us. |
QUATRIÈME LITRE DES ÉPIDÉMIES
1. (Affections érosives, gangreneuses. Résorption puru~ lente chez
celui dont on incisa la jambe ? ) Après l'équinoxe et après les
Pléiades, il y eut comme des affections érosives et muqueuses. Chez
celui à qui je pratiquai uae incision à la tête, l'affection
s'étendit au-dessus de l'oreille; chez le fils de Leo-cydès, au pied
; chez Phanodicus ce furent les doigts du pied, du coté de la lace
plantaire. Celui qui eut une incision à la jambe, y éprouva aussi de
la gangrène là où était la grande plaie occupant la partie externe,
et gagnant la partie posté¬rieure de la jambe ; quand la plaie se
mondifia, doulenr du coté et de la poitrine, à gauche, comme à la
jambe ; fièvre ; il mourut de la fièvre.
2. (Humeurs enflammées; évacuation de sang,) Chez le cordier, bile
très-foncée et humeurs enflammées; tombant dans la somnolence vers
l'équinoxe, il rendit par le bas beau¬coup de sang. Chez un
vieillard, il y eut une très-forte éva¬cuation de sang, non avant
quatorze jours. L'esclave marqué, chez Antiphilo, étant plein
d'humeurs enflammées, ayant eu une crise le septième jour, étant
bilieux, dans la stupeur, éprouva, le troisième jour après la crise,
de la même façon, un écoulement de sang; il se rétablit; plus tard
survint une re¬chute ; la crise fut la première fois comme elle
devait être, vers le coucher des Pléiades ; après le coucher des
Pléiades, il «leviut bilieux jusqu'à la folie ; crise vers le
neuvième jour, san» sueur.
3. {Observation de rupture dans la poitrine. Voy. Ar-
gument des Coaques. ) Vers l'équinoxe , le Chalcédonien
«α/αν G. - po»| xpitlÇ attdîl TttpiF/tvtTO Vulg. - nt/D. ΟΙΠ. C -
***άτφ
Ftîl, Liml- <w. CDF. -'ί*>ύτ»ν DG1JK. — " χαλ^οονω* Lind. - χ«λχ*-ΐ'^ια
vojg - attlxqiévtoc CHJK. - χαλχιϋ»t« DFG1, Aid., Frob. - On lit
dans Érut. » a Hi>Àft{, ville deTheaaalie ou eat le temple de Cérèa
pyléonne. » L annotateur rapporte cette glose à nuifov; maia cela ne
me parait paa possible. — " [έχ] f>. Une.
ΤΟΜ. 10
!
uns UMBÛmtÂ. 149
qu'on avait apporta des Portos au marcha, soufrant, vota la mamelle
gauche, d'une rupture, expectorait de temps en temps des crachats un
peu jaunes; le rentre, favorable ς le tueur, ayant commencé le
septième jour, dura presque eopti-aueilement jusqu'au huitième ; il
fut jugé le quatorzième > vers le quarantième, il se ferma un
gonflement près des oreil¬les des deux côtés ; il semblait
naturellement devoir se for-sser un empyéme ( Voy. note 4 ) ; il ne
s'en ferma pas.
4. (Bmpyème.) On ouvrit à Àristodéme la poitrine par cau-térisation.
Il en fut de même pour l'enfant de Philis ; lui aussi, k la suite
d'une chute ; mais 11 existait antéoédemment on peu de douleur.
5. ( Note sur la saison. ) Après l'équinoxe d'automne, des
récidives, surtout jusqu'au solstice d'hiver.
6. ( Avortemenl. ) Aveo le solstice d'été, la femme d*A-chélous
avorta le sixième jour; elle avait des vomissements, des frissons,
des sueurs; crise au quatorzième jour. Je ne sais de combien de mois
était l'enfant. Elle dit avoir aussi avorté, au bout de vingt jours,
d'un autre enfant qui était mâle. Disait-elle vrai? je l'ignore.
7. ( Fièvres avec ictère ; coryzas ; amygdalites #• oreillons ;
éruptions furfuracées ; avortements. ) Vers le solstice d'hiver
régna le vent du nord. Les malades devinrent ictériqucs d'un
jaune foncé, les uns ayec frisson, les autres sans; langues
brûlées, le troisième jour ; mal-ètre vers le sixième et le sep-
tième , mal-être qui se prolongeait beaucoup. Le quatorzième
jour, ventre resserré, et n'obéissant pas aux évacuants,.selon
1 ordinaire des fièvres ; point de sueurs ; chez quelques-uns
rate petite, dure; tension de* Wkypochondre droit ; murmures
dans le ventre pressé avec la main ; flux hémorrhoïdal ; par
K*> urines, la purgation et la crise. La tendance n'en était
qne plus manifeste vers le bas, c'était en effet vers ce temps
qu'elle se manifestait. Ceux qui n'étaient pas ainsi, nutisdont
la tate était développée, avaient une* épistaxts par la narine
gauche. Le sots lice passa ; temps d'hiver en hiver avec vent
ΛΕ4 EPIDEMIES.. 149
du nord ; peu «prés, il y eut du vent du midi pendant quinze jours,
ensuite de la neige pendant quatorze. Dans ees conditions de Tannée,
ictériquea, d'une teinte foncée, ne se jugeant pas franchement,
tendance aux récidives. Après les neiges on eut le vent du midi et
de petites pluies ; des coryzas éclatèrent avec fiè¬vre et sans
fièvre ; chez un qui avait antécédemment souffert dans le milieu [de
la mâchoire], le mal se jeta à droite sur les dents, le sourcil et
l'œil (Kp. rv, 40; Ép. νι, β, 13). Il y avait aussi des bronchites
et des inflammations de la gorge ; les glandes appelées éponges
(amygdales) se tuméfièrent ; il se forma auprès des oreilles et à la
mâchoire des gonflements mous, qui s'établissaient avec fièvre ; au
début de la fièvre, ils survenaient, la plupart en haut et des deux
côtés; et chez quelques-uns les éponges se tuméfièrent en automne et
en hi¬ver; il γ eut même des éruptions forfuracées ; beaucoup
avor¬tèrent de toutes les façons et eurent des couches laborieuses.
Chez la jeune fille, crise au sixième jour, récidive au bout de six
jours, et crise six jours* après. Tout pendant ces temps se jugeait
le sixième, le huitième jour.
8. ( Fièvre ; expectoration purulente ; gonflement du foie.)
Vers le coucher des Pléiades, la femme de Maeandrius l'aveugle
expectora des crachats tout d'abord jaunes et tout d'abord pu-
rulents ; vers le sixième jour, gonflement du foie, et, par le
bis, déjections en petite quantité ; par le haut, crachats comme
de chair purulente, en petite quantité, blancs, larges; ano-
rexie. Elle mourut vers le vingtième jour.
9. (Fièvre. ) La servante des voisins de Thestor t à la
suite de selles enflammées, bilieuses, abondantes, bypo-
chondre tendu ; le sixième jour, à la suite d'un resserrement,
le ventre rendit en une fois des matières copieuses, ténues $
aussitôt elle sua, fut jugée, et l'évacuation alvine s'arrêta; à
la même heure, après un frisson, elle eut de la fièvre, et de-
rechef a la même heure*
10. (Fièvre.) La femme de Thersandre, étant un peu leu-cophlegmatique,
nourrissant, avait une fièvre aiguë ; la lan-
DBS tnDÛWMM. 153
des frissons, des vomissements ; après la crise, anorexie, état
bilieux, rates grosses, dures, douloureuses; hémorrhagies ; cher
quelques-uns, vers la même saison, après le coucher des Pléiades,
écoulement, par les narines, d'un sang verdâtre, dans des fièvres
erratiques.
14. ( Fièvre ; long détail sur les urines.) AiCraoon, la
femme de Nicostrate, chez qui la maladie cessa le quatorzième
jour, éprouva tout d'abord l'impuissance du cou et des autres
parties ^ il y eut constipation jusqu'au dixième jour. Respira-
tion fréquente, petite ; impuissance ; carphologie ; paroles de
délire ; sueur* ; à droite, contraction du cou, de la bouche, de
l'œil, de la narine. Sédiment des urines blanc, semblable a
la farine d'ers ; autre sédiment blanc, avec raclures ; autre
un peu jaune, semblable au lekithos (sorte de bouillie jaune);
sur ce sédiment se trouvait parfois quelque chose de gras ; cela
était réuni, et non dispersé comme l'est l'énéoréme disséminé,
tel que celui duquel le sédiment se précipite ensuite. Énéorême
d'une part semblable, d'autre part précipité; un autre sem-
blable, en petite quantité, disséminé en largeur; un autre,
troublé; un antre semblable; énéorême d'un nuage noirâtre,
paraissant épais, quoique peu condensé; un autre ténu; un
autre énéorême ténu, semblable ; un autre juinenteux ; un
autre comme les nuages obscurs.
15. (Fièvre.) Le premier qui eut du délire était on jeune
homme ; chez lui, urine pure, ténue ; déjections abondantes,
ténues , non bilieuses ; langue très-rude ; fièvre brûlante ; in-
somnie; ventre bouffi; ce malade eut du délire, je crois, le
huitième jour ; délire tout λ fait désordonné ; se lever, se bnt-
De mon coté, je regarde ohptXrai comme suspect t et je pense qu'on
pour¬rait lire èppevrcec, ou ο\ου#«Ιται. (V. Schneider, au mot
ofyivoç.) Mais, tout en donnant à oùptîvxt ce sens, j'ai laissé le
mot tel qu'il était. — * fiémt CHK. - έπιπλατυ I. - o\«7X«ia»/iivov
(sic) Frob. — ** χαύνου CDHUK. — χαΰνον Tulg -άλλο λ*πτον OU». Κ —
11 %(afùit% πό*Λ G.— "πάντνς Liod. -«ουλλύ λιπτή Ό. -λ«πτ^,«βλλή
vulg. — ** *ρ*ιχί* CDFHIK, Aid., Frob., Merc- τρυχ«ί*ι vulg. —14
πυρός C. — " ου HIK. - ο5το« pro où D — rovr«M oro. K. - àôpeov
CFH1JK.
WËS ipinéiiîts. lS5
tre* tenir des propos très-»ob*eénes ; or, cela n'était point tons
tes habitudes. Ayant rendu tout à le fois beaucoup d'urine té* nue
après une rétention , il eut un sommeil continu, et une sueur
paraissant devenir critique, dè non critique qu'elle était, c'était
peut-être le dixième jour; puis 11 fut de nouveau saisi de
transport, et mourut bientôt, le onzième jour. La cause rat, je
pense, d'avoir bu beaucoup de vin pur avant d'avoir Te transport II
n'était pas Agé, vingt ans environ.
10. ( Pwvres automnales avec cardialgie. Comp. Ép. it, 1, 3; Ép. ντ,
1, 11.) Dans l'automne la femme d'Eumêne vomit de la bfle noire ;
l'odeur, manifeste ; fièvres avec frisonne-ments; cardialgie; petits
vomissements bilieux , et vers; dé¬jections ténues pendant tout le
temps. Avant le coucher dès Pléiades et un peu de temps vers ce
coucher, hémorrhagies, fièvres plus courtes, récidivant aussitôt par
de courtes réci¬dives, anorexie, résolution des forces, anxiété,
cardialgie, ♦ers dans les crises , frissons, état bilieux.
17. ( Fièvre, ) Un jeune homme étranger : épistaxis abon-dante le
troisième jour, le quatrième, le cinquième ; l'épi-staxis s'arrêta
le sixième ; délire tranquille au septième jour ; le ventre se
resserra ; coma ; récidive le troisième jour ; le ven¬tre cessa
d'être resserré ; je n'ai pas vu l'urine ; vers la crise, les choses
furent comme elles devaient être.
18. ( Fièvre.) Vers le coucher des Pléiades U y eut vent du midi et
petites pluies. Un jeune homme : déjections muqueu¬se — ** J'ai
suivi Cornarrâs et Foes ; cependant la ponctuation et le sens sont
très-inoertains, on peut écrire : ύποστρο^ τριταίω* έζέλιπι,
récidivé le ttsisième jour, intermission ; νποντρογή• τριτχΐω tÇé>cnc,
récidive; interontsion au bout de trois jours; ύπο?τρο?ή tpirxà* t^ttncc,
la réci¬dive cessa le troisième jour. — "χατά (χαί proxarà L, Lind.)
tort (κατά rôti om. C-.ntpl ok πληιάίων δύσιν pro χατά tort ex emend.
H)/u<p. vulg.
- Fœs entend qu'il s'agit du même jeune homme que plus haut ; rien
ne le prouve. —• ** xoAàitx pro ύποχολα J. - È*ost πίπβνα addit
ύπ«χώρ«ί vulg.
- νχΐχώρ*ι om. 0. - Bonne suppression. La construction est comme
plus haut : μΛΐράχιό•» Çctfov, τρίτ») αΐ/*α ix peyfiv. — *' διαχ. *νχ»ά
C — '*πυρι-«roi L - ξθ*χϋ J. -<η»*χΐ( vulg. - συν(χέ« DHÏJK.
DES ÉPIDÉMIES. 157
ses, sobbHieusesy cuites, visqueuses , abondantes; fièvre con¬tinue;
langue sèche. Il fut jugé le sixième jour; récidive le septième. Le
même jour la fièvre cessa par un frisson. Écoulement par l'oreille
gauche, visqueux , épais, le sixième jour.
19. ( Observation de gangrène de la bouche chez deux en» fants. )
Chez l'enfant atteint d'une affection phagédénîque, les dents d'en
bas et, en haut, celles de devant tombèrent ; l'os en était creux.
La sortie d'un os de la voûte palatine cause l'affaissement du nez
dans son milieu (Ép. vi, 1,3; Mochl., t. IV, p. 387 ); la chute des
dents de devant, en haut, cause l'aplatissement du bout du nez. La
cinquième dent comptée à partir de celles de devant : quatre racines
unies deux à deux à chacune des dents voisines , et tournées toutes
par leurs pointes en dedans. A la troisième dent, les suppurations
sont plus fréquentes qu'à toutes les autres ; et les flux épais des
narines ainsi que les douleurs des tempes proviennent surtout de
cette dent. Celte dent se carie (Ép. iv, 52), surtout la cinquième.
Cette dent avait au milieu une tubérosité, et deux en avant ; une
petite tubérosité, en dedans, du côté des deux autres, avait été
cariée la première. La septième avait une seule racine grosse,
aiguë. Chez le garçon d'A-tbénadès (Ép. v, 44), la dent du bas à
gauche, et la dent du haut à droite; l'oreille droite suppura, au
moment où il ne souffrait plus.
10. ( Note sur la saison , qui malgré des désignations rèpè-lùs
paraît are toujours la mime;fièvre avechémorrîiagUs ; érup*. tioMj.
) Après les Pléiades, beau temps avec nuages et brouil¬lards; crises
le cinquième jour, le sixième , le septième, et même encore plus
tard ; Cévrcs récidivant et, jusqu'à un cer-
Uod. - ii « vulg. - La correction de Liod. est banne ; on pourrail
lire
aussi if ri πλαχώί** — •• ntpl ii UQ', Liod. <~ όυσυ«< Aid* - Ήχνρϊί
Freb . Merc. - 3» ί»χνρ» DQ'. — Iexsi χίμ t xai τ/»(?^υέ«{ d, - «jtw
iriitu J. - £jr. K. —47 χ«τά xoppi C. - Le* traductions rapportent
xxroxo^c soit a (Cornarius), soit au sujet de ce verbe (Foea);.
il est phss naturel de le rapportera ίίΛχύρηας.
nts ÉPiDÎMiE*. 161
trième. Un autre de chez Léocydès, fut jugé le septième ; un Mitre
le quatrième. Moschus, le neuvième jour, saigna abon¬damment de la
narine gauche, peu de la narine droite ; vers les quatorze jours il
allait a la crise, les choses commençant comme elles devaient ; il y
eut un paroxysme ; des écarts dans le régime alimentaire eurent lieu
le dix-septième jour. Près de l'oreille, à droite, une tumeur, dure
un peu en dedans, molle un peu en dehors, douloureuse, ne s'amendait
en rien. Le dix-neuvième jour le dépôt aboutit dans la nuit. Chez
les gens très-bilieux (Ép. ii, 3, 1, p. 105), surtout dans les
fièvres, la puri¬fication se fait généralement sur les membres
inférieurs ; ainsi celai à qui on mit la ventouse : la douleur alla
è la hanche, a la jambe en bas, et son état s'améliora. Celui qui
fit une chute du haut du four à potier, à qui on ne mit pas aussitôt
une ven¬touse, éprouva une inflammation interne ; le vingtième jour,
le mal s'exaspéra : hémorrhogie, matières comme de la lie et
corrosives. Ténédie, le quatrième jour, avorta d'un enfant mâle, à
ce qu'elle dit, de trente jours ; déjections liquides, ténues*, la
langue devint brûlée; crise le quatrième jour. Après le coucher des
Pléiades, affections de la rate ; et il y avait des saignements
jusqu'au cinquième jour. Chez un indi¬vidu, crise le cinquième jour
; urine comme de la lavure d'ers, uniforme, puis pure; récidive. Il
y eut aussi une inter¬mission chez le fils de Mégarée, mais lui
n'eut point de sai¬gnement ; l'urine comme chez Artlgènc, blanche,
épaisse, uni¬forme.
îi. [Noie sur la saison ; fausse grossesse,) Au solstice d'hiver,
apparition d'un astre non petit; le cinquième et le sixième jour
suivante, tremblement de terre. Lorsque nous
** x«t/Uj0cv«* C. — i%jnx\ Ixttî CL, Lind - Uxet&v («*ά*τβ»ν DH) pro
x«l
h vufg- — ** et* %'t πν^ίνθω (sic) τ,μμίντη άββμ. C. -1? τ' έ* itf/s<v0y
*ΐμΙ*η
**6μ. DFGRIJK, Aid., Frob.-ύ τ' έν (ή δ' 1* Lind) Π. è>i*e *νθμ.
volg. - f/jjeve est une correction de Cornariue, adoptée par Fqes.
J'ai
préféré suivre un nu-, C ; ήμί**ι se résout sans peine on 5/m ή.
tyuv
h Utptwtof répond a i$ Πέρινθον de Ép. ii, 3, i. — "«ντι/frioj
— «• 4 β. _ 3 C. - iXu volg.
TOM. V. 11
DES iparéwES. 163
étions a Périntbe, la femme asthmatique, la femme d'Anti-gène,
laquelle ne savait pas si elle était grosse, avait de temps en temps
des écoulements rouges; ventre petit, devenant gros parfois, quand,
par exemple, cette femme ( car elle était affectée d'une toux
habituelle) avait marché trop vite. C'était le huitième mois; cela
disparut, après une fièvre*
22. {Nous brèves sur des accouchements.) La femme du
frère d'Apémante, le septième jour, avorta, à ce qu'elle dit,
d'un foetus femelle de soixante jours ; vers le neuvième jour,
elle fut troublée; après la crise, elle souffrait du côté droit,
comme par une récidive; cette femme concevait rapidement et
avortait Une autre avec un flux blanc accoucha d'une fille;
une autre, avec un flux rouge, comme cela devait être.
23. (Cas divers de fièvres, principalement avec des engorgé*
ments dams le ventre. ) Les malades avaient frissons, anxiétés,
anorexie, récidives, état bilieux, hémorrhagies, un peu d'en-
gorgement de la rate ; chez la plupart, d'une façon doulou-
reuse, [dépôt] k gauche (voy. note 11). La femme d'Apémante,
chez qui il y eut rétrocession, eut l'œil droit affecté (Ép. n, 1,
7, p. 79 ), et le flanc de l'autre côté. La fille d'Arislophon eut
de la fièvre le troisième et le cinquième jour ; elle resta sèche
la plupart du temps ; le ventre cependant se dérangea, état
(pii se jngea difficilement ; l'affection cessa au delà de trente
jours. Des pblyctèneti, à la suite de fatigues non intenses,
arrivent au septième jour, un peu livides. Un frisson survint
à la jeune fille derrière l'Héroum. Les grandes phlyetènes
hlaaehes ne sont pas elles-mêmes fort bonnes, chei les indivi-
comme «Ile* dont Π est question plus bas, p. 170. ΙπΙ τα tupa
doitsigniBer de Γ autre côté, comme ρ 172, § 29. Je crois de même
que le membre de phrase U τών ίιρίΊηρώ•» ol n'uXnot signifie une
métastase, on dépOt du cote gauche, car l'auteur, ayant noté que la
rate était affectée, n'a pu ajouter que la plupart souffraient du
côté gauche; cela allait «ans dire — «β ηέμπχη CFH1JK -t vulg. - Si
ixiUt G. - Sari^ Atd., Frob.# Merc. — **} Κ — FVJXRAÏVAT CDK -
γ)υχτ3^ΝΧΙ (sic) 1 - y/.CXRAIVAU (sic) FGH, Aid., Frob., Merc. - ?ΛΙΧΤΑΪΝ«
J.- ρίγος DI, Kûhn. - vulg -npviw Κ.— έγί»€τβ Κ. - XCVXXL (sic) C -
αδται J. - AVROL D
PB» iriDÉJiJU. 1Ô5
des dans le catochus et dans la somnolence, le corps ne s'at
(tissant pas, la bile étant retenue ; malades dont le corps, soit
qu'il y ait constipa lion, soit qu'il y ait diarrhée, ne s'aJ&isse
pas. Chez Zoïle, le charpentier, pulsations tremblantes, len¬tes ;
urine et selles modérément décolorées ; tension de la région
sous-ombilicale, de chaque côté, directement jusqu'à l'ombilic, avec
fièvre aiguë ; anorexie, soif.
94. (Accidents dans la grossesse; couches laborieuses, ) La fille de
l'agoranome (magistrat du marché) chez Teeomée, devenue grosse sans
signe au commencement : λ deux mois, éruption d'un vomissement
pituiteux, parfois bilieux. Elle ac¬coucha laborieusement ; elle fut
purgée complètement ; vo¬missement semblable jusqu'au trentième jour
; puis le ventre se dérangea, et le vomissemeut cessa ; lientérie.
Les règles ne ▼mrent pas de deux ans; en hiver elle eut des
hémorrhoïdes.
25. (Plusieurs cas de fièvre avec teinte verdâtre de la peau, voy.
Ép.fu, 1, 10, et surtout Êp. vi, 2, 6, dont ces observa» tiens ont
fourni les éléments ; a¥ee douleurs et dépôts au» bras et aux
jambes, voy. Êp. vi, 1,7; avec suppression d'urine vers la crise,
voy. Ép. vi, 1,8, dont ces observations ont fourni les éléments ;
avec affection consécutive des yeux. On peut croire que ces
observations ont été recueillies à Périnthe dans le courant de t
épidémie de toux (Ép. vi, 7,1) ; ce qui mepa¬rait faire le lien,
c'est Ép. vi, 2,6, ce passage mettant en rap¬port direct les cas
d'Ép. iv, 25, qui sont accompagnés de tarte jaune, de dyspnée et de
dépôt sur les membres, et le oe*a"Ép. iv, 27, qui offre toux sèc/tc
et dépôt sur les pieds ; or, ce dernier cas s'est passé à Périnthe,
puisqu'il est relatif à un membre de la famille d'Apémante, voy. Ép.
H, 2, 9 ; il résulte de cette remarque que tous ces cas sont de
Périnthe.) Les deux frères parents de Cécrops, qui eurent au début
des déjections noires, ressemblant un peu a de la lie, & de la
substance de boudin, devinrent, après des selles écumeuses et
foncées, d'une teinte verdâtre ( Ép. νι, 2, 6 ). Celui qui em¬porta
le vin après convention, eut de la fièvre aussitôt ; hé-
■sdnhagw 1# troisième jour, le quatrième, le cinquième, le septième
et le huitième ; il Ait jugé* ; rentre humide. L'homme àe* mines s
hypochondre droit tendu; rate grosse; ventre tendu, nn peu dur;
difficulté de respirer ; décoloration (Êp. vt, % 6); chdlui, le mal
se porta au genou gauche, réci¬dive ; Q fut jogé complètement. Le
fils de Témenès avait un peu de gène dans la respiration, étant de
couleur verdatre (Ép. vt, 2,6) ; douleurs dans le dos, dans les
bras. Le mari de la femme en couches, celui qui demeurait près du
logis du garde du blé, celui qui était ictérique, et que je visitai
au sep¬tième jour de sa maladie, mourut le huitième, ne rendant ni
urines, ni selles; hypochondre* gonflés et durs; respiration
fré¬quente; cet homme, succombant, n'eut pas le front humecté, pas
même par la violence du mal (Aph. vu, 85). Sa femme avorta au
septième jour [de sa maladie] d'un enfant femelle de sept mois; Fan
nonce de l'avortement parut le quatrième jour; au début elle eut de
la douleur aux pieds (Ép. vi, 1,7); la fièvre cessant, la gène de la
respication, loin de se dissiper, augmenta (Êp. vi, 2, 6); douleur
aux mains et aux bras ; la récidive la prît au bout d'un temps
très-long ; frisson ; l'urine fut suppri¬mée avant la crise (Êp. vi,
1, 8). La femme auprès de la sntur de TéWaès fut jugée avec un
frisson, la couleur jaune dispu* nuisant, les bras et les épaules
furent promptement saisis (Êp. n, 2, 6); cela disparaissant aussi,
douleur de la tète, des jeux; les paupières supérieures se
tuméfièrent j larmoiement (Êp. vt, % 6); je ne sais pas le reste ;
elle fut jugée en premier
ttut parler. — 41 $ια/*ι»χί»ταυ BI. — •• ote« vulg. - oîç L, Lind.-oiec
ne
peut subsister ; otç de L est une conjecture de Cornarius, comme on
te
voit par sa traduction, et n*a pas d'autorité. La comparaison de ce
pas-
sage arec pi/tt btpi$n, L 12, avec fort? x*i τδ oZpn evx Ipplyvn»
p. iÔ8,1. 4, avec ούχ èppiyww, ovSi rd oZpw fcgcro ib. 1. 7, m'a
porté à croire qu'ici aussi il était question de frisson et de
rétention d'urine, et qu'il fallait lire ^tyo; au lieu deoioç. -
Inhytxo DL, Lind. - lxi#xé C. - Ιττέτχθ(το H. - Ιπίνχητο tulg. — "
rfl CDHL - ηΛρχηημηίω D. -Kapar r/irvé» 1K. — πχρχτψΙνΜ H. - ττημίνω
H , Lind. -Tt/Uviw CFC. — τιμίκω vulg. - iSùftii J. -MtXfl CDH. - ir,
FG1K, Aid. — "χΐύ-tmt («e) FG, Aid. - *i om. C. —,β χιΤ/»«« Lind.
Vtf ΕΜ»**ΙΙβ.
vers le septième jour. Le vigneron de Menandre, de même, si ce n'est
qu'eu début il y eut des selles ténues ; puis les selles
s'arrêtèrent ainsi que l'urine ; il fut jugé; il n'eut point de
fris¬son le septième jour ; est-ce parce que le ventre rut d'abord
dérangé ? Le fils de Potamon : Chez celui-là il n'y eut point de
selles le septième ; il y en eut deux jours avant la crise ; pour
cette raison, il n'eut point de frisson, et l'urine ne fut pas
supprimée. La dent d'Hégésistratius (Ép. u, 1, 7, p: 79; Êp. Vf,
6,15) : lui, avait une suppuration près de l'œil, il se forma une
suppuration vers la dernière dent ; aussitôt, guérison complète de
l'œil; un pus épais venait par les narines; à la gencive, des
lambeaux de chairs petits, ronds, se détaché* rent ; chez lui il
semblait devoir s'opérer une suppuration a la troisième dent ; puis
cela se détourna ; mais tout à coup se tu¬méfièrent la mâchoire et
les yeux. Ceux chez qui se font des dépôts aux yeux dans les causus
(Ép. τι, 2, 5; Ép. vi, 1,14), ont les joues très-rouges et des
hémorrhagies ; il en est de même de ceux chez qui les dépôts se font
aux oreilles; peut-être même faut-il plutôt attendre des dépôts sur
les articula¬tions; je ne le sais pas bien. Que font les frissons
dans les fiè¬vres avec tremblement? [Chez une femme] hypochondre
tendu; les règles parurent le dix-septième jour; elle fut jugée
com-plètement. Celle chez qui les règles ne tardèrent pas ainsi, fut
jugée le troisième jour ; une autre, le cinquième ; une autre, le
septième. ChezHégésistratius les deux dernières dents étaient
cariées dn côté où elles se touchaient ; la dernière avait,
au-dessus de la gencive, deux tubérosités, l'une du côté de la
carie,l'antre de l'autre; là où étaient les deux tubérosités,
Je doqeeme, le septième. — " ir.piQn om. Liod. - ηγηί(*τ/>«τί•*
CDFGHUK, Aid., Frob., Merc - 4γιρ<ατ/»χτβ tulg. - nyipcrfar» Kûhn. —
" W. om. DFGHÎJK. - oî. ol om. C. - " fcou C. — " * C.-fcc«i#t tulg.
- fixa* C- U/iu DF1K.- ίχέλλυ H. - UÛn J.- Çwîim«t« (». DH) T«lg. -
ήμ(ΐ€ΐΛ CDH, Lind. - ίμισιί* FGIJK. - Vwfe tulg. - itpbt repcyyvXn
vulg. - Λ^βσστρβνγύλ»} FI. - npbt om. C. - Phrase fort obscure ; 0
me semble qu'il faut lire (ννέκιπτον, au lieu du singulier.
dame aétiM large*, semblables, se réunissaient deux en m ; de
l'autre cdté était «ne demi-racine, seule, fonde, une (bonne qvi eut
nn saignement le quatrième jour et le sixième, fat jugée le
septième; très-rouge (Ép. τι, 1, 14: Ép. νι, 2, β). Une femme ayant
beaucoup de pesanteur de tète t celle-là fat jugée vers le vingtième
jour; bypocbondres brûlants; le septième elle eut nn saignement qui
ne fut pas abondant* selles ténues ; dépôt sur l'œil droit, vers le
huitième jour (Ép. n, 1,7). Chez on homme il en fut de même, si ce
n'est que la crise se fit le septième jour; rate un peu grosse;
dépôt sur l'œil gauche, le quatre-vingtième jour ; l'affection de
l'œil se prolongea plus [que dans le cas précédent], sans doute
parce qu'elle survint après la crise et qu'elle fut intense.
26. [Fièvre; dépôt insuffisant sur le pouce; mort. Ép. il, 1, 7; ce
cas appartient à la catégorie du ξ 25; le dépit se fit sur h pouce
au lieu de se faire aux pieds ou aux genoux; par¬tant il ne fut pas
assez considérable. La famille de Terniras et Téménès étaient de
Périnthe.) La nièce de Téménès : gêne de la respiration ; les
bypocbondres parurent même tendus par in¬tervalles; était-elle en
outre grosse ? je ne sais. Constipation au début, et alors
vomissements qui cessèrent plus tard, H j eut des selles abondantes
de bile visqueuse, l'état de 1 nypoebeadr* se l'empêche put. Le
onzième jour, inflammation «ur le pouce de la main droite,
évacuations faisant éruption par le bas et aussi par le haut* Après
cela, tUe fut mieux; somnolante et aèvre moindres, et même un peu
plus de facilité dans la res¬piration parce qu'elle avait rendu par
le vomissement des ma¬tières mauvaises. Le seizième jour,
l'inflammation du doigt s'afatssa, respiration précipitée* fièvre; k
malade mourut; elle eut la fièvre ayant le dépôt ; elle succomba
après le dépôt le septième jour; elle était aussi très-rouge (Ép. η,
1, 14; Ép. n, a, 6).
se rapporte à l'eut du doigt enflammé. — " s. *. om. J. - [ *t ]
μ*** Lind.-μ*τά *è τή* Λ J,-cMGDVQU.-ttcjrôfp*)ÎW-typtipA vetf. IÇ
ip**jwG Aid.
