régner l'Age d'Or.

TRITONIA, AE - voir MINERVA

VENUS, ERIS (Vénus; gr. Aphrodite; on l'appelle aussi Cytherea)

Déesse du désir sexuel qu'elle peut éveiller chez n'importe qui, sauf Diane, Vesta et Minerve. Elle a surgi nue de l'écume de la mer, écume provenant de la mutilation du Ciel par son fils Saturne. Le culte de Vénus est centré sur l'île de Chypre, à Paphos, après un bref passage sur l'île de Cythère. Vénus forme avec Vulcain, le forgeron génial et disgracieux, un couple mal assorti. Elle jouit de son pouvoir de faire perdre la tête et les sens à quiconque, jusqu'au jour où elle trouve un mortel irrésistible, Anchise. De leurs amours naîtra Enée sur qui elle veillera continuellement. Vénus est la mère de Cupidon (le Désir appelé aussi Eros, Amour). Le père de cet enfant redoutable serait Jupiter ou Mercure ou Mars.

VULCANUS, I (Vulcain; gr. Héphaïstos; on l'appelle aussi Ignipotens)

Il est le fils mal aimé de Jupiter et de Junon. Son père le jeta, un jour, du haut de l'Olympe. Sa chute dura tout le jour. Il en garda une malformation qui le faisait boiter. Sa démarche suscitait chez les dieux, un rire homérique. Ce dieu invalide sera le mari de la plus belle, Vénus. Un hymne homérique en l'honneur d'Héphaïstos célèbre sa grande intelligence, son rôle humanisant auprès des hommes à qui il apprit les nobles travaux, notamment la construction des maisons. Il est surtout connu comme le meilleur des forgerons, l'inventeur des premiers robots. C'est lui qui fabriquera les armes d'Achille et d'Enée.

Certaines traditions situent sous le volcan Etna, en Sicile, l'essentiel de son activité de forgeron.

II. Les héros

AENEAS, AE (Enée)

Héros troyen, fils d'Anchise et de Vénus, époux de Créuse, père d'Iule. Chargé par les dieux de sauver l'âme de Troie, les Pénates, de la destruction, il part vers l'ouest fonder une nouvelle Troie qui sera à l'origine de Rome. L'Enéide de Virgile est le récit épique de cette longue aventure.

ANCHISA (ou ANCHISES), AE (Anchise)

Gardien de troupeaux , fils de Dardanos (donc de famille royale), beau comme un dieu, Anchise fut aimé de Vénus. De leurs amours naquit Enée. Lors de la destruction de Troie, Enée emporte sur ses épaules son père devenu vieux. Anchise mourra en route (en Sicile). Il apparaît ensuite à Enée et lui enjoint de lui rendre visite aux Enfers où il dévoile à son fils l'avenir de sa race.

ASCANIUS, II - voir IULUS

CASSANDRA, AE (Cassandre)

Fille de Priam et d'Hécube, soeur jumelle d'Hélénus. Comme son frère, elle a reçu à la naissance le don de prophétie. Une autre tradition rapporte que son don de prophétie était un don d'Apollon tombé amoureux d'elle. Mais Cassandre ayant refusé l'amour du dieu, Apollon lui laissa son don, mais lui ôta le pouvoir de persuader ses auditeurs. Tout au long de l'histoire de Troie, Cassandre ne cesse d'annoncer les malheurs qui se préparent, mais ses avis sont systématiquement négligés.

DIDO, ONIS (Didon)

Princesse tyrienne (Tyr est au Liban). Après l'assassinat de son mari Sychée, elle fuit son pays vers l'ouest et fonde Carthage (près de Tunis). Lorsqu'Enée et ses compagnons arrivent à Carthage, victime des manoeuvres de Vénus, elle tombe follement amoureuse du héros troyen. Contraint de quitter Carthage pour poursuivre sa mission, Enée déchire le coeur de Didon qui, désespérée, se suicide.

HECTOR, ORIS (Hector)

Fils de Priam et d'Hécube, époux d'Andromaque et père d'Astyanax, il est le plus fort, le plus noble, le plus mûr, le plus courageux de combattants troyens. Il est le seul qui affronte en face Achille, le meilleur guerrier grec. Il y perdra la vie et son cadavre sera traîné par Achille dans la poussière parce que les destins l'ont voulu ainsi.

HELENUS, I (Hélénus)

Fils de Priam et d'Hécube, frère jumeau de Cassandre, frère d'Hector et de Pâris, Hélénus a le don de prophétie. A la fin de la guerre, il fait partie du butin emporté par Pyrrhus, le fils d'Achille, en même temps qu'Andromaque, la veuve d'Hector. Après la mort de Pyrrhus, Hélénus épousera Andromaque et deviendra roi d'Epire.

IULUS, I (Iule; on l'appelle aussi Ascagne)

Fils d'Enée et de Créuse. Trente ans après son arrivée en Italie, il fondera la ville d'Albe-la-Longue.

PRIAMUS, I (Priam)

Roi de Troie au moment de la guerre. Marié à Hécube, il est, entre autres, le père de Cassandre, Hélénus, Pâris, Hector, sans compter les enfants issus de ses nombreuses concubines.

TURNUS, I (Turnus)

Roi des Rutules, peuple d'Italie, il est le fils de Daunus et de la nymphe Vénilia. Il est aussi le neveu de la reine Amata, épouse de Latinus, roi des Laurentes et père de Lavinia. Rival malchanceux d'Enée auprès de Lavinia, il devient l'ennemi des Troyens et réunira une armée pour chasser l'étranger du sol italien. Dans le chant 12 de l'Enéide, Turnus affronte Enée en combat singulier et y trouve la mort.

