Hippocrate

HIPPOCRATE

 

ÉPIDÉMIES, LIVRE III. - ΕΠΙΔΗΜΙΩΝ ΤΟ ΕΚΤΟΝ.

HIPPOCRATE

 

 

 

ΕΠΙΔΗΜΙΩΝ ΤΟ ΤΕΤΑΡΤΟΝ.

QUATRIÈME LIVRE DES ÉPIDÉMIES.

ARGUMENT.

1. On lit dans Ép. iv, p. 169 : « Ceux chez qui se font des dépôts aux yeux dans les causus, ont les joues très-rouges et des hémorragies. » Puis viennent quelques cas dans lesquels, soit pendant, soit après une maladie fébrile, il survient une affection des yeux. Ces observations de l'auteur hippocratique sont dignes d'attention, et, pour le montrer, il suffira de rapporter ici quelques détails sur une ophtalmie post-fébrile qui a été décrite tout récemment.

On sait qu'il règne en Ecosse depuis deux ou trois ans une fièvre particulière, nouvelle dans le pays, et qui a été de la part des médecins écossais l'objet de travaux fort curieux. Cette fièvre, sur laquelle ce n'est pas ici le lieu de s'appesantir, présente des ressemblances très-remarquables avec le causus hippocratique : rémittence, jaunisse, rechute, tout cela est commun; mais un caractère essentiel qui la distingue du causus des pays chauds ou des pays marécageux, c'est la propriété contagieuse qui paraît lui avoir été reconnue.

Quoi qu'il en soit, cette fièvre est suivie dans des cas nombreux d'une ophtalmie sur laquelle M. le professeur W. Mackenzie a publié un mémoire fort intéressant  (Annales d'oculistique, tome XI, pages 76-82, et pages 119-134).

« Dans dix-neuf cas, dit M. Mackenzie, l'œil droit était seul affecté, dans dix l'œil gauche, et dans sept les deux yeux, soit en même temps, soit l'un après l'autre. L'ophtalmite s'est manifestée à des époques variables, après le début de la fièvre ; 141 l'époque de l'invasion a varié entre trois et seize semaines. Dans plusieurs cas, elle s'est déclarée environ quinze jours après In convalescence, mais en général un peu plus tant une maladie de l'œil tout à fait identique s'est manifestée après l'épidémie de Dublin (1) , en 1826. Elle a été décrite par MM. Hewson, Reid, Jacob et Wallace. Le dernier a remarqué que l'œil droit était plus disposé à contracter la maladie que l'œil gauche.

« Le caractère de cette ophthalmite paraît être, au commencement, celui d'une congestion suivie de l'inflammation des parties internes de l'œil et principalement de la rétine, d'où résulte un grand trouble de la vision. Cette inflammation est suivie de celle de l'iris et de la sclérotique. La maladie s'étend à la capsule du cristallin et quelquefois a la membrane de l'humeur aqueuse dans sa portion cornéenne. On ne saurait douter que la choroïde ne participe à l'inflammation, tandis qu'en général la conjonctive est peu malade. La part que la sclérotiqoe prend à la maladie est assez démontrée par l'injection intense des vaisseaux sanguins placés à sa surface. La participation de l'iris à la maladie est rendue évidente par le changement de sa couleur, par la contraction de la pupille et par les adhérences entre les bords pupillaires et la capsule cristalline. La membrane interne de la cornée, et surtout la capsule cristalline antérieure sont fort troubles, ce qui prouve qu'elles participent à la phlegmasie. Dans quelques cas on dirait que toutes les parois de la membrane de l'humeur aqueuse sont tapissées d'une couche minée de lymphe d'une couleur jaune verdâtre. La grande diminution de la vision ne s'explique pas par l'opacité plus grande de ces deux parties, elle est souvent d'ailleurs un des premiers symptômes de la maladie, ce qui prouve use affection de la rétine. A une période peu 142 avancée, la pupille est quelquefois dilatée, le larmoiement est très considérable, et il paraît se lier moins à l'état de la conjonctive qu'à la douleur de l'intérieur du globe oculaire ; la douleur atroce dans l'œil et autour de cet organe, s'aggravant pendant la nuit, ressemble parfaitement à celle qui accompagne l'ophtalmie rhumatismale et la syphilitique. Le malade ne se plaint en général de douleur oculaire et circum-orbitaire, qu'après que l'iris et la sclérotique participent à la maladie. Tant que l'affection se borne à la rétine, il n'y a que peu ou point de douleur. Le pouls varie entre 84 et 120 pulsations. Il y a fréquemment des frissons, la langue est en général nette et moite ; la douleur empêche complètement le malade de dormir. »

II. La théorie des crises a été, dans ces derniers temps, l'objet de quelques essais ayant pour but de la porter au delà du point où les anciens l'avaient laissée, c'est-à-dire de substituer, en place de phénomènes irréguliers et pouvant manquer (selles, sueurs, urines), quelque phénomène constant et lié à la marche de la maladie. M. Martin Solon (De l'albuminuris, p. 472, Paris, 1838) admet qu'à l'époque de la solution des maladies aiguës l'urine acquiert la propriété de donner des coagulums par le calorique et des précipités par l'acide nitrique. De cet urines qui lui paraissent véritablement critiques, les précipitables sont plus fréquentes que les coagulables; le précipité, soluble par le calorique et par un excès d'acide, semble plus particulièrement composé d'urate d'ammoniaque.

D'un autre côté, M. Zimmermann (Beitrœge zur Chemie, herausgegeben von Simon, t.1, p. 368), employant le froid pour réactif, donne résultat de ses observations : que dans les maladies aiguës, par exemple, les inflammations et les érysipèles, la période a été exactement terminée en sept, quatorze, vingt-et-un et vingt-huit jours, plus d'une fois en quatre et onze jours. C'est toujours l'urine qui a été l'indice caractéristique ; non pas que souvent la fièvre ou la douleur, ou tout autre symptôme, n'eût disparu pins d'une fois; mais un tra- 143  vail local se continuait encore, et la solution n'était définitive que quand le dépôt critique avait cessé. Ce dépôt, d'après lui, est composé d'urate d'ammoniaque, de cristaux de triples phosphates et de cristaux d'acide urique.

III. Dans le quatrième livre, plus peut-être encore que dans le cinquième et le sixième, les notes recueillies sont informes et dénuées de toute rédaction; elles demandent l'indulgence du lecteur. Il faut, à chaque instant, suppléer au sens, et deviner la pensée de l'auteur, qui ici n'écrivait pas pour le public. En effet, c'est parfois plutôt un travail de divination que de traduction, et, comme on le comprend sans peine, cette divination est loin d'être toujours assurée. Néanmoins ce livre se recommande par des observations intéressantes, et surtout par des faits relatif à l'épidémie de toux, si curieuse, qui rogna à Périnthe et qui est décrite dans le sixième livre.


 

(1) Il a régné à Dublin, à cette époque, une fièvre que M. Mackenzie regarde comme identique à celle d'Écosse ; le docteur Lawrie a dit à M. Mackenzie qu'aux Indes la fièvre rémittente est souvent suivie de cornéites et de fontes de la cornée.

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QUATRIÈME LITRE DES ÉPIDÉMIES
1. (Affections érosives, gangreneuses. Résorption puru~ lente chez celui dont on incisa la jambe ? ) Après l'équinoxe et après les Pléiades, il y eut comme des affections érosives et muqueuses. Chez celui à qui je pratiquai uae incision à la tête, l'affection s'étendit au-dessus de l'oreille; chez le fils de Leo-cydès, au pied ; chez Phanodicus ce furent les doigts du pied, du coté de la lace plantaire. Celui qui eut une incision à la jambe, y éprouva aussi de la gangrène là où était la grande plaie occupant la partie externe, et gagnant la partie posté¬rieure de la jambe ; quand la plaie se mondifia, doulenr du coté et de la poitrine, à gauche, comme à la jambe ; fièvre ; il mourut de la fièvre.
2. (Humeurs enflammées; évacuation de sang,) Chez le cordier, bile très-foncée et humeurs enflammées; tombant dans la somnolence vers l'équinoxe, il rendit par le bas beau¬coup de sang. Chez un vieillard, il y eut une très-forte éva¬cuation de sang, non avant quatorze jours. L'esclave marqué, chez Antiphilo, étant plein d'humeurs enflammées, ayant eu une crise le septième jour, étant bilieux, dans la stupeur, éprouva, le troisième jour après la crise, de la même façon, un écoulement de sang; il se rétablit; plus tard survint une re¬chute ; la crise fut la première fois comme elle devait être, vers le coucher des Pléiades ; après le coucher des Pléiades, il «leviut bilieux jusqu'à la folie ; crise vers le neuvième jour, san» sueur.
3. {Observation de rupture dans la poitrine. Voy. Ar-
gument des Coaques. ) Vers l'équinoxe , le Chalcédonien
«α/αν G. - po»| xpitlÇ attdîl TttpiF/tvtTO Vulg. - nt/D. ΟΙΠ. C - ***άτφ
Ftîl, Liml- <w. CDF. -'ί*>ύτ»ν DG1JK. — " χαλ^οονω* Lind. - χ«λχ*-ΐ'^ια vojg - attlxqiévtoc CHJK. - χαλχιϋ»t« DFG1, Aid., Frob. - On lit dans Érut. » a Hi>Àft{, ville deTheaaalie ou eat le temple de Cérèa pyléonne. » L annotateur rapporte cette glose à nuifov; maia cela ne me parait paa possible. — " [έχ] f>. Une.
ΤΟΜ. 10

!




uns UMBÛmtÂ. 149
qu'on avait apporta des Portos au marcha, soufrant, vota la mamelle gauche, d'une rupture, expectorait de temps en temps des crachats un peu jaunes; le rentre, favorable ς le tueur, ayant commencé le septième jour, dura presque eopti-aueilement jusqu'au huitième ; il fut jugé le quatorzième > vers le quarantième, il se ferma un gonflement près des oreil¬les des deux côtés ; il semblait naturellement devoir se for-sser un empyéme ( Voy. note 4 ) ; il ne s'en ferma pas.
4. (Bmpyème.) On ouvrit à Àristodéme la poitrine par cau-térisation. Il en fut de même pour l'enfant de Philis ; lui aussi, k la suite d'une chute ; mais 11 existait antéoédemment on peu de douleur.
5. ( Note sur la saison. ) Après l'équinoxe d'automne, des récidives, surtout jusqu'au solstice d'hiver.
6. ( Avortemenl. ) Aveo le solstice d'été, la femme d*A-chélous avorta le sixième jour; elle avait des vomissements, des frissons, des sueurs; crise au quatorzième jour. Je ne sais de combien de mois était l'enfant. Elle dit avoir aussi avorté, au bout de vingt jours, d'un autre enfant qui était mâle. Disait-elle vrai? je l'ignore.
7. ( Fièvres avec ictère ; coryzas ; amygdalites #• oreillons ;
éruptions furfuracées ; avortements. ) Vers le solstice d'hiver
régna le vent du nord. Les malades devinrent ictériqucs d'un
jaune foncé, les uns ayec frisson, les autres sans; langues
brûlées, le troisième jour ; mal-ètre vers le sixième et le sep-
tième , mal-être qui se prolongeait beaucoup. Le quatorzième
jour, ventre resserré, et n'obéissant pas aux évacuants,.selon
1 ordinaire des fièvres ; point de sueurs ; chez quelques-uns
rate petite, dure; tension de* Wkypochondre droit ; murmures
dans le ventre pressé avec la main ; flux hémorrhoïdal ; par
K*> urines, la purgation et la crise. La tendance n'en était
qne plus manifeste vers le bas, c'était en effet vers ce temps
qu'elle se manifestait. Ceux qui n'étaient pas ainsi, nutisdont
la tate était développée, avaient une* épistaxts par la narine
gauche. Le sots lice passa ; temps d'hiver en hiver avec vent

ΛΕ4 EPIDEMIES.. 149
du nord ; peu «prés, il y eut du vent du midi pendant quinze jours, ensuite de la neige pendant quatorze. Dans ees conditions de Tannée, ictériquea, d'une teinte foncée, ne se jugeant pas franchement, tendance aux récidives. Après les neiges on eut le vent du midi et de petites pluies ; des coryzas éclatèrent avec fiè¬vre et sans fièvre ; chez un qui avait antécédemment souffert dans le milieu [de la mâchoire], le mal se jeta à droite sur les dents, le sourcil et l'œil (Kp. rv, 40; Ép. νι, β, 13). Il y avait aussi des bronchites et des inflammations de la gorge ; les glandes appelées éponges (amygdales) se tuméfièrent ; il se forma auprès des oreilles et à la mâchoire des gonflements mous, qui s'établissaient avec fièvre ; au début de la fièvre, ils survenaient, la plupart en haut et des deux côtés; et chez quelques-uns les éponges se tuméfièrent en automne et en hi¬ver; il γ eut même des éruptions forfuracées ; beaucoup avor¬tèrent de toutes les façons et eurent des couches laborieuses. Chez la jeune fille, crise au sixième jour, récidive au bout de six jours, et crise six jours* après. Tout pendant ces temps se jugeait le sixième, le huitième jour.
8. ( Fièvre ; expectoration purulente ; gonflement du foie.)
Vers le coucher des Pléiades, la femme de Maeandrius l'aveugle
expectora des crachats tout d'abord jaunes et tout d'abord pu-
rulents ; vers le sixième jour, gonflement du foie, et, par le
bis, déjections en petite quantité ; par le haut, crachats comme
de chair purulente, en petite quantité, blancs, larges; ano-
rexie. Elle mourut vers le vingtième jour.
9. (Fièvre. ) La servante des voisins de Thestor t à la
suite de selles enflammées, bilieuses, abondantes, bypo-
chondre tendu ; le sixième jour, à la suite d'un resserrement,
le ventre rendit en une fois des matières copieuses, ténues $
aussitôt elle sua, fut jugée, et l'évacuation alvine s'arrêta; à
la même heure, après un frisson, elle eut de la fièvre, et de-
rechef a la même heure*
10. (Fièvre.) La femme de Thersandre, étant un peu leu-cophlegmatique, nourrissant, avait une fièvre aiguë ; la lan-
DBS tnDÛWMM. 153
des frissons, des vomissements ; après la crise, anorexie, état bilieux, rates grosses, dures, douloureuses; hémorrhagies ; cher quelques-uns, vers la même saison, après le coucher des Pléiades, écoulement, par les narines, d'un sang verdâtre, dans des fièvres erratiques.
14. ( Fièvre ; long détail sur les urines.) AiCraoon, la
femme de Nicostrate, chez qui la maladie cessa le quatorzième
jour, éprouva tout d'abord l'impuissance du cou et des autres
parties ^ il y eut constipation jusqu'au dixième jour. Respira-
tion fréquente, petite ; impuissance ; carphologie ; paroles de
délire ; sueur* ; à droite, contraction du cou, de la bouche, de
l'œil, de la narine. Sédiment des urines blanc, semblable a
la farine d'ers ; autre sédiment blanc, avec raclures ; autre
un peu jaune, semblable au lekithos (sorte de bouillie jaune);
sur ce sédiment se trouvait parfois quelque chose de gras ; cela
était réuni, et non dispersé comme l'est l'énéoréme disséminé,
tel que celui duquel le sédiment se précipite ensuite. Énéorême
d'une part semblable, d'autre part précipité; un autre sem-
blable, en petite quantité, disséminé en largeur; un autre,
troublé; un antre semblable; énéorême d'un nuage noirâtre,
paraissant épais, quoique peu condensé; un autre ténu; un
autre énéorême ténu, semblable ; un autre juinenteux ; un
autre comme les nuages obscurs.
15. (Fièvre.) Le premier qui eut du délire était on jeune
homme ; chez lui, urine pure, ténue ; déjections abondantes,
ténues , non bilieuses ; langue très-rude ; fièvre brûlante ; in-
somnie; ventre bouffi; ce malade eut du délire, je crois, le
huitième jour ; délire tout λ fait désordonné ; se lever, se bnt-

De mon coté, je regarde ohptXrai comme suspect t et je pense qu'on pour¬rait lire èppevrcec, ou ο\ου#«Ιται. (V. Schneider, au mot ofyivoç.) Mais, tout en donnant à oùptîvxt ce sens, j'ai laissé le mot tel qu'il était. — * fiémt CHK. - έπιπλατυ I. - o\«7X«ia»/iivov (sic) Frob. — ** χαύνου CDHUK. — χαΰνον Tulg -άλλο λ*πτον OU». Κ — 11 %(afùit% πό*Λ G.— "πάντνς Liod. -«ουλλύ λιπτή Ό. -λ«πτ^,«βλλή vulg. — ** *ρ*ιχί* CDFHIK, Aid., Frob., Merc- τρυχ«ί*ι vulg. —14 πυρός C. — " ου HIK. - ο5το« pro où D — rovr«M oro. K. - àôpeov CFH1JK.
WËS ipinéiiîts. lS5
tre* tenir des propos très-»ob*eénes ; or, cela n'était point tons tes habitudes. Ayant rendu tout à le fois beaucoup d'urine té* nue après une rétention , il eut un sommeil continu, et une sueur paraissant devenir critique, dè non critique qu'elle était, c'était peut-être le dixième jour; puis 11 fut de nouveau saisi de transport, et mourut bientôt, le onzième jour. La cause rat, je pense, d'avoir bu beaucoup de vin pur avant d'avoir Te transport II n'était pas Agé, vingt ans environ.
10. ( Pwvres automnales avec cardialgie. Comp. Ép. it, 1, 3; Ép. ντ, 1, 11.) Dans l'automne la femme d'Eumêne vomit de la bfle noire ; l'odeur, manifeste ; fièvres avec frisonne-ments; cardialgie; petits vomissements bilieux , et vers; dé¬jections ténues pendant tout le temps. Avant le coucher dès Pléiades et un peu de temps vers ce coucher, hémorrhagies, fièvres plus courtes, récidivant aussitôt par de courtes réci¬dives, anorexie, résolution des forces, anxiété, cardialgie, ♦ers dans les crises , frissons, état bilieux.
17. ( Fièvre, ) Un jeune homme étranger : épistaxis abon-dante le troisième jour, le quatrième, le cinquième ; l'épi-staxis s'arrêta le sixième ; délire tranquille au septième jour ; le ventre se resserra ; coma ; récidive le troisième jour ; le ven¬tre cessa d'être resserré ; je n'ai pas vu l'urine ; vers la crise, les choses furent comme elles devaient être.
18. ( Fièvre.) Vers le coucher des Pléiades U y eut vent du midi et petites pluies. Un jeune homme : déjections muqueu¬se — ** J'ai suivi Cornarrâs et Foes ; cependant la ponctuation et le sens sont très-inoertains, on peut écrire : ύποστρο^ τριταίω* έζέλιπι, récidivé le ttsisième jour, intermission ; νποντρογή• τριτχΐω tÇé>cnc, récidive; interontsion au bout de trois jours; ύπο?τρο?ή tpirxà* t^ttncc, la réci¬dive cessa le troisième jour. — "χατά (χαί proxarà L, Lind.) tort (κατά rