Ἀνεγνώσθη Κυρίλλου οἱ Θησαυροί. Ἐπιχειρηματικόν ἐστι τὸ βιβλίον καὶ κατὰ τῆς Ἀρείου καὶ Εὐνομίου λύσσης γενναίως καὶ πολυτρόπως ἀγωνιζόμενον· καὶ γὰρ καὶ λογικαῖς ἐφόδοις ἐπιστημόνως αὐτῶν ἀπελέγχει τὴν ἄνοιαν, καὶ γραφικὰς αὐταῖς συμπλέκων καὶ συνυφαίνων χρήσεις πανταχόθεν τὸ σαθρὸν αὐτῶν στηλιτεύει τοῦ δόγματος. Τίθησι δὲ καὶ μαρτυρίας ἁπλῶς τῆς γραφῆς ὁ θεσπέσιος Κύριλλος, εἰς ἀμηχανίαν αὐτῶν διὰ πάντων συγκλείων τὸ φρύαγμα. Ἔστι δὲ τῶν ἑαυτοῦ λόγων ἐνταῦθα, καὶ μάλιστα τοῖς ἔννοιαν λαβοῦσι τῶν λογικῶν ἐφόδων σαφέστατος.

J’ai lu le Thésaurus de Cyrille (1). Le travail est dialectique, et attaque la démence d’Arius et d’Eunomius avec vigueur et une pléiade d’arguments. Par des méthodes logiques, il réfute habilement leur folie en mêlant et introduisant des preuves des Saintes Écritures, il révèle complètement la précarité de leur doctrine. Il cite la simple preuve de l'Écriture, leur rabattant tellement le caquet qu'ils deviennent incapables de répondre. Ce travail est le plus clair de tous les ouvrages de Cyrille, en particulier pour ceux qui sont en mesure d’apprécier la signification de ses méthodes logiques.

 

[1]  D’Alexandrie (voir Cod. 49). Le travail porte sur « la sainte et consubstantielle Trinité. »