BIBLIOTHÈQUE DE PHOTIUS
31. Théodoret, Histoire ecclésiastique.
Ἀνεγνώσθη Θεοδωρήτου ἐκκλησιαστικὴ ἱστορία. Πάντων τῶν εἰρημένων κατάλληλον φράσιν τῇ ἱστορίᾳ μᾶλλον οὗτος ἐπέθηκε· σαφής τε γὰρ καὶ ὑψηλὸς καὶ ἀπέριττος, πλὴν ὅτι ἐνίοτε ταῖς μεταφοραῖς παραβόλως καὶ ὥσπερ ἀπειροκάλως ἐχρήσατο. Οὗτος καὶ πλατύτερον τῶν εἰρημένων τὰ περὶ τῆς δευτέρας συνόδου διέλαβε, σχεδόν τι τῶν ἄλλων ὥσπερ μόνον διὰ τῆς ἐπιδρομῆς ἀφοσιουμένων, ἀλλ´ οὐ βουλομένων τι περὶ αὐτῆς εἰπεῖν· πλὴν ἀλλὰ καὶ οὗτος οὐ πάντα λεπτομερῶς λέγει. Ἄρχεται δὲ τῆς ἱστορίας ἀπὸ τῆς Ἀρείου αἱρέσεως, καὶ καταλήγει μέχρι τῆς Θεοδοσίου τοῦ νέου βασιλείας καὶ μέχρι τῆς Διοδώρου τελευτῆς, ἡνίκα καὶ Κωνσταντινουπόλεως Σισίννιος ἦρχεν. |
J’ai lu l’Histoire Ecclésiastique de Théodoret (1). De tous les écrivains mentionnés, c’est celui dont le style historique est le plus approprié. Il est clair, sublime, et n'a rien de superflu, mais il se sert parfois de métaphores trop hardies, quelquefois même tout à fait outrées.
Il donne un plus ample exposé des
débats du deuxième concile (2) que
d'autres historiens, qui ne font que donner un simple avis sur
eux, comme s'ils ne voulaient pas dire grand chose. Cependant,
même lui ne donne pas tous les détails. Il commence son Histoire
avec l’hérésie d’Arius et va jusqu’au règne de Théodose le Jeune
et la mort de Théodore (3), au moment
où Sisinnius était évê-que de Constantinople. |
[1] Cf. Cod. 27. [2] Le premier concile de Constantinople (381).
[3]
De Mopsueste (cf. Cod. 4.). |