REMARQUES
SUR LE DEUXIEME LIVRE DES MALADIES, LE TROISIEME ET LE LIVRE DES AFFECTIONS INTERNES, ET SUR LES MEDECINS CNIDIENS.
J'ai signalé dans les Arguments les liaisons qui existent, d'une part, entre le Deuxième livre des Maladies et le Troisième , d'autre part entre ces deux-ci et le livre des Affections internes. On n'a d'ailleurs qu'à parcourir les intitulés que j'ai mis en tête de chaque paragraphe et vérifier les renvois, et l'on se convaincra sans peine que ces trois ouvrages ont des connexions très-étroites. Le fait, de quelque façon qu'on se l'explique, est certain ; soit qu'on y voie des remaniements d'un même livre à l'usage de l'enseignement, soit que des auteurs différents se soient copiés sans scrupule, un fond commun y est manifeste. Ajoutez qu'aucun de ces livres ne paraît nous être arrivé tel que l'auteur le conçut; rien n'annonce que nous en ayons les commencements; et, pour le Deuxième des Maladies, il est très-certain que le début est mutilé.
Étant ainsi établi que ces trois livres forment un groupe à part dans la Collection bippocratique, on peut faire voir que ce groupe tient beaucoup plus à l'école de Cnide qu'à celle de Cos.
1° Un long paragraphe (voy. p. 404, § 68) qui se trouve dans le Deuxième livre des Maladies, se trouvait textuellement dans le livre des Sentences cnidiennes. A la vérité, l'auteur du livre hippocratique pourrait avoir copié le livre cnidien, ou, réciproquement, l'auteur du livre cnidien avoir copié le livre hippocratique. Mais les trois preuves suivantes, venant en confirmation, montrent que nos trois écrits compris dans la Collection bippocratique portent le caractère cnidien, et que les ressemblances entre ces trois écrits et les Sentences cnidiennes sont de l'ordre de celles que nous trouvons entre le Deuxième livre, le Troisième et le livre des Affections internes.
2° D'après Galien (1), les médecins cnidiens décrivaient sept maladies de la bile, douze maladies de la vessie, quatre maladies des reins, quatre stranguries, trois tétanos, quatre ictères, trois phtisies. Or, non-seulement nous retrouvons, dans nos ouvrages dits hippocratiques, des divisions analogues, mais encore il en est quelques-unes qui sont exactement les mêmes. Ces livres ont, comme les Cnidiens, quatre maladies des reins, trois phtisies, plusieurs ictères, plusieurs tétanos, plusieurs maladies de la bile. A la vérité, les stranguries y manquent ; mais elles n'y manquent que par l'injure du temps. Dans le livre des Affections internes, § 44, l'auteur renvoie au traitement des stranguries, qui, on le voit, y figuraient et qui n'y figurent plus, parce que le livre n'est arrivé que mutilé, non-seulement à nous, mais même aux bibliothèques alexandrines.
3° Les infusions dans le poumon (voy. p. 462) étaient une pratique cnidienne; elles sont également une pratique des livres que nous considérons. On voit que des choses essentielles concordent.
4° Galien nous apprend que les Sentences cnidiennes employaient perpétuellement les purgatifs, le petit-lait et le lait. Hippocrate, dans le Régime des maladies aiguës, t. II, § 4, signale cet emploi ; ce qui prouve que les Sentences cnidiennes qu'on avait dans la seconde antiquité, étaient bien celles qu'Hippocrate lisait et critiquait. Prescrire des médicaments purgatifs, du petit-lait et du lait dans la saison (2), voilà toute leur thérapeutique, dit Hippocrate. On pouvait croire que, la chose appartenant aux Cnidiens, les expressions appartenaient à l'auteur qui les critiquait. Mais il n'en est pas ainsi; M. Ermerins (3) a remarqué que ces expressions se lisaient fréquemment dans le Deuxième livre des Maladies et dans le livre des Affections internes. Il devient donc sûr que, dans le groupe ainsi mis à part, on a non-seulement un fond cnidien, mais aussi une main cnidienne.
La critique d'Hippocrate contre les Sentences cnidiennes s'applique à nos trois ouvrages, que l'on peut considérer, si l'on veut, comme d'autres éditions de ce même livre des Sentences. En revanche, on y rencontre une critique, sinon d'Hippocrate lui-même, au moins d'une opinion qui est soutenue dans les Aphorismes. J'ai déjà appelé l'attention sur ce point (t. IV, p. 424). D'après l'aphorisme, un dépôt sablonneux dans les urines indique la présence d'une pierre dans in vessie. L'auteur des Affections internes, que je puis maintenant nommer un Cnidien, accuse ceux qui pensent ainsi de ne pas comprendre la maladie, et prononce que c'est le rein qui est graveleux. En présence de la critique d'Hippocrate contre les Cnidiens, on ne doit pas négliger cette critique des Cnidiens contre les Hippocratiques.
Nos trois livres cnidiens de la Collection hippocratique portent la trace de la croyance au passage des boissons dans le poumon, croyance qui était celle de la haute antiquité (voy. t. III, p. 376). J'ai appelé l'attention là-dessus dans les Arguments. Or, cette opinion a été réfutée avec un grand soin par l'auteur du Quatrième livre des Maladies; à la vérité il n'indique, dans sa critique, aucun de nos trois traités; il combat seulement une opinion commune, qui était celle de Platon, et qu'Érasistrate a même eu encore besoin de combattre. Toutefois on peut signaler, dans ce qui forme, depuis l'école d'Alexandrie, la Collection hippocratique, les auteurs qui croient au passage des boissons dans le poumon et ceux qui n'y croient pas. Les Cnidiens, du moins ceux de nos livres, appartiennent à la première catégorie.
Il y a au temps d'Hippocrate, ou même un peu avant lui, un médecin cnidien dont le nom était assez populaire pour que les poètes comiques le citassent dans leurs pièces. En on passage qui nous a été conservé il nous est représenté comme ayant couvert d'eschares le corpse d'un de ses clients dans une aflection de poitrine (t. I, p. 7). Or, en parcourant nos trois ouvrages, dont je forme un groupe à part, on verra vite qu'ils sont bien cnidiens en cela; car ils font le plus grand usage de la cautérisation dans les maladies thoraciques.
Comment des ouvrages cnidiens ont-ils trouvé place dans la Collection hippocratique ? Nous savons que, dans l'espace de la haute antiquité grecque qui se termine à la fondation des écoles alexandrines, beaucoup de livres ont péri, et quelques-uns de ceux qui furent alors conservée ont changé de nom (4). Des livres dont la plupart avaient été recueillis parmi les papiers d'un médecin, on qui, venus par les navires (5), et portant, par la fraude des vendeurs, un nom célèbre, étaient reçus à Alexandrie par les diaskevastes ou critiques, de tels livres sont ceux qui ont composé ce que la seconde antiquité a possédé et nous, après elle, sous forme de Collection hippocratique. C'est ainsi que des livres cnidiens y ont passé. Miais qu'étaient ces livres cnidiens? ils différaient des Sentences cnidiennes, non point tellement qu'il n'y eut pas des parties communes, mais assez pour que Galien, qui avait les Sentences sous les yeux, les en distinguât complètement. On doit croire que l'activité littéraire des Cnidiens ne s'était pas bornée aux Sentences, que plusieurs autres livres étaient sortis de leurs mains, et que nous avons là, sensément un débris de leurs travaux, de même que la Collection hippocratique n'est, non plus, qu'un débris des travaux des Hippocratiques.
De la sorte est formé dans cette Collection un groupe distinct et qui, aux yeux de l'érudition médicale, n'est pas sans intérêt. Il nous donne, en l'absence des Sentences cnidiennes, depuis longtemps perdues, une idée de cette célèbre école de Cnide qui, dans le temps, rivalisa avec celle de Cos; et il diminue la confusion générale qui ne manque pas d'assaillir le lecteur en présence de ce corps d'ouvrages dépareillés, incomplets, issus de plusieurs mains, extraits les uns des autres, formés de notes personnelles et de fragments, lesquels constituent la Collection dite hippocratique. Plus, sur de bonnes preuves, on crée de pareils groupes dans cette Collection, plus on y répand de lumière et d'intérêt.
Et, à vrai dire, ces reliques cnidiennes ne manquent pas d'un certain caractère qui leur est propre. Sans parler de leur tendance à subdiviser beaucoup les maladies, point sur lequel j'ai déjà appelé l'attention (t. II, p. 198 et suiv.) et que les Hippocratiques avaient critiqué, on y trouve des marques d'une médecine primitive, si la rudesse des procédés doit être considérée comme un indice de haute antiquité: On y nettoie la gorge enflammée avec une baguette garnie d'une laine molle. On pousse dans les narines d'un homme qui a perdu la parole à la suite d'excès de boisson, des poireaux pelés. On y fait boire du vin de manière à enivrer le malade pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que cet état d'ivresse prolongée détermine quelque hémorrhagie; ce qui, bien entendu, peut ne pas arriver et n'est pas sans danger. En cas d'angine on introduit des canules dans la gorge afin que l'air soit attiré dans le poumon. En cas d'iléus on insufle, avec un soufflet, de l'air dans les intestins. Mais ce qui est un des plus rudes procédés de cette vieille médecine, c'est l'infusion dans le poumon ; porter sur la glotte et peut-être jusque dans la trachée des substances plus ou moins irritantes afin de provoquer la toux et la rupture des vomiques est aussi violent qu'infidèle.
La succussion par l'échelle appartient aussi à la médecine de Cnide; non pas qu'il en soit question dans nos traités; mais Soranus nous apprend (Sor. Eph., Régim. Pruss., 1838, p. 95) qu'Euryphron, sans doute dans les Sentences cnidiennes, conseillait la succussion par l'échelle en cas de procidence de la matrice. Ce procédé se trouve aussi dans la Collection hippocratique; mais là il appartient à l'auteur du livre des Maladies des Femmes, qui est aussi celui du livre De la Génération et de la Nature de l'enfant et du Quatrième livre des Maladies; ce qui forme un autre groupe à part dans cette Collection. L'auteur du traité des Articulations, tout en exposant la manière de se servir de l'échelle, déclare qu'il ne s'en est jamais servi, et que ce procédé, qui à sa connaissance n'a jamais réussi, est plutôt le fait de charlatans (t. V, p. 183). Cette critique, quoique générale, frappe sur les Cnidiens , qui, comme on le voit, employaient la succussion par l'échelle.
On remarquera aussi comme quelque chose de caractéristique dans nos trois traités la singularité de certaines dénominations. Ainsi les veines sont dites revomir en une certaine affection; des maladies sont appelées épaisses, sans qu'aucun épaississement en soit le symptôme; d'autres sont intitulées iléus et n'ont rien de commun avec l'iléus ou volvulus. On peut rapprocher de cet emploi de dénominations particulières la dénomination que nous savons avoir été appliquée par eux aux muscles du devant des lombes : ils nommaient ces muscles renards (ἀλώπεκες) (t. V, p. 65). Avaient-ils donc des particularités dans leur langage médical et aimaient-ils à employer des mots qu'on ne retrouve pas ailleurs avec la même signification?
Cependant, h côté de cette rouille antique, il ne faut pas dédaigner les Cnidiens, tels que nous les connaissons par leurs livres inclus dans la Collection hippocratique. Je relève et je signale au lecteur quatre points principaux qui doivent toujours appeler l'attention des modernes sur eux : 1° la découverte du bruit de frottement dans la pleurésie ; 2° l'incision dn rein en cas de pyélite purulente à la suite de calculs; 3* la trépanation d'une côte dans la paracentèse pour empêcher la pénétration de l'air; 4° leur remarquable description des pertes séminales.
ΠΕΡΙ ΓΎΝΑΙΚΕΙΗΣ ΦYΣΙΟΣ.
DE LA NATURE DE LA FEMME,
ARGUMENT.
Comme il n'est, on peut le dire, dans ce traité rien que me se, trouve aussi, et plus développé, dans les livres des Maladies des Femmes, il faut renvoyer à ces livres mêmes toute espèce d'explication. On connaîtra très vite ce que renferme le présent traité en parcourant les sommaires que j'y ai mis en tête des paragraphes. Le traité de la Nature de la Femme est un extrait, comme il y en a quelques)uns dans la Collection hippocratique, extraits faits pour les besoins d'un maître ou d'un élève. Au reste, celui-ci n'a pas été rédigé avec un très-grand soin ; il est des choses qui y figurent deux fois. Cependant il offre quelque utilité pour comprendre la thérapeutique des maladies utérines ; en eftet, il a réuni ensemble les différents moyens qui sont propres à ces maladies ; pessaires, injections, fomentations, fumigations,
M. Ermerins, dans son édition du Régime des Maladies aiguës, remarquant qu'Euryphon le Cnidien mettait sur l'échelle la femme affectée de procidence de la matrice et que ce même procédé se lit dans le traité de la Nature de la Femme (6), a pensé que Soranus attribuait ce dernier traité à Eurypkon. D'abord, ce traité n'étant qu'un extrait des livres des Maladies des Femmes, où en effet se trouve aussi ce procédé, ce sont les livres des Maladies des Femmes que Soranus aurait eu l'intention d'attribuer à Euryphon. Mais cela même n'est pas admissibie ; Soranus n'aurait pas attribué à Euryphon, sans en avertir, un ouvrage qui figurait dans le canon hippocratique; et, comme au contraire les Sentences cnidiennes passaient généralement pour être d'Euryphon, c'est dans les Sentences que Soranus a pris sa citation, mais le rapprochement mit par M. Ermerins n'en est pas moins curieux; car il montre, en cela aussi, les connexions des livres cnidiens avec les livres hippocratiques.
BIBLIOGRAPHIE.
MANUSCRITS.
2146 = C, 2254 = D, 2144 = F, 2141 = G, 2142 = H, 2140 = I, 2143 = J, 2145 = K, Cod. Serv. ap. Foes = L, 2332 = X, cod.Fevr. ap. Foes = Q', Cod. Viadob. = θ.
ÉDITIONS ET TRADUCTIONS.
De feminea natura et de feminarum morbis, Fab. Calvo interprete, Paris, 1525, in-12. — Theod. Gorgiades, Diss, de morbis uteri secundum Hippocratts librum Περὶ γυναικείης φύσιος, Ienae.
(1) Voy. t. II, p. 196 et suiv., où j'ai réuni les passages de Galien relatifs aux médecins cnidiens.
(2) Φάρμακα ἐλατήρια διδόναι καὶ ὀρρὸν καὶ γάλα τὴν ὤρην πιπίσκειν, t. II, ρ. 226.
(3) Hipp. liber de victus ratione in morbis acutis, Lugd. Batav., 1841, p. 104. M. Ermerins pense aussi que ces livres sont cnidiens.
(4) Voy. t.1, p. 262, le chapitre relatif à la publication de la Collection hippocratique.
(5) Voy. t 1, p. 374.
(6) Hippocratis liber de Victus ratione la acutis, Lugd. Balav., 1841, p. 368.
ΠΕΡΙ ΓΥΝΑΙΚΕΙΗΣ ΦΥΣΙΟΣ. 1. Περὶ δὲ τῆς γυναικείης φύσιος καὶ νοσημάτων τάδε λέγω· μάλιστα μὲν τὸ θεῖον ἐν τοῖσιν ἀνθρώποισιν αἴτιον εἶναι· ἔπειτα αἱ φύσιες τῶν γυναικῶν καὶ χροιαί· αἱ μὲν γὰρ ὑπέρλευκοι, ὑγρότεραί τε καὶ ῥοωδέστεραι, αἱ δὲ μέλαιναι σκληρότεραί τε καὶ στρυφνότεραι, αἱ δὲ οἰνωπαὶ μέσον τι ἀμφοτέρων ἔχουσιν. Οὕτω δὲ καὶ περὶ τῶν ἡλικιῶν ξυμβαίνει· αἱ μὲν νέαι ὑγρότεραι καὶ πολύαιμοι ὡς ἐπιτοπουλὺ, αἱ δὲ πρεσβύτιδες ξηρότεραι καὶ ὀλίγαιμοι, αἱ δὲ μέσαι μέσον τι ἀμφοτέρων ἔχουσιν. Δεῖ δὲ τὸν ὀρθῶς ταῦτα χειρίζοντα πρῶτον μὲν ἐκ τῶν θείων ἄρχεσθαι, ἔπειτα διαγινώσκειν τάς τε φύσιας τῶν γυναικῶν καὶ τὰς ἡλικίας καὶ τὰς ὥρας καὶ τοὺς τόπους οὗ ἂν ᾖ· οἱ μὲν γὰρ τῶν τόπων ψυχροὶ, ῥοώδεες, οἱ δὲ θερμοὶ, ξηροὶ καὶ στάσιμοί εἰσιν. Ἄρχομαι δὲ διδάσκων ἀπὸ τοῦ ὑγροῦ κατὰ φύσιν. 2. Ἢν ὕδερος ἐν τῇσι μήτρῃσιν ἐγγένηται, τὰ ἐπιμήνια ἐλάσσω καὶ κακίω γίνεται, ἔπειτα ἐξαπίνης ἐκλείπει, καὶ ἡ γαστὴρ ἐπανοιδέει, καὶ οἱ μαζοὶ ξηροὶ γίνονται, καὶ τἄλλα πονήρως ἔχει, καὶ δοκέει ἐν γαστρὶ ἔχειν, καὶ τουτέοισι γνώσῃ ὅτι ὑδεραίνει. Σημαίνει δὲ καὶ ἐν τῷ στόματι τῶν ὑστερέων· ψαυούσῃ γὰρ ἰσχνὸν φαίνεται. Καὶ πῦρ καὶ ὕδωρ αὐτὴν λαμβάνει· ὁκόσῳ δ´ ἂν ὁ χρόνος πλείων γίνηται, ὀδύνη τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας ἴσχει. Αὕτη ἡ νοῦσος ἐκ τρωσμοῦ μάλιστα γίνεται, προσγίνεται δὲ καὶ ἐξ ἄλλων. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, λούειν χρὴ θερμῷ, καὶ χλιάσματα προστιθέναι, ᾗ ἂν ἡ ὀδύνη ἔχῃ· φάρμακον χρὴ πῖσαι κάτω· μετὰ δὲ τὸ φάρμακον πυριῇν ἐν τῷ βολβίτῳ τὰς ὑστέρας, ἔπειτα προσθεῖναι τὸ ξὺν τῇ κανθαρίδι, διαλιπὼν δὲ ἡμέρας τρεῖς τὸ ξὺν τῇ χολῇ· μίαν δὲ διαλιπὼν τρεῖς ἡμέρας κλυσάτω ἐν τῷ ὄξει. Καὶ ἢν μὲν ἡ γαστὴρ γίνηται λαπαρὴ καὶ οἱ πυρετοὶ πεπαυμένοι ἔωσι καὶ τὰ ἐπιμήνια ἐπιγένηται, τῷ ἀνδρὶ ξυγκοιμάσθω· ἢν δὲ μὴ, αὖθις τὰ αὐτὰ ποιέειν, ἔστ´ ἂν γένηται τὰ ἐπιμήνια, καὶ ἐνίοις προσθετοῖς χρήσθω· μεταξὺ δὲ ἡμέρας πινέτω τοῦ κρήθμου τὸν φλοιὸν καὶ γλυκυσίδης τοὺς μέλανας κόκκους, καὶ τῆς ἀκτῆς τὸν καρπὸν ἐν οἴνῳ νῆστις, καὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω ὡς πλείστην, καὶ σκόροδα ἑφθὰ καὶ ὠμὰ, καὶ σιτίοισι μαλθακοῖσι χρήσθω καὶ τοῖσι πουλύποσι καὶ τοῖσιν ἄλλοισι μαλακίοισιν· ἢν δὲ τέκῃ, ὑγιὴς γίνεται. 3. Ἢν αἱ μῆτραι πρὸς τὸ ἧπαρ ἔλθωσιν, ἄφωνος ἐξαπίνης γίνεται, καὶ τοὺς ὀδόντας ξυνερείδει, καὶ ἡ χροιὴ μέλαινα γίνεται· ἐξαπίνης δὲ ταῦτα πάσχει, ὑγιὴς ἐοῦσα· γίνεται δὲ τὸ τοιοῦτον πάθος παρθένοισι μάλιστα παλαιῇσιν ἐούσῃσι καὶ χήρῃσιν, αἳ νέαι ἐοῦσαι καὶ τοκήεσσαι χηρεύουσιν. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, τῇ χειρὶ πρώσας κάτω ἀπὸ τοῦ ἥπατος ἀποδῆσαι ταινίῃ ὑπὸ τὰ ὑποχόνδρια, καὶ τὸ στόμα διάγων οἶνον εὐωδέστατον ἐγχέαι, καὶ προσέχειν πρὸς τὰς ῥῖνας καὶ ὑποθυμιῇν τὰ κακώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ὑστέρας τὰ εὐώδεα· ἐπὴν δὲ καταφρονήσῃ, πῖσαι φάρμακον κάτω, καὶ μεταπῖσαι γάλα ὄνου, ἔπειτα πυριῆσαι τὰς ὑστέρας εὐώδεσι, καὶ προστιθέναι τὸ ξὺν τῇ βουπρήστει, τῇ δὲ ὑστεραίῃ νέτωπον· διαλιπὼν δὲ δύο ἡμέρας κλύσαι τὰς ὑστέρας εὐώδεσι· τῇ δὲ ὑστεραίῃ προσθεῖναι τὴν γλήχωνα· διαλιπὼν δὲ μίην ἡμέρην, θυμιῆσαι τοῖσιν ἀρώμασι. Ταῦτα ποιέειν τὴν χήρην, ἄριστον δ´ ἐν γαστρὶ σχεῖν· τὴν δὲ παρθένον πείθειν ξυνοικῆσαι ἀνδρί· πρὸς δὲ τὰς ὑστέρας προσφέρειν μηδὲν, μηδὲ τὸ φάρμακον πίνειν, κόνυζαν δὲ καὶ καστόριον διδόναι ἐν οἴνῳ νήστει, καὶ τὴν κεφαλὴν μὴ ἀλειφέσθω εὐώδεσι, μηδὲ ὀσφραινέσθω. 4. Ἢν προέλθωσιν αἱ μῆτραι καὶ ἐξέλθωσιν ἔξω, πῦρ ἔχει μάλιστα τὰ αἰδοῖα καὶ τὴν ἕδρην, καὶ τὸ οὖρον στάζει κατ´ ὀλίγον καὶ δάκνεται· ταῦτα πάσχει, ἢν ἐκ τόκου ἐοῦσα τῷ ἀνδρὶ ξυγκοιμηθῇ. Ὁκόταν δὲ οὕτως ἔχῃ, μύρτα καὶ λωτοῦ πρίσματα ἑψήσας ἐν ὕδατι, καταθεὶς ἐς τὴν αἰθρίην, προσχείσθω ὡς ψυχρότατον πρὸς τὰ αἰδοῖα, καὶ τρίβων λεῖα προσπλάσσειν· ἔπειτα πίνουσα ὕδωρ φακῶν καὶ μέλι καὶ ὄξος, ἕως ἂν μεταρθῶσιν αἱ ὑστέραι, ἐμείτω, καὶ τὴν κλίνην πρὸς ποδῶν ὑψηλοτέρην κεῖσθαι, καὶ ὑποθυμιῇν ὑπὸ τὰ αἰδοῖα τὰ εὐώδεα καὶ ὑπὸ τὰς ῥῖνας τὰ κακώδεα· σιτίοισι δὲ χρήσθω ὡς μαλθακωτάτοισι καὶ ψυχροῖσι, καὶ τὸν οἶνον ὑδαρέα πινέτω λευκόν· μὴ λουέσθω δὲ μηδὲ μετ´ ἀνδρὸς συγκοιμάσθω. 5. Ἢν δὲ παντάπασιν ἐκ τῶν αἰδοίων ἐκπέσωσιν, ἐκκρήμναται ὥσπερ ὄσχη, καὶ ὀδύνη λαμβάνει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας, καὶ ὁκόταν ὁ χρόνος ἐγγένηται, οὐ θέλουσιν ἐς χώρην ἰέναι· ἡ δὲ νοῦσος λαμβάνει ὁκόταν ἐκ τόκου ἐοῦσα πονήσῃ τὰς ὑστέρας ἢ τῷ ἀνδρὶ ἐν τῷ λοχίῳ ξυγκοιμηθῇ. Ὁκόταν δὲ οὕτως ἔχῃ, ψύγματα χρὴ προστιθέναι πρὸς τὰ αἰδοῖα, καὶ τὸ ἔξω ἐὸν ἀποκαθήρας, σίδην ἐν οἴνῳ μέλανι ἑψήσας, τούτῳ περιπλύνας, εἴσω ἀπωθέειν, εἶτα μέλι καὶ ῥητίνην μίξας ἐγχεῖν· καὶ κατακείσθω ὑπτίη καὶ ἄνω τοὺς πόδας ἔχουσα ἐκτειναμένη· ἔπειτα σπόγγους ἐπιθεὶς ἀναδῆσαι ἐκ τῶν ἰξύων· ὁκόταν δὲ οὕτως ἔχῃ, σίτων μὲν ἀπεχέσθω, ποτῷ δὲ ὡς ἐλαχίστῳ χρήσθω, μέχρις ἂν ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσι· καὶ ἢν μὲν οὕτως ἐθέλωσιν ἐσιέναι· ἢν δὲ μὴ, ἄκρας περιξέσας καὶ θερμήνας, περιπλύνας τε καὶ χρίσας, καὶ δήσας τὴν γυναῖκα πρὸς κλίμακα, κρούειν τὴν κλίμακα κατὰ κεφαλῆς, καὶ τῇ χειρὶ ἐσωθεῖν τὰς ὑστέρας, ἔπειτα ξυνδῆσαι αὐτῆς τὰ σκέλεα ἐπαλλὰξ, καὶ ἐᾷν ἡμέρην καὶ νύκτα οὕτω, καὶ διδόναι ὀλίγον χυλὸν πτισάνης ψυχρὸν, ἄλλο δὲ μηδέν· τῇ δὲ αὔριον κατακλίνας, ἐπὶ τὸ ἰσχίον σικύην προσβάλλειν ὡς μεγίστην καὶ ἐᾷν χρόνον πουλὺν ἕλκειν· ἐπὴν δὲ ἀφέλῃς, μὴ ἀποσχάζειν, ἀλλὰ κατακλίνας ἔα. Καὶ μὴ πρόσφερε ἄλλο ἢ τὸν χυλὸν, ἕως ἂν ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσιν· ἢν δὲ διψῇ, ὕδωρ δίδου ψυχρὸν ὡς ἐλάχιστον· ἐπὴν δὲ αἱ ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσι, σιτίοισιν ὡς μαλθακωτάτοισι καὶ ἐλαχίστοισι χρεέσθω. Ἢν δὲ ἀποπατῆσαι θέλῃ, ἀνακειμένη ἀποπατείτω, ἕως ἂν τεσσαράκοντα ἡμέραι παρέλθωσιν· ἔπειτα ἀνιστάσθω καὶ περιχωρείτω ὡς ἐλάχιστα, καὶ μὴ λουέσθω, καὶ ὑποθυμιήσθω τοῖσι κακώδεσι, καὶ ἐσθιέτω ὀλίγα. |
DE LA NATURE DE LA FEMME. 1. (Considérations générales.) Voici ce que je dis touchant la nature de la femme et ses maladies : le divin (Pronostic, §1) est chez les humains la principale cause; puis viennent les constitutions des femmes et leurs couleurs. Les unes sont trop blanches, plus humides et plus sujettes aux flux; les autres sont noires, plus sèches et plus serrées ; les autres sont châtain et tiennent un certain milieu entre les précédentes. Il en est de même de l'influence des âges : les jeunes sont généralement plus humides et ont le sang abondant; les âgées sont plus sèches et ont peu de sang; les intermédiaires tiennent le milieu. Celui qui manœuvre habilement doit commencer d'abord par les choses divines, puis reconnaître les constitutions des femmes, les âges, les saisons et les lieux. Des lieux, les uns sont froids et disposent aux flux; les autres sont chauds, secs et resserrants. Je commence l'enseignement par l'humide naturel. 2. (Hydropisie de matrice.) Si une hydropisie se forme dans les matrices, les menstrues sont moindres et plus mauvaises, puis cessent tout à coup ; le ventre se gonfle ; les mamelles se sèchent. La femme est du reste souffrante et s'imagine être grosse; à ces signes vous reconnaîtrez qu'il y a hydropisie. L'orifice utérin donne aussi un indice : la femme, y touchant, le sent mince. La fièvre et l'hydropisie saisissent la patiente. À mesure que le mal se prolonge, la douleur s'empare du bas-ventre, des flancs et des lombes.. Cette maladie vient surtout à la suite d'un avortement ; elle provient aussi d'autres causes. Les choses étant ainsi, on lavera la femme à l'eau chaude; on fera des applications chaudes là où est la douleur; on administrera un purgatif; après la purgation, on fera aux. matrices une fumigation avec la bouse de vache; puis on. appliquera le pessaire à la cantharide, et, après une interruption de trois jours, le pessaire à la bile. Laissant un jour d'intervalle, elle fera, pendant trois jours, des injections avec le vinaigre. Si le ventre se vide, si les fièvres cessent, si mes menstrues cessent, que la femme dorme avec son mari; sinon on recommencera les mêmes moyens jusqu'à ce les règles paraissent; elle usera de quelques pessaires; dans les jours intermédiaires elle prendra en boisson l'écorce de erethmos (erithmum maritimum, L.) et les graines noires de la pivoine; à jeun, dans du vin, le fruit du sureau. Elle mangera beaucoup de mercuriale, de l'ail bouilli et cru; elle usera d'aliments relâchants, de poulpes et des autres animaux mous. Si elle accouche, elle guérit. 3. (Accès hystérique.) Si les matrices vont vers le foie, la femme perd aussitôt la voix; elle serre les dents; la couleur devient noire. Ces accidents la saisissent soudainement en-pleine santé. Ils surviennent surtout chez les vieilles filles et chez les veuves qui, étant jeunes et ayant eu des enfants, restent dans la viduité. Les choses étant ainsi, on pousse avec la main en écartant du foie, on serre un bandage sous les hypochondres; on ouvre la bouche de la malade et on y verse un vin très parfumé; on fait des applications aux narines; on fait une fumigation fétide pour le nez, aromatique pour les matrices. Quand elle est revenue à elle, on lui administre un purgatif; et, après, elle boira du lait d'ânesse. On fera aux matrices des fumigations aromatiques ; on appliquera le pessaire avec le bupreste (lixus paraplecticus), le lendemain le nétopon (huile d'amandes amères). Après deux jours d'intervalle, injection aromatique dans les matrices. Le lendemain, pessaire avec le pouliot. Après un jour d'intervalle, fumigation aromatique. Voilà ce qu'il faut faire pour la veuve, mais le mieux est de devenir enceinte. Quant à la fille, on lui conseillera de prendre on mari; mais on n'appliquera rien aux matrices, on n'administrera point de purgatif ; on donnera à boire, dans du vin, à jeun, le conysa {an érigeron, d'après Fraas) et le castoreum; la femme ne s'oindra pas la tète avec des parfums, et elle n'en respirera pas. 4. (Chute de matrice.) Si les matrices font procidence et sortent au dehors, de la chaleur se fait sentir surtout aux parties génitales et au siège ; l'urine coule goutte à goutte et cause de la cuisson. La femme éprouve cet accident quand, sortant d'accoucher, elle dort avec son mari. Les choses étant ainsi, prenez des baies de myrte et des raclures de lotus (celtis australis, L.), faites cuire dans l'eau, exposez au serein, faites des allusions aussi froides que possible sur les parties génitales, et, pilant bien, appliquez en cataplasme ; puis la femme, buvant de l'eau de lentilles avec du miel et du vinaigre, vomira jusqu'à ce que les matrices se relèvent ; son lit sera plus haut aux pieds. Fumigations aromatiques aux parties génitales, fétides aux narines. Aliments très-émollients et froids; vin blanc coupé d'eau. Point de bains, point de coït. 5. (Procidence complète. Succussion par l'échelle ; comp. Des Articulations, §§ 42, 43 44.) Si les matrices tombent complètement hors des parties génitales, le tout pend comme un scrotum; de la douleur se fait sentir au bas-ventre et aux. flancs. Quand du temps s'est écoulé, les matrices ne veulent plus reprendre leur place. Cette affection arrive quand, sortant d'accoucher, la femme souffre dans les matrices ou dort avec son mari pendant le flux lochial. Les choses étant ainsi, on fera des applications froides aux parties génitales; on nettoiera ce qui est sorti ; et, lavant avec du vin noir où a bouilli une grenade, on fait rentrer. Ensuite, mêlant du miel et de la résine, on injecte. La femme sera couchée sur le dos, ayant les pieds élevés et les jambes étendues. Puis, appliquant des éponges, on les fixera à un bandage des lombes. En cet état, la femme s'abstiendra d'aliments et boira aussi peu que possible jusqu'à ce que sept jours soient passés. Si les matrices rentrent par ces moyens, très-bien; sinon, raclez-en l'extrémité, échauffez-les, lavez-les, oignez-les; puis, attachant la femme à une échelle, faites la succussion la tête en bas, et repoussez les matrices avec la main. Puis on attache les jambes croisées, et on laisse la femme en cette situation pendant un jour et une nuit. On donnera un peu de décoction d'orge froide, et rien autre. Le lendemain, la femme étant couchée, on appliquera sur la hanche une ventouse très-grande qu'on laissera tirer pendant longtemps. La ventouse ôtée, vous ne scarifierez pas, mais vous laisserez la femme couchée. Ne donnez rien que la décoction d'orge jusqu'à ce que sept jours soient passés; si elle a soif, donnez de l'eau froide en très-petite quantité. Les sept jours passés, elle usera d'aliments très-émollients et très-peu. Si elle a besoin d'aller à la selle, elle y satisfera couchée jusqu'à ce que quarante jours soient écoulés. Puis elle se lèvera ; elle marchera très-peu ; point de bains; fumigations fétides; peu manger. |
6 Ἢν αἱ μῆτραι ἅψωνται, πρόσκεινται, καὶ ἢν ἅψῃ, ὄψει σκληρὸν ὑπὸ τὸν κενεῶνα, καὶ ὀδύνη λαμβάνει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τοὺς κενεῶνας καὶ τὰς ἰξύας, καὶ ἐς τὸ σκέλος ὀδύνη ἐμπίπτει καὶ ἐκτείνειν οὐ δύνανται· πολλάκις δὲ καὶ ἐκπυΐσκονται ἔμμοτοι γενόμεναι, καὶ ῥεόμεναι ἀποθνήσκουσιν, ἢν μὴ καύσῃς ἢ τάμῃς. Ὁκόταν δὲ ὧδε ἔχῃ, φάρμακον χρὴ πῖσαι κάτω, καὶ λούειν πολλῷ θερμῷ καὶ πυριῇν, καὶ ὁκόταν νεόλουτος ᾖ ἢ νεοπυρίητος, κελεύειν παραφάσσουσαν ἀφέλκειν τὸ στόμα τῶν ὑστερέων, καὶ ὑποθυμιῇν καλωνίην σμύρναν ῥόδινον περιχέων. Πινέτω δὲ γλυκυσίδης κόκκους πέντε τοὺς μέλανας, τοῦ καστορίου ξυμμίσγων ἐν οἴνῳ εὐώδει, καὶ κατακείσθω ἐπὶ τοῦ ὑγιέος ἰσχίου, καὶ προσθέσθω βάκκαριν ἢ λευκὸν ἔλαιον πρὸς τὸ ὑγιὲς ἰσχίον, καὶ ἐσθιέτω σκόροδα πλεῖστα καὶ ὠμὰ καὶ ἑφθὰ, καὶ τὸν χυλὸν ῥοφείτω, καὶ σιτίοισι μαλθακοῖσι χρήσθω. Ἐπὴν δὲ ἡ ὀδύνη παύσηται, ἀπάξεις ἐπὶ τὸ ὑγιὲς ἰσχίον· ἔπειτα πυριῇν τῷ οὔρῳ, περιπάσσοντα τῆς δάφνης, καὶ ἐκ τῆς πυρίης προστιθέναι τὴν κυκλάμινον· τῇ δὲ ὑστεραίῃ λουσαμένη ὑποθυμιήσθω τοῖσιν ἀρώμασι. Μάλιστα δὲ ἐκ ταύτης ἄτεκνοι γίνονται. 7. Ἢν ὑποπτυχθῇ τὸ στόμα τῶν μητρέων, τὰ ἐπιμήνια οὐκ ἔτι γίνεται· ἢν δὲ ἐγγένηται, ὀλίγα καὶ πονηρά· καὶ τῷ ἀνδρὶ ὁκόταν ξυνίῃ, ἀλγέει, καὶ ὀδύνη τὴν νειαίρην γαστέρα ἴσχει καὶ τὰς ἰξύας, καὶ ἢν ἀφάσσῃ τῷ δακτύλῳ καὶ σκέπτηται τὸ στόμα, οὐ δῆλόν ἐστιν. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, πυριῆσθαι τῷ ἀνθρωπίνῳ οὔρῳ· ἐπὴν δὲ πυριήσηται, λουσάσθω ἀπὸ τοῦ φακίου· ἔπειτα λουσαμένη πυριήσθω τῷ Αἰγυπτίῳ μύρῳ τὰς ὑστέρας, καὶ ἢν ἐς τὰς ῥῖνας ἀνέλθῃ ἡ ὀδμὴ, ἐλπὶς αὐτὴν ὑγιέα γενέσθαι. Καὶ ὁκόταν μέλλῃ καθεύδειν, προσθέσθω τὸ Αἰγύπτιον ἔλαιον ἐν εἰρίῳ· τῇ δὲ αὔριον σκέψασθαι, εἴ τι μᾶλλον ὤρθωνται· ἔπειτα πυριῇν εὐώδεσι καὶ προστιθέναι ἃ μὴ δήξεται καθαρτήρια, καὶ μετακλύζειν μετὰ τὰ προσθετὰ, ἴσον τὸ ὄξος μίσγων· ὅταν δὲ τὰ ἐπιμήνια ἐγγένηται, ἐκνηστεύσασα καὶ ἀλουτήσασα καὶ θυμιησαμένη τῷ ἀνδρὶ συνέστω. Μάλιστα δὲ ἐκ ταύτης τῆς νούσου ἄφοροι γίνονται. 8. Ἢν αἱ μῆτραι πρὸς τὸ ἰσχίον ἐκθέωσι, τά τε ἐμμήνια οὐκ ἐγγίνεται, καὶ ὀδύνη ἐς τὴν νειαίρην γαστέρα φοιτᾷ καὶ ἐς τὸν κενεῶνα, καὶ ἢν ἅψῃ τῷ δακτύλῳ, ὄψει τὸ στόμα πρὸς τῷ ἰσχίῳ. Ὅταν ὧδε ἔχῃ, λούειν θερμῷ, καὶ σκόροδα διδόναι ἐσθίειν ὡς πλεῖστα, καὶ γάλα ὄϊος πινέτω ἄκρητον, ἐπειδὰν κατατρώξῃ· ἔπειτα πυριήσας δοῦναι φάρμακον κάτω· ἐπειδὰν δὲ καθαρθῇ, αὖθις πυριῇν τὰς ὑστέρας, τὸ μάραθρον καὶ τὸ ἀψίνθιον ξυμμίσγοντα· ἐπὴν δὲ νεοπυρίητος ᾖ, ἀφέλκειν τὸ στόμα τῷ δακτύλῳ· ἔπειτα προσθεῖναι τὴν σκίλλην, μετὰ δὲ τοῦτο ξὺν τῷ ναρκισσίνῳ διαλιπών· ἢν δέ σοι δοκέῃ κεκαθάρθαι, νέτωπον προσθέσθαι· τῇ δ´ ὑστεραίῃ ῥόδινον μύρον· παύσασθαι δὲ προσθεμένη τῇ προτέρῃ τῶν ἐπιμηνίων· ἄρχεσθαι δὲ τῇ αὔριον, ἐπὴν ἀπολίπῃ. Ἐν δὲ τοῖσιν ἐπιμηνίοισιν ἢν μὲν τὸ αἷμα καταῤῥαγῇ· εἰ δὲ μὴ, πινέτω κανθαρίδας τέσσαρας, ἀποκολούσασα τοὺς πόδας καὶ τὰ πτερὰ καὶ τὴν κεφαλὴν, καὶ γλυκυσίδης κόκκους πέντε τοὺς μέλανας, καὶ σηπίης ὠὰ, σπέρμα σελίνου ὀλίγον ἐν οἴνῳ· καὶ ἢν ὀδύνη ἔνῃ καὶ ἢν στραγγουρίη ἔχῃ, ἐν ὕδατι θερμῷ καθήσθω, καὶ πινέτω μελίκρητον ὑδαρές· ἢν δὲ μὴ καθαρθῇ ὑπὸ τοῦ πρώτου, αὖθις πινέτω, ἔστ´ ἂν γένηται· ἐπὴν δὲ γένηται, ἀσιτήσασα ξυνέστω τῷ ἀνδρί· ἐν δὲ τῇ καθάρσει τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω, καὶ πουλύποδας ἑφθοὺς, καὶ σιτίοισι μαλθακοῖσι χρεέσθω. Τῆς δὲ νούσου ἀπαλλάσσεται ἢν ἐν γαστρὶ σχῇ. 9. Ἢν ἐκ τόκου μὴ καθαρθῇ, οἰδέει ἡ γαστὴρ καὶ τὰ σκέλεα, καὶ ῥῖγος καὶ ὀδύνη τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας ἔχει· ἔστι δ´ ὅτε καὶ πρὸς τὰ σπλάγχνα ἀνέρχεται, καὶ λειποψυχέει· ταῦτα πάσχει ἀρχομένης τῆς νούσου· ὁκόταν δὲ χρόνος ἐγγένηται, τὰ κύλα τοῦ προσώπου ἐξερυθριᾷ. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, πυριήσας τὰς ὑστέρας προσθεῖναι τὴν κυκλάμινον· πινέτω δὲ τὸ ξὺν τῇ δᾳδὶ, ἔστ´ ἂν τὸ ῥεῦμα κινηθῇ· ἐσαλείφειν δὲ ἐς τὸ στόμα τῶν ὑστερέων στέαρ χήνειον καὶ σμύρναν καὶ ῥητίνην χλιερὴν, καὶ ἐμπλασσέσθω ὡς μάλιστα, καὶ πρὸ τοῦ σιτίου ἐσθιέτω ἑψοῦσα τὴν λινόζωστιν, καὶ σκόροδα, καὶ πράσα, καὶ κράμβης τὸν χυλὸν ῥοφεέτω, καὶ σιτίοισι μαλθακοῖσι χρήσθω, θαλασσίοισι δὲ μᾶλλον, καὶ λουέσθω θερμῷ· τῶν δὲ λιπαρῶν καὶ τῶν γλυκέων ἀπεχέσθω, ἕως ἂν ὑγιὴς γένηται.
10.
Ἢν αἱ μῆτραι φλεγμήνασαι πρησθῶσι, φῦσα ἐγγίνεται, καὶ τὰ ἐπιμήνια
λευκὰ ἐπέρχεται φλεγματώδεα· ἔστι δ´ ὅτε καὶ αἷμα λεπτῶν ὑμένων
ἔμπλεων· καὶ τῷ ἀνδρὶ ὑπὸ τῆς ὑγρότητος οὐκ ἐθέλει μίσγεσθαι, καὶ
ὠχρὴ καὶ λεπτὴ γίνεται. Ἐρέσθαι οὖν χρὴ αὐτὴν τὸ ῥέον ἢν δάκνῃ τε
καὶ ἐξελκοῖ· καὶ ἢν μὴ δάκνῃ, ἀπὸ τοῦ ἐγκεφάλου φάναι εἶναι τὸ
ῥεῦμα· εἰ δ´ οὖν, ἀπὸ τῆς κοιλίης. Ἢν μὲν οὖν ἀπὸ τῆς κοιλίης ᾖ,
ἐμείτω ἀπὸ τοῦ φακίου· ἔπειτα ἐλλεβόρῳ καθῆραι, ἔπειτα ἐς τὰς ῥῖνας
ἐνεῖναι· ἐπὴν δέ σοι ἡ ἄνω κοιλίη κεκαθάρθαι δοκέῃ, φάρμακον πῖσαι
κάτω· σιτίων δὲ ἀπεχέσθω λιπαρῶν καὶ γλυκέων· τὰ δὲ δριμέα
προσφέρειν ὡς ξύμφορα, ἢν μὴ τὰ αἰδοῖα ἡλκωμένα ἔῃ· ψυχρὰ δὲ ἀμείνω·
καὶ λουέσθω ὀλίγῳ, πλὴν μὴ θερμῷ, μηδὲ τὴν κεφαλήν· πινέτω δὲ νῆστις
ὑπερικὸν, λίνου σπέρμα, ἐλελίσφακον ἐν οἴνῳ ὑδαρεῖ· ἐπὴν δὲ παύσηται
τὸ ῥεῦμα, κλύσαι τῷ χυλῷ τῶν ὀλύνθων, καὶ μετακλύζειν τοῖσι
στρυφνοῖσιν. Ἡ δὲ νοῦσος χαλεπή. |
6. (Suppuration dans le bassin, causée par une déviation de la matrice.) Si les matrices s'attachent, elles appuient, et, si vous touchez, vous trouverez une dureté au flanc. Une douleur se fait sentir au bas-ventre, aux flancs et aux lombes ; la douleur s'étend à la jambe, qui ne peut être allongée. Souvent il se forme une suppuration qu'il faut traiter par les tentes; et le flux emporte la malade si vous ne cautérisez ou incisez. Les choses étant ainsi, administrez un médicament qui évacue par le bas, lavez avec beaucoup d'eau chaude ou donnez un bain de vapeur; après le bain d'eau ou le bain de vapeur, commandez que la sage-femme, avec le doigt, ramène l'orifice des matrices; faites une fumigation avec la myrrhe calonienne (voy. note 5) imprégnée d'eau de roses. La malade prendra cinq grains noirs de pivoine, en y mêlant du castoreum dans du vin parfumé; elle se couchera sur la hanche saine; on appliquera du baccaris !huile de baccaris, gnaphalium sanguineum, L.) ou de l'huile blanche (c'est le parfum égyptien) sur cette même hanche. Elle mangera beaucoup d'ail cru et bouilli; elle prendra la décoction d'orge; elle usera d'aliments émollients. Quand la douleur a cessé, vous attirez la matrice vers la hanche saine. Puis vous faites la fumigation avec l'urine, saupoudrée de laurier, et, après la fumigation, vous appliquez le cyclamen. Le lendemain, s'étant lavée, elle fera la fumigation avec les aromates. Cette maladie rend particulièrement les femmes stériles. 7. (Repliement de l'orifice île la matrice. Ce paraît être une déviation de l'utérus. Comparez, pour cette expression, repliement, Épid., vi, 8, 28.) Si l'orifice des matrices se replie, les règles ne viennent pas; et, si elles viennent, elles sont peu abondantes et mauvaises. Dans le coït la femme souffre. De la douleur occupe le bas-ventre et les lombes; et si on touche avec le doigt et qu'on examine l'orifice, il ne paraît pas. Les choses étant ainsi, on fera la fumigation avec l'urine humaine; après la fumigation, la malade se lavera avec la décoction de lentilles ; puis, qn fera une fumigation aux matrices avec le parfum d'Egypte; et, si l'odeur vient aux narines, il y a espoir que la malade guérisse. Au moment où elle va dormir, on fera un pessaire avec l'huile d'Egypte dans de la laine. Le lendemain on examinera si les matrices sont redressées davantage; puis on fera une fumigation aromatique; on appliquera en pessaire des mondificatifs qui ne soient pas irritants; et on fera une injection après les pessaires, injection composée de moitié eau et moitié vinaigre. Quand les règles sont venues, la femme, à jeun, sans prendre de bain, et après une fumigation, s'unira à son mari. Les femmes deviennent particulièrement infécondes après cette maladie. 8. (Obliquité de la matrice.) Si les matrices se portent vers la hanche, les règles manquent ; de la douleur gagne le bas-ventre et le flanc ; et, si vous touchez avec le doigt, vous trouverez l'orifice vers la hanche. Les choses étant ainsi, lavez avec l'eau chaude, donnez à manger beaucoup d'ail, à boire du lait pur de brebis, après le manger. Puis, après fumigation, administrez un médicament qui évacue par le bas ; après la purgation , vous ferez une nouvelle fumigation aux matrices avec un mélange de fenouil et d'absinthe. Sortant de la fumigation, on ramènera l'orifice avec le doigt. Puis on mettra le pessaire scille, et, subséquemment, après un intervalle, le pessaire de narcisse; si la mondification paraît faite, le pessaire de nétopon (huile d'amandes amères); le lendemain, le parfum de roses. On cessera les pessaires la veille des règles, et on les commencera le lendemain du jour où elles auront cessé. Lors des règles, si le sang fait éruption, très-bien ; sinon, la femme prendra en breuvage quatre cantharides sans les pieds, les ailes et la tète, cinq grains noirs de pivoine, des œufs de sèche et un peu de graine de persil dans du vin. S'il survient de la douleur et de la strangurie, elle prendra un bain de siège chaud, et boira du mélicrat étendu d'eau. Si une première administration n'amène pas les règles, on recommencera jusqu'à ce qu'elles arrivent; les règles arrivées, elle s'unira, à jeun, avec son mari. Pendant les règles, elle mangera de la mercuriale, des poulpes bouillis, et usera d'aliments émoi-lients. Elle guérit de la maladie en devenant enceinte. 9. (Lochies coulant mal.) Quand à la suite de l'accouchement les purgations ne procèdent pas, le ventre se gonfle ainsi que les jambes ; il y a frisson ; la douleur se fait sentir au bas-ventre et aux lombes ; parfois même elle gagne les viscères, et la malade est prise de défaillance. Elle éprouve ces accidents au début ; quand le mal se prolonge, le dessous des yeux rougit. Les choses étant ainsi, on fumige les matrices, et on met en pessaire le cyclamen. Elle boira la préparation avec les branches de pin (taeda, pinus abies), jusqu'à ce que le flux commence. On oindra l'orifice des matrices avec la graisse d'oie, la myrrhe, la résine chaude, et on en mettra le plus possible. Avant le repas, elle mangera de la mercuriale cuite, de l'ail et du porreau ; elle boira l'eau de chou ; elle usera d'aliments émollients, venant surtout de la mer ; elle se lavera à l'eau chaude. Elle s'abstiendra des choses grasses et douces jusqu'au retour de la santé. 10. (Air développé dans la matrice et leucorrhée.) Si les matrices enflammées se gonflent, il se développe de l'air, et les règles viennent blanches et pituiteuses ; parfois s'écoule un sang ténu, plein de membranes. A cause de l'humidité des parties, la femme ne veut pas avoir de rapport avec son mari ; elle jaunit et maigrit. Il faut lui demander si le flux est mordant et cause des ulcérations ; s'il n'est pas mordant, dites qu'A vient de l'encéphale; s'il est mordant, dites qu'il vient du ventre. S'il vient du ventre, la malade vomira avec la décoction de lentilles; puis on l'évacuera avec l'hellébore, ensuite on en mettra dans les narines. Quand le ventre supérieur vous paraîtra assez purgé, un évacuant par le bas sera administré. Elle s'abstiendra d'aliments gras et doux. Les aliments acres seront prescrits comme utiles, à moins que les parties génitales ne soient ulcérées; il vaut mieux les donner froids. Elle se lavera avec peu d'eau, qui ne sera pas chaude, et ne se lavera pas la tète. A jeun, elle boira l'hypéricon (hypericum crispum, L.), la graine de lin, la sauge, dans du vin coupé d'eau. Lorsque le flux aura cessé, on fera, avec le suc de figues vertes, des injections qui seront suivies d'injections astringentes. La maladie est difficile. |