III. Troie

1. Les données archéologiques et historiques

Au XIXe siècle, on a découvert le site de Troie, en Turquie, non loin du détroit des Dardanelles, le premier des deux détroits qui permettent de passer de la Mer Egée en Mer Noire.

On a fouillé le site; on y a découvert un niveau de la ville, le niveau VI, qui avait été incendié vers 1200 ACN. Ce niveau correspond, chacun l'admet, à l'époque de la guerre de Troie.

La ville de Troie était bien située pour contrôler le trafic marchand des Grecs vers la Mer Noire. La taxe de passage que les Troyens percevaient finit par indisposer les Grecs qui leur déclarèrent la guerre. Ce fut, semble-t-il, le dernier fait d'armes du monde achéen.

2. Les légendes de la fondation de Troie

Remarque : Dans le paragraphe ci-après, les noms propres soulignés sont à l'origine des divers noms que Virgile utilise pour désigner Troie ou les Troyens.

La ville de Troie, telle qu'elle est connue à l'époque homérique, est le fruit de la fusion de la première fondation Dardania, avec les villages d'Ilion et de Tros.

Plusieurs légendes nous racontent l'origine de Troie :

a) Des Crétois sont venus fonder une colonie en Phrygie. Leur chef, Scamandre, y épousa la nymphe Idaea qui lui donna un fils, Teucer.

b) Les émigrants crétois étaient conduits par Teucer qui fut accueilli en Phrygie par Dardanus.

c) Teucer, un Athénien, émigra en Phrygie.

d) Après la mort de son frère Jason, Dardanus s'embarqua pour la Troade où il fut reçu par Teucer.

e) Dardanus fils de Jupiter (Zeus) vécut en Italie. Il quitta ce pays, partit vivre à Samothrace, s'embarqua ensuite pour la Phrygie où il épousa Batria, la fille du roi Teucer.

Un tableau généalogique succinct pourra clarifier les choses

                                                                                  DARDANOS

                                                           IDAEOS ERICTHONIOS       ILOS

                                                                                       TROS           LAOMEDON

                                                                                       ILOS                  PRIAM

C'est Laomédon qui construisit les célèbres murs de Troie, avec l'aide d'Apollon et de Neptune. Son refus de payer le salaire convenu provoqua la colère des dieux, la destruction de la ville par Hercule et l'extermination de la famille de Laomédon, sauf Priam. 

3. Les causes de la guerre de Troie

a) à Troie

Pâris, fils de Priam et d'Hécube, fut écarté très tôt du palais de ses parents parce que le devin Aesacos, consulté par son père Priam, avait annoncé que l'enfant à naître causerait la ruine de son pays. Ne pouvant se résoudre à faire périr l'enfant, le couple royal chargea un berger de cette sale besogne. Le berger Agélaos avait du coeur; il laissa vivre l'enfant, l'éleva avec les siens et en fit un berger sur le mont Ida.

Un jour, le dieu Hermès invita Pâris à remettre une pomme, prix de la beauté, à une des trois déesses qu'il amenait avec lui. Héra lui promettait, si elle était choisie, le pouvoir politique et la richesse, Athéna, la gloire militaire et la sagesse, Aphrodite, l'amour d'Hélène, épouse de Ménélas, la plus belle des femmes, fille de Zeus et de Léda. Pâris remit la pomme à Aphrodite, ramena Hélène de Sparte à Troie où elle fascinait chacun par sa beauté.

b) en Grèce

Deux frères (Agamemnon et Ménélas) épousèrent deux soeurs (Clytemnestre et Hélène).

Or, tous les jeunes princes grecs avaient prétendu à la main d'Hélène. Tyndare, le père d'Hélène, eut l'habileté de demander aux jeunes gens éconduits qu'ils s'engagent à défendre l'honneur des époux s'il était menacé.

L'enlèvement d'Hélène par Pâris entraîna la mobilisation de tous les héros achéens et de leurs armées. Placés sous le commandement d'Agamemnon, le plus puissant d'entre eux, ils prirent la mer à Aulis.

4. Le dénouement

Le siège de Troie dura dix ans, terme fixé par les destins pour la destruction de la ville. Achille trouva la mort au cours de la guerre. Les survivants achéens rentrèrent chez eux, parfois, comme Agamemnon, pour y trouver une mort tragique, parfois, comme Ulysse, après avoir subi de longues épreuves. Ménélas retrouva Hélène. Certains disent qu'il n'y avait à Troie que son fantôme et que la vraie Hélène était restée en Egypte, sous la surveillance du roi Protée. Ainsi se terminait une guerre qui n'avait peut-être eu lieu que pour des apparences.  

Bibliographie sommaire

HOMERE, Iliade, Odyssée

Hymnes homériques

OVIDE, Métamorphoses

VIRGILE, Enéide (les notes de l'édition de A. FORBIGER, Leipzig, 1875, tomes II et III restent à cet égard une mine d'informations)

R. GRAVES, Les mythes grecs, Fayard, 1967, Tomes I et II

P. GRIMAL, Dictionnaire de la mythologie grecque, PUF, 1982

A. GRENIER, Les religions étrusques et romaines, Paris, PUF, coll. Mana, 1948

G. MEAUTIS, Mythologie grecque, Bruxelles, Office de Publicité, 1959.

(1) Les Etrusques sont par ailleurs bien présents dans l'Enéide, comme adversaires et surtout alliés d'Enée. Rappelons aussi que Mécène, le conseiller d'Auguste, affichait ses origines étrusques.