DE* Ε>Π>Ε*ΓΕ*. 17S
27. {Fièvre arec dépôt sur les pieds. Ce cas appartient à la
catégorie du § a5 5 Apémante était de Périnthe. Voy. Êp. n, a, 9 ;
Jonc les cas du § s5 appartiennent à cette ville.) Le garçon qui
appartenait à la femme, soeur d'Apémante : gonfle¬ment des
hypochondres et de la rate; gêne de la respiration; déjection de
bile visqueuse avec un peu de matières fécales ; las pour avoir
travaillé. Le vingtième jour, dépôt sur les pieds et crise. Est-ce
que cbez les personnes fatiguées les dépôts se font Sur les
articulations et non sur l'œil ? Les hypochondres étaient gonflés,
et même il y avait une petite toux sèche, médiocre¬ment (Ép. VI,
l,9;Êp.VI,2, 6$Ép. VI, 2,11 ; Ép.VI, 7, 7).
28. (Insuffisance des crises.) Ce qui reste après la crise produit
les récidives (Ép. 11, 1, 11 ; Êp. 11, 3, 8; Ép. VI, 3, 21 ; Ép. VI,
2, 7; Aph. 11, 12); ce qui se sécrète dans le cours même des
maladies, l'expectoration mûrie trop tôt, les selles, cela aussi
indique intempérie d'humeurs (Ép. 11, 1, 6).
29. (Trois observations d'affections rénales. Comp. Ép. 11,2, 9.)
Apémante, qui avait une affection du fondement, éprouva de la
douleur dans le flanc droit et vers l'ombilic, un peu au dessous;
avant cette douleur, il rendait une humeur sanguino¬lente , venant
du rein droit $ cela cessa le troisième jour. Le charpentier
souffrit du côté opposé ; et lui aussi, mais du rein gauche, rendait
auparavant de l'urine sanguinolente. Cela ces¬sant., tous deux
eurent une urine sédimenteuse, et cela le troi¬sième jour. Apémante
eut le plus de chaleur, l'autre n'en sentit que dans le flanc
gauche. A Nicostrate aussi il survint finale¬ment quelque chose du
côté droit ; mais chez tons deux (Apé¬mante et Nicostrate),
l'engorgement descendit plus bas que chez celui qui l'avait à
gauche, et fut allongé à la partie exté¬rieure du flanc jusque vers
l'ombilic.
30. (Maladie de peau; affection des yeux, sans doute par
dépôt et comparable aux cas énumérés § 25 ; ce qui y conduit,
c'est la mention et un peu de tension dans les hypochondres,
a*un peu de dyspnée comme dans lté cas susdits. Comp. Ép. VI,
2, 5.) La vieille de chez Sosilès était leucophlegmatique ; aux
DU imams. 175
jambes, des tujneAirsekres, Manches, écaUlcuses; aux pieds aussi,
mais moins ; il y en avait même à la partie inférieure des cuisses ;
cela d'ordinaire se passe difficilement. Il y en avait jusqu'aux
lombes ; ventre mince j hypoebondres peu tendus ; peu de gène de la
respiration 5 malgré la cessation de la plu¬part des accidents, il
restait un autre soin à avoir, l'oeil était devenu glauque ( V. note
2 ). Chez cette femme, l'affection des yeux était un peu plus
modérée, mais il y avait des dou¬leurs qui, tout en paraissant
appartenir à la hanche et à la jambe, dépendaient de l'utérus (Ép.
vu, 64). Un pessaîre odo-riférant composé de farine et de myron
(sorte d'hutte parfumée), ayantété appliqué, il survint promptement
une amélioration et la guérison. Le dépôt sur les yeux dura environ
un an chez l'individu à teint de lentille, sur qui les exanthèmes ne
se des¬séchèrent pas complètement. Des choses pareilles sont
pro¬duites aussi par des affections cutanées avec desquamation.
31• (Résolution d'engorgements dans le ventre.) Dans le village d'Hippolochus,
un enfant : il portait dans les hypo-ebondres un engorgement, le
même des deux côtés ; mais cet engorgement, dur, offrait
inférieurement une apparence lui¬sante comme chez la femme de
l'ouvrier en cuivre qui, étant hydropique, et ayant rendu des
matières ténues, éprouva une certaine diminution. Ce même
engorgement présentait à droite quelque chose d'égal et de soulevé,
du genre des gonflements ayant une certaine rondeur. Chez ce malade,
l'ombilic s'était gangrené à la naissance, un ulcère profond s'était
formé ; lt nombril ne s'était pas bien cicatrisé ; la verge s'était
dénudée à l'extrémité, ce qui n'était ni survenu tout d'abord, ni
congé-
Mit 4/u (tic) G. - vxnXtïm D. —11 Sk om. I. - Μ*ο>»ι» CDFHIJK, Lind.-ς
vulg. - τίίι om. G.- xxroudfatôçG, Aid. - ykp [xecl] np. Lind. - rt
om. Lind. - *#υλϋ D, Lind. - πολν vulg. - Lee traducteurs rendent ù*oxartfpérti,
Cornarius, par fortassis aliter contemnens, Foes, par alioqui
fortassis negligentiue te gerens. Mais xacretfpwtïv dans Hippo-crate
eat toujours synonyme de χατανοιΤ», avoir ton intelligence; c'est
aussi le sens que le Gl. d'Érot. donne i ce mot ; il faut, ce me
semble,
DES EFTDIMIEA. 177
nital. L'état s'aggravant, le malade vomissait presque tout; fièvre
; anorexie ; il guérit ; vers le septième jour, après qu'il se lot
alité ( il était malade avant de s'être alité), il but beaucoup
d'eau , et peut-être n'avaitjl pas toute sa raison, il était agité,
et éprouva quelques spasmes ; les spasmes cessant, la tumeur se
trouva évanouie sans qu'il s'en fût aperçu. Avant cela, il avait
uriné beaucoup, et des gaz bruyants avaient été rendus ; par le
haut, il n'avait rien évacué ; mais, a la suite immédia¬tement , des
évacuations abondantes eurent lieu par le haut ; tout le corps fut
marqué de vergeturcs semblables à des coups de fouet, excepté a
l'endroit ou était la principale partie du gonflement ; et l'enfant
était très-chaud. L'individu chez qui, à Abdère, Q y eut éruption
par le bas, portait ub gonflement auparavant; le gonflement existait
sans fièvre; au palper, il ressemblait à un abcès.
32. {Déviation des règles; asthme; suppuration.) Une ser¬vante
asthmatique eut, là où se porte la stleggis (foy. note 9), une
hémorrhagic à l'époque de ses règles ; il survint de l'asthme ;
l'asthme cessa ; de la fièvre s'établit ; la mamelle gauche suppura
à la partie supérieure, et, dès le début, l'oreille aussi.
33. (Notes sur diverses maladies.) La jeuae fille dOlym-piodore eut
une épistaxis par la narine droite, et elle fut jugée vers le
vingtième jour, comme les fébricitants ; des déjections telles que
celles qui furent générales pendant l'été, et comme
trayytfx cache la vraie leçon, rr)ryy{?« ; et il propose délire:
άσθματώία «txiriSt, ΙχάνΜΤβν «TW» χατά »τλ«•/γί$α. γμορρχγτ,π
Totfftv Ιπψην(οΐ9ΐ, ou bien: τή» «τΛτ/γώα «ϊχ«ν, ■ημο^ρά'/τ,σί χτλ/Ce
qui signifie que cette femme, dans une suppression des menstrues,
eut une hémorrhagie supplémentaire là où elle portait la vrXtyyiç.
Dès lors il adopte le sens proposé par Héraclide de Tarente, et
rejette celui d'Érotien. En effet, laissant de eôté la fiante
d'orthographe reprochée avec raison à Héraclide par Érotien, il est
vrai que στλΓ/γ1« signifie aussi une certaine parure de ta tête en
forme de bandelette. J'adopte l'ingénieuse conjecture de Seringa. —
*• ίμοροάγΜ I. - iv C. - lv om. vulg. — " άνΐπύϊ;«ν C. - έν«-s»(*sn
D. - ènvpxïi K. — ** xal om. 1• — ** διχχωρήιη C-oî* 1. -fcrrfi^i^gcy
CDFGHUK , Lind. - έκώήκ^αν vulg. '
ΤΟΜ. ν. 12
nu KMAsauxs. 179
U fille dHipponax » comme la servante d'Aristide, au hui-tième jour.
34. (Remarque sur la purgation.) Dans les évacuations par le bas,
provoquées par les médicaments, signes : être bien supportées, ne
point amener d'affaiblissement extraordinaire, et n'être ni écume
uses, ni sanguinolentes, mais être telles que des oeufs, comme chez
Héraclide ; il fut évacué abondamment, et il le supporta facilement.