11. Ἢν αἱ μῆτραι φλεγμήνωσι, τὰ ἐμμήνια οὐ γίνεται παντάπασιν, ἢ πονηρὰ καὶ ὀλίγα· καὶ ὁκόταν νῆστις ᾖ, ἔμετος αὐτὴν λαμβάνει· ὁκόταν δέ τι φάγῃ, ἐμέει τὰ σιτία, καὶ ὀδύνη ἔχει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας, καὶ λειποψυχίη ἴσχει· ἡ δὲ γαστὴρ ὁτὲ μὲν σκληρὴ, ὁτὲ δὲ μαλθακή ἐστι, καὶ φυσᾶται, καὶ μεγάλη γίνεται, καὶ δοκέει ἐν γαστρὶ ἔχειν· ἢν δὲ ἀφασσήσῃ, κενεὸν γίνεται τὸ πλήρωμα· ταύτῃ μέχρι μὲν δέκα μηνῶν τὸ οἴδημα κατ´ ὀλίγον αὔξεται, οἷόν περ τῇ ἐν γαστρὶ ἐχούσῃ· ἐπὴν δὲ οἱ δέκα μῆνες παρέλθωσιν, ἐμπίπλαται ἡ γαστὴρ καὶ ὕδατος, καὶ ὁ ὀμφαλὸς ἐξίσχει, καὶ ἢν ἐσαφάσσῃς τὸν δάκτυλον, εὑρήσεις τὰ στόμα ἰσχνὸν καὶ ξυμπεπτωκὸς τῆς μήτρης· καὶ ἐπ´ οὖν ἐφάνη τὰ ἐπιμήνια ὀλίγα καὶ πονηρὰ, καὶ τὰς κληῗδας καὶ τὸν τράχηλον λεπτύνεται, καὶ οἱ πόδες οἰδέουσιν. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, φάρμακον πῖσαι κάτω, καὶ προστιθέναι πρὸς τὰς ὑστέρας ὁκόσα καθαίρει μὴ δάκνοντα, καὶ μετὰ τὴν πρόσθεσιν κλύζειν τὰς ὑστέρας, ἴσον τὸ ὄξος μίσγων ὀξύτατον· καὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω, καὶ τὸν χυλὸν, ἐπιβάλλουσα ἄλητον, ὁκόταν ἑφθὸν ᾖ, ῥοφεέτω. Ἡ δὲ νοῦσος ἐπικίνδυνός ἐστιν. 12. Ἐρυσίπελας ἢν ἐν τῇσι μήτρῃσιν ἐγγένηται, οἴδημα γίνεται ἀπὸ τῶν ποδῶν ἀρξάμενον ἐς τὰ σκέλεα καὶ τὴν ὀσφύν· ὅσῳ δ´ ἂν πλείων χρόνος γένηται, οἰδέει καὶ ἡ γαστὴρ, καὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς λαμβάνει καὶ ἀσθένεια· ὑπὸ δὲ τῆς ὀδύνης οὐ δύναται ἡσυχάζειν, ἀλλὰ ῥίπτει ἑωυτήν. Ἡ δὲ ὀδύνη ἀνέρχεται ἐκ τῆς νειαίρης γαστρὸς ἐς τὰς ἰξύας· ἔπειτα ἄνω ἔρχεται ἐπὶ τὰ ὑποχόνδρια καὶ τὰ στήθεα καὶ τὴν κεφαλὴν, καὶ δοκέει ἀποθανεῖσθαι· ὁκόταν δὲ ἀνῇ, νάρκη λαμβάνει τὰς χεῖρας· ἔστι δ´ ὅτε καὶ τοὺς βουβῶνας καὶ τὰ σκέλεα καὶ τὰς ἰγνύας· καὶ πελία γίνεται, καὶ ὀλίγον ποτὲ χρόνον ῥᾴων δοκέει εἶναι, ἔπειτα αὖθις τὰ αὐτὰ πάσχει, καὶ ὁ χρὼς φλυκταινῶν καταπίμπλαται, καὶ τὸ πρόσωπον ἐρυθήματα φύει, καὶ δίψα ἔχει ἰσχυρὴ, καὶ ὁ φάρυγξ ξηρός. Αὕτη ἡ νοῦσος ἢν μὲν κυούσῃ ἐπιγένηται, ἀποθνήσκει· ἢν δὲ μὴ, μελεδώνῃ ἐκφυγγάνει. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, προσφέρειν δεῖ, ἢν ὁ πόνος ἔχῃ, ψύγματα, καὶ τὴν γαστέρα ταράσσειν. Καὶ ἢν μὲν ἐν γαστρὶ ἔχῃ, σιτίοισι καὶ ποτοῖσι χρῆσθαι, ὅκως τὸ ἔμβρυον μὴ διαφθείρηται, ἢν δὲ μὴ ὑποχωρέῃ, κλύζειν· ἢν δὲ μὴ ἔχῃ ἐν γαστρὶ, φάρμακον δοῦναι πιεῖν, καὶ ὡς ἐλαχίστοισι σιτίοισι χρῆσθαι καὶ ὡς μαλθακωτάτοισι καὶ ψυχροῖσι, καὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω καὶ τὴν ἀκτὴν, καὶ μήτε ἁλυκὰ μήτε λιπαρὰ μήτε δριμέα, οἷον ὀρίγανον ἢ θύμον ἢ πήγανον. Ἐπὴν δὲ τὸ πῦρ ἀφῇ καὶ τὸ πνίγμα, καὶ μὴ καταστῇ τὸ οἴδημα, φάρμακον ἰσχυρότερον μεταπῖσαι κάτω. Τὴν δὲ νοῦσον ὀλίγαι διαφεύγουσιν. 13. Ἢν αἱ μῆτραι παρὰ φύσιν χάνωσι, τὰ ἐπιμήνια πλέω τοῦ δέοντος ἔρχεται καὶ γλισχρότερα καὶ πυκνὰ, καὶ ἡ γονὴ οὐκ ἐμμένει, καὶ ἢν ἅψῃ τῷ δακτύλῳ, εὑρήσεις κεχηνὸς τὸ στόμα, καὶ πῦρ, καὶ ῥῖγος, καὶ ὀδύνη λαμβάνει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας. Αὕτη ἡ νοῦσος λαμβάνει ἐκ ῥόου αἱματώδεος· γίνεται δὲ ὁκόταν τὰ καταμήνια ἐξαπίνης ἱστάμενα ῥαγῇ. Κἂν ἡ ὀδύνη μάλιστα ἔχῃ, χλιάσματα προστιθέναι, καὶ πυριῇν τὰς ὑστέρας, καὶ πῖσαι φάρμακον κάτω, καὶ προστιθέναι ὁκόσα μὴ δήξεται, καὶ κλύζειν μετὰ τὰ προσθετὰ στρυφνοῖσι, καὶ λούεσθαι ὡς ἥκιστα· σιτίοισι δὲ ὡς ξηροτάτοισι χρέεσθαι· ἢν δὲ ταῦτα ποιέουσα ὑγιὴς μὴ γένηται, φάρμακον πῖσαι, ὑφ´ οὗ ἄνω καὶ κάτω καθαρεῖται· ὁκόταν τὰ ἐπιμήνια κινέηται, καὶ ὁκόταν παύηται, διαιτᾷν τὸν αὐτὸν τρόπον. Ἡ δὲ νοῦσος θανατώδης. 14. Ἢν αἱ μῆτραι ἐς τὸ μέσον τῶν ἰξύων ὦσιν, ὀδύνη ἴσχει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰ σκέλεα ὕστερον, καὶ ὁκόταν ἀποπατήσῃ, ὀδύναι ἐγγίνονται ὀξύτεραι, καὶ ὁ ἀπόπατος προέρχεται ὑπὸ βίης, καὶ τὸ οὖρον στάζει, καὶ λειποψυχέει. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, αὐλίσκον προσδήσας πρὸς κύστιν, φυσῆσαι τὰς ὑστέρας, καὶ πυριῆσαι ἢ λοῦσαι πολλῷ θερμῷ, καὶ ὑποθυμιῇν ὑπὸ τὰ αἰδοῖα κακώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ῥῖνας εὐώδεα· ὁκόταν δὲ ἡ ὀδύνη παύσηται, φάκιον προπίσας, φάρμακον πῖσαι ἄνω, ὑφ´ οὗ ἡ κοιλίη οὐ κινηθήσεται. Ἐπὴν δὲ αἱ ὑστέραι καταστῶσιν ἐς χώρην, φάρμακον πῖσαι κάτω καὶ γάλα μεταπῖσαι· ἔπειτα πυριήσας τὰς ὑστέρας οἴνῳ, τὰ σὺν τῇ δάφνῃ ἐμβάλλειν, καὶ προστιθέναι ἃ μὴ δήξεται, ξυμμίσγων τὸ ὄξος· ἔπειτα ὑποθυμιῇν τοῖσιν ἀρώμασιν. Ἄτοκοι δὲ καὶ χωλαὶ ἐκ ταύτης τῆς νούσου γίνονται.
15.
Ὁκόταν δὲ ῥόος λευκὸς ἐγγένηται, οἷον ὄνου οὖρον φαίνεται, καὶ ὀδύνη
ἔχει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας, καὶ
οἰδήματα τῶν τε σκελέων καὶ τῶν χειρῶν, καὶ τὰ κύλα αἴρεται, καὶ οἱ
ὀφθαλμοὶ ὑγροὶ, καὶ ἡ χροιὴ ἰκτερώδης καὶ λευκὴ γίνεται, καὶ ὁκόταν
πορεύηται, ἀσθμαίνει. Ἡ δὲ νοῦσος γίνεται, ἢν φύσει ἐοῦσα
φλεγματώδης πυρεταίνῃ, καὶ χολὴ κινηθεῖσα μὴ καθαρθῇ· ἢν μὲν οὖν ἡ
κοιλίη ᾖ ὀξέη, διάῤῥοιαι γίνονται· ἢν δὲ ἐπὶ τὰς ὑστέρας τράπηται,
ῥόος γίνεται. Ταύτην ἐπὴν ῥόος ἔχῃ, τρίβων μήκωνος λευκῆς τὸ
λέπυρον, τὸ ἴσον τῆς πυῤῥᾶς, ἀκάνθης τὸν καρπὸν τρίβων ἐν οἴνῳ
κεκρημένῳ, ἄλφιτα ἐπιβαλὼν ποταίνια πινέτω· ἢν δὲ θέλῃς, σίδην ἐς
σποδὸν ἐγκρύψασα, ἐν οἴνῳ πινέτω, ἄλφιτον ἴσον καὶ ἄλητον ἐπιβαλών·
ὡς ἥκιστα δὲ λουέσθω· σιτίοισι δὲ χρήσθω ὡς ξηροτάτοισι καὶ
ψυχροῖσιν· ἐπὴν δὲ παύσηται τὸ ῥεῦμα, φάρμακον πῖσαι, ὑφ´ οὗ τὰ ἄνω
καθαίρεται, καὶ γάλα ὄνειον πινέτω· ἐπὴν δὲ τὰ κάτω καθαρθῇ, βόειον
γάλα πινέτω ἐπὶ τεσσαράκοντα ἡμέρας, ἢν δύνηται, καὶ ἐξαιθριάσασα
ἄκρητον, μίσγουσα ὕδατι τὸ τέταρτον μέρος· ἑσπέρης δὲ ἐπὴν ἐκπίῃ,
ῥοφείτω χόνδρον· ἐπὴν δὲ γένηται δεκαταίη, ἀφαιρέειν τοῦ γάλακτος
τὴν δεκάτην μοίρην καὶ τοῦ ὕδατος· ὅσον δ´ ἂν ἀφέλῃς, τοσοῦτον
χλιεροῦ ἄρτι ἠμελγμένου πινέτω τὴν μοίρην, τὴν δὲ αὔριον δύο μοίρας,
ὡς ἐν τῇσι δέκα μοίρῃσιν εἶναι ἀντὶ κεκρημένου ἄκρητον, καὶ ἐπὶ δέκα
ἡμέρας πίνειν ἀφαιρέων τὸ δέκατον μέρος, καὶ τοῦ ῥοφήματος
προστιθέσθω πλεῖον· ἐπὴν δὲ γένηται εἰκοσταίη, [ἀφαιρέειν τοῦ
ἀκρήτου μοίρην ἐπὶ δέκα ἡμέρας· ἐπὴν δὲ γένηται τριακοσταίη,]
πίνουσα τὴν δεκάτην μοίρην τοῦ γάλακτος, ὑποχέων τρίτην ὕδατος
μοίρην, πινέτω δέκα ἡμέρας, καὶ σιτίοισι χρήσθω· καὶ οὕτω γίνονται
αἱ ξύμπασαι ἡμέραι τεσσαράκοντα. |
11. (Inflammation de la matrice; gonflement du ventre; ascite.) Si les matrices s'enflamment, les règles ne viennent pas du tout, ou ne viennent que peu et mauvaises. Quand la femme est à jeun, elle est prise de vomissement; si elle a mangé quelque chose, elle revomit les aliments. La douleur tient le bas-ventre et les lombes ; il y a défaillance. Le ventre est tantôt dur, tantôt mou; il se météorise; il devient gros, et on dirait une grossesse; mais, si vous touchez, la tumeur est vide. Le gonflement croît peu à peu jusqu'à dix mois, comme chez une femme enceinte; mais, quand les dix mois sont passes, le ventre s'emplit d'eau, le nombril devient saillant; et, si vous touchez avec le doigt, vous trouverez l'orifice de la matrice mince et affaissé. A ce moment se montrent des menstrues peu et mauvaises. La femme maigrit des clavicules et du cou, et les pieds enflent. Les choses étant ainsi, un évacuant par le bas sera administré; et on appliquera aux matrices ce qui purge sans irriter; après l'application de ces pessaires, on fera dans les matrices une injection moitié eau et moitié vinaigre très-fort. La malade mangera de la mercuriale, et elle en prendra l'eau en potage, y jetant de la farine qu'elle y laissera cuire. La maladie est dangereuse. 12. (Phlegmasie utérine.) Quand l'érysipèle survient dans les matrices (Aph., v, 43), il se forme un gonflement qui, commençant par les pieds, gagne les jambes et les lombes. A mesure que le temps se passe, le ventre se tuméfie aussi ; il y a frisson, fièvre et faiblesse. La douleur empêche la malade de reposer, et elle est en proie à la jactitation. La douleur va du bas-ventre aux lombes; puis elle monte aux hypochondres, à la poitrine et à la tête, et la malade semble expirante. Quand la douleur se relâche, l'engourdissement s'empare des bras; parfois des aines, des jambes et des jarrets. La femme devient livide; par moments elle paraît être mieux, puis bientôt elle éprouve les mêmes accidents. La peau se remplit de phlyctènes, le visage se couvre de rougeurs, la soif est intense, et la gorge sèche. Cette maladie, survenant chez une femme enceinte, cause la mort ; hors l'état de grossesse, Je traitement la guérit. Les choses étant ainsi, on administrera, s'il y a douleur, des choses rafraîchissantes, et on lâchera le ventre. En cas de grossesse, la femme usera d'aliments et de boissons de manière à ne pas avorter, et, si elle ne va pas à la selle, elle prendra des lavements. Mais, n'étant pas grosse, on lui fera boire un évacuant, et elle prendra le moins d'aliments possible , froids et les plus émollients. Elle mangera de la mercuriale et du sureau, et s'abstiendra des choses salées, des choses grasses, des choses acres, telles que l'origan, le thym ou la rue. Quand la fièvre et l'étouffe ment cessent sans que le gonflement s'en aille, on lui administrera un purgatif plus énergique. De cette maladie peu réchappent. 13. (Orifice utérin béant.) Quand les matrices sont béantes contre nature, les règles viennent plus abondantes qu'il ne faut ; elles sont plus visqueuses et reparaissent fréquemment. La semence ne demeure pas. Si vous touchez avec le doigt, vous trouvez l'orifice béant ; il y a fièvre, frisson, douleur au bas-ventre et aux lombes. Cette maladie prend à la suite d'un flux sanguin; elle survient quand les règles, supprimées, font soudainement éruption. Si la douleur est intense, on fera des applications chaudes, des fumigations aux matrices ; on prescrira un médicament qui évacue par le bas, et, en pessaire, ce qui n'irrite pas ; après les pessaires , injections astringentes ; très-peu de bains. La femme usera des aliments les plus secs. Si ces moyens ne rétablissent pas la santé, on prescrira un médicament qui évacue par haut et par bas. Au moment où les règles commencent et au moment où elles finissent, la malade suivra le même régime. Cette maladie est dangereuse. 14. (Déplacement de la matrice.) Si les matrices sont au milieu des lombes, la douleur se fait sentir au bas-ventre, et, plus tard, aux jambes ; quand la malade va à la selle, les douleurs sont plus aiguës; les selles ne sortent qu'à grand-peine; l'urine coule goutte à goutte, et il y a lipothymie. Les choses étant ainsi, attaches un tuyau à une vessie, et insufflez les matrices. Puis, donnez un bain de vapeur, ou lavez avec beaucoup d'eau chaude. Aux parties génitales, on fera une fumigation fétide; aux narines, une fumigation aromatique. Quand la douleur a cessé, on fait boire de l'eau de lentilles, et, ensuite, un vomitif qui ne mettra pas le ventre en mouvement. Les matrices étant remises à leur place, on administrera un médicament qui évacue par le bas, et, ensuite, du lait. Puis on fera aux matrices une fumigation de vin; on prendra la préparation au laurier et on rappliquera en pessaire; elle n'est pas irritante; on y mêle du vinaigre; ensuite on fera une fumigation aromatique. Cette maladie rend les femmes stériles et boiteuses. 15. (Leucorrhée.) Quand il y a leucorrhée, le flux est comme de l'urine d'âne; la douleur tient le bas-ventre, les lombes et les flancs; les jambes et les bras s'cedématient; le dessous des yeux se gonfle, les yeux sont humides; la couleur est ictérique et blafarde, et la marche cause de l'essoufflement. Cette maladie survient quand la femme, étant naturellement pituiteuse, a la fièvre et que la bile mise en mouvement n'est pas évacuée; si le ventre est acide, ce sont des diarrhées qui apparaissent; si la fluxion se porte sur les matrices, c'est la leucorrhée. Quand il y a leucorrhée, pilez quantité égale d'écorce de pavot blanc et de pavot rouge, pilez le fruit de l'épine (acacia) dans du vin coupé d'eau, ajoutes de la polenta fraîche, et faites boire; si vous aimez mieux, mettes une grenade sous la cendre, et faites-la boire dans du vin, après y avoir jeté partie égale de farine d'orge et de blé. La femme se baignera très-peu. Elle osera des aliments les plus secs et froids. Le flux ayant cessé, faites boire un médicament qui évacue par le haut, et prescrives le lait d'ânesse. Quand les voies inférieures sont purgées, la femme boira du lait de vache pendant quarante jours, si elle peut ; le lait pur aura été exposé au serein, puis on y ajoute un quart d'eau. Le soir, après avoir bu tout son lait, elle aura pour potage du gruau. Arrivée au dixième jour, elle retranchera la dixième partie du mélange de lait et d'eau ; et autant elle aura retranché, autant elle boira de lait chaud, trait récemment. Le lendemain, elle boira deux parts de ce lait, de manière que dans les dix parties il y ait du lait pur au lieu de lait coupé ; et pendant dix jours elle retranchera la dixième partie, ajoutant toujours au potage; arrivée au vingtième jour, elle retranchera une part du lait pur pendant dix jours ; enfin, arrivée au trentième, elle boira la dixième partie du lait avec un tiers d'eau pendant dix jours, et prendra des aliments. Ce qui fera en tout quarante jours. |
16. Ἕτερος ῥόος· ἐπὴν διαβάλῃ τοὺς τόκους φύσει εὔτοκος ἐοῦσα, τὸ μὲν πρῶτον ἐπιλείπει τὰ ἐμμήνια, ἢ γίνεται ἐλάσσω, καὶ τὸν χρόνον ὑπερβάλλει ἐν ᾧ ἐγίνετο πρόσθεν· ἔπειτα ἐξαπίνης ἐγένετο πολλὰ καὶ καθαρὰ καὶ ἰσχυρά· καὶ ἢν μέν οἱ ἅπαξ γενόμενα ἔῃ, τὸ λοιπὸν κατὰ λόγον ἐν γαστρὶ ἴσχει· ἢν δὲ μὴ, τὸ μὲν πρῶτον γίνεται καὶ δεύτερον καὶ τρίτον τοῦ μηνός· ἔπειτα τελευτήσει ἐξ ἑωυτοῦ ὁ ῥόος, καὶ ὠχρή τε καὶ λεπτὴ γίνεται. Ὅταν ὧδε γένηται, φάρμακον χρὴ πιπίσκειν καὶ ἄνω καὶ κάτω, καὶ γάλα μεταπιπίσκειν ὄνειον ἢ ὀῤῥόν· ἔπειτα μετὰ ταῦτα πυριήσαντα καθῆραι τὰς ὑστέρας φαρμάκῳ ὃ μὴ δήξεται, ἔπειτα κλύσαι τῷ σὺν τῷ ὄξει· ἔπειτα ὑποθυμιῆσαι τοῖσιν ἀρώμασι. Ποιέειν δὲ ταῦτα, ὅκως τῇ προτέρῃ τῶν ἐπιμηνίων ᾖ πεποιημένα· καὶ μὴ γένηται ἀλουτοῦσα καὶ ἀσιτοῦσα· κυκεῶνα ἄναλτον παχὺν πίνουσα ὑποθυμιήσθω τοῖσιν ἀρώμασι, νέτωπον περιχέασα καὶ μύρον ῥόδινον· ἔπειτα τῷ ἀνδρὶ ξυνίτω. 17. Ἢν αἱ κοτυληδόνες φλέγματος περίπλεαι γένωνται, τὰ μὲν ἐπιμήνια γίνεται, καὶ ἐν γαστρὶ ἴσχει, διαφθείρει δὲ, ἐπὴν ἰσχυρότερον τὸ ἔμβρυον γένηται· οὐ γὰρ δύναται ἴσχειν, ἀλλ´ ἀποῤῥήγνυται. Γνοίης δὲ ὧδε· ὑγρὴ γίνεται, καὶ ἀποῤῥέει μυξῶδες καὶ γλίσχρον, καὶ οὐ δάκνει, καὶ τοῖσιν ἐμμηνίοισιν, ἐπὴν παύσηται τοῦ ῥεύματος, καὶ δύο ἡμερέων καὶ τριῶν μύξαι ἔρχονται ἀπὸ τῶν ὑστερέων. Ταύτην δεῖ κλύσαι τῷ ἀπὸ τῶν ὀλύνθων, καὶ δὶς ἢ τρὶς μετακλύσας στρυφνοῖσι τὸ λοιπὸν προστιθέναι, ὑφ´ οὗ καθαίρεται φλέγμα, καὶ τὰ μαλθακὰ πυριῇν, καὶ κλύζειν μετὰ τὰ προσθετὰ, ἴσον τὸ ὄξος μίσγων, καὶ ὑποθυμιῇν ἐν τοῖσιν ἐπιμηνίοισι τοῖσιν ἀρώμασι· ἔπειτα δὲ ἀσιτέουσα καὶ ἀλουτέουσα συνευναζέσθω τῷ ἀνδρί. 18. Ὁκόταν τὰ ἐπιμήνια κρυφθῇ, ὀδύνη ἴσχει τὴν νειαίρην γαστέρα, καὶ δοκέει ἐπικεῖσθαί οἱ βάρος, καὶ τὰς ἰξύας πονέει καὶ τοὺς κενεῶνας· ὁκόταν δὲ πρὸς τὰ ὑποχόνδρια προσπέσωσι, πνίγουσι, καὶ ἐμεῖ πυκινὰ ὀξέα, καὶ ἐπὴν ἀπεμέσῃ, ῥήϊον ἴσχει ὀλίγον χρόνον· ἡ δὲ ὀδύνη καὶ ἐς τὴν κεφαλὴν καὶ ἐς τὸν τράχηλον φοιτᾷ. Ἐπὴν μὲν λίην προσεστήκῃ, χλιάσματα προστιθέναι, καὶ ὑποθυμιῇν κακώδεα, καὶ πίνειν διδόναι τὸν κάστορα καὶ τὴν κόνυζαν· ἐπὴν δὲ κάτω, ὑποθυμιῇν τὰ κακώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ῥῖνας τὰ εὐώδεα. Ἐπὴν δὲ παύσωνται αἱ ὀδύναι, φάρμακον δοῦναι πιεῖν, καὶ μεταπιπίσκειν γάλα ὄνου· ἔπειτα διδόναι χυμὸν, ἀφ´ οὗ ἐμεῖται, καὶ πρὸς τὰς ῥῖνας προστιθέναι· ἐπὴν δὲ καθήρῃς, πυριήσας τὰς ὑστέρας τοῖσι ξὺν τῇ δάφνῃ, προσθεῖναι τὸ ξὺν τῇ ναρκίσσῳ· τρὶς δὲ διαλιπὼν πυρίης, προσθεῖναι τὸ ξὺν τῇ κανθαρίδι· τῇ δὲ ὑστεραίῃ στέαρ χήνειον· ἔπειτα διαλιπὼν τρεῖς ἡμέρας, κλύσαι τῷ ξὺν τῷ ὄξει. Ἐν δὲ τοῖσι καθαρμοῖσιν ἐσθιέτω τὴν λινόζωστιν πρὸ τῶν σιτίων, καὶ σιτίοισι μαλθακωτάτοισι χρήσθω, καὶ τὰ δριμέα τρωγέτω, καὶ λουέσθω θερμῷ δὶς τῆς ἡμέρης. Ἢν δὲ μὴ γίνηται τὰ ἐπιμήνια, ταῦτα ποιήσαντα ἐν τῷ δέοντι χρόνῳ, πῖσαι κανθαρίδας, καὶ ἐπὴν γένηται, νηστεύσασα καὶ ἀλουτήσασα καὶ ὑποθυμιήσασα, πρὸς τὸν ἄνδρα ἴτω. 19. Ὁκόταν ἐν γαστρὶ ἔχουσα διαφθείρῃ τὸ ἔμβρυον μηνιαῖον καὶ διμηνιαῖον, καὶ ἐκφέρειν μὴ δύνηται, καὶ λεπτὴ παρὰ φύσιν γίνηται, ταύτην χρὴ καθήραντα καὶ τὰς ὑστέρας τὸ σῶμα παχῦναι· οὐ γὰρ δυνήσεται πρότερον διενέγκαι, ἔστ´ ἂν αὐτῆς παχεῖαι γένωνται αἱ ὑστέραι καὶ ἰσχύσωσιν.
