Ἀνεγνώσθη Δαμασκίου λόγοι δʹ, ὧν ὁ μὲν πρῶτος ἐπιγραφὴν ἔχει περὶ παραδόξων ποιημάτων κεφάλαια τνβʹ, ὁ δὲ δεύτερος παραδόξων περὶ δαιονίων διηγημάτων κεφάλαια νβʹ, ὁ δὲ τρίτος περὶ τῶν μετὰ θάνατον ἐπιφαινομένων ψυχῶν παραδόξων διηγημάτων κεφάλαια ξγʹ, ὁ δὲ τέταρτος καὶ παραδόξων φύσεων κεφάλαια ρεʹ.

Ἐν οἷς ἅπασιν ἀδύνατά τε καὶ ἀπίθανα καὶ κακόπλαστα τερατολογήματα καὶ μωρὰ καὶ ὡς ἀληθῶς ἄξια τῆς ἀθεότητος καὶ δυσσεβείας Δαμασκίου, ὃς καὶ τοῦ φωτὸς τῆς εὐσεβείας τὸν κόσμον πληρώσαντος, αὐτὸς ὑπὸ βαθεῖ σκότῳ τῆς εἰδωλολατρείας ἐκάθευδε.

Κεφαλαιώδης δὲ αὐτῷ ἐν τούτοις ὁ λόγος, καὶ οὔτε ἄκομψος οὔτε τὸ σαφὲς ὑπερορῶν, ὡς ἐν διηγήμασι τοιούτοις.

J’ai lu un ouvrage de Damascius[1] en quatre livres, dont le premier, en 352 chapitres est intitulé, Sur des événements incroyables ; le second, en 52 chapitres, Sur d’Incroyables récits de Démons ; le troisième, en 63 chapitres, Sur d’incroyables histoires d’âmes apparues après la mort ; le quatrième, en 105 chapitres, Sur des natures incroyables.

Ils contiennent tous des récits impossibles, incroyables, fabriqués avec mauvaise foi et insensés, dignes enfin de l’homme athée et impie qu’était Damascius, qui, alors que la lumière de la vraie religion se répandait partout dans le monde, restait imprégné dans l’épaisse noirceur de l’idolâtrie.

Le style en est concis, clair et plaisant, ce qui est rarement le cas dans de telles histoires.
 

[1]  Philosophe néo-platonicien de Damas qui vivait aux Ve et VIe siècles ap. J.-C.. Il enseignait la philosophie et la rhétorique à Alexandrie et à Athènes. Son traité Problèmes et solutions touchant les premiers principes existe encore.