35. {Fièvre avec dépôt sur fait ou ophthaimie; cas appar¬tenant à la
catégorie du § 26 ; voy. Ép. νι, 2,5.) La femme dans le village de
Boulagoras, ayant eu ses purgatious, fut prise de fièvre ; la rate
était grosse, et l*hypochondre droit aussi était un peu, non pas
gonflé, mab tendu ; ces malades deviennent très-rouges; celle-ci
l'était beaucoup (Ép. νι, 1, 14; Ép. vi, 2, β); ventre dérangé au
début. J'attendais un dépôt sur l'œil. Le septième jour, il coula
des larmes salées (Ép. n, 1, 7), mordantes, humeur qui se jeta et
sur les narines et sur la gorge; l'oreille gauche se prit. Le
quinzième jour, elle sua avec du frisson; elle ne fut pas jugée
avant le frisson ; elle de¬vint très-jaune, le visage se tendit et
s'affaissa (Ép. iv, 46); elle souffrait à l'oreille et dans la
poitrine, du côté de la rate.
36. ( Cas de suppuration appartenant à t épidémie de Périn-me, Ép.
vi, 7,1 ; ce qui le montre, c'est la mention d'une récidive de tour
comme dans Vépidémie de Périnthe et la comparai¬son avec Ép. νι, 1,
12; cas de paralysie χ appartenant caiw tainement.) Chez les
enfants, ventres dérangés et toux sèches ; quelquefois il survenait
des suppurations à l'épaule dans les toux de récidive (Ép. νι, 1,12;
corn p. Des artic, UIV, p. 115). Le foulon éprouvait de la douleur
au cou, à la tête; le sep¬tième jour, le bras engourdi ; le
neuvième, la jambe engour¬die; la toux cessa. La femme qui eut la
mâchoire tirée éprouva, le cinquième mois, dans le ventre, une
contracture à gauche.
1»ES KPJ0ÉMI1S. lgl
37. (Fièvre; affection, de la raU; ulcération aux lèvres et tpistams
du côté gauche.) A Creuoa, Lycinos, grammairien, k la suite d'une
fièvre bilieuse,ayant la rate grosse, eut de la pesan¬teur de téte;
il lui survint aux deux lèvres, du côté de la rate, à l'intérieur,
des ulcérations d'apparence sèche et sanguinolente ( V* note 9 ),
arrondies , petites ; ensuite il s'écoula aussi Quelque peu de sang
par la narine du coté de la rate.
38. (Suppression des règles; tumeur dans le ventre; selles
abondantes; guérison.) La servante que je vis nouvellement achetée,
portait à droite une dureté très-considérable, mats qui n'était
guère douloureuse ; le ventre était gros et tendu ; cette femme ne
ressemblait pas à une hydropique, et du reste, elle était en bon
point, n'avait guère de dyspnée, mais était décolorée. Les règles
n'étaient point venues depuis sept ans. Elle fut prise de dysenterie
sans ténesme; dans ces cir¬constances la dureté à droite était
douloureuse $ fièvres mé¬diocres, qui ne durèrent pas plus de sept
jours ; déjections alviues semblables à l'ambre, un peu visqueuses,
très-abon¬dantes pendant quelques jours $ guérison ; et à la suite
de cela les régies vinrent, la dureté dans le ventre disparut ; et
la femme prit bonne couleur et de l'embonpoint.
39. (Plcuro^pneumonie par infection purulente?) La femme de Minoe,
par l'effet de la compression après une incision, fut prise de
sphacèle; cela s'étant porté sur le poumon, il y eut bientôt des
signes pendant les jours qu'elle survécut, ainsi que pour tout ce
qui se porte au dedans.
Aid. - ùr,)j$€t CDFH, Lind. - iXnXMn vulg. - éxtvijSij J. — • njv.
CFG1J.
— * r& H. -pXrixppoi CE. - ytivxpot vulg.- Anle ov addit x«i vulg.-
xeti om. C. — '* xotXiiK ταραχή Αλκτριώίικ Gl. Erot., c'est-à-dire
déjec¬tion brillante, appelée ainsi de l'électrum. - χοά(η ίτ*ράχθη
( Ιταράχι» sic vulg. - ήλιχτρώδν* vulg.-^/fxr/wiiiîi CDFGHIJK, Aid.,
Frob., Merc. — 11 if C. - ij vulg - ir/uït J. —11 τα D. - τ* om.
vulg. - παχ«6;ν pro ». ?vC. -αυτ>ί Liud. -ctùrfi vulg. — **o, al.
manu ή CD, - jui»»vo« J.
— " ii vulg. - $ CDHJK. - 4 I,'- iifwuXXiaBn D. - πνιύ/tev* CH. -
hwt DFH1JK. - ÎTCII »? rttUr, (sic) G - «»β η vulg.
mu ΚΜΙΒΜΟ*. 183
40.(Dèiemploidéserrhins. Ép. vi;6,13 ;Êp. iv,7, p. 140.) L«r anédi
céments mis dans les narines quand il y a fièvre : si la éonlem se
calme, il conle des Rumeurs épaisses par le rtez ; si ni M douleur
ni m fièvre ne eéêcutj des huinvnfs ténue* et peut-être enflammées j
etnrr il conta dès hwifwu'if tentés tbii Hegésippe, à qui on mit un
errhin pont hi nuvt, mais- dei mt-meurs 4ptfr*sèl àf l'euUUqe*
réstdsrfft * €c*itttbe; saille mut, gratter [le* ôVnrs] ; le poivre.
41. (5ifUèi des dépôts favorables; observations de pmiti dèpôU. )
Les dépôt* dans lés maladies, vetot le rtgnc ήνη* indi¬que /ils*
sent critiques : la fièvre qtri existait cette, le mnl-èfre se
changé en bièo-étfe, comme cher Cftàron ; le dépôt an siège. Chez
Léambius, l'intestin paraissant être ulcéré, dans dtie dysenterie,
après" une frargafioh, le siégé s'ulcéra parcine-ment, la fiêvfe
cêstfani ; l'ulcération émît à gauche. l/rtrdrvfdu gonflé par la
pneiimatcffe eut une tuméfaction nn peu doulou¬reuse dans le flanc ;
ayant bu du lait en abondance et du vin par, et Ayant doYmi par tâ-deesù*,
aussitôt survinrent nausées et chaleur fébrile ; puis ayant fait
griller de la grosse farine et l'ayant prisé eu pinte d'aliments, le
ventre se resserra, et il rùnâh un peu de pus. Le siégé s*étant
enflammé, fl se Ironva fout à (ait sans fièvre et sans douleur ; je
dis cela.
43. ( Observation fbri obscure de dépôts variés chet un même
individu.) Le vieillard demeurant dan* les Propylées de pierre,
éprouva Je la douleur dans les lombes et les deux membres inférieurs
; et cette dernière douleur se perlait ftfntot sur les cuisses,
tantôt sut Tel jambes, tantôt sur lés genoux. L'aflectftn
rt> K. - JhHtuftfa f si. ma ira vowfn D. - hfhtro G. - èvrAvrc I.-
éitrOvri vulf. - hmnt C. - Α*4χν*ν< Lind. - Il me semble qu'il mat
lire inrOrtt. — '* U x*p4ntnton C. - If %*pVKtn&* F. - hyjxpoiHn^ K.
- tplpw* Ci. - xptfLtài vulg. - f*7^rt G. - BvJrfi; G, Liod. -
•ν»4»η» nrif. - Ne flradran-jr pat lire Çwrrdmf au lien de ftflm?*-
*' J.-è*ij>;«-yuo*é*7}< 0. - txsvfi< [It] *ί&τ• 1. Lind. — " wv>w<
0. - i*tîw Wi Lied. * StfO» Tuîg. — <e x«l om. H. - y****» I. - 4f
z/sd»^«e»M Lind. - Avec ljOQS*»tÇeô^i, est »o*s-entertdu. De
pareilles omission* se conçoi¬vent dans oeé noter, qof n'ont pis
recii de rédaetton dèHnitKe. — " ♦* IHêptÈAat (Sic) C. - *tflt*t|Mj&«t
vaftg.
nus ÊMiuimw. 186
se prolongeant beaucoup, il y avait eu plusieurs retours,
gon¬flement dans lea pieds, dans les lombes, dans la jambe; bubons
pour un peu de temps; ventre dur; tension de toute la région
sous-ombilicale, généralement douloureuse. On trouva aussi qu'il
avait la vessie dure et douloureuse ; mal en germination (Ép. vi, 2,
9), chaleurs fébriles. Après cela il avait souffert près de l'o¬reille;
même engorgement, la glande n'était pas en contact, l'os ne
suppurait pas; cela s'affaissa, et alors aussitôt la fièvre
s'établit.
43. (Conseils sommaires pour t examen du malade.) Savoir que les
jugements se font par les yeux, les oreilles, le nex, la main, et
tes autres moyens par lesquels nous connaissons (De toff. du m éd.,
t. III, 1, p. 172). Le malade, l'opérateur (ιό., p. 274), celui-ci
ou palpant, ou flairant, ou goûtant. A remar¬quer aussi : cheveux,
couleur, peau, veines, parties nerveuses, muscles, chairs, os,
moelle, encéphale, ce qui vient du sang, viscères, ventre, bile, les
autres humeurs, articulations, batte-ments, tremblements, spasmes,
hoquets, ce qui est relatif à la respiration, déjections ; moyens
par lesquels nous connaissons.
44. (Remarque sur la suppuration des yeux.) Chez ceux dont les yeux
suppurent, les ulcérations, après la rupture spon¬tanée, deviennent
grandes, et, après l'incision, profondes*,dans les deux cas, les
iris prennent part à l'ulcération ( V. note 10).
45- (Deux observations de fièvre entrelacées Γ une dans t autre et
probablement recueillies lors des causus qui régné-
a la forme moyenne, et non parmi les déponents passifs, dont
l'aoriste premier a la forme passive. D'après cet exemple, il faut
psat-étre ran¬ger iofpxfea/tac parmi les déponents qui ont à la fois
l'aoriste moyen et Γ aoriste passif. — * χ»•ο« L. - /tùc< GHIK, Lind.,
Kùbn. - pUt vulg. — • ffxtSaztf (sic) C. — ' άμψίκνωμχ vulg. -
κμγίπνινμα (sic) C. - Cornarius rend άμγίτηνίμχ par circusospiralio;
Foes, par cjrcumcirca urgens spiri-tus i Schneider, dan* son
Dict.,par respiration gênée, mais il ajoute que ce root est douteux.
Je crois qu'il faut le diviser, l'auteur, comme cols arrive parfois
dans ces notes » changeant de tournure. - &μγ©£•ι C. — 10 ισούνται
CHK, Lind. - έλχούντο vulg. - txewvro (sic} I. - M. le Dr. Sichel.
que j'ai consulté sur ce passage , pense que £f ic? signifie iris,
et pur conséquent qu'il s'agit ici de la procidence de cette
membrane. — ** 'xp'-mu CDFGHUK, Aid. - kpmtir.i vulg. - éVc.Lind.
mm tnbtnixs. ]87
rmt η Périnthe, Ép. η, 3, 1 ; an moins la comparaison de la conteur
des selles avec le pastel dan* les deux circonstances h fait croire.
) Arisléés, du bourg d'Alttphiloque, eut du délire le quatrième jour
; le ventre rendit des matières mi peu jaunes ; le sommeil n'était
pas sain ; Àristéès a tait 14 peau blanche. Les deux malades au
début étaient comme un peu tremblants des doigts et, en Jwrlaht, des
lèvres; du reste, ils avaient la parole prompte et précipitée ; chez
eux surtout la face était rouge (Ép. vi, 1, 14). Après avoir bien
vomi à la suite d'un excès de boisson ou d'un vomitif, ils
enflèrent. Celui de chez Médosadés, qui rendit des selles ténues,
non bilieuses, aqueuses, abondantes, avait l'hypochondre souple et
gonflé; il devint comateux ; vers le quatorzième jour, étant tout
prés de la crise, frisson sans tremblement, résolution , abattement,
affaisse¬ment (Ép. iv, 46); selles; coma ; délire en sortant du
som¬meil, sans transport ; il fut jugé le quatorzième jour ; aucun
des phénomènes critiques ne fut contraire (Ép. H, 1, 6, p. 77).
Semblablement l'autre, au début, rendit des selles un peu
vis¬queuses, telles que, devenant épaisses, elles sont critiques;
in¬somnie ; après cela, selles un peu visqueuses, un peu bilieuses,
cuites, bilieuses, non ténues ; quand elles commencèrent à
s'épaissir, les crises ne tardèrent pas ; hjpochondre tendu ;
loquacité vers le sixième jour ; puis sommeil le septième ; il fut
jugé le neuvième. Ces deux malades avaient la peau blanche (Ép. vi,
2, 6) et n'avaient pas les cheveux rouges. Des selles aqueuses,
exposées à l'air, la partie supérieure, ténue, devient livide, la
partie inférieure qui se dépose devient très-semblable au pastel
(Ép. u, 3,1, p. 101). Ceux qui out une tension assea molle dans
rhypochondre droit, sont pris de phrénitis, si, la fièvre cessant,
cela ne cesse pas. Chez ceux qui, dans le vide
[rtbritt CHK ; rlfoirrei J ; ntytow Lind. ; rituoxx note J. Martini
ap.
Poes ) Ulun vulg. - Tt0ij*« >rtsv des rase, équivaut à rtH *iho*. —
4*ϊχ«λ«*
vulg. - tfxtto C. -TxeJDov DFG - Γ«λ>βν M. - *άρτχ [ii] îxeiev Lind.
-
ctffSTrf*t G. - v**ruUi F6H1JK, Aid., Frob., Merc.- έχ•ι Κ. — " 1.
- \hcilxnxp6nrrôi K. - ntpaxaîavofUvw Frob. - 4 τνιοΰτβν om. C.
J>ES EPimtJtrEs. 189
du ventre, ont, H même, comme nn engorgement on une du¬reté, cela
devient douloureux et très-mauvais ; la résolution ne s'en fait
guère ; peut-être en résultent-il des suppurations (Êp. π, 3, 6, in
fine; Ép, n, 1, 10, initio). Mais les gonflements à droite, quand
ils sont généralement mous et surtout quand sous la pression ils
font entendre des borborygmes (Ép. n, 3, 6 ; Ép. n, 6, 26 ; Ép. iv,
56; voy. Argument, p. 43), ceux-là ne sont guère mauvais; c'est
ainsi qu'il en a été pour l'individu du bourg d'Amphiloque et pour
celui de cbez Médosadès. Ces malades avaient du coma, et le sommeil
leur causait du délire.
46. (Remarques sur la constitution des saisons et sur les
signes critiques. Une portion de ce paragraphe a été fournie par
Êp. rv aux lieux que f ai indiqués ci-après.) Constitutions des
saisons; quelles maladies surviennent plus ou moins, et dans
quelles saisons, dans quelles contrées ; le summum (Ép. π, 1, β ;
Êp. vi, 8, 14) des maladies, à quelle époque; approche de la
crise; exacerbotion journalière ; anticipation, retardement, à la
troisième, à la quatrième période ; périodes, eo quelles sur-
viennent les phénomènes critiques, tels que les vomissements;
en quelles ils ne surviennent pas (Ép. vi, 8,15) ; dépôts, après
quels il y a des récidives; veines des tempes, affaissements, chan-
gements de couleur ( Ép. u, 1, 6), avant les crises (Ép. iv, 35;
Ép. iv, 45, p. 187), et chez eeux dont le mal ne se juge pas ;
jactitation, tension de la peau, changement de couleur du
rouge au jaune, s'il n'y a pas de crise ; tension de la peau sans
crise, collapsus de l'oeil, état dur et sec du corps. Les pleurs
motivés ne sont pas mauvais ; mais les pleurs non motivés le
sont (Êp. i, t. Π, p. 649 ; Ép. vr, 1,13; Êp. vr, 8,8 ; Aph. iv,
52). Quand il y a des viscosités sur les dents ( Aph. rv, 53 ), il
est fâcheux que les malades aient la bouche entr'ouverte.
47. ( Cas appartenant h la toux épidémique de Périnthct
*' éUi /six»» om. C. - «x9u?f«K DFGHIJK, Aid. - άχούτως vulg. -
ΧΛράγΧιτχρχ L - [xotxo*.] xscx&v [ik xal] vit. Lind. — *' ζύμη pro
xv. Aid. - Foes dit que l'àrrtxèv est sans doute quelque composition
médica¬menteuse. Peut-être faudrait-il lire, comme Ép. vit, 118, τΛ
Λν xv»f*«.
ose EPIPEHIM. 101
Ép. vi, 7, 1 ; une affection intercurrente préserve le malade de la
récidive de la toux, comme cela est indiqué Ép. vi, 7, 10. ) Celui
qui avait une plaie à la jambe et qui usa 4e la composer lion
attique, offrit une éruption rouge et grande} cela suppléa à la
récidive de la toux ; eu effet, il ne l'eut pas ; mais il avait eu
la toux du début ( V> note 2).
46. (Affection des pieds chez les gens d*J£nos ; comp. Ép. n, 4,3 5
Ép. vi, 4, 11.) A jfines, ceux qui avaient des fris¬sons (Ép. vu,
82, in fine), des plaies de tête, qui étaient dans un état fiàcneux,
qui avaient des suppurations [du siège} à la suite du téaesme,
ceux-là, venant à marcher, étaient pris de douleur des pieds (Êp.
vi, 1, 9; Comp. Aph. iv, 32); et les lassitudes dans les
perturbations ; ainsi Clinie, sans appétit, dépérissant, rendit des
selles purulentes, parfois un peu sangui¬nolentes ; les pieds
enflèrent.
49. (Cas appartenant à la toux épidémique de Périnthe, Ép. vi, 7, 1
; une maladie chronique antécédente se confirme par tinfluence de la
toux épidémique; voy. Ép. vi, f, 10.) La fille d*Histiée, qui déjà
avait été affectée d'hydropisie et même dans trois années, toussa au
commencement du printemps, elle suppura sous les Pléiades (en été),
à l'hiver elle devint bydropique; une purgation produisit de
l'amendement ; la jeune fille mourut.
50. (Cas appartenant à la toux épidémique de Périnthe, Ép. vi, 7,
1.) Parmi les individus affectés de la toux, ceux qui fatiguaient
avec les bras eurent des paralysies dans ce membre, par exemple,
l'enfant qui tordait des sarments (Ép. vt, 3, 8), et le fils
d'Amyntas ; tous deux eurent seulement le bras droit paralysé ; la
toux cessa, puis ils offrirent cet accident, en ayant la toux. Hais
ceux qui étaient on cavaliers ou piétons eurent des paralysies dans
les lombes, dans les cuisses j c'étaient généralement les toux
sèches ou, du moins, les toux violentes qui amenaient les paralysies
( Ép. vr, 1, 9 ; Des hu¬meurs, 7 ; comp. aussi Aph. iv, 33).
DES EPIDEMIES. 193
51. ( Cas que rien ne caractérise, mais qui, peut-être, en rai¬son
de sa place, doit ûre considéré comme appartenant à Γ épi» demie de
Périnthe. ) La femme d'£nmyris parut, d'une manière non morbide,
tomber dans un état de torpeur typhoïde, sans fièvre ; puis il lui
survint un tremblement de tout le corps, du dépérissement, de
l'anorexie, de la soif; et elle était froide.
52. (Nyctalopies appartenant à tépidémie de toux.de Périn¬the, Ép.
vi, 7,1 ; otites, maux de bouche, y appartenant aussi. ) Les
nyctalopes, ceux qui urinèrent le plus, eurent, dans la récidive,
quelque petite chose ( Ép. vi, 7, 1 ). Quand le mal se porta sur les
oreilles, daus la toux, il survint de la fièvre, et le dépôt
s'ouvrit vers le septième ou le huitième jour (Ép. vi, 6, 12). La
fille d'Enmyris eut de la fièvre; et il s'écoula de l'oreille une
humeur purulente vers le huitième jour, je ne sais pas au juste. Π y
en eut aussi qui avaient une dent cariée, par-ticulièrement la
troisième d'en haut; cette dent se trouve cariée de préférence à
toutes les autres (Ép. îv, 19); là se fixait une douleur, et parfois
il se formait tout au tour une suppuration (Ép. il, 1, 7 ; Ép.vi, 6,
12). Ceux chez qui le dépôt se faisait avec force vers les oreilles,
toussaient plus que les précédents. Chez d'autres, qui allaient à
suppuration avec fièvre, il y eut abaissement le septième jour,
comme celui qui éprouva une exa> cerbation ; l*hypochondre n'offrit
pas de résolution ; le ventre s'étant amolli, les selles contenaient
de petites agglomérations on peu visqueuses, lesquelles ne sont pas
avantageuses ; urine couleur de sang ; l'expectoration était
écumeuse.
53. (Cas appartenant à Γ épidémie de Périnthe, Ép. vi, 7,1 ;
le malade est préservé du dépôt sur Voreille, signalé dans le
Xpntt* om. C. - A?AAFCRC FHIJK. - àf^âu* C. — 44 rwtxbç vulg. - Il
fout Urekum'«X£{, comme Ép. νi,7,10, voy. Argument, p.îO.—<eoè om.C,
Lind. - rc?CAPC9XAT£CXAT>;7 CJf Lind. - TO volg. — **/*E*IUO/*TVA (ΜΑ>ΛΥ««
DFGHIJI, Aid., Frob., Merc. ; j3»>6?cc C) ΧΑΧ* vulg. - Cornariui a
mis dans sa traduction disparentia, lisant par conséquent μνϊνόμΓ»*,
correc¬tion adoptée par Foes. 'E/*w)uv9>J me paraît plus près des
rose. Quant à XECXAC, je le crois produit par l'influence de la
syllabe ΧΑ de ηΟχρός. — n xaQxp&ç C.
T6M. v. 13
DtS ÉFTMîMïïi. 105
paragraphe précédent. ) L'individu Auprès dè qui Cyniscus me
conduisit (Ép. Vi,7,10) eut une exacerba lion le septième jour; il
fut jugé vers lé quatorzième; disparition subite; gorge nette, après
qu'il eut rendu quelques crachats larges et cuits ; petite épistnxis
; pesanteur de tête ; résolution des bras et des jambes ; le rentre
s'ouvrit, et cela fut utile ; pieds toujours chauds; il y avait du
sommeil ; il u'y eut rien à l'oreille, parce qu'il rendit des
crachats cuits.
54. ( Observation trop courte pour qu'on puisse en rien dire.) La
femme de Démarotc: les pieds chauds même dans les fris¬sons ; qu'il
y ait suppuration ou non, elle mourra.
55. ( Deux observations enchevêtrées, l'une d'un vieillard qui
mourut d'une fièvre, f autre de sa femme qui guérit de la folie. )
Tel était l'état où se trouvait le vieillard qui succomba ; U était
malade en même temps que sa femme, chez laquelle la crise fut
décisive : elle avait quelque chose de mrninc^ue ; mais, ayant rendu
un ver assez épais cl un peu d'excrément, aussitôt elle fut
délivréeT'elle dormit et se trouva bien portante. Quant au
vieillard, tension de la peau du corps; extrémités froides; vacuité;
au début, tremblement des lèvres, des mains et de la voix; délire
tranquille; bâillements; peu de dyspnée ; il mourut su boni de vingt
et quelques jours, je ne sais pas ou juste.
56. ( Remarques sur des sel/es; sur les signes; sur tes jours; sur
les améliorations trompeuses ; sur les anticipations. ) Ceux t qui
les hypochondres et le ventre rendent, avec borberyg* mes, des
matières très-comprimées (Ép. u, 6, 2G ; Ép. iv, 45 ; vojf.
Argument, p. 43) comme des vers, et celui, à Abdcrc, qui rendit des
matières allongées comme un lézard. Ce qui est avant les jours
critiques; les bons et les mauvais signes se ma¬nifestent la veille.
Les jours auxquels un paroxysme survenant prolonge la durée et
auxquels un amendement la raccourcit (Ép. u, J, G\ Les améliorations
auxquelles il ne faut pas se fier (Ép. n, 3, 18); les maladies qui
ont par ellcs-hiémcs des redoublements. Dans les peripneumonics où
les crachats sont bilieux, quand le mal approche du terme, les
crachats
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