20.
Ἢν δὲ παχυνθῇ παρὰ φύσιν, οὐκ ἴσχει ἐν γαστρί· τὸ γὰρ ἐπίπλοον
ἐπικείμενον πουλὺ καὶ παχὺ ἀποπιέζει τὰς ὑστέρας, καὶ τὴν γονὴν οὐκ
εἰσδέχεται. Ταύτην χρὴ λεπτύναντα φάρμακον πῖσαι κάτω, καὶ πρὸς τὰς
ὑστέρας προσθεῖναι, ὅ τι καθαίρει αὐτὰς καὶ φύσας οὐκ ἐμποιεῖ. |
16. (Métrorrhagie à la suite d'avortements.) Autre écoulement : quand la femme, étant naturellement féconde, a des avortements, d'abord les règles manquent ou diminuent, et tardent plus qu'elles ne faisaient auparavant; puis tout à coup elles reparaissent abondantes, pures et avec force. Si cela n'arrive qu'une fois, elle devient du reste enceinte régulièrement. Dans le cas contraire, les règles d'abord se montrent dans le mois une seconde et une troisième fois ; puis le flux s'arrête de soi-même, et la femme devient jaune et maigre. Les choses étant ainsi, on fera boire un médicament qui évacue par le haut et par le bas ; puis prendre du lait d'ânesse ou du petit-lait. Cela fait, on administre une fumigation, et l'on purge les matrices avec un médicament qui ne soit pas irritant ; ensuite on fait des injections, au vinaigre, suivies de fumigations aromatiques. On prescrira cela de manière que le tout soit fait la veille des règles. La femme ne restera ni sans bains ni sans aliments ; prenant un cyccon sans sel et épais, elle fera la fumigation aromatique, où entreront le netopon et le parfum de roses. Puis elle s'unira à son mari. 17. (Humidité de la matrice, et avortements qui s'ensuivent.) Si les cotylédons se remplissent de phlegme (Aph., 45), les règles viennent, à la vérité, et la femme conçoit; mais elle avorte quand grossit le fœtus, qui ne peut être retenu et se rompt. Vous connaîtrez ainsi cet état : la femme devient humide; elle a un écoulement muqueux et visqueux, qui n'est pas acre; lors des règles, l'écoulement ayant cessé, des mucosités viennent de la matrice pendant deux ou trois jours. On fera des injections avec l'eau de figues vertes; puis, ayant fait deux ou trois fois des injections avec les astringents, on appliquera du reste un pessaire qui mondifie le phlegme; on fera des fumigations douces, et des injections après les pessaires avec un mélange égal d'eau et de vinaigre, et on dirigera sur les parties, pendant les règles, des vapeurs aromatiques. Puis, à jeun et sans bain, la femme s'unira à son mari. 18. (Suppression des règles.) Quand les règles sont supprimées, la douleur tient le bas-ventre, il semble à la femme qu'elle a un poids, elle souffre dans les lombes et dans les flânes. Si les règles se portent aux hypochondres, elles causent de la suffocation. La femme vomit souvent des matières acides, et, après le vomissement, elle se trouve mieux un peu de temps. La douleur se porte aussi à la tète et au cou. Quand elle se fait sentir avec force, on prescrit des applications chaudes; par en bas des fumigations fétides; on donne à boire le castoréum et la conyza. Si la douleur se porte en bas, on fait par en bas des fumigations fétides, et, sous les narines, des fumigations aromatiques. Les douleurs ayant cessé, on fait boire un évacuant, et ensuite du lait d'ânesse. Puis on donne une des décoctions (de lentille ou autre) avec lesquelles on vomit, et on applique des errhins. La mondification étant faite, ayant dirigé sur les matrices la fumigation où entre le laurier, on met le pessaire au narcisse ; après une interruption de trois jours dans les fumigations, le pessaire à la cantharide; le lendemain, de la graisse d'oie; puis, après une interruption de trois jours, l'injection au vinaigre. Pendant ces purgations, la femme mangera la mercuriale avant les repas, usera d'aliments émollients, mangera des choses excitantes, et se lavera deux fois par jour à l'eau chaude. Si les réglée ne paraissent pas, bien que vous ayez fait tout cela en temps utile, faites boire les cantharides ; et, quand les règles sont venues, la femme, à jeun, sans bain, et après une fumigation par en bas, s'unira à son mari. 19. (Avortement. Donner, pour l'empêcher, de l'embonpoint à la femme.) Quand la femme ayant conçu avorte à un mois ou à deux, ne peut amener reniant à terme, et tombe en une maigreur qui n'est pas naturelle (Aph., v, 44), il faut, après avoir, chez elle aussi, purgé les matrices, procurer l'embonpoint; car elle ne pourra pas aller à terme si les matrices ne prennent de l'embonpoint et de la force. 20. (Excès d'embonpoint empêchant la conception.) Si la femme a un embonpoint exagéré, elle ne devient pas enceinte ; en effet, l'épiploon abondant et épais s'applique sur les matrices, les presse (Aph., v, 46), et elles ne reçoivent pas le sperme. En ce cas, il faut atténuer la femme et lui prescrire un médicament qui évacue par le bas ; on appliquera un pessaire qui mondifie les matrices sans y produire de l'air. |
21. Ἢν δὲ τὸ στόμα τῶν ὑστερέων σκληρὸν γένηται ἢ ὁ αὐχὴν, τὸν δάκτυλον παρεισάγων, γνώσῃ, καὶ ἐπὴν πρὸς τὸ ἰσχίον ἔωσιν ἀπεστραμμέναι. Ὅταν ὧδε ἔχῃ, μηδὲν προσφέρειν δεινόν· ἢν γὰρ ἐξελκώσῃς τὸ στόμα, ἐπὴν φλεγμήνῃ, κίνδυνος τὸ πάμπαν ἄτοκον γενέσθαι· ἀλλὰ προστιθέναι ἃ μὴ δάκνει, ὑφ´ ὧν καθαίρεται. 22. Ἢν γυναῖκα μὴ δυναμένην τεκεῖν ἐθέλῃς καθῆραι, καὶ ᾖ χολώδης ἢ φλεγματώδης, γνώσῃ τῷδε ὁκότερον ἂν ᾖ μᾶλλον· ψάμμον ὑποβάλλων, ἐπὴν τὰ ἐπιμήνια γένηται, ἐν τῷ ἡλίῳ ἐπιχέας τὸ αἷμα, ἐᾷν ξηρανθῆναι· καὶ ἢν μὲν χολώδης ᾖ, ἐπάνω τῆς ψάμμου ἔσται τὸ αἷμα ὠχρὸν, ἢν δὲ φλεγματώδης, οἷον μύξα· καὶ δὴ ὁκότερον ἂν ἔῃ καθήρας κάτω, πρὸς τὰς ὑστέρας προσθεῖναι προσθετά. 23. Ἢν τὰ ἐπιμήνια παντάπασι μὴ γίνηται, ἢν μὲν ὑπὸ πόνου ᾖ, πρῶτον μὲν τὴν κοιλίην καθῆραι κάτω, ἔπειτα προσθεῖναι, ὑφ´ οὗ αἷμα καθαίρεται ἐκ τῶν ὑστερέων· ἔπειτα διαλιπὼν ἡμέρην μίην ἢ δύο, ὑφ´ οὗ αἷμα καθαίρεται προσθεῖναι· τὸν δὲ ἄλλον χρόνον τὸν φλοιὸν πινέτω τοῦ κρήθμου ἐν οἴνῳ τρίψασα. 24. Ἢν ὑγρότερον τοῦ καιροῦ τὸ στόμα τῶν ὑστερέων ᾖ, προστιθέναι τὰ δριμέα, ὅκως δηχθῇ, καὶ φλεγμῆναν σκληρὸν γένηται. Ἢν δὲ σκιῤῥωθῇ, τὰ δριμέα προσφέρειν· δάκνοντα γὰρ διαχεῖ τὸν ἰχῶρα· ἔπειτα μαλθακὰ προστιθέναι· ἐς δὲ τἄλλα νουσήματα ὡς ἥκιστα προστιθέναι. 25. Ἢν ἐς τὸ ἰσχίον λεχοῖ καταστηρίξωσιν αἱ ὑστέραι ἢ ἐς τὸν κενεῶνα, προστίθεσθαι χρὴ πρὸς τὸ ὑγιὲς ἰσχίον ἔλαιον Αἰγύπτιον λευκὸν ἢ βακκάριον, καὶ ἐπὶ τὸ ὑγιὲς ἰσχίον κατακείσθω, καὶ πινέτω γλυκυσίδης κόκκους πέντε τοὺς μέλανας, καὶ ἀκτῆς καρπὸν ὅσον χηραμίδα, καὶ κάστορος ὅσον κύαμον ἐν οἴνῳ· ἔπειτα λουσαμένη θυμιήσθω, καὶ τοῖσι πότοισι καὶ σιτίοισι χρήσθω μαλθακοῖσι, καὶ λινοζώστει, καὶ τοῖσι δριμέσι πᾶσι χωρὶς ῥαφάνου καὶ κρομμύων.
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21. (Dureté du col utérin. Obliquité.) Si l'orifice utérin ou le col deviennent durs, vous reconnaîtrez cet état en introduisant le doigt, de même que la déviation de la matrice vers la hanche. Les choses étant ainsi, n'appliquez rien d'actif ; car, si vous ulcérez l'orifice après inflammation, il est à craindre que la femme ne puisse plus absolument avoir d'enfant. Mais on appliquera ce qui, sans être irritant, procure la mondification. 22. (Moyen de reconnaître si une femme est bilieuse ou pituiteuse, afin de la prédisposer à la conception.) Si vous voulez mondifier une femme qui ne peut avoir d'enfant, voyez si elle est bilieuse ou pituiteuse. Vous reconnaîtrez laquelle des deux dispositions prédomine, à ceci : jetez du sable au soleil, versez sur ce sable du sang des règles, et laissez-le sécher; si elle est bilieuse, le sang sera jaune au-dessus du sable ; si elle est pituiteuse, il y aura comme une mucosité. Cela reconnu, vous évacuerez par le bas celle des deux humeurs qui prédomine, et vous appliquerez des pessaires. 23. (Absence des règles.) Si les règles ne viennent pas absolument, dans le cas où la souffrance en est la cause, d'abord on évacuera le ventre par le bas, pois on mettra un pessaire emménagogue; ensuite, après une interruption d'un jour ou deux, un pessaire emménagogue. Le reste du temps, la malade boira l'écorce du crethmos (crithmum maritimum, L.) pilée dans du vin. 24. (Orifice utérin, trop humide, trop dur.) Si l'orifice des utérus est plus humide qu'il ne convient, on appliquera les substances âcres afin qu'elles mordent et qu'enflammant l'orifice elles le durcissent. S'il est devenu squirrheux, on appliquera les substances âcres ; car, mordant, elles fondent l'humeur ; puis on les remplace par les émollients. Dans les autres maladies il faut se servir aussi peu que possible des substances âcres. 25. (Déviation de la matrice chez une nouvelle accouchée.) Si, chez une nouvelle accouchée, les matrices se fixent vers la hanche ou vers le flanc, on appliquera sur la hanche saine de l'huile blanche d'Egypte ou de baccaris (voy. § 6); la femme sera couchée sur la hanche saine ; elle prendra en breuvage cinq grains noirs de la pivoine, le fruit du sureau plein une conque, et du castoréum gros comme une fève dans du vin. Puis, s'étant baignée, elle recevra une fumigation aromatique; elle usera des boissons et des aliments émollients, de la mercuriale et de tous les aliments acres, excepté les raiforts et les oignons. |
26. Ὁκόταν πνίγωσιν αἱ ὑστέραι, ὑποθυμιῇν χρὴ τὰ κακώδεα πάντα ὑπὸ τὰς ῥῖνας, ἄσφαλτον, θεῖον, κέρας, ἐλλύχνιον, φώκης ἔλαιον, καστόριον· ὑπὸ δὲ τὰ αἰδοῖα τὰ εὐώδεα. 27. Ἢν δὲ λεχοῖ αἱ ὑστέραι φλεγμήνωσι, πίμπραται καὶ πνὶξ ἔχει. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, παρατείνας ὀθόνιον βρύα θαλάσσια λεπτὰ καταπλάσσειν· ἔπειτα ὠμήλυσιν καὶ σποδὸν κληματίνην καὶ λίνου σπέρμα, ὄξος καὶ ἔλαιον ἐπιχέας, ἑψεῖν ἕως ἂν οἷόν περ σταῖς γένηται· ἔπειτα καταπλάσαι, ἢν θερμοτέρῳ δύνηται ἀνέχεσθαι, τὴν νείαιραν γαστέρα. 28. Ἢν δὲ πεπήγωσι, φακοὺς ἑψήσας ἐν ὄξει καὶ ἡδυόσμῳ πολλῷ, ἕλκειν τὴν ἀτμίδα ἐς τὸ στόμα καὶ τὰς ῥῖνας προσίσχειν, καὶ τὰ κακώδεα ὑποθυμιῇν, καὶ λινόζωστιν ἐσθίειν· καὶ ἐν τῷ χυλῷ ἄλητον ἑφθὸν ῥοφείτω· ὅτι τάχιστά τε καὶ πρὶν ἢ τὴν ὀδύνην ἔχειν, πρότερον χρὴ διδόναι τῶν φαρμάκων ὅσα τὰς ὑστέρας παύει τῆς ὀδύνης· καὶ σιτία διαχωρητικὰ προσφερέσθω· ἢν δὲ ἡ γαστὴρ θερμαίνηται, ὑποκλύσαι.
29.
Ἢν ἐκ τόκου φλεγμήνωσιν αἱ μῆτραι, στρύχνου χυλὸν ἐγχέαι ἐς τὰ
αἰδοῖα, καὶ ἐπὴν οὗτος θερμὸς γένηται, ἕτερον ἐγχεῖν· ἢν δὲ μὴ ᾖ,
σχίνου ἢ ῥάμνου ἢ τεύτλου. Ἕτερον· κολοκύντης χυλὸν ἐκπιέσας ἔγχεον,
καὶ αὐτῆς τὸ ἐν μέσῳ τὸ ἁπαλώτατον περιξύσας μακρὸν ἔνθες. Ὕστερον
ὕδατι ψιμύθιον τρίβων, ἐν εἰρίῳ ἀνασπογγίζων, πρόσθες· ἢν δὲ φρίσσῃ,
ἀφαιρέειν. Ἢν γυνὴ ἀσθενέῃ ἀπὸ ὑστερέων, καὶ χολαὶ αὐτὴν πνίγωσι,
καὶ δέῃ αὐτὴν καθῆραι κούφως καὶ τῆς ὀδύνης παῦσαι, πευκεδάνου ὀπὸν
ὅσον τρεῖς κυάθους δίδου πίνειν.
30.
Ἢν ἐν τῇ ὀσφύϊ αἱ ὑστέραι ἔωσιν ἢ ἐν τῷ κενεῶνι, ἢν θέλῃς
μετακινῆσαι, τρίψας θεῖον καὶ ἄσφαλτον, μέλι ἑφθὸν παραχέας, καὶ
ποιήσας βάλανον παχείην, ἐς τὴν ἕδρην ἔνθες· καὶ ἐκ τῶν ὑστερέων ἢν
ξηραὶ γένωνται, τὰ αὐτὰ προσθεῖναι ὡς τάχιστα. |
26. (Hystérie.) Si les matrices causent de la suffocation, il faut faire, sous les narines, une fumigation avec toutes les substances fétides : asphalte, soufre, corne, mèche de lampe, huile de veau marin, castoréum; et, aux parties génitales, une fumigation aromatique. 27. (Inflammation de la matrice chez une nouvelle accouchée.) Si , chez une nouvelle accouchée, les matrices s'enflamment, il y η phlegmasie et suffocation. Les choses étant ainsi, étendez un linge, mettez-y de l'algue marine pilée et faites un cataplasme; puis prenez de la farine, de la cendre de clématite et de la graine de lin, versez-y du vinaigre et de l'huile, faites cuire jusqu'à consistance de pâte, et appliquez en cataplasme, très-chaud si la femme peut l'endurer, sur le bas-ventre. 28. (Affection utérine indéterminée.) Si les matrices sont rigides, faites cuire des lentilles dans du vinaigre et beaucoup de menthe, la femme en attirera la vapeur dans la bouche et dans les narines; elle prendra les fumigations fétides, elle mangera la mercuriale; elle prendra en potage la farine cuite dans la décoction de mercuriale. Tout aussitôt, et avant que la douleur se déclare, vous donnerez les médicaments qui calment les douleurs de matrice ; vous prescrirez les aliments relâchants. Si le ventre devient chaud, vous prescrirez un lavement. 29. (Inflammation utérine à la suite de l'accouchement.) Si, à la suite de l'accouchement, les matrices s'enflamment, injectez du suc de strychnos (solanum dulcamara) dans les parties génitales; et, quand ce suc s'y est échauffé, injectez-en d'antre. Si vous n'en avez pas, prenez du lentisque ou du rhamnus (rhamnus oleoides, L.) ou de la bette. Autre : exprimez le suc d'une courge et injectez; taillez en long le dedans de la courge, ce qui en est le plus tendre, et mettez-le. Enfin, écrasez de la céruse dans de l'eau, épongez cette eau avec de la laine, et mettez cette laine dans les parties génitales. Si la femme frissonne, retirez ce qui a été mis. Si la femme est faible par le fait de la matrice, si la bile lui cause des suffocations et qu'il faille la purger légèrement et calmer la douleur, finies boire le suc de peucedanum a la dose de trois cyathes (cyathe = 0 litre, 045). 30. (Matrice se déviant ou devenant sèche; remède.) Si les matrices sont aux lombes ou dans le flanc, voulant les déplacer, broyés du soufre et de l'asphalte, verses du miel cuit, et faites un gros suppositoire qui sera mis dans le siège; si les matrices deviennent sèches, on fera la même application au plus tôt. |
31. Γυναικὶ ὅταν αἱ ὑστέραι σκληραὶ γένωνται καὶ ἐς τὰ αἰδοῖα ἐξίσχωσι καὶ οἱ βουβῶνες σκληροὶ γένωνται, καὶ καῦμα ἐν τοῖσιν αἰδοίοισιν ἐνῇ, καρκινοῦσθαι ἄρχεται. Ὅταν οὕτως ἔχῃ, σικύης χρὴ τὸ ἔσω τρῖψαι καὶ κηρίον, ὕδατος κοτύλην ἐπιχέας, ἐνιεὶς ἐς τὴν ἕδρην, ἔα καθαίρεσθαι.
32.
Ὁκόταν δὲ γυναικὶ διδῷς φάρμακον, παράμισγε τῷ φαρμάκῳ ὅσα ὑστέρας
καθαίρει καὶ ὅσα ἐλαύνει. Ἕτερα ποτὰ καὶ προσθετὰ, δυνάμενα χόριον
ἐξάγειν καὶ ἐπιμήνια κατασπάσαι· κανθαρίδας πέντε ἀποτίλας τὰ πτερὰ
καὶ τοὺς πόδας καὶ τὴν κεφαλήν· ἔπειτα τριβόλους παραθαλασσίους σὺν
τῇ ῥίζῃ τρίψας ὅσον κόγχην, καὶ τοῦ ἀνθέμου τοῦ χλωροῦ τὸ ἴσον
τρίψας, σελίνου σπέρμα ἴσον, καὶ σηπίης ὠὰ πεντεκαίδεκα, ἐν οἴνῳ
γλυκεῖ κεκρημένῳ δίδου πιεῖν. Καὶ ἐπὴν ὀδύνη ἔχῃ, ἐν ὕδατι θερμῷ
καθήσθω, καὶ μελίκρητα ὑδαρέα πινέτω. Ἕτερον· βατραχίου τῶν φύλλων
καὶ τοῦ ἄνθεος τετριμμένου ὅσον στατῆρα Αἰγιναῖον ἐν οἴνῳ γλυκεῖ
πιεῖν· ἐπὴν δὲ ἡ ὀδύνη ἔχῃ, λευκοὺς ἐρεβίνθους καὶ ἀσταφίδας ἑψήσας
ἐν ὕδατι καὶ ψύξας διδόναι πιεῖν, καὶ ὁκόταν ἡ στραγγουρίη ἔχῃ, ἐν
ὕδατι χλιερῷ καθεζέσθω. Ἕτερον· ἀδιάντου ὅσον στατῆρα Αἰγιναῖον ἐν
οἴνῳ λευκῷ ἴσον ἴσῳ κεράσας δίδου πίνειν. Ἕτερον· λευκοΐου καρπὸν
ὅσον τοῖσι τρισὶ δακτύλοις λαβὼν, ἐν οἴνῳ λευκῷ τὸν αὐτὸν τρόπον
κεράσας, δοῦναι πίνειν. Ἕτερον· λευκοΐου ῥίζαν τοῦ μέλανος ἐν οἴνῳ
τὸν αὐτὸν τρόπον χρήσθω. Ἕτερον· κρινάνθεμον τὸ ἐπὶ τῶν οἰκιῶν
φυόμενον τὸν αὐτὸν τρόπον πῖσαι. Ἕτερον· τῆς ἀγχούσης τὰ φύλλα ὅσον
δύο δραχμίδας ἐν οἴνῳ ἑφθῷ κεράσας ὕδατι ἴσῳ πῖσαι. Ἕτερον·
χαμαιλέοντος τὴν ῥίζαν ξύσας ὅσον ἐλλεβόρου πόσιν ἐν οἴνῳ ἑφθῷ
κεράσας ὕδατι πῖσαι. Ἕτερον· κράμβης καὶ πράσου χυλὸν ἑκατέρου
μίξας, ὀπὸν σιλφίου ὅσον τρία ἡμιωβόλια, οἴνῳ ἴσῳ μίξας λευκῷ πῖσαι.
Ἕτερον· ἐλαίας λευκὰς πρόσθεν ἢ ἔλαιον εἶναι κατακνήσας ξήρανον·
ἔπειτα κόψας καὶ σήσας ἐν οἴνῳ ἐπιβαλὼν διδόναι πίνειν. Τοῦτο καὶ
ἐπιμήνια κατασπᾷ καὶ χόριον ἐξελάσει. Δικτάμνου κρητικοῦ ὅσον
ὀβολὸν, ἐν ὕδατι πιεῖν. Χόριον ἢν μὴ δύνασαι ἐκβαλεῖν πιπίσκων,
προπυριήσας τῇ ἀκτῇ, χυλῷ ἑφθῷ πυρίην ἐμβαλὼν, τὴν κανθαρίδα
προστιθέναι· τοῦτο καὶ τὸ ἔμβρυον ἐξελαύνει· ὁκόταν δὲ δάκνῃ,
ἀφαιρευμένη, ἐς ῥόδινον μύρον ἐμβάπτουσα, προστιθέσθω, ἔστ´ ἂν
ἀποφύγῃ. Ἕτερον· αἰγείρου κρητικῆς κόκκους ἐννέα τρίψας ἐν οἴνῳ
διδόναι πίνειν· τουτέῳ καὶ ἀπολύσασθαι, ἢν δυστοκέῃ. Ἕτερον· κονύζης
ὅσον χεῖρα πλείην διεῖναι πράσου χυλῷ, καὶ νέτωπον ξυμμίξας ὅσον
χηραμίδα, ταῦτα ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν. Ἐπιμήνια κατασπᾷ. Πευκέδανον
καὶ πάνακες καὶ γλυκυσίδης ῥίζαν ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν. Ἔμβρυον
ἐκβάλλει τεθνεὸς καὶ τὰ ὕστερα. Τοῦ ἴου καὶ τῆς ἀνδράχνης τὸν
καρπὸν, ταῦτα μίξας, λεῖα κόψας, δίδου ἐν οἴνῳ λευκῷ παλαιῷ.
