BIBLIOTHÈQUE DE PHOTIUS

          

     56 THEODORET DE CYRRHUS),

      Contre les hérésies.
   

       Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

56. Théodoret de Cyrrhus, Contre les hérésies.


 

 

 

Ἀνεγνώσθη Θεοδωρήτου Κύρου κατὰ τῶν αἱρέσεων τῶν ἀπὸ Σίμωνος ἀρξαμένων καὶ μέχρις ὧν ἐκεῖνος τὴν ἀκμὴν κατείληφε τὴν βλάστην προβαλλομένων. Προσφωνεῖ ταῦτα Σπορακίῳ εἰς αἴτησιν τῆς τοιαύτης φιληκοΐας καταστάντι. Κατέρχεται δὲ μέχρι  Νεστορίου καὶ τῆς αἱρέσεως αὐτοῦ, ἄκρατον αὐτοῦ καταχέων τὸν ἔλεγχον. Πρόεισι δὲ καὶ μέχρι τῆς Εὐτυχιανῆς αἱρέσεως.

 Ἐν δὲ τῷ πέμπτῳ λόγῳ (τοσοῦτοι δὲ ὄντες τὸ βιβλίον τυγχάνουσι) τῶν θείων καὶ ὀρθῶν δογμάτων τὴν ἐπιτομὴν ἐν παραθέσει ποιησάμενος πρὸς τὰς αἱρετικὰς ἀδολεσχίας, τὸ ἀσύγκριτον αὐτῆς καὶ καθαρὸν ἐπιδεικνύει καὶ ἀμώμητον.

 Ἔστι δὲ τὴν φράσιν σαφὴς καὶ ἀπέριττος.

J’ai lu le traité de Théodoret de Cyrrhus Contre les hérésies, qui couvre les époques de Simon (1) jusqu’à la sienne. Il est dédié à un certain Sporacius (2), qui était un fervent auditeur de tels sujets. Il va jusqu’à l’hérésie de Nestor, sur laquelle il verse de suite une censure absolue, et il fait encore plus sur l'hérésie d’Eutyches.

Dans le dernier des cinq livres que contient ce traité, il résume la doctrine orthodoxe et divine par rapport au parler hérétique oiseux, montrant qu'il n’y a pas à les confondre, puisque la première est pure et irréprochable.

Le style est clair et exempt de redondances.
 

[1]  Magus (voir Actes VIII.).

[2] Comte des domestiques (capitaine des gardes du Palais), consul en 453.