BIBLIOTHÈQUE DE PHOTIUS
216. Oribase, Epitomé des ouvrages de Galien.
Ἀνεγνώσθησαν βιβλία δʹ ἃ τὴν πραγματείαν ἰατρικὴν Ὀρειβασίῳ συντεταγμένην περιεῖχε καὶ ἔτι ἕτερα ζʹ ἀνδρός τε τοῦ αὐτοῦ καὶ εἰς παραπλήσιον ἐξενηνεγμένην τύπον. Ἡ μὲν οὖν πρώτη σπουδὴ τῷ ἀνδρὶ ἃ Γαληνὸς μὲν ἔγραψεν ὁ ἰατρὸς συντέμνει, Ἰουλιανῷ δὲ τῷ τῆς εὐσεβείας ἀποστάτῃ ἀναγράφει· ἣ καὶ ἀπάρχεται οὕτω· «Κελεύσαντί σοι, θειότατε αὐτοκράτορ Ἰουλιανέ, τοὺς τῷ θαυμασίῳ Γαληνῷ χρησίμους εἰς τὴν ἰατρικὴν τέχνην γεγραμμένους λόγους συντεμεῖν εἰς ἔλαττον, προθύμως ὑπήκουσα. Τοῖς τε γὰρ μετιέναι τὴν τέχνην ταύτην προαιρουμένοις, ὡς αὐτός φησιν, οὔτε δὲ φύσεως ἐπιτηδείως οὔθ´ ἡλικίας ἁρμοζούσης τετυχηκόσι, πολλάκις δὲ οὐδὲ τῶν πρώτων μαθημάτων ἀρξαμένοις, καὶ διὰ ταῦτα ἀδυνάτως ἔχουσι τοὺς κατὰ διέξοδον λόγους ἐκμανθάνειν, ἀρκέσει τὰ νῦν γραφησόμενα, χρόνου τε βραχυτέρου πρὸς τὴν ἐκμάθησιν χρῄζοντα, καὶ τὴν νόησιν εὐπετεστέραν ἕξοντα τῷ τὴν συναίρεσιν εἰς βραχυλογίαν οὐκ ἀσαφῆ γενήσεσθαι. Τοῖς τε ἐν προπαιδείᾳ γεγενημένοις, καὶ μήτε ὑπὸ φύσεως μήτε ἡλικίας κωλυθεῖσι τελείαις χρήσεσθαι ταῖς διδασκαλίαις, ἁρμόζοι ἂν ἡ τοιαύτη σύνοψις ἐπ´ αὐτῶν τῶν ἔργων τῆς μὲν χρείας ἐπειγούσης, ἐν βραχεῖ δὲ τῆς ἀναμνήσεως τῶν ἀναγκαιοτάτων γενομένης. Οὕτω μὲν ὁ Ὀρειβάσιος ἐν ταύτῃ τῇ πραγματείᾳ προοιμιάζεται ὑποσχόμενος ἐκεῖνα μόνα συναγαγεῖν, ἃ τῶν ἀρεσκόντων ἐστὶ τῷ ἀνδρὶ καὶ πρὸς τὴν ἰατρικὴν ἀφορᾷ τέχνην τε καὶ τῆς τέχνης μεταχείρισιν. Πεπόνηται δὲ αὐτῷ ἡ τοιαύτη σπουδὴ ἐν λόγοις ... |
J’ai lu quatre livres où Oribase (1) développe le traité de médecine qu'il a composé et encore du même sept autres qu'il a fait paraître presque sous la même forme. Dans le premier livre il a résumé les écrits de Galien. Il l'a dédicacé à Julien l’Apostat et commence ainsi : « J'ai obéi très volontiers à ta volonté, divin empereur Julien, quand tu m'as ordonné de résumer les remarquables livres de médecine de l'admirable Galien. Car pour ceux qui veulent se lancer dans cet art (c'est lui qui le dit) sans dispositions naturelles et sans en avoir l'âge ou pour ceux qui souvent n'ont pas les notions de base (et pour ces raisons ne peuvent étudier des livres trop volumineux), pour ceux là ce que je vais écrire suffira. L'étude ne demandera qu'un minimum de temps et la compréhensione en sera plus aisée parce ce sommaire dissipe toute obscurité. Mais pour ceux qui se sont déjà frottés à la science médicale et qui ne sont empêchés ni par leur âge , ni par leur naturel de se plonger dans les oeuvres complètes, ce résumé leur conviendra aussi : surtout quand ils seront pressés par la nécessité en cas d'urgence pour se remmettre à l'esprit les bases nécessaires. »
Tel est la préface de ce traité.
Il promet de ne collecter que la pensée de Galien et que ce qui
concerne l'art médical. Ce travail, il l’a réalisé en … livres. |
[1]
Oribase est né en 325 à Pergame, comme Galien. Il part à
Alexandrie faire ses études de médecine. Il est un ami de
l'empereur Julien l'Apostat (361-363). Il est appelé en 355 à la
cour de Constantinople par Julien dont il devient le médecin
avant d'accéder aux fonctions de questeur du palais. Il le suit
dans ses campagnes militaires en Gaule. A la mort de Julien, il
est exilé par ses successeurs Valens et Valentinien Ier. Mais sa
renommée le fait rappeler à Constantinople. Il meurt vers 395.
(Wikipedia) |