Ἐπιμήνια κατασπᾷ. Λευκοΐου τὸν καρπὸν ὅσον τρισὶ δακτύλοισι, καὶ
αἰγὸς σπυράθους ὅσον πέντε ἢ ἓξ ξυμμίξας οἴνῳ εὐωδεστάτῳ,
προπυριήσας, ἐς ὕδωρ καὶ ἔλαιον τὴν πυρίην ἐμβαλὼν, πυριῇν δὲ ἐπὶ
δίφρου· ἐπὴν δὲ πυριήσῃς, δοῦναι πιεῖν, καὶ ὡς τάχιστα λούσαντα
κατακλῖναι· δοῦναι δὲ φαγεῖν κράμβην, καὶ τοῦ χυλοῦ ῥοφῇν. Ἕτερον·
λευκοΐου τὸν καρπὸν ὅσον τοῖς τρισὶ δακτύλοισιν ἐν οἴνῳ δοῦναι
πιεῖν, καὶ καθήσθω ἐν ὕδατι θερμῷ· ἢν δὲ μὴ ἔχῃ, μαράθρου ῥίζας
κλάσας, ἐν μελικρήτῳ χλιερῷ ἀποβρέχων, δίδου. Ἕτερον· μελίης ὅσον
κόκκους δέκα ἐν οἴνῳ δοῦναι πιεῖν. Τοῦτο ἀγαθὸν ἐπὶ παντὸς ἀλγήματος
ὑστερέων, καὶ σφόδρα διουρητικόν. Ἕτερον· ὀπὸν σιλφίου ὅσον ὄροβον,
καὶ καρδάμου καρπὸν τρίψας λεῖα καὶ ξυμμίξας ἐν οἴνῳ, ἢ ἐν κυνὸς
γάλακτι, δίδου πιεῖν. Τοῦτο καὶ ἔμβρυον ἐξελαύνει. Ἐκβόλιον·
βατράχιον καὶ ἐλατηρίου μικρὸν μίξας ἐν ὄξει εὔκρατον πῖσαι. Ἐπὶ τοῦ
αὐτοῦ· κράμβης καυλὸν ἁπαλὸν, τὸ ἄκρον χρίσας νετώπῳ, τύψαι. Ἢν τὰ
ἐπιμήνια μὴ γίνηται· τερμίνθου καρπὸν τρίψας ἐν οἴνῳ καὶ ὕδατι διεὶς
καὶ διηθήσας διδόναι νήστει πιεῖν, καὶ θερμῷ λουέσθω. Ἐμμήνια
κινεῖν· φοινικικοὺς κόκκους ἐν οἴνῳ νήστει διδόναι πίνειν. Λοχεῖα
καθαίρειν· μαράθρου καρπὸν καὶ κρηθμοῦ τὸν φλοιὸν καὶ λιβανωτὸν ἐν
οἴνῳ διδόναι πίνειν. Ἕτερον· δᾷδα ὡς πιοτάτην ἐν οἴνῳ ἑψήσας, καὶ
γλυκυσίδης κόκκους πέντε τρίψας ἐν οἴνῳ, ὅσον τεταρτημόριον κοτύλης
δοῦναι πιεῖν. Ἕτερον· λινοζώστιος τὸν καρπὸν καὶ τὰ φύλλα ἐν οἴνῳ
δοῦναι πιεῖν. Ἕτερον· γλυκυσίδης τοὺς μέλανας κόκκους ὅσον πέντε καὶ
ὠὰ σηπίης δοῦναι πίνειν ἐν οἴνῳ. Λεχοῖ πάσῃ· ἐρύσιμον καὶ ἄλφιτον,
ἔλαιον παραχέας, ὅταν ᾖ ἑφθὸν, ῥοφείτω, καὶ σιτίοισιν ὡς
μαλακωτάτοισι χρήσθω. Ἕτερον· σκαμμωνίην τρίψας ἐν γάλακτι γυναικείῳ
ἐν εἰρίῳ ἀνασπογγίσας προσθεῖναι. Ἕτερον· λινοζώστιος φύλλα τρίψας,
ἐν ῥάκει προσθεῖναι. Ἕτερον· τὴν ποίην τὴν ἀρτεμισίην τρίψας καὶ
μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας προσθεῖναι. Ἕτερον· τὴν λευκὴν ῥίζαν λείην κόψας
ῥοδίνῳ μύρῳ δεύσας προσθεῖναι. Ἕτερον· τῆς γλυκυσίδης μέλιτι δεύσας
καὶ μύρῳ ῥοδίνῳ καὶ Αἰγυπτίῳ ἐν ἐρίῳ προσθεῖναι. Ἕτερον· ἄλητον
ἄπλυτον τὸν αὐτὸν τρόπον προστιθέναι. Ἕτερον· αἰρῶν ἄλευρον καὶ
πύρινα ἅμα μέλιτι φυρήσας ἐν εἰρίῳ προστιθέναι. Καθαρτήριον
ἐπιμηνίων καὶ λοχείων, καὶ ὕδωρ ἄγει· στρουθίου ῥίζης λείου
κεκομμένου ὅσον τοῖσι τρισὶ δακτύλοισι μέλιτι δεύσας προσθεῖναι·
φύεται δὲ ἐν Ἄνδρῳ ἐν τοῖσιν αἰγιαλοῖσιν. Ἕτερον· ὑστέρας
ἀποκαθῆραι· λινοζώστιος κεκομμένης καὶ σικύης ὀλίγον τρίψας, ἐν οἴνῳ
καὶ μέλιτι δεύσας προστιθέναι. Ἕτερον· λαγωοῦ τρίχας κατακαύσας καὶ
τρίψας ἐν οἴνῳ καὶ μέλιτι δεύσας ἑφθῷ καὶ ὕδατι δοῦναι πιεῖν, καὶ τῷ
θερμῷ λουέσθω. Τόκου καθαρτήριον· κρίθην ἐρείξας, ὅσον ἥμισυ
ἡμιχοινικίου, ἑψεῖν ἐν ὕδατος κοτύλαις τέσσαρσιν· ὁκόταν δὲ ζέσῃ,
δοῦναι δὶς ἢ τρὶς ῥοφῆσαι. Λοχεῖα καθῆραι· τῆς ἀκτῆς τὰ φύλλα
ἑψήσας, ἐπιχέας ἔλαιον, δοῦναι πιεῖν· ἐσθιέτω δὲ καὶ κράμβας ἑφθὰς
καὶ πράσα. Καθαρτήριον ὑστερέων· τοῦ ῥοῦ τὰ φύλλα καὶ τὸν καρπὸν ἐν
οἴνῳ πιεῖν δοῦναι, καὶ ἐρύσιμον λεῖον ποιήσας ἐν οἴνῳ, ἄλφιτα
ἐπιβαλὼν, δοῦναι πιεῖν. Ἕτερον· μίσυος ὅσον δύο ὀβολοὺς τρίψας ἐν
οἴνῳ καὶ φυρήσας προσθεῖναι. Ἕτερον· λίνου καρπὸν τρίψας ἐν οἴνῳ
φυρήσας προσθεῖναι. Ἕτερον· τριφύλλου τὸν καρπὸν ἐν οἴνῳ πιεῖν
δοῦναι. Ἢν ἐς τὴν ὀσφῦν ὑστέραι καταστηρίξωσιν, ἐσθιέτω πουλύποδας
ἑφθοὺς καὶ ὀπτοὺς, καὶ οἶνον πινέτω μέλανα εὐώδεα ἄκρητον ὡς
πλεῖστον. Ἕτερα ποτὰ καὶ προσθετὰ καθαρτήρια· ῥοῦν τὴν ἐρυθρὴν καὶ
γίγαρτα ἑψήσας ἐν ὕδατι, τοῦ σιτανίου ἐμβαλὼν ἐπὶ τὸ ὕδωρ δίδου
πίνειν. Ἕτερον· ἄλητον ἐφ´ ὕδωρ ἐμβαλὼν, δίδου πιεῖν. Ἕτερον· μόρα
τὰ ἀπὸ τοῦ βάτου ξηρήνας καὶ τρίψας λεῖα καὶ ἄλφιτα ποταίνια
ἀναμίξας ὅσον ὀξύβαφον ἀμφοτέρων ἐν οἴνῳ εὐώδει καὶ ὑδαρεῖ πινέτω.
Ἕτερον τὴν γῆν τὴν μέλαιναν τὴν Σαμίην ἐν ὕδατι τρίψας ὅσον
ἀστράγαλον δίδου πιεῖν. Ἕτερον· ὑποκιστίδος ἐν οἴνῳ διδόναι πιεῖν.
Ἕτερον· σίδας οἰνώδεας ἐκχυλώσας, ἄλφιτα φυρήσας τῷ χυλῷ, ξήρηνον·
ἔπειτα τρίψας ἐν οἴνῳ λεῖον, δίδου πιεῖν. Ἕτερον· μύρτων μελαινῶν
τὸν καρπὸν τρίψας, διεὶς ἐν ὕδατι, ἄλφιτα ἐπιβαλὼν, δίδου πίνειν.
Ἕτερον· ῥοιὴν γλυκείην ὀπτήσας, ὁλκὴν τρίψας ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν.
Ἕτερον· πυροὺς καὶ κάγχρυας τρίψας, φρύξας τε καὶ ἄλητα ποιήσας, ἐν
οἴνῳ μέλανι δίδου πιεῖν. Ἕτερον· ῥοιῆς γλυκείης τὰ εἴσω ξυμμίξας ἴσῳ
ὕδατι, δίδου πίνειν. Ἕτερον· κώνειον ὅσον τοῖσι τρισὶ δακτύλοισιν ἐν
ὕδατι δίδου πίνειν. Ἕτερον· ἀλήτου σιτανίου καὶ γύψου τὸ ἴσον μίξας
ἐν ὕδατι δίδου πίνειν. Ἕτερον· ῥοιῆς γλυκείης τὸν φλοιὸν καὶ σίδια
ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν. Ἢν αἷμα ἐξ ὑστερέων ῥέῃ, ἄγνου φύλλα ἐν οἴνῳ
μέλανι δίδου πιεῖν. Ῥόου καὶ ὀδύνης· κάχρυος ῥίζην ἐν οἴνῳ διδόναι
πίνειν. Ἕτερα ποτὰ ὑστερέων· κεδρίδας, σέσελι, κύμινον Αἰθιοπικὸν,
κασίης καρπὸν, ἀρκευθίδας, κεγχρίδας, ἐχινίδας, μελάνθιον, δαύκου
ῥίζην καὶ τὸν καρπόν· ἀρώματα δὲ θύμον, θύμβρην, ἐρίκην, ὑπερικὸν,
μήκωνα λευκὴν, κρήθμου ῥίζας καὶ τὸν καρπὸν, μαλάχης ῥίζας,
λινοζώστιος καρπὸν καὶ τὰ φύλλα, κνίδης καρπὸν, ἐλελίσφακον,
αἴγειρον, δίκταμνον, ψευδοδίκταμνον, ἄμωμον, καρδάμωμον, ἑλένιον,
ἀριστολοχίαν, καστόριον, ἀδίαντον, δρακόντιον, πευκέδανον, πηγάνου
φύλλα καὶ τὸν καρπὸν, σελίνου καρπὸν, μαράθρου καρπὸν, ἱπποσελίνου
καὶ τὸν καρπὸν καὶ τὰς ῥίζας, ἱππομαράθρου καρπὸν καὶ τὰς ῥίζας,
στρουθίου τὸν καρπὸν καὶ τὰς ῥίζας, ὕσσωπον Κιλίκιον, ἐρύσιμον,
γλυκυσίδην, πάνακες· τουτέων ὅ τι ἂν βούλῃ, καὶ ξυμμίσγων καὶ αὐτὸ
καθ´ ἑαυτὸ ἀφεψῶν ἐν ὕδατι ἢ ἐν οἴνῳ ὡς ἂν βούλῃ, δίδου πίνειν.
Ἀγαθὰ καὶ καθαρτικὰ καὶ τὰς ὀδύνας παύοντα· τῆς μαλάχης δίδου ἐν
ὕδατι τὴν ῥίζην. Ὑστερέων· γλυκυσίδης καρπὸν καὶ κέδριον ὀλίγον
ξυμμίσγων, ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν, καὶ παύσεις ὑστερέων ὀδύνας. Ὅταν
αἱ ὑστέραι πνίγωσι· καστόριον καὶ κόνυζαν ἐν οἴνῳ λευκῷ δίδου
πίνειν· ἢν δὲ προσεστήκῃ [πρὸς τῇ ῥινὶ], κόκκου τὸ εἴσω τὸ λευκὸν
μέλιτι μίξας, ἀλείφειν τὴν ῥῖνα. Ἕτερον παῦον ὀδύνας· μαλάχης τὴν
ῥίζαν καὶ μαράθρου φλοιὸν καὶ κρήθμου ἐν ὕδατι δοῦναι πιεῖν. Ἕτερον·
ἀστέρας θαλασσίους τοὺς μέλανας καὶ κράμβην, μίξας ἐν οἴνῳ εὐώδει,
δοῦναι πιεῖν. Ἕτερον· σμύρναν ὅσον τριώβολον, κόριον ὀλίγον,
ῥητίνην, γλυκυσίδης ῥίζαν, κύμινον Αἰθιοπικόν· ταῦτα τρίψας λεῖα,
οἴνῳ λευκῷ διεὶς, δίδου πίνειν, ἀκροχλίερον ποιήσας. Ὑστέρας
ἐλαύνει· τοῦ κροτωνοειδέος τὴν ῥίζαν δίδου πίνειν. Ἢν πρὸς τὴν
καρδίην προσπεσοῦσαι αἱ ὑστέραι πνίγωσιν, ἄγνου τὸν καρπὸν καὶ
γλυκυσίδης δίδου ἐν οἴνῳ πίνειν. Προσθετὰ δριμέα αἷμα ἄγοντα·
κανθαρίδας πέντε ξυμμίξας τῷ λιβανωτῷ καὶ τῇ σμύρνῃ, τὸ μέγεθος
ποίει ὅσον κηκίδα, πρόμακρον ποιήσας, καὶ περιθεὶς εἰρίῳ, περιελίξας
τε ὀθονίῳ λεπτῷ, βρέξας μύρῳ Αἰγυπτίῳ λευκῷ ἢ ῥοδίνῳ, πρόσθες.
Ἕτερον· βούπρηστιν, ἢν μὲν μικρὴ ᾖ, ὅλην, ἢν δὲ μεγάλη, τὸ ἥμισυ
ξύμμισγε πρὸς τοῖς ῥηθεῖσι καὶ τὸν αὐτὸν τρόπον προστίθει. Ἢν δὲ
μαλακωτέροισιν ἐθέλωσι χρῆσθαι, τὰς βουπρήστιας ἔμβαλλε ἐς οἶνον,
κύμινον Αἰθιοπικὸν παρεμβαλὼν, καὶ σέσελι, καὶ ἄνισον, ἀναζέσαι, ἐς
τὰς δέκα βουπρήστιας ξυμμίξας ὀξύβαφον ἐλαιηρὸν, τῶν ἄλλων ἁπάντων
ἴσον ἑκάστου· μῖξαι δὲ σμύρναν, λιβανωτὸν ὀλίγον· τούτου λαβὼν ὅσον
δραχμίδα, προσθεῖναι, ὥσπερ ἐν τῷ πρόσθεν προσθήματι. Ἕτερον· τοῦ
μελανθίου τρίψας μέλιτι, δεύσας οἴνῳ, βάλανον ποιήσας πρὸς τῷ πτέρῳ
προσθέσθω. Ἕτερον· φιλίστιον τὸν αὐτὸν τρόπον ποιέων προστίθει.
Ἕτερον· τηλεφίου καρπὸν τὸν αὐτὸν τρόπον ποιέων προστίθει. Ἕτερον·
ἀνεμώνης φύλλα τρίψας, ἐνθεὶς ἐς ῥάκος, καὶ σμύρνης μικρὸν
ξυμμίσγων, τὸν αὐτὸν τρόπον χρῆσθαι. Ἄγει αἷμα· βάλανον Αἰγυπτίην
τρίψας καὶ Σούσινον [ὅ ἐστι γῆ Αἰγυπτίη], ὕδατι διεὶς, εἰρίῳ ἑλίξας,
προστίθει. Ἕτερον χολὴν καθαῖρον· σικύης ἐντεριώνην λείην τρίψας,
μέλιτι φυρήσας, βάλανον ποιέων, προστίθει. Ἕτερον· κολοκυνθίδος
ἀγρίης τὸ εἴσω λεῖον ποιήσας, μέλιτι φυρήσας, τὸν αὐτὸν τρόπον
προστίθει. Ἕτερον· ἐλατηρίου πόσιας τέσσαρας, ξυμμίσγων στέαρ
χήνειον καὶ αἴγειον καὶ μίσυ, βάλανον ποιέων, προστίθει ἐν τῷ ῥάκει.
Ἕτερον· θλάσπιν λείην ποιέων, μέλιτι φυρέων, προστίθει. Ἕτερον·
σύκου παλαιοῦ τὸ πῖον ξύσας, καὶ ξυμμίξας πόσιας ἐλατηρίου δύο καὶ
νίτρου ὅσον τὸ ἐλατήριον, μέλιτι δεύσας, προστίθει. Ἕτερον· ἢν
φλεγμήνῃ· νίτρον ἐρυθρὸν, σύκου τὸ εἴσω τὸ πῖον, ἴσον ἑκάστου,
τρίψας λεῖα, ὅσον κηκίδα ποιήσας, προστίθει. Ἕτερον· κυμίνου φύλλα
ἐν οἴνῳ τρίψας, ἐν ῥάκει προστίθει. Ἕτερον· τὴν λευκὴν ῥίζαν τρίψας
λείην, μέλι ἐπιχέας καὶ ἀναζέσας, βάλανον ποιήσας, προστίθει.
Ἕτερον· ὀπὸν σιλφίου καὶ σῦκον μίξας, βάλανον ποιέων, προστίθει.
Ἕτερον· σικύης σπέρμα τρίψας, τὸν αὐτὸν τρόπον προστίθει. Ἕτερον·
χολὴν ταύρου, καὶ νίτρον ἐρυθρὸν, νέτωπον, κυκλάμινον, τρίψας
τουτέων ὅσον κηκίδα, τοῦ κυκλαμίνου δὲ πλεῖστον, μέλιτι ξυμμίξας,
προστίθει. Ἕτερον· τοῦ κρομμύου τὴν κεφαλὴν καθαίρειν, ἐν ὕδατι
τρίψας, ἐς ῥάκος ἀποδήσας, προσθεῖναι. Ἕτερον· σμύρναν, ἅλας,
κύμινον, χολὴν ταύρου, μέλιτι ταῦτα φυρήσας, ἐς ῥάκος ἔνθετα
προσθεῖναι. Ἕτερον· κόκκους ἐκλέξας ὅσον τριήκοντα, καὶ τρίμματα
μηδικοῦ φαρμάκου τοῦ τῶν ὀφθαλμῶν ὃ καλεῖται πέπερι, καὶ τοῦ
στρογγύλου ὃ καλεῖται, ταῦτα τὰ τρία τρίβων ἐν οἴνῳ παλαιῷ, λεῖα
διεὶς, γλυκεῖ ἐλαίῳ ἀναφυρέων, περὶ τὸ εἰρίον περιθεὶς, προσθέσθω,
καὶ διανιζέσθω οὔρῳ. Ἕτερον· τιθυμάλου ὀπὸν μέλιτι φυρήσας, ἐς ῥάκος
ἐνθεὶς, προστιθέναι. Ἕτερον· σκίλλης ῥίζαν ὅσον ἑξαδάκτυλον
καθελίξας τοὺς δύο δακτύλους, ἐρίῳ πρόσθες. Ἕτερα μαλθακτικὰ, ὑφ´ ὧν
καθαίρεται ὕδωρ καὶ αἷμα, ἐπιμήνιά τε ἄγονται, ἢν μὴ πουλυχρόνια ᾖ,
καὶ τὸ στόμα μαλθάσσεται· ναρκίσσινον, κύμινον Αἰθιοπικὸν,
λιβανωτὸν, ἀψίνθιον, κύπειρον, τῶν μὲν ἄλλων ἴσον ἑκάστου, τοῦ δὲ
ναρκισσίνου μοίρας τέσσαρας, ἐπικτένιον ὠμόλινον ξυμμίξας, ταῦτα
τρίψας, καὶ ποιήσας βάλανον, προστίθει. Ἕτερον· κυκλαμίνου μέγεθος
ὅσον ἀστραγάλου, καὶ ἄνθος χαλκοῦ ὅσον κύαμον τρίψας, καὶ μέλιτι
δεύσας, καλῶς ποιήσας βάλανον, προστιθέναι. Ἕτερον· γλήχωνα,
σμύρναν, λιβανωτὸν, ὑὸς χολὴν, μέλιτι φυρήσας, καὶ ποιήσας βάλανον,
προστιθέναι. Ἕτερα στρυφνά· ῥοῦν οἴνῳ μέλανι φυρήσας, προσθεῖναι.
Ἕτερον· κνίκον τὸν αὐτὸν τρόπον ποιήσας, προστίθει. Ἕτερον· λωτοῦ
πρίσματα τὸν αὐτὸν τρόπον ποιέειν. Ἕτερον· ῥοῦν μέλιτι μίξας,
προσθεῖναι. Ἕτερα μαλθακτήρια· θεῖον, στέαρ, ὠοῦ λέκιθον, ἄλητον,
μέλιτι φυρήσας, ταῦτα παραχλιαίνων, τὸ ἀποστάζον εἰρίῳ πρόσθες.
Ἕτερον· χηνὸς ἔλαιον καὶ στέαρ μήλειον, κηρὸν λευκὸν, ῥητίνην, μύρον
ῥόδινον, ῥάκος κατατίλας λεπτὸν, προστίθει. Ἕτερον· ἐλάφου μυελὸν
καὶ στέαρ τήξας ἐν εἰρίῳ πρόσθες. Ἕτερον· στέαρ ὄϊος ἢ αἰγὸς καὶ ὠοῦ
τὸ λευκὸν ῥοδίνῳ μύρῳ ἀναφυρήσας, εἰρίῳ ἀνασπογγίσας, πρόσθες. |
31. (Cancer utérin.) Quand les matrices deviennent dures et font saillie dans les parties génitales, quand les aines se durcissent et qu'il y a de la chaleur aux parties génitales, le cancer commence à se former. Les choses étant ainsi, prenez le dedans d'une courge, écrasez-le avec un rayon de miel, en y versant une cotyle d'eau ; ceci sera injecté en lavement, et on laissera opérer. 32. (Énumération de breuvages et pessaires propres à provoquer la sortie du chorion et les règles.) Quand vous donnez un médicament à une femme, mêlez-y ce qui purge les matrices et ce qui les pousse. Autres breuvages et pessaires capables d'expulser le chorion et de provoquer les règles : prenez cinq cantharides, ôtez les ailes, les pattes et la tête ; puis pilez plein une conque de tribolos du bord de la mer avec la racine (sennebiera coronopus, d'après Fraas) ; pilez une dose égale de l'anthemum vert (matricaria parthemum), autant de graine de persil, quinze œufs de sèche, et faites boire dans un vin doux coupé d'eau. Quand il y a douleur, la femme prend un bain de siège d'eau chaude, et boit du mélicrat étendu d'eau. Autre : prenez à la dose d'un statère d'Égine (pièce d'or) les feuilles et la fleur pilées du batrachion (ranunculus asiaticus), et faites boire dans du vin doux; quand il y a douleur, faites cuire des pois chicbes blancs et des raisins secs dans de l'eau, refroidissez et faites boire ; quand il y a strangurie, bain de siège chaud. Autre : prenez de l'adiante à la dose d'un statère d'Égine, et faites boire dans du vin blanc coupé de moitié d'eau. Autre : prenez une pincée de graine de leucoium (viola odorata), et faites boire dans du vin blanc coupé de même. Antre : administrez de la même façon dans du vin la racine du leucoium noir (viola odorata). Autre : administrez de la même façon le crimanthemum (sedum) qui vient sur les maisons. Autre : prenez, de feuilles d'anchuse, deux poignées, et faites boire dans du vin cuit coupé de moitié d'eau. Autre : raclez de la racine de chaméléon (chondrilla juncea, L.) autant qu'on met d'hellébore en une potion, et faites boire dans du vin cuit coupé avec de l'eau. Autre : mêlez de l'eau de chou et de poireau, du suc de silphion à la dose de trois demi-oboles, autant de vin blanc que de l'eau susdite, et faites boire. Autre : coupez des olives blanches avant que l'huile y soit formée, faites sécher, puis pilez, passez au tamis, jetez dans du vin et faites boire. Ceci provoque les règles et chasse le chorion. Boire dans de l'eau gros comme une obole de dictame de Crète. Si vous ne pouvez pas faire sortir le chorion par les breuvages, administrez une fumigation avec le sureau (elle se fait avec la décoction), et mettez le pessaire à cantharide; ce moyen chasse aussi le fœtus; s'il cause de la mordification, la femme l'ôtera, le trempera dans le parfum de rose, et le remettra jusqu'à l'issue du chorion. Autre : prenez des nœuds résineux, au nombre de neuf, du peuplier de Crète (populus graeca), pilez-les el faites-les boire dans du vin ; c'est un moyen qui favorise aussi la délivrance quand l'accouchement est laborieux. Autre : prenez une poignée de conyza, trempez-la dans la décoction de porreau, mêlez une conque de nétopon (huile d'amandes amères), et faites boire dans du vin. Ceci provoque les menstrues. Prenez du peucedanum (peucedanum officinale), du panaces (echinophora tenuifolia), de lu racine de pivoine, et faites prendre dans du vin. Ceci expulse l'embryon mort et les secondines. Prenez la graine de la violette et de l'andrachné (portulaca oleracea), mêlez, pilez bien, et faites prendre dans du vin blanc vieux. Ceci provoque les règles. Prenez une pincée de graine de leucoïum (viola odorata), cinq ou six crottes de chèvre, mêlez dans du vin de très-bonne odeur ; alors administrez une fumigation préparée avec l'eau et l'huile et faite sur un siège; après la fumigation, donnez à boire le mélange ; aussitôt, lavez la femme et faites-la coucher ; elle mangera du chou, et en boira la décoction. Autre : prenez une pincée de graine de leucoïum, et faites-la boire dans du vin ; la femme prendra un bain de siège chaud ; sinon, broyez des racines de fenouil, trempez-les dans du méli-crat chaud, et faites boire. Autre : prenez dix galles de frêne et faites-les boire dans du vin. Cela est bon pour toutes les douleurs de la matrice et très-diurétique. Autre : prenez gros comme un grain d'ers de suc de silphion et de la graine de cardame (erucaria aleppica, d'après Fraas), pilez bien, mêlez dans du vin ou dans du lait de chienne, et faites boire. Ceci expulse aussi le fœtus. Abortif : prenez du batrachion (ranunculus asiaticus) et un peu d'élatérion, mêlez dans du vinaigre, et donnez à boire coupé convenablement. Pour le même objet : prenez la tige tendre du chou, frottez-en l'extrémité avec du nétopon, et frappez. Si les règles ne viennent pas : prenez le fruit du térébinthinier, broyez, trempez dans du vin et dé l'eau, passez, et faites boire à jeun; la femme se lavera à l'eau chaude. Pour provoquer les règles : faites boire dans du vin à jeun cinq grains rouges (voy. note 3). Pour faire aller les lochies : prenez de la graine de fenouil, de l'écorce de crethinos et de l'encens, et faites boire dans du vin. Autre : prenez des branches de pin aussi résineuses que- possible, faites cuire dans du vin, pilez cinq grains de pivoine dans du vin, et faites boire à la dose d'un quart de cotyle. Autre : prenez la graine et les feuilles de la mercuriale, et faites boire dans du vin. Autre : prenez cinq grains noirs de pivoine et des œufs de sèche, et faites boire dans du vin. Pour toute nouvelle accouchée, prenez de l'érysimum (sysimbrium polyceratium) et de la farine d'orge, jetez-y de l'huile, quand cela est cuit ; la femme prendra cela en potage et usera des aliments les plus émollients. Autre : pilez de la scammonée dans du lait de femme, épongez avec de la laine, que vous appliquerez en pessaire. Autre : pilez les feuilles de la mercuriale et appliquez-les dans un linge. Autre : broyez de l'armoise, trempez-la dans l'huile de rose, et appliquez-la. Autre : pilez bien la racine blanche (la racine du dracontion, dracunculus polyphyllus), trempez-la dans l'huile de rose et appliquez-la. Autre : trempez de la pivoine dans du miel, de l'huile de rose et du parfum d'Egypte, et appliques dans de la laine. Autre : appliquez de la même façon de la farine non lavée. Autre : pétrissez ensemble de la farine d'ivraie et de blé avec du miel, et appliquez dans de la laine. Préparation qui provoque les règles et les lochies et fait couler l'eau : prenez une pincée de racine de struthion (saponaria officinalis), pilez bien, trempez dans du miel et appliquez ; le struthion vient dans l'île d'Andros sur le bord de la mer. Autre, pour purger la matrice : broyez de la mercuriale et un peu de citrouille, trempez dans du vin et du miel, et appliquez. Autre s brûlez des poils de lièvre, broyez dans du vin, ajoutez du miel cuit et de Peau et faites boire; la femme se lavera à l'eau chaude. Pour nettoyer après l'accouchement : prenez un quart de chœnice d'orge (chœhice = 1 litre, 08), broyez, faites cuire dans quatre cotyles d'eau ; quand cela a bouilli, donnez à prendre deux ou trois fois en potage. Pour purger les lochies : faites cuire les feuilles du sureau, versez de l'huile et faites boire; la femme mangera aussi des choux bouillis et des porreaux. Mondificatif de la matrice : faîtes boire les feuilles et la graine du sumac dans du vin ; pilez de l'érysimon dans du vin, jetez de la farine, et faites boire. Autre : broyez dans du vin deux oboles de misy (sulfate de fer ou de cuivre), pétrissez et faites un pessaire. Autre : pilez la graine de lin, pétrissez avec du vin, et faites un pessaire. Autre : donnez à boire dans du vin la graine du trèfle. Si les matrices se fixent aux lombes, la femme mangera des poulpes bouillis et grillés ; elle boira du vin noir, de bonne odeur, pur autant que possible. Autres breuvages et pessaires mondificatifs : faites cuire dans de l'eau du sumac rouge et des pépins de raisin, jetez dans l'eau de la farine de blé de deux mois, et faites boire. Autre : jetez de la farine dans de l'eau, et faites boire. Autre : faites sécher les mûres de la ronce, pilez, mêlez un oxybaphe de farine froide avec un oxybaphe de cette poudre de mures, et faites boire dans du vin de bonne odeur et coupé d'eau. Autre : broyez gros comme un osselet de terre noire de Sam os dans de l'eau, et mites boire. Autre : laites boire dans du vin l'hypocistis (cytinus hypocistis). Autre : exprimez le jus de grenades vineuses, pétrisses delà farine d'orge avec ce jus, faites sécher; puis écrasez bien dans du vin et faites boire. Autre : pilez la baie du myrte noir, trempez dans l'eau, ajoutez de la farine d'orge et faites boire. Autre : faites griller une grenade douce, écrasez-en une drachme dans du vin et faites boire. Autre : broyez du blé et de l'orge, faites griller, faites-en de la pâte, et donnes à boire dans du vin noir. Autre : prenez le dedans d'une grenade douce, mêlez-y quantité égale d'eau et faites boire. Autre : donnez à boire dans de l'eau une pincée de conium (conium maculatum). Autre : mêlez quantité égale de farine de blé de deux mois et de plâtre, et foi tes boire dans de l'eau. Autre : donnez à boire dans du vin l'écorce du grenadier doux et la peau de la grenade. Si du sang coule de la matrice, donnez à boire des feuilles d'agnus dans du vin noir. Pour le tlux et la douleur, faites boire dans du vin la racine du cachrys (cachrys cretica). Autres breuvages pour la matrice : prenez des fruits de cèdre (unjaniperus), du séséli, du cumin d'Ethiopie, du fruit de la casia (launu casia), des baies de genièvre, du millet, de petits oursins, du melanthium (nigella sativa), la racine et la graine du daucus, pour aromates, le thym, la thymbra (satureia thymbra), la fougère,l 'hypericon (hypericum crispum), le pavot blanc, les racines et la graine du crethmos, les racines de la mauve, la graine et les feuilles de la mercuriale, la graine de l'ortie, la sauge, le peuplier, le dictame, le pseudo-dictame, l'amome, le cardamome, rl'elemum, l'aristoloche, le castoréum, l'adiante, le dracontium, le peucedanum, les feuilles et la graine de la rue, la graine du persil, la graine du fenouil, la graine et les racines de l'hipposelinum (smyrnium olusatrum), la graine et les racines de l'hippomarathrum (cachrys Morissonii, Vahl, d'après Fraas), la graine et les racines du struthium, l'hysope de Cilicie, l'érysimon, la pivoine, le panaces ; de ces substances, faites cuire, mêlant celles que vous voudrez, ou isolément celle que vous voudrez, dans l'eau ou dans le vin, comme il vous plaira, et faites boire. Moyens bons, qui sont mondificatifs et qui calment les douleurs : donnez la racine de la mauve dans de l'eau. Pour la matrice, mêlez de la graine de pivoine et un peu d'huile de cèdre, donnez à boire dans du vin, et vous calmerez les douleurs de matrice. Quand les matrices causent de la suffocation, faites boire dans du vin blanc du castoréum et de la conyza ; si cela se prolonge, mêlez avec du miel la partie intérieure et blanche du grain de Cnide, et frottez-en le nez. Autre qui calme les douleurs : prenez la racine de la mauve et l'écorce du fenouil et du crethmos, et faites boire dans du viri. Autre : prenez des étoiles de mer noires et du chou, mêlez et dites boire dans du vin de bonne odeur. Autre : prenez trois oboles de myrrhe, un peu de coriandre, de la résine, la racine de pivoine, du cumin d'Ethiopie; pilez bien tout cela, trempez dans du vin blanc et faites boire tiède. Moyen qui débarrasse les matrices : Faites boire la racine du ricin. Si les matrices, se portant sur le cœur, causent de la suffocation, faites boire dans du vin la graine de l'agnus et de la pivoine. Pessaires acres qui amènent le sang : mêlez cinq cantharides avec de l'encens et de la myrrhe, faites cela gros comme une noix de galle et allongé, entourez de laine, roulez dans un linge fin, humectez avec de l'huile d'Egypte blanche ou de l'huile de rose, et appliquez en pessaire. Autre ; prenez un bupreste, entier s'il est petit, la moitié s'il est gros, mêlez-le aux substances susdites, et appliquez-le de la même façon. Si vous voulez que la préparation soit plus douce, jetez les buprestes dans du vin, ajoutez du cumin d'Ethiopie, du séséli et de l'anis, et faites bouillir ; pour dix buprestes, mêlez un oxybaphe d'huile : de tout le reste i\ y aura quantité égale; vous mêlerez de la myrrhe et un peu d'encens ; vous prendrez de cette préparation une poignée, et vous l'appliquerez en pessaire, comme il a été dit plus haut. Autre : broyez du mélanthium (la nielle) dans du miel, mouillez avec du vin, faites un pessaire, et appliquez avec la plume. Autre : faites avec le philistium (galium aparine, L.) un pessaire de la même façon, et appliquez-le. Autre : faites avec la graine du téléphion (cerinthe aspera, L.) un pessaire de la même façon et appliquez-le. Autre : broyez les feuilles de l'anémone (anemone coronaria, L.), mettez dans un linge, ajoutez un peu de myrrhe, et servez-vous-en de la même façon. Ceci amène le sang : pilez un gland d'Egypte (noix de ben) avec du susinum (huile de lis) , ajoutez de l'eau, roulez dans de la laine, et appliquez en pessaire. Autre, qui purge la bile : broyez le dedans d'une courge, pétrissez avec du miel, faites un pessaire et appliquez. Autre : broyez le dedans de la coloquinte sauvage, pétrissez avec du miel, et appliquez de la même façon. Autre : prenez quatre potions d'élatérion, mêlez de la graisse d'oie et de chèvre et du misy (sulfate de cuivre), faites un pessaire et appliquez dans un linge. Autre : broyez du thlaspis (capsella butta pastoris), pétrissez avec du miel et appliquez. Autre : raclez la partie grasse de vieilles figues, mêlez deux potions d'élatérion et autant de nitre, trempez avec du miel et appliquez. Autre, s'il y a phlegmasie : prenez du nitre rouge, la partie intérieure et grasse de la figue, de chaque autant, broyez, faites comme une noix de galle et appliquez. Autre : pilez des feuilles de cumin dans du vin et appliquez dans un linge. Autre : broyez la racine blanche (le dracontion, dracunculus polyphyllus), versez du miel, faites bouillir, formez un pessaire et appliquez. Autre : mêlez du suc de silphion et des figues, formez un pessaire et appliquez. Autre : pilez de la graine de courge et appliquez de la même façon. Autre : prenez de la bile de taureau, du nitre rouge, du nétopon (huile d'amandes amères), du cyclamen (il doit y avoir le plus de cyclamen), broyez-en gros comme une noix de galle, ajoutez du miel, formez un pessaire et appliquez. Autre : nettoyez la tête d'un poireau, piles dans de l'eau, lies dans un linge et appliques. Autre : prenez myrrhe, sel, cumin, bile de taureau, pétrissez avec du miel, mettez dans un linge et appliques. Autre ; prenez trente grains de poivre décortiqués, des raclures du médicament médique qui est destiné aux yeux et qu'on nomme poivre, et de celui qu'on nomme rond, pilez ces trois ingrédients dans du vin vieux qui sert à délayer, pétrissez avec de l'huile douce, mettez dans la laine, appliquez en pessaire et faites laver avec de l'urine. Autre : pétrissez du suc de tithymalle et du miel, mettez dans un linge et appliquez. Autre : prenez une racine de seule longue de six doigts, enveloppez-en deux doigts dans la laine et appliquez. Autres, qui sont émollients, qui purgent l'eau et le sang, amènent les règles si la suppression n'en est pas ancienne, et ramollissent l'orifice utérin : prenez huile de narcisse, cumin d'Ethiopie, encens, absinthe, cypirus (cyperus rotundus), de chaque parties égales, excepté de l'huile de narcisse, dont il y aura quatre parties, mêlez de l'étoupe de lin écru, broyez, faites un pessaire et appliquez. Autre : prenez du cyclamen gros comme un osselet, de la fleur de cuivre gros comme une fève, pilez, trempez avec du miel, faites un pessaire et appliquez. Autre : prenez du pouliot, delà myrrhe, de l'encens, de la bile de porc, pétrissez avec du miel, faites un pessaire, appliquez. Autres, astringents : pétrissez du sumac avec du vin noir et appliquez. Autre : faites de même avec le cnicus (carthamus tinctorius, L.) et appliquez. Autre : faites de même avec la sciure de lotus et appliquez. Aube : mêlez du sumac avec du miel et appliquez. Autres, émollients : prenez soufre, graisse, jaune d'œuf, farine, pétrissez avec du miel, chauffez légèrement, recevez sur de la laine ce qui dégoutte, et appliquez. Autre : prenez de la graisse d'oie, de la graisse de mouton, de la cire blanche, de la résine, du parfum de rose, faites de la charpie fine et appliquez. Autre ; prenez de la moelle et de la graisse de cerf, faites fondre et appliquez dans de la laine. Autre : prenez de la graisse de mouton ou de chèvre et du blanc d'œuf, pétrissez avec du parfum de rose, épongez avec de la laine et appliquez. |
33. Κλυσμοί· ὀλύνθους τοὺς χειμερινοὺς ἐμβαλὼν, ἑψεῖν ἐν ὕδατι ὑποκαίων ἡσυχῇ, ἔπειτα ἀποχέας, ἔλαιόν τε ἐπιχέων, κλύζειν· μετακλύζειν δὲ σιδίοισι καὶ κηκίδι καὶ λωτοῦ πρίσμασιν, ἐν οἴνῳ ἑψῶν στρυφνῷ, ἀποχέων δὲ κλύζειν. Ἕτερον· τρύγα κατακαίων ἐς ὕδωρ βάλλε, ἔπειτα τῷ ὕδατι κλύζειν, μετακλύζειν δὲ σιδίοις, μύρτοις, ῥοῦ φύλλοις, ἀφεψῶν ἐν οἴνῳ. Ἕτερον· σχίνου φύλλα, ἐλελισφάκου, ὑπερικοῦ ἑψήσας ἐν οἴνῳ μέλανι· ἢν ἑλκωθῇ δέ τι τῶν μητρέων, βούτυρον, λιβανωτὸν, σμύρναν, ῥητίνην ὀλίγην, τουτέοισι χρὴ κλύζειν. Ἕτερον· πράσα ἑψήσας ἐν ὕδατι, ἀποχέων δὲ ὕδωρ, οἴνῳ μίξας, κλύζε. Ἀκτῆς καρπὸν, ἄνισον, λιβανωτὸν, σμύρναν, οἶνον, τῷ χυλῷ τουτέων κλύζειν. Ἕτερον· κράμβην ἑψήσας ἐν ὕδατι, ἐν τῷ χυλῷ τῆς κράμβης ἕψε τὴν λινόζωστιν, παρεμβάλλων λίνου σπέρμα μικρόν· ἔπειτα ἀποχέας κλύζε. Ἕτερον· σμύρνης ὅσον ὀξύβαφον, λιβανωτὸν, σέσελι, ἄνισον, λίνου σπέρμα, νέτωπον, ῥητίνην, μέλι, χηνὸς ἔλαιον, ὄξος λευκὸν, τὸ Αἰγύπτιον, τουτέων ἑκάστου τὸ ἴσον τρίψας, διεῖναι οἴνου λευκοῦ κοτύλαις δυσίν· ἔπειτα χλιερῷ κλύζειν. Ἕτερον· λινόζωστιν ἐν ὕδατι ἑψήσας, ἀπηθήσας, σμύρνης ὀξύβαφον, λιβανωτοῦ, νετώπου, ἴσον ἑκάστου μίξας, χλιερῷ κλύζειν. Ἕτερον· ἐλελίσφακον καὶ ὑπερικὸν ἐν ὕδατι ἑψήσας, τῷ ὕδατι κλύζε. Ἕτερον· ἀκτῆς καρπὸν, δαφνίδας, ἑκατέρου τὸ ἴσον, ἐν οἴνῳ ἕψε, ἔπειτα τῷ οἴνῳ κλύζε. Ἕτερον· γλήχωνα ἐν ὕδατι ἑψήσας, ἔλαιον περιχέας, μεθ´ ὕδατος κλύσον. Ἕτερον· χηνὸς ἔλαιον, ῥητίνην ξυντήξας, κλύσον. Ἕτερον· βούτυρον, κέδρινον ἔλαιον παραμίξας ὀλίγον, μέλιτι διατήξας ταῦτα, κλύσαι χλιερῷ. Ἕτερον· κύπειρον, σχοῖνον, κάλαμον, ταῦτα ἴσα τῇ σμύρνῃ μίγνυται, σισύμβριον οἴνῳ ἑψῶν κλύζειν. Ἕτερον· σελίνου καρπὸν, ἀνίσου, σεσέλιος σπέρμα, μελάνθιον οἴνῳ ἑψήσας, κλύζειν. Ἕτερον· κέδρον κρητικὴν ἐν οἴνῳ ἑψήσας, κλύζε. Ἕτερον· ἐχέτρωσιν καὶ σμύρναν διεὶς ἐν ὕδατι, κλύζε. Ἕτερον· ἀργυρίου ἄνθος ἐν οἴνῳ καὶ ὕδατι κλύσαι. Ἕτερον· ἐλατήριον ὅσον δύο πόσιας ὕδατι διεὶς, κλύσαι. Ἕτερον· κολοκυνθίδας ἀγρίας δύο ἐν οἴνῳ ἢ γάλακτι ἑφθῷ ἀποβρέξας, ὅσον τέσσαρας, κοτύλας, ἀπηθήσας, κλύζε. Ἕτερον· σικύης ἐντεριώνην ὅσον παλαιστὴν ἑψήσας ἐν ὕδατι κατύλαις τέσσαρσι, μέλι καὶ ἔλαιον ἐπιχέας, κλύσαι. Ἕτερον· τῆς θαψίης ῥίζης ὅσον δύο πόσιας καὶ μέλι καὶ ἔλαιον, διεὶς ὕδατος κοτύλῃσι δυσὶ, κλύσαι. Ἕτερον· ἐλλεβόρου ὅσον δύο πόσιας διεὶς οἴνῳ γλυκεῖ, ὅσον δύο κοτύλαις, κλύσαι χλιερῷ. Ἕτερον· θλάσπιος ὅσον ὀξύβαφον μέλιτι παραμίξας, ὕδατος διεὶς ὅσον δύο κοτύλῃσι, κλύσαι χλιερῷ. Ἕτερον· σικύης ὅσον παλαιστὴν ἑψήσας ἐν ὕδατος κοτύλῃσι πέντε, ἔλαιον παραμίξας, κλύσαι. Ἕτερον· κόκκους κνιδίους ὅσον ἑξήκοντα, μέλι, ἔλαιον ὑποδιεὶς, κλύσαι. Ἕτερον· ἢν φύσει φλεγματώδης ᾖ· κνεώρου ποσὸν τρίψας, διεῖναι μελικρήτου κοτύλῃ αἰγινητικῇ, τουτέῳ κλύσαι· ἢν δὲ χολώδης ᾖ, τῆς δάφνης ὅσον πόσιν, τῆς ἐδώδεος ὅσον δραχμήν. Ἕτερον· σκαμμωνίης ὅσον πόσιν τρίψας, διεῖναι μελικρήτῳ ἢ ἀπὸ σταφίδος ὕδατι, ὅσον κοτύλῃ Ἀττικῇ. Ἕτερον· δαφνοειδέος πόσιν κατὰ τὸν αὐτὸν λόγον, ἢν φύσει ᾖ χολώδης, τουτέῳ κλύσαι· ἢν δὲ φλεγματώδης, κόκκους ἐκλελεγμένους καὶ τοῦ τιθυμάλου ὀποῦ ὅσον πόσιν κλύζειν ὡσαύτως· κνεώρου καὶ μηκωνίου, ὡσαύτως ἑκατέρου τουτέων χρῆσθαι χρή. Κλύζε δὲ, ἢν δέῃ, κλυσμῷ πλέον ἢ δυσὶ κοτύλαις. |
33. (Injections.) Injections : prenez les figues vertes d'hiver, faites-les cuire dans l'eau à un feu doux, transvasez, ajoutez de l'huile et injectez; faites suivre l'injection par celle-ci : prenez écorces de grenades, noix de galle, sciure de lotus, faites cuire dans du vin astringent, transvasez et injectez. Autre : brûlez de la lie, jetez dans de l'eau, puis faites l'injection avec l'eau ; l'injection sera suivie de celle-ci : prenez écorces de grenades, baies de myrte, feuilles de sumac, faites cuire dans du vin et injectez. Autre : prenez feuilles de lentisque, de sauge, d'hypericum, faites cuire dans du vin noir ; mais, si quelque partie des matrices est ulcérée, prenez beurre, encens, myrrhe, un peu de résine : c'est avec cela qu'il faut faire l'injection. Autre : faites cuire des poireaux dans de l'eau, transvasez, mêlez du vin, injectez. Prenez graine de sureau, anis, encens, myrrhe, vin, faites l'injection avec la décoction de ces substances. Autre : faites cuire un chou dans de l'eau, et de la mercuriale dans cette eau de chou, ajoutez un peu de graine de lin, transvasez, injectez. Autre : prenez un oxybaphe (oxjybaphe = 0 litre, 068) de myrrhe, de l'encens, du séséli, de l'anis, de la graine de lin, du nétopon (huile d'amandes amères), de la résine, du miel, de la graisse d'oie, du vinaigre blanc, du parfum égyptien, de chaque partie égale, pilez, mouillez avec deux cotyles de vin blanc, injectez tiède. Autre : laites cuire de la mercuriale dans de l'eau, passez, ajoutez un oxybaphe de myrrhe, de l'encens et du nétopon, de chaque quantité égale, injectez tiède. Autre : faites cuire de la sauge et de l'hypéricon dans de l'eau, et injectez l'eau. Autre : prenez graine de sureau, baies de laurier, de chaque autant, faites cuire dans du vin, injectez le vin. Autre : faites cuire du pouliot dans de Peau, ajoutez de l'huile, injectez avec l'eau. Autre: prenez de la graisse d'oie et de la résine, faites fondre et injectez. Autre : prenez du beurre, mêlez un peu d'huile de cèdre, faites fondre dans du miel, injectez tiède. Autre : prenez cypirus, jonc odorant, jonc, mêlez en quantité égale à la myrrhe, faites cuire du sisymbrion (mentha aquatica, d'après Fraas) dans du vin, et injectez. Autre : prenez graine de persil, d'anis et de séséli, mélanthion (nielle), faites cuire dans du vin, injectez. Autre : faites cuire du cèdre de Crète (juniperus oxycedrus, L.) dans du vin, et injectez. Autre : trempez dans de l'eau l'echetrosis (bryonia cretica, L.) et la myrrhe, et injectez. Autre : mettez de la fleur d'argent (oxyde de plomb) dans du vin et de l'eau, et injectez. Autre : prenez deux potions d'élatérion, délayez dans l'eau et injectez. Autre : trempez deux coloquintes sauvages dans quatre cotyles de vin ou de lait cuit, passez, injectez. Autre : prenez une pleine main du dedans de la courge, faites cuire dans quatre cotyles d'eau, ajoutez du miel et de l'huile, et injectez. Autre : prenez deux potions de racine de thapsie, du miel et de l'huile, délayez avec deux cotyles d'eau, injectez. Autre : prenez deux potions d'hellébore, délayez dans deux cotyles de vin doux et injectez tiède. Autre : prenez un oxybaphe de thlaspis (capsella bursa pastoris), ajoutez du miel, délayez dans deux cotyhes d'eau, injectez tiède. Autre : prenez une poignée de courge, faites cuire dans cinq cotyles d'eau, ajoutez de l'houe, injectez. Autre : prenez soixante grains de Cnide, faites macérer dans du miel et de l'huile, injectez. Autre : si la femme est pituiteuse, pilez un peu de cnéoron (daphne turtonraira, L.), délayez dans une cotyle éginétique de mélicrat, injectez ; si elle est bilieuse, prenez du laurier une potion, du laurier qu'on mange une drachme. Autre : prenez une potion de scammonée, pilez, délayez avec du mélicrat ou avec l'eau de raisin sec, à la dose d'une cotyle attique. Autre : préparez de même une potion de daphnoïde (daphne laureola, L.), si la femme est naturellement bilieuse, et injectez; si elle est pitukeuse, prenez des graine de Cnide choisis, une potion de suc de tithymalle, et injectez semblablement ; servez-vous semblablement, soit du cnéoron, soit du méconion (peplis, euphorbia peplis). L'injection, s'il le faut, sera de plus de deux cotyles. |
34. Ὑποθυμιήσεις δέ ἐστι κεκομμένα ταῦτα· κηκίδα θυμιῇν. Πρίσματα λωτοῦ ἐλαίης φύλλοις ξηροῖς κεκομμένοις μίξας καὶ φυρήσας ἐλαίῳ, ὑποθυμιῇν. Ἄνθρακας ὑποβαλὼν, κριθῶν ἄχυρα νοτερὰ ἐπιβάλλων, ὑποθυμιῇν. Ἀπ´ ἀμφορέως ἐλαιηροῦ τὸ ἐπίθεμα, τὴν στοιβὴν ὑποκαίων, πρίσματα κυπαρίσσου ὑποβάλλων, θυμιῇν. Σκαμμωνίην, σμύρναν, λιβανωτὸν, μύρον περιχέας, ὑποθυμιῇν. Ἄσφαλτον, κριθῶν ἄχυρα ξυμμίξας, ὑποθυμιῆν. Θεῖον ἐλαίῳ φώκης ἀναδεύσας, ὑποθυμιῇν. Μελίην, κυπαρίσσου πρίσματα, κυπείρου ῥίζαν, μύρον ῥόδινον δεύσας, θυμιῇν. Κάλαμον, κύπειρον, βρυωνίην, βρύον, σελίνου σπέρμασι ἄνισα μίξας ὁμοῦ καὶ μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας, ὑποθυμιῇν. Ῥητίνην αὔην ἐπὶ σποδὸν ἐπιβάλλων, ὑποθυμιῇν. Κιννάμωμον, σμύρναν, κασίην, ἴσον ἑκάστου, κρόκον μίσγοντα. Σμύρναν, τὸ βρύον ἴσον τῷ κρόκῳ. Κάλαμον, κνέωρον, κρόκον, ῥόδων φύλλα ἐρυθρὰ τὰ ἡδὺ ὄζοντα τρίψας καὶ ξηρήνας, ξυμμίσγειν τῷ κρόκῳ καὶ στύρακα ἥμισυ τοῦ κρόκου, ταῦτα λεῖα ξυμμίξας καὶ ξηρήνας, μέλιτι ἑφθῷ δεύσας ὡς ἐλαχίστῳ, τουτέων δὲ πάντων ξυμμεμιγμένων ἔστω ἡ θυμίησις, ὀβολὸς Ἀττικὸς σταθμός· ταῦτα θυμιῇν ἐπὶ βολβίτου· τὸ δὲ βόλβιτον πλάσσειν, οἷον ὀξύβαφον ἐλαιηρόν· τὸν πυθμένα δὲ ἐχέτω λεπτόν· ἔστω δὲ ξηρόν· τὸ πῦρ δὲ ἔστω κλημάτινον, ἐφ´ οὗ τὸ βόλβιτον κείσεται· ἐν τῷ ἐχίνῳ περιβάσα θυμιήσθω. Χαλβάνην, ῥητίνην, μάνναν, μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας, ὑποθυμιῇν. Πανάκεος καὶ κυπαρίσσου πρίσματα δεύσας μύρῳ Αἰγυπτίῳ λευκῷ θυμιῇν. Κιννάμωμον καὶ νάρδον καὶ σμύρναν μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας ὑποθυμιῇν. Λευκοΐου τὸν καρπὸν, κέδρου πρίσματα, καὶ χαλβάνην μέλιτι ἀναφυρήσας, ὑποθυμιῇν. Αἰγὸς σπυράθους καὶ λαγωοῦ τρίχας ἐλαίῳ φώκης δεύσας, ὑποθυμιῇν. Φώκης τῆς πιτύης τὸ δέρμα κόψας λεῖον καὶ σπόγγον καὶ βρύα ὁμοῦ λεῖα μίξας, τῷ ἐλαίῳ τῆς φώκης περιποιήσας, ὑποθυμιῇν. Αἰγὸς σπυράθους καὶ φώκης πλεύμονα καὶ κέδρου πρίσματα ὑποθυμιῇν. Βόλβιτον, κέρατος πρίσματα, καὶ ἄσφαλτον ὑποθυμιῇν. Ἀκάνθης Αἰγυπτίης καρπὸν καὶ κέδρου πρίσματα καὶ μυρσίνης φύλλα ξηρὰ, ταῦτα ποιήσας λεῖα, μύρῳ ὀποβαλσάμῳ δεύσας, ὑποθυμιῇν. Ἀρώματα ἐς μύρον ἐμβαλλόμενα ὑποθυμιῇν. Γίγαρτα κόψας λεῖα, καὶ κεδρίδας, καὶ ῥητίνην πιτυΐνην ὁμοῦ μίξας, γλυκεῖ ἑφθῷ δεύσας, ὑποθυμιῇν. Πυρίῃσιν ἐς βόλβιτον κεκαμμένον καὶ σεσησμένον, ὄξους τὸ ἥμισυ, ὀροβίου τὸ ἥμισυ ἐμβάλλων, πυριῇν βληχρῶς· ἐπὴν δὲ πυριήσῃς, φάκιον πιπίσκειν, καὶ ἀπεμεῖν, καὶ ῥοφῇν δοῦναι ἄλητον, καὶ ἐπιπίνειν οἶνον· τῇ δ´ ὑστεραίῃ κόκκον δοῦναι κατάποτον, τῇ δὲ ἑτέρῃ διουρητικόν. Ἐρεβίνθους λευκοὺς δύο τρίψας, τῆς δὲ σταφίδος τρίτον, ἐπιχέας ἥμισυ ὕδατος, ἐνεψεῖν, ἔπειτα ἀποχέας, ἐς τὴν αἰθρίην θεῖναι, καὶ τῇ ὑστεραίῃ δοῦναι πίνειν, καὶ τὸ λοιπὸν ἐλελίσφακον καὶ τοῦ λίνου σπέρμα τουτέοις ἀμφοτέροις μίξας καὶ ἀλφίτον, διδόναι δὶς τῆς ἡμέρης ἐν οἴνῳ κεκρημένῳ κοτύλῃσι τέσσαρσιν. Ἐλαίου τρία ἡμικοτύλια, ἀκτῆς φύλλα ὅσον χεῖρα πλείην, ταῦτα ἑψεῖν ἐγχέας ἐς κρατήριον θερμὸν, πυριῇν ὀστράκοις θερμοῖς, ἐπὶ διφροῦ ἐπικαθίσας, περικαλύψας τε ἱματίοις. Τῆς ἀκτῆς φύλλα ὅσον χεῖρα πλείην, καὶ τῆς μυρσίνης τὸ ἴσον ἐμβάλλων ἐς ὕδωρ, ἑψήσας καὶ ἀποχέας τὸ ὕδωρ, ἐμβάλλων κριθῶν ἄχυρα, ἑψήσας, ἔμβαλλε ἐς ῥάκος, ἔπειτα τουτέῳ πυριῇν, ὡς ἂν δύνηται θερμοτάτῳ ἀνέχεσθαι μάλιστα. Ὄξος, ἔλαιον, ὕδωρ, μέλι κεράσας, ταῦτα ἀνάζεσον σφόδρα, ἔπειτα λαβὼν κύστιν χωρέουσαν ὡσεὶ χοέα, ἢ ἀσκίον ὡς λεπτοδερμότατον, ἐγχέας, καὶ περιελίξας ῥάκει εἰρίῳ, πυριῇν· ὁκόταν δὲ διερὸν τὸ ῥάκος γένηται, ἕτερον περιελίσσειν. Τῆς πίτυος τὸν φλοιὸν καὶ τοῦ ῥοῦ τὰ φύλλα ἐμβάλλων, ἑψήσας ἰσχυρῶς, ἀποχέας τε τὸ ὕδωρ, καὶ κριθῶν ἄχυρον ἕψε, ἔλαιον ἐπιχέας· ὁκόταν δὲ συνεψήσῃς, ἐμβαλὼν ἐς ῥάκος, πυρία. Λωτοῦ πρίσματα καὶ κυπαρίσσου, ὕδωρ ἐπιχέας καὶ ἔλαιον, ἕψε, ἕως ἂν ξυνεψήσῃς· ἔπειτα ἐμβαλὼν ἐς ῥάκος, πυρία. Ἀρώματα ἐς τὸ ὕδωρ ἐμβαλλόμενα ἑψήσας ὅσον χοίνικα, καὶ τῷ ὕδατι πίτυρα πύρινα ἑψήσας, τὸν αὐτὸν τρόπον πυρία. Κηκίδα κόψας καὶ ῥάμνου τὸν φλοιὸν, ἀφεψήσας ἰσχυρῶς, πίτυρα πύρινα φύρησον τῷ ὕδατι καὶ παράμιξον ἔλαιον· ἔπειτα ἡμίοπτον ποιήσας ἄρτον ὅσον διχοίνικον, ἐνδήσας ἐς ῥάκος, πυρία. Κράμβην καὶ σίσαρα ἀφεψῶν, τῷ χυμῷ ποίησον τὸν αὐτὸν τρόπον. Κριθῶν ἄχυρα ξυνεψῶν, ἔλαιον ἐπιχέας, ἐς ῥάκος ἐνδέων, πυρία. Στρύχνον καὶ τῆς ἐλαίης τὰ φύλλα ἀφεψῶν, τὸν αὐτὸν ποίει τρόπον. Καὶ ταῦτα δὴ, ἢν μὲν βούλῃ ὑγροῖσι χρῆσθαι, πυρία, ὡς γέγραπται· ἢν δὲ βούλῃ ξηροῖς, ἄρτους ποιέων καὶ ἐξόπτους καὶ ἡμιόπτους, πυρία· πυρία δὲ καὶ ὀστράκοις ἐς ῥάκος ἐνειλίσσων, καὶ αὐτοῖς τοῖς ῥάκεσι θερμαίνων, καὶ τοῖς φακοῖς τοῖς ὀστρακίνοις, τὸ ὕδωρ ἐγχέων ζεστόν. Προστίθει δὲ καὶ πρὸς τοὺς πόδας τῆς ἴρεως τὴν ῥίζαν, κόπτων καὶ ἀφεψῶν τὸν αὐτὸν τρόπον πυρία. |
34. (Fumigations.) Fumigations : elles se font avec ces substances-ci pilées. Fumigation avec la noix de galle. Prenez sciure de lotus, feuilles sèches d'olivier pilées, mêlez, pétrissez avec de l'huile, faites une fumigation. Allumez des charbons, mettez de la paille humide d'orge dessus, et faites une fumigation. Prenez un couvercle d'amphore d'huile, allumez-y de la stœbé (poterium spinosum, L.), jetez-y de la sciure de cyprès, et faites une fumigation. Prenez scammonée, myrrhe, encens, parfum, et faites une fumigation. Mêlez de l'asphalte avec de la paille d'orge et faites une fumigation. Mêlez du soufre avec de l'huile de veau marin et faites une fumigation. Prenez du frêne, de la sciure de cyprès, de la racine de cypirus, du parfum de rose, et faites une fumigation. Prenez le jonc, le cypirus, la bryone (bryonia cretica), le bryon (zostera marina), mêlez-y de l'anis et de la graine de persil, mouillez avec du parfum de rose, et faites une fumigation. Jetez de la résine sèche sur de la cendre chaude et faites une fumigation. Cinnamome, myrrhe et casia, de chaque autant, mêlez-y du safran. Myrrhe, bryon autant que de safran. Jonc, cnéoron, safran, feuilles rouges et suaves de roses; puez, séchez, mêlez au safran la moitié de styrax ; mêlez et séchez, mouillez avec très-peu de miel cuit; de tout cela, pour faire la fumigation, on prendra en poids une obole attique ; la fumigation se fera sur la bouse de vache; la bouse sera arrangée en forme d'oxybaphe à huile; le fond en sera mince; cette bouse sera sèche ; le feu sera de sarments de vigne sur lesquels la bouse sera posée; la femme, assise sur un grand chaudron, recevra la fumigation. Galbanum, résine, manne, mouillez avec du parfum de rose, faites la fumigation. Raclures de panaces et de cyprès, mouillez avec le parfum blanc d'Egypte, faites la fumigation. Cinnamome, nard, myrrhe, mouillez avec du parfum de rose, faites une fumigation. Graine de leucoium (viola odorata), sciure de cèdre (Juniperus oxycedrus), galbanum, pétrissez avec du miel, faites une fumigation. Crottes de chèvre, poil de lièvre, mouillez avec de l'huile de veau marin, faites une fumigation. Prenez la pellicule de la présure du veau marin, une éponge, du bryon (zostera marina), pilez, mêlez, pétrissez avec l'huile de veau marin, faites une fumigation. Crottes de chèvre, poumon de veau marin, sciure de cèdre (juniperus oxycedrus), faites une fumigation. Bouse de vache, raclures de corne, asphalte, faites une fumigation. Fruit de l'épine d'Egypte (acacia vera), sciure de cèdre, feuilles sèches de myrte, pilez, mouillez avec du parfum d'opohalsamum, faites une fumigation. Jetez des aromates dans un parfum.et faites une fumigation. Pilez des pepins.de raisin et des fruits du cèdre (jumiperus), mêlez de la résine de pin, mouillez avec du vin cuit, et faites une fumigation. Prenez de la bouse de vache broyée et passée, ajoutez moitié de vinaigre,, moitié de farine d'ers, et faites une fumigation légère; après la fumigation, faites prendre de la purée de lentilles, et revomir ; ensuite donner en potage de la farine, et, par dessus, du vin ; le lendemain, donnez le grain de Cnide, et le surlendemain un diurétique. Pilez deux parties de pois chiches blancs, un tiers de raisins secs, versez une moitié d'eau, faites cuire, transvasez, exposez au serein, et le lendemain faites boire; pour le reste, mêlez ensemble de la sauge, de la graine de lin et de la farine d'orge, et donnez deux fois par jour, dans du vin coupé, à la dose de quatre cotyles. Trois demi-cotyles d'huile, une poignée de feuilles de sureau, faites cuire, jetez dans un vase chaud, et faites la fumigation, à l'aide de têts chauds, la femme étant assise sur un siège et enveloppée de couvertures. Une poignée de feuilles de sureau, autant de myrte, jetez dans l'eau, faites cuire, transvasez, jetez de la paille d'orge, faites, cuire, mettez dans un linge, faites la fumigation aussi chaude qu'elle pourra être endurée. Vinaigre, huile, eau, miel, mêlez, faites bien bouillir, prenez une vessie de la contenance d'un conge ou une outre de peau très-mince, versez, entourez d'un chiffon de laine, et faites la fumigation ; quand le chiffon est trempé, mettez un autre. Écorce de pin, feuilles de sumac, faites bien cuire, transvasez l'eau, faites cuire de la paille d'orge avec addition d'huile; quand tout est cuit ensemble, mettes dans un linge et faites la fumigation. Sciure de lotus et de cyprès, versez de l'eau et de l'huile, faites bien cuire ensemble, puis jetez dans un linge et faites la fumigation. Jetez des aromates dans une chnice d'eau (chénice = 1 litre, 08), faites cuire, puis faites cuire dans cette eau du son de blé, et faites la fumigation de la même façon. Noix de galle, écorce de rhamnus, broyez, faites bien cuire, pétrissez avec cette eau du son de blé, mêlez de l'huile, puis faites de cela un pain de deux chénices à demi cuit, attachez dans un linge et faites la fumigation. Chou et sisarum (sium sisa-rum), faites cuire, employez cette eau de la même façon. Faites cuire de la paille d'orge, ajoutez de l'huile, attachez dans un linge et faites la fumigation. Strychnos (solanum ducamara), feuilles d'olivier, faites cuire et employez de la même façon. Si vous voulez employer humides ces fumigations, faites Λ comme il a été dit ; si sèches, faites-en des pains très-cuits et à demi cuits, et faites la fumigation ; faites-la encore avec des têts qu'on enveloppe de linges, avec les linges mêmes qu'on échauffe, et avec des vases en terre de forme lenticulaire, qu'on emplit d'eau bouillante. Mettez encore aux pieds la racine d'iris pilée, faites cuire et faites la fumigation de la même façon. |
35. Ἢν ὕδωρ ἐγγένηται ἐν τῇσι μήτρῃσι, τὰ ἐπιμήνια ἐλάσσω γίνεται καὶ κακίω καὶ διὰ πλέονος χρόνου, καὶ κυΐσκεται ἑκάστοτε διμήνου μικρῷ πλέον· ἐπειδὰν δὲ οὗτος ὁ χρόνος γένηται, καὶ διαφθείρει, καὶ ὕδωρ ἐν αὐτῇ γίνεται πουλύ. Ταύτην δὲ χρὴ γαλακτοποτέειν, καὶ τῶν μηκώνων πίνειν, ἕως ἂν κινεῖσθαι ἄρχηται τὸ ἔμβρυον· ὡς ἐπιτοπουλὺ δὲ πρὸ τουτέου διαφθείρεται καὶ ἐξαμβλοῦται, καὶ αἵματος ῥέουσιν αἱ μῆτραι· ταῦτα δὲ πάσχει οὐδέν τι μᾶλλον ἐκ πόνου ἢ ἄλλως. Τοῦτο δ´ ἂν γνοίης ὅτι ὕδρωψ ἔνεστιν, ἐσαφάσσων τῷ δακτύλῳ· ὄψει γὰρ τὸ στόμα αὐτέων ἰσχνὸν καὶ ἀφανιζόμενον, περίπλειον ὑγρασίης. Ἢν δὲ αὐτῇ μὴ κατ´ ἀρχὰς ἀλλ´ ἤδη κινούμενον διαφθείρηταί τε καὶ ἀποπνίγηται, ἥ τε γαστὴρ ἡ νείαιρα ἐπανοιδέει, καὶ ἀλγέει ἁπτομένη ὥσπερ ἕλκεος, καὶ πυρετὸς αὐτὴν καὶ βρυγμὸς λαμβάνει, καὶ ὀδύνη ἔχει ἐς αὐτά τε τὰ αἰδοῖα καὶ τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας καὶ τὴν ὀσφῦν ὀξεῖά τε καὶ σπερχνή. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, λούειν χρὴ αὐτὴν θερμῷ, καὶ ὅπη ἂν ἡ ὀδύνη λαμβάνῃ, τῶν χλιασμάτων πειρεύμενος ὅ τι μάλιστα προσδέχεται προστιθέναι, καὶ φάρμακον πῖσαι καθαρτήριον κάτω· διαλιπὼν δὲ χρόνον ὅσον ἂν δοκέῃ σοι καιρὸς εἶναι, καὶ πυριήσας, προστιθέναι· τῆς κυκλαμίνου ἀποδήσας ὅσον περ, ἔνθες ἐς ῥάκος, καὶ τῷ μέλιτι δεύων, προστιθέναι πρὸς τὸ στόμα τῶν ὑστερέων· καὶ τῆς κυπαρίσσου καταξύσας καὶ τέγξας ἐν ὕδατι, προστιθέναι ὡσαύτως, ἐλάσσω δὲ χρόνον καὶ διὰ πλείονος τοῦτο ὅσῳ μᾶλλον δάκνει καὶ ἐξελκοῖ· καὶ μήλην ποιησάμενος κασσιτερίνην καθιέναι, καὶ τῷ δακτύλῳ ὡσαύτως· καὶ τῶν ποτημάτων πειρώμενος ὅ τι ἂν προσδέχηται πιπίσκειν· καὶ ξυγκοιμάσθω τῷ ἀνδρὶ, ὡς μάλιστα τῶν καιρῶν παριόντων· ἢν γὰρ ξυλλάβῃ τὴν γονὴν καὶ κυήσῃ καὶ τέκῃ, ὑπεκκαθαίρεται, καὶ τὰ πρόσθεν ὑπεόντα ξὺν αὐτῷ, καὶ ὧδε ἂν μάλιστα ὑγιὴς γένοιτο. 36. Ἢν σκιῤῥωθέωσιν αἱ μῆτραι, τό τε στόμα τρηχὺ γίνεται, καὶ τὰ ἐμμήνια κρύπτεται· ὁκόταν δὲ προφανῇ, ὥσπερ ψάμμος, καὶ ἡ γονὴ οὐ γίνεται τουτέου τοῦ χρόνου· ἢν δὲ καὶ ἐσαφάσσῃς τῷ δακτύλῳ, τρηχὺ τὸ στόμα εὑρήσεις τῶν μητρέων. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, τῆς κυκλαμίνου χρὴ τρίψαντα καὶ ἁλὸς καὶ σύκου ὠμοῦ μίσγοντα καὶ ἀναποιοῦντα μέλιτι προστιθέναι, καὶ πυριήσαντα κλύσαι τοῖσι καθαρτηρίοισιν· ἐσθιέτω δὲ τὴν λινόζωστιν καὶ κράμβας ἑφθὰς, καὶ τὸν χυλὸν ῥοφεέτω, καὶ θερμῷ λουέσθω. 37. Ἢν σκιῤῥωθέωσιν αἱ μῆτραι, τά τε ἐπιμήνια κρύπτεται, καὶ τὸ στόμα αὐτέων ξυμμύει, καὶ οὐ κυΐσκεται. Ἕως ἂν οὕτως ἔχῃ, ἢν ἐσαφάσσῃς τῷ δακτύλῳ, ὄψει τὸ στόμα τρηχὺ, καὶ τὸν δάκτυλον οὐκ ἐσίησι, καὶ πυρετὸς αὐτὴν λαμβάνει καὶ βρυγμὸς, καὶ ὀδύνη ἔχει τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὸν κενεῶνα καὶ τὰς ἰξύας. Πάσχει δὲ ταῦτα, ἢν ἐν αὐτῇ διαφθαρὲν σαπῇ τὸ ἔμβρυον· ἔστι δ´ ᾗσι καὶ ἐκ τόκου γίνεται· πολλάκις δὲ καὶ ἄλλως. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, λούειν χρὴ αὐτὴν πολλῷ καὶ θερμῷ, καὶ πυριῇν· ὅταν δὲ νεόλουτος ἢ νεοπυρίητος ᾖ, τὴν μήλην καθεὶς ἀναστομοῦ, καὶ ἀνεύρυνε τὸ στόμα αὐτέων, καὶ τῷ δακτύλῳ ὡσαύτως, καὶ προστιθέναι ὥσπερ ἐπὶ τῆς προτέρης γέγραπται, καὶ τῶν ποτημάτων ὡσαύτως πιπίσκειν, καὶ θεραπεύειν τὸν αὐτὸν τρόπον, ὥσπερ καὶ πρότερον. 38. Ἢν αἱ μῆτραι πρὸς τὰς πλευρὰς προσπέσωσι, βὴξ ἔχει καὶ ὀδύνη, ὑπὸ τὸ πλευρὸν οἷον σφαῖρα, καὶ ἁπτομένη πονέει ὥσπερ ἕλκεος, καὶ καταφθίνει, καὶ δοκέει περιπλευμονίη εἶναι, καὶ σπᾶται, καὶ κυφὴ γίνεται, καὶ τὰ ἐπιμήνια ὅλως οὐ προφαίνεται, ἐνίῃσι δὲ προφανέντα οἴχεται, τὰ δὲ γενόμενα ἀσθενέα τε καὶ ὀλίγα ἢ κακίω ἢ πρὸ τοῦ, καὶ ἡ γονὴ οὐκ ἐγγίνεται τουτέου τοῦ χρόνου. Ὅταν ὧδε ἔχῃ, φάρμακον χρὴ πῖσαι κάτω ἐλατήριον, καὶ λούειν αὐτὴν πολλῷ καὶ θερμῷ, καὶ τῶν χλιασμάτων ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται, προσίσχειν, καὶ προστιθέναι, ὑφ´ ὧν καθαίρεται αἷμα· καὶ λίνου σπέρμα φώξας καὶ κόψας καὶ σήσας καὶ τῶν μηκώνων τῶν λευκῶν σὺν ἀλφίτοις λεπτοῖς, καὶ τυρὸν αἴγειον, περιξέσας τὸν ῥύπον καὶ τὴν ἅλμην, ταῦτα μίσγειν, τοῦ τυροῦ δύο, ἓν δὲ τῶν ἄλλων, ἓν δὲ τῶν ἀλφίτων ἑώλων ἀνάλτων, νήστει δίδου πίνειν ἐν οἴνῳ· ἑσπέρης δὲ κυκεῶνα παχὺν, μέλι ἐπιχέων, δίδου· καὶ τῶν πομάτων ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται πιπίσκειν· καὶ πυριῇν πυκνὰ, τῷ θερμῷ δὲ αἰονᾷν· καὶ τῇ κηρωτῇ ἡσυχῇ μαλάσσοντα ἀπωθέειν ἀπὸ τοῦ πλευροῦ, καὶ ἀναδεῖν τὸ πλευρὸν ταινίῃ πλατείῃ· καὶ γαλακτοποτεῖν, τὸ βόειον γάλα ὅτι πλεῖστον, ἐφ´ ἡμέρας τεσσαράκοντα· σιτίοισι δὲ χρήσθω ὡς μαλθακωτάτοισιν. Ἡ δὲ νοῦσος σπερχνή τε καὶ θανατώδης, καὶ ὀλίγαι διεκφυγγάνουσιν αὐτὴν καὶ μελεδαινόμεναι. 39. Ἢν τὸ στόμα ξυμμύσῃ, γίνεται ἰσχυρὸν ὥσπερ ἐρινεὸν, καὶ ἢν ἐσαφάσσῃς τῷ δακτύλῳ, ὄψει σκληρὸν καὶ ξυνεστραμμένον, καὶ τὸν δάκτυλον οὐκ ἐσίησι, καὶ τὰ ἐπιμήνια ἀποκεκρύφαται, καὶ τὴν γονὴν οὐκ ἐνδέχεται τουτέου τοῦ χρόνου, καὶ ὀδύνη ἔχει τὴν νείαιραν γαστέρα καὶ τὴν ὀσφῦν καὶ τὸν κενεῶνα· ἔστι δ´ ὅτε καὶ ἄνω προσίσταται καὶ πνίγει. Ὁκόταν οὖν ὧδε ἔχῃ, φάρμακον πῖσαι κάτω, καὶ λούειν πολλῷ καὶ θερμῷ, καὶ προστιθέναι ἅπερ μαλθάσσει τὸ στόμα, καὶ τὴν μήλην καθιέναι, καὶ ἀναστομοῦν, καὶ τὸν δάκτυλον ὡσαύτως, καὶ αἰονῇν. Ὁκόταν οὖν μαλθακὸν ᾖ, προστιθέναι ὁκόσα καθαίρει αἷμα· καὶ τῶν ποτημάτων διδόναι πειρώμενον ὅ τι ἂν προσδέχηται· καὶ τὴν κράμβην ἐσθιέτω, καὶ τὸν χυλὸν ῥοφείτω.
40.
Ἢν παραλοξαίνωνται αἱ μῆτραι, καὶ τὸ στόμα αὐτέων λοξὸν γίνεται, καὶ
τὰ ἐπιμήνια αὐτῇ τοτὲ μὲν κρύπτεται, τοτὲ δὲ προφανέντα οἴχεται, καὶ
οὐχ ὅμοια γίνεται, ἀλλὰ κακίω τε καὶ ἐλάσσω ἢ πρὸ τοῦ, καὶ ἡ γονὴ
οὐκ ἐγγίνεται τουτέου τοῦ χρόνου, καὶ ὀδύνη ἴσχει τὴν νείαιραν
γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τὴν ὀσφῦν καὶ τὸ ἰσχίον, καὶ ἐφέλκει αὐτό.
Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, φάρμακον χρὴ πῖσαι ἐλατήριον, καὶ λούειν θερμῷ, καὶ
πυριῇν· ὁκόταν δὲ νεοπυρίητος ἢ νεόλουτος ᾖ, τὸν δάκτυλον
ἐσαφάσσουσα, ἀπορθούτω καὶ παρευθυνέτω τὸ στόμα τῶν μητρέων, καὶ
ὑποθυμιήσθω τὰ εὐώδεα, καὶ τῶν ποτημάτων δίδου πειρεύμενος ὅ τι ἂν
μάλιστα προσδέχηται· σιτίοισι δὲ χρήσθω μαλθακοῖσι, καὶ σκόροδα
ἐσθιέτω ἑφθὰ καὶ ὠμὰ, καὶ τῷ ἀνδρὶ ξυγκοιμάσθω, καὶ ἐπὶ τοῦ ὑγιέος
ἰσχίου κατακείσθω· τὸ δὲ ἕτερον πυριήσθω. Ἡ δὲ νοῦσος δυσαπάλλακτος. |
35. (Eau dans la matrice ; avortement; inflammation utérine ; traitement.) Si de l'eau se forme dans les matrices, les règles sont moindres, plus mauvaises, et les époques s'en éloignent. Chaque fois que la femme devient enceinte, elle né va guère au delà de deux mois; arrivée à ce terme, elle avorte, et il se produit en elle beaucoup d'eau. En ce cas, il faut mettre, à l'usage du lait, et faire boire des pavots jusqu'à ce que le fœtus commence à se mouvoir. Mais, d'ordinaire, avant ce temps, l'enfant est expulsé par l'avortement, et du sang s'écoule des matrices. Ces accidents ne surviennent pas plus après de la fatigue qu'autrement. Vous reconnaîtrez qu'il y a de l'eau en touchant avec le doigt; car vous trouverez l'orifice mince et effacé à cause de l'humidité qui le remplit. Si l'avortement survient, non de bonne heure, mais le fœtus ayant déjà commencé à se mouvoir, et que la femme éprouve de la suffocation, le bas-ventre se tuméfie, il est douloureux au toucher comme s'il y avait une plaie; fièvre; grincement de dents ; douleur aiguë et intense aux parties génitales, au bas-ventre, aux hanches, aux flancs et aux lombes. Les choses étant ainsi, on lavera la malade avec de l'eau chaude, et, là où la douleur est ressentie, on fera des applications chaudes, essayant celles qui sont le mieux supportées ; on fera boire un médicament qui évacue par le bas ; après un intervalle tel que vous le jugerez convenable, ayant administré une fumigation, vous appliquerez un pessaire : prenez un peu de cyclamen, liez, mettez dans un linge, mouillez avec du miel et appliquez à l'orifice des matrices. Raclez du cyprès, mouillez avec de l'eau et appliquez semblablement ; mais vous laisserez ce pessaire moins longtemps et vous l'appliquerez à des intervalles plus éloignés, attendu qu'il mord davantage et cause des exulcérations. Vous aurez une sonde d'étain que vous introduirez, et le doigt semblablement. Vous essayerez quels sont les breuvages qui passent le mieux à la malade. Elle dormira avec son mari, surtout aux époques favorables ; car, si elle reçoit la semence, devient enceinte et accouche, elle se purge, et avec cette purgation s'en vont les matières qui séjournaient auparavant : c'est surtout de cette façon qu'elle recouvrera la santé. 36. (Orifice utérin devenu, raboteux; dilatation avec la sonde.) Si les matrices deviennent squirrheuses, l'orifice est raboteux ; les règles disparaissent, et, quand elles se montrent, c'est comme du sable, et pendant ce temps il n'y a pas de conception. Si nous touchez avec le doigt, vous trouverez raboteux l'orifice des matrices. Les choses étant ainsi, pilez du cyclamen, mêlez-y du sel et des figues crues, pétrissez avec du miel et mettez en pessaire. Après une fumigation, injectez ce qui mondifie. La femme mangera la mercuriale et les choux cuits, elle en boira l'eau et se lavera à l'eau chaude. 37. (Orifice utérin devenu raboteux à la suite de la mort du fœtus dans la matrice ; introduction de la sonde dans l'utérus.) Si les matrices deviennent squirrheuses, les règles disparaissent, l'orifice se ferme, et la femme ne devient pas enceinte. Tant qu'il en est ainsi, si vous touchez avec le doigt, vous trouverez l'orifice raboteux, et le doigt n'y est pas admis; fièvre ; grincement de dents ; douleur au bas-ventre, aux flancs et aux hanches. La femme éprouve ces accidents si le fœtus, ayant cessé de vivre, se corrompt en elle; il en est chez qui cela vient à la suite de l'accouchement ; souvent aussi d'autre façon. Les choses étant ainsi, on lavera la femme avec force eau chaude, on lui fera prendre un bain de vapeur. Immédiatement après le bain d'eau ou de vapeur, introduisez la sonde, ouvrez l'orifice utérin, dilatez-le; et avec le doigt semblablement; on mettra en pessaire ce qui a été dit pour le cas précédent ; on administrera les mêmes breuvages, et on traitera de la même façon. 38. (Déplacement de la matrice vers la hanche.) Si les matrices se portent vers les cotes, il y a toux, douleur, et comme une boule au côté ; la femme y souffre comme si elle avait une plaie, elle dépérit; on dirait une péripneumonie, elle a des spasmes; elle devient bossue; les règles sont complètement supprimées; chez quelques femmes cependant, elles apparaissent pour passer aussitôt, et ce qui en paraît est faible et peu abondant , ou de plus mauvaise nature qu'auparavant. Durant ce temps, il n'y a pas de conception. Les choses étant ainsi, on évacuera par le bas avec l'elatérion, on lavera la femme avec beaucoup d^eau chaude, on fera les applications chaudes qu'elle supporte le mieux, et on mettra les pessaires qui provoquent le sang. Prenez de la graine de lin grillée, puée et criblée, des pavots blancs, de la polenta légère, du fromage de chèvre dont on a ôté l'ordure et la saumure, mêlez deux parties de fromage, une des autres et une de polenta vieille et sans sel, et faites boire à jeun dans du vin ; le soir, donnez un cyoéon épais avec addition de miel. La femme prendra les boissons qui lui conviennent le mieux; elle recevra de fréquentes purgations, et fera des allusions d'eau chaude. En amollissant doucement avec le cérat, on éloignera des côtés la matrice; on passera autour des côtés un bandage large. La femme sera mise à l'usage du lait de vache, en aussi grande quantité que possible, pendant quarante jours. Elle usera des aliments les plus émollients. La maladie est violente et dangereuse, et peu, même traitées, en réchappent. 39. (Orifice fermé) Si l'orifice est fermé, il devient résistant comme une figue sauvage ; et, si vous le touchez avec le doigt, vous le trouvez dur et contracté; il n'admet [tes le doigt; les règles ne paraissent pas, et la semence n'est pas reçue pendant tout ce temps. Il y a douleur au bas-ventre, aux lombes et au flanc. Quelquefois la douleur se porte en haut et cause de la suffocation. Les choses étant ainsi, on administrera un médicament qui évacue par le bas, on lavera avec beaucoup d'eau chaude ; on mettra les pessaires qui amollissent l'orifice; on introduira la sonde ainsi que le doigt, et on ouvrira; on fera des allusions. Quand l'orifice .est amolli, on met les pessaires qui provoquent le sang. On essaye quelles sont les boissons qui conviennent le mieux, et on les donne. La femme mangera, du chou et boira l'eau de chou. 40. (Obliquité de la matrice; la sage-femme la redresse.) Si les matrices deviennent obliques, l'orifice devient oblique aussi; les règles tantôt sont supprimées, tantôt n'apparaissent que pour passer aussitôt; elles n'ont plus même apparence et sont plus mauvaises et moindres qu'auparavant ; pendant ce temps, il n'y a pas de conception. De la douleur est ressentie au bas-ventre, aux flancs, aux lombes et à la hanche, qui en éprouve de la contracture. Les choses étant ainsi, il faut administrer un purgatif, laver à l'eau chaude et donner une fumigation. Aussitôt après la fumigation ou le bain, la sage-femme, introduisant le doigt, redressera et corrigera l'orifice des matrices. La malade recevra les fumigations aromatiques ; vous arriverez, en tâtonnant, à lui donner les breuvages qui lui conviennent le mieux ; elle usera d'aliments émollients; elle mangera de l'ail cuit et cru; elle dormira avec son mari; elle se couchera sur la hanche saine; des fomentations seront Eûtes sur l'autre. Cette maladie est de difficile solution. |
41. Ἢν ἀναπρησθῶσιν αἱ μῆτραι, ἥ τε γαστὴρ αἴρεται καὶ φυσᾶται, καὶ οἱ πόδες οἰδέουσι καὶ τὰ κοῖλα τοῦ προσώπου, ἡ χροιὴ δὲ ἀειδὴς γίνεται, καὶ τὰ ἐπιμήνια κρύπτεται, καὶ ἡ γονὴ οὐκ ἐγγίνεται τουτέου τοῦ χρόνου, καὶ ἀσθενέει, καὶ ἀλύει, καὶ ὁκόταν ἀναστῇ ἢ προέλθῃ, ὀρθόπνοια αὐτὴν ἴσχει, καὶ ὅ τι ἂν φάγῃ ἢ πίῃ, λυπέει αὐτὴν, καὶ στένει τε, καὶ δύσελπις μᾶλλον ἢ πρὶν φαγεῖν· πολλάκις δὲ καὶ πνίγεται. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, φάρμακον πῖσαι κάτω, καὶ τῷ θερμῷ λούειν καὶ πυριῇν· διαλιπὼν δὲ χρόνον τινὰ, προστιθέναι ὑφ´ ὧν καθαρθείη καὶ δηχθήσεται· πυριῇν δὲ ὡς πυκνότατα τὸ ὅλον σῶμα· τότε δὲ ὑπὸ τὰ αἰδοῖα ὑποθυμιήσθω τὰ εὐώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ῥῖνας τὰ κακώδεα· καὶ ποτήματα δίδου, ὅσα καθαίρει ὑστέρας· καὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω, καὶ τὸ γάλα πινέτω, ὥσπερ ἐπὶ τοῦ πλευροῦ εἴρηται. Ἡ δὲ νοῦσος χρονίη. 42. Ἢν θρομβωθέωσιν αἱ μῆτραι, τὸ στόμα αὐτέων γίνεται οἷον ὀρόβων μεστὸν, καὶ ἢν ἐσαφάσσῃς, ὄψει ὧδε ἔχον, καὶ τὰ ἐπιμήνια οὐ γίνεται, οὐδ´ ἡ γονὴ κατέχεται. Ὁκόταν οὖν ὧδε ἔχῃ, τῆς κυκλαμίνου τὸν φλοιὸν περιλεπίσαντα, καὶ σκόροδον καὶ ἅλας καὶ σῦκον καὶ μέλι ὀλίγον, ταῦτα τρίψας καὶ ξυμμίξας, ποιήσας βάλανον, προσθεῖναι πρὸς τὸ στόμα τῶν μητρέων, καὶ τῶν ἄλλων προσθετῶν τῶν μητρέων τὰ προσήκοντα, ὁκόσα δηλαδὴ δριμέα ἐστὶ καὶ ἀπεσθίει, καὶ ὑφ´ ὧν καθαίρεται αἷμα, καὶ τῶν ποτημάτων διδόναι ὅσα ὑστέρας καθαίρει, καὶ περὶ ξύστραν περιειλίξας γυπὸς δέρμα ἢ ὑμένα, διαξύειν τὸ στόμα τῶν μητρέων. 43. Ἢν περιστραφέωσιν αἱ μῆτραι, τά τε ἐπιμήνια οὐ γίνεται, καὶ ἡ γονὴ οὐκ ἐγγίνεται, καὶ ὀδύνη ἴσχει τὴν νείαιραν γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας· καὶ ἢν ἐσαφάσσῃ τῷ δακτύλῳ, οὐκ ἂν δύναιτο τοῦ στόματος θιγεῖν τῶν μητρέων, ἀλλ´ ἀνακεχώρηκεν ἰσχυρῶς. Ὁκόταν οὕτως ἔχῃ, φάρμακον χρὴ πῖσαι ὑφ´ οὗ καθαίρεται ἄνω καὶ κάτω, κάτω δὲ μᾶλλον· καὶ πυριῇν τό τε σῶμα καὶ τὰς μήτρας ὡς μάλιστα· καὶ λούειν τῷ θερμῷ δὶς τῆς ἡμέρης· καὶ τῶν ποτημάτων ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται πειρώμενος δίδου· καὶ ξυνευδέτω τῷ ἀνδρὶ ὡς πυκνότατα, καὶ τὴν κράμβην ἐσθιέτω. 44. Ἢν μὴ κατὰ χώρην μένωσι κινηθεῖσαι αἱ μῆτραι, ἀλλ´ ἔνθα καὶ ἔνθα προσπίπτωσιν, ὀδύνας παρέχουσι καὶ ἀφανέες γίνονται, ὁτὲ δὲ ἐξίσχουσιν ὥσπερ ἕδρη· καὶ ὁκόταν μὲν ὑπτίη κατακειμένη τύχῃ, κατὰ χώρην μένουσιν· ὅταν δὲ ἀναστῇ ἢ ἐπικύψῃ ἢ ἄλλο τι κινηθῇ, ἐξέρχονται· πολλάκις δὲ καὶ ἡσυχίην ἐχούσῃ. Ταύτην χρὴ ὡς μάλιστα ἡσυχάζειν καὶ μὴ κινεῖσθαι, καὶ τὴν κλίνην κεῖσθαι πρὸς ποδῶν ὑψηλοτέρην, καὶ τοῖσιν αὐτέοισι χρῆσθαι, ὥσπερ ἐν τοῖσιν ἐπάνω, καὶ τοῖσι στρυφνοῖσιν αἰονῇν, καὶ ὑποθυμιῇν τὰ κακώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ῥῖνας τὰ εὐώδεα· καὶ τῶν ῥοιῶν διὰ τοῦ ὀμφαλοῦ τρήσαντα μέσην, χλιήναντα ἐν οἴνῳ, ἥτις ἂν μάλιστα ἁρμόζῃ καὶ μὴ πιέζῃ λίαν, προστιθέναι ὡς προσωτάτω· ὁκόταν δὲ προσθῇς, ἐκ τῆς ὀσφύος ἐπαναδῆσαι ταινίῃ πλατείῃ ἀναλαβὼν, ὡς ἂν μὴ ἐξολισθάνῃ, ἀλλὰ μένῃ καὶ ποιέῃ τὸ δοκέον· καὶ τῶν μηκώνων ξὺν τῷ τυρῷ καὶ τοῖσιν ἀλφίτοισι πιπίσκειν, ὥσπερ ἐν τῇ πρὸς τὸ πλευρὸν προσπτώσει γέγραπται· καὶ τῶν ποτημάτων πειρώμενος ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται, πιπίσκειν· σιτίοισι δὲ ὡς μαλθακωτάτοισι χρήσθω.
45.
Ἢν ἀναχάνῃ τὸ στόμα τῶν μητρέων μᾶλλον ἢ ὡς πέφυκε, τὰ ἐπιμήνια
γίνεται πλείω καὶ κακίω καὶ ὑγρότερα καὶ διὰ πλέονος χρόνου, καὶ ἡ
γονὴ αὐτῆς οὐχ ἅπτεται οὐδὲ ἐμμένει, ἀλλὰ πάλιν ἐκχεῖται ἔξω· καὶ ἢν
ἐσαφάσσῃς τῷ δακτύλῳ τὸ στόμα τῶν μητρέων, εὑρήσεις ἀνακεχηνὸς, καὶ
ἀδυναμίη αὐτὴν λαμβάνει ὑπὸ τῶν ἐπιμηνίων, καὶ πυρετὸς, καὶ ῥῖγος,
καὶ ὀδύνη ἴσχει τὴν νείαιραν γαστέρα καὶ τοὺς κενεῶνας καὶ τὰς
ἰξύας. Πάσχει δὲ ταῦτα μάλιστα μὲν, ἤν τι ἐν αὐτῇ χυθῇ καὶ διαφθαρὲν
σαπῇ· πάσχουσι δὲ καὶ ἐκ τόκων, αἱ δὲ καὶ ἄλλως. Ὁκόταν γοῦν ὧδε
ἔχῃ, φάρμακον χρὴ πιπίσκειν ὑφ´ οὗ ἄνω καθαιρεῖται· καὶ ὁκόταν ἡ
ὀδύνη ἔχῃ, τῶν χλιασμάτων προστιθέναι, καὶ τῷ θερμῷ λούειν, καὶ
διαλιπὼν κλύζειν, ὥσπερ ἐπὶ τῆς προτέρης γέγραπται, καὶ τῶν
ποτημάτων διδόναι ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται, καὶ ὑποθυμιῇν ὁκόσα
ξηραίνει, καὶ τῶν πουλυπόδων ἐσθιέτω, καὶ τὴν λινόζωστιν. |
41. (Matrice s'emplissant de vent.) Si les matrices s'emplissent de vent, le ventre se tuméfie et est soufflé ; les pieds se gonflent, ainsi que le dessous des yeux; la couleur devient désagréable ; les règles sont supprimées, et durant ce temps il n'y a pas de conception. La femme a de la faiblesse et de l'anxiété, et, quand elle se lève ou marche, sa respiration est gênée ; quoi qu'elle mange ou boive, elle en éprouve du malaise, elle se plaint, et est plus découragée qu'avant de manger ; souvent même elle suffoque. Les choses étant ainsi, administres un médicament qui évacue par le bas, lavez avec l'eau chaude et faites une fumigation ; après un certain intervalle, mettez les pessaires qui sont mondificatifs et mordants; vous ferez aussi souvent que possible des fumigations de tout le corps ; alors vous ferez des fumigations aromatiques aux parties génitales, fétides aux narines. Vous donnerez les boissons qui purgent les matrices. La malade mangera la mercuriale et boira du lait comme il a été dit pour le côté. La maladie est de longue durée. 42. (Caillots de sang dans la matrice.) Quand des caillots se forment dans les matrices, l'orifice en devient comme plein de grains d'ers ; si vous le touchez, vous le trouverez en cet état; les règles ne paraissent pas, et la semence n'est pas conservée. Les choses étant ainsi, prenez du cyclamen dont vous aurez ôté l'écorce, de l'ail, du sel, des figues, un peu de miel ; pilez, mêlez, faites un pessaire et appliquez-le à l'orifice des matrices, ainsi que, parmi les autres pessaires utérins, ceux qui conviennent,, à savoir les pessaires acres, mordants, et provoquant le sang. Vous donnerez les boissons qui purgent les matrices; et, ayant entouré d'une peau ou membrane de vautour une étrille, vous ratisserez l'orifice utérin. 43. (Déviation de la matrice.) Si les matrices ont une entorse, les règles ne paraissent pas ; il n'y a pas de conception ; de la douleur est ressentie au bas-ventre, aux lombes et aux flancs.. Si vous touchez avec le doigt, vous ne pouvez atteindre l'orifice, qui est grandement retiré. Les choses étant ainsi, administrez un médicament qui évacue par haut et par bas, mais surtout par bas ; on fera des fumigations, tant générales du corps que particulières de la matrice; on lavera à l'eau chaude deux fois par jour; on arrivera, en tâtonnant, aux boissons qui conviennent le mieux à la femme: elle dormira souvent avec son mari; elle mangera du chou. 44. (Matrice déplacée, ne restant pas en place.) Si les matrices déplacées ne restent pas en leur lieu, mais vont se jeter ça et là, elles causent des douleurs, et tantôt deviennent invisibles, et tantôt font saune comme le siège. Quand la femme est couchée sur le dos, elles demeurent en place; quand elle est debout, ou qu'elle se baisse ou qu'elle fait tout autre mouvement, elles sortent, et souvent même la femme étant en repos. Il faut que la malade se tienne aussi tranquille que possible, ne bouge pas, ait un lit plus élevé aux pieds, et use des mêmes moyens que dans les cas précédents. On fera des a frasions avec les astringents, des fumigations par le bas avec les substances fétides, sous les narines avec les aromatiques. Vous percerez, par l'ombilic, une grenade, vous la chaufferez dans du vin et vous l'appliquerez en pessaire le plus avant possible, choisissant celle qui va le mieux et qui ne distend pas trop; quand elle est en place, vous fixez aux lombes un bandage large qui la reprend de manière que, ne glissant pas, elle reste en place et fasse son office. Vous donnerez à boire do pavot avec le fromage et la polenta, comme il a été écrit dans le transport de la matrice contre le côté. Vous arriverez, en tâtonnant, à prescrire les boissons qui conviennent le mieux. La malade usera des aliments les plus émollients. 45. (L'orifice de la matrice est béant.) Si l'orifice est plus béant que d'habitude, les règles sont pins abondantes, pins mauvaises, plus humides et pins prolongées; la semence ne prend pas, ne demeure pas et retombe en dehors. Si vous touches avec le doigt, vous trouvez l'orifice des matrices béant. La femme.est dans l'adynamie à cause des règles; il y a fièvre, frisson, douleur au bas-ventre, aux flancs et aux lombes. La femme éprouve surtout ces accidents si quelque chose, s'étant formé en elle, cesse de vivre et se corrompt; elle les éprouve aussi après l'accouchement, et encore d'autre façon. Les choses étant ainsi, vous donnerez un médicament qui évacue par le haut. Quand il y a douleur, vous ferez les applications chaudes ; vous laverez à l'eau chaude ; et, après «m intervalle, vous ferez des injections comme il a été dit dans le cas précédent; vous donnerez les boissons qui conviennent le mieux à la malade; vous prescrirez les fumigations qui dessèchent. Elle mangera des poulpes et de la mercuriale. |
46. Ἢν λειανθέωσιν αἱ μῆτραι, τά τε ἐπιμήνια πλέω γίνεται καὶ κακίω καὶ ὑγρότερα καὶ πυκνότερα, καὶ ἡ γονὴ οὐκ ἐμμένει, ἀλλὰ πάλιν ἐξέρχεται, καὶ ἢν ἐσαφάσσῃς τῷ δακτύλῳ, ὄψει τὸ στόμα λεῖον, καὶ ἀδυναμίη αὐτὴν λαμβάνει ὑπὸ τῶν ἐμμηνίων, καὶ πυρετὸς, καὶ ῥῖγος, καὶ ὀδύνη ἐς τὴν νείαιραν γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας, μάλιστα μὲν ἤν τι ἐν αὐτῇ διαφθαρὲν σαπῇ, καὶ ἐκ τόκου, καὶ ἄλλως· ὅταν ὧδε ἔχῃ, θεραπεύειν χρὴ ὅκου ἂν ἡ ὀδύνη ἔχῃ, ὥσπερ ἐπὶ τῆς προτέρης γέγραπται. 47. Ἢν αἱ μῆτραι κατὰ τὰ ἀριστερὰ νεύωσι, τὸ ἰσχίον ὀδύνη ἔχει ὀξείη τε καὶ σπερχνὴ καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας, καὶ τὸ σκέλος ἐπισκάζει. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, φάρμακον χρὴ πῖσαι ἐλατήριον, τῇ δὲ ὑστεραίῃ ὑποθυμιῇν· τῶν τε κριθέων χοίνικας δύο καὶ ἐλαίης φύλλα κατακνήσας μικρὰ, καὶ κηκίδα κατακόψας καὶ σήσας, καὶ ὑοσκυάμου τριτέα χοίνικος, ταῦτα μίξας, καὶ ἐλαίῳ περιποιήσας ὅσον ἡμικοτύλιον ἐν χύτρῃ, ὑποθυμία ἐπὶ τέσσαρας ἡμέρας τρὶς τῆς ἡμέρης· τῆς δὲ νυκτὸς γάλα βοὸς καὶ μέλι καὶ ὕδωρ πινέτω, καὶ θερμῷ λουέσθω. 48. Ἢν ἐς τὴν κεφαλὴν τραπῶσιν αἱ ὑστέραι, σημεῖον τόδε· τὰς φλέβας τὰς ἐν τῇ ῥινὶ, τάς τε ὑπὸ τοῖς ὀφθαλμοῖς ἀλγεῖν φησιν. Ταύτην χρὴ λούειν θερμῷ πολλῷ, καὶ κατὰ τῆς κεφαλῆς, δάφνην τε καὶ μυρσίνην ἐνεψῶν ἐν τῷ ὕδατι, καὶ ῥοδίνῳ μύρῳ τὴν κεφαλὴν ἐγχριέσθω, καὶ ὑποθυμιήσθω τὰ εὐώδεα, καὶ τὴν κράμβην ἐσθιέτω, καὶ τὸν χυλὸν ἐπιῤῥοφείτω. 49. Ἢν ἐς τὰ σκέλεα καὶ τοὺς πόδας τραπῶσι, γνώσῃ τῷδε· τοὺς μεγάλους δακτύλους τῶν ποδῶν σπᾶται ὑπὸ τοὺς ὄνυχας, καὶ ὀδύνη ἴσχει τὰ σκέλεα καὶ τοὺς μηρούς. Ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, χρὴ λούειν αὐτὴν πολλῷ καὶ θερμῷ, καὶ πυριῇν ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται, καὶ ὑποθυμιῇν τὰ κακώδεα, καὶ τῷ μύρῳ τῷ ῥοδίνῳ ἀλείφεσθαι.
50.
Ἢν γυναῖκα ὑστέρας ἀλγέουσαν ἀσιτίη τε καὶ πυρετὸς καὶ ῥῖγος
λαμβάνῃ, μήκωνος λευκῆς ὅσον πεμπτημόριον ἡμιχοινικίου, καὶ κνίδης
καρποῦ τὸ ἴσον, καὶ τυροῦ αἰγείου ὅσον ἡμιχοινίκιον ξύσας, ὁμοῦ
μίξας, διεὶς οἴνῳ παλαιῷ, ἔπειτα ἑψήσας, διδόναι ῥοφάνειν. |
46. (État lisse de l'orifice utérin, ce qui empêche la conception et cause des accidents.) Sr les matrices sont lisses, les règles sont plus abondantes, plus mauvaises, plus humides et plus fréquentes la semence ne reste pas, elle retombe en dehors. Si vous touchez avec le doigt, vous trouvez lisse l'orifice. La femme est dans l'adynamie à cause des règles ; il y a fièvre, frisson, douleur au bas-ventre, aux lombes et aux flancs. Cela arrive, surtout si quelque fœtus, ayant cessé de vivre, se corrompt en elle, et aussi à la suite de l'accouchement, et autrement encore. lies choses étant ainsi, on traitera, là où il y a douleur, comme il a été dit dans le cas précèdent. 47. (Inclinaison à gauche de la matrice.) Si les matrices s'inclinent à gauche, une douleur aiguë et violente se fait sentir à la hanche, aux lombes et aux flancs ; la femme boite de cette jambe. Les choses étant ainsi, on administrera un purgatif, et, le lendemain, une fumigation ainsi préparée : orge, deux chénices, feuilles d'olivier, broyés, noix de galle, broyez et tamisez; jusquiame, tiers de chénice; mêlez, pétrissez avec une demi-cotyle d'huile dans un pot, et faites la fumigation pendant quatre jours trois fois le jour ; pendant la nuit, la femme boira du lait de vache, du miel et de l'eau, et se lavera à l'eau chaude. 48. (Hystérie.) Si les matrices se tournent vers la tète, voici le signe : la femme dit souffrir aux veines des narines et du dessous de l'œil. On la lavera avec beaucoup d'eau chaude ; on lui fera des affusions sur la tète avec dé l'eau où du laurier et du myrte ont cuit; on lui oindra la tête avec du parfum de rose ; elle recevra les fumigations aromatiques ; elle mangera du chou et boira l'eau de chou. 49. (Hystérie.) Si les matrices se tournent aux jambes et aux pieds, vous le connaîtrez à ce signe : la femme a des spasmes aux gros orteils sous les ongles, et delà douleur est ressentie aux jambes et aux cuisses. Les choses étant ainsi, on la lavera avec beaucoup d'eau chaude, on donnera le bain de vapeur oui convient le mieux on fera les fumigations fétides, et on oindra avec le parfum de rose. 50. (Affection de matrice compliquée d'inappétence et de fièvre.) Si une femme souffrant de la matrice est saisie d'inappétence, de fièvre et de frisson, prenez la cinquième partie d'une demi-chénice de pavot blanc, autant de graine d'ortie, raclez une demi-chénice de fromage de chèvre, mêlez, trempez avec du vin vieux, puis faites cuire et donnez en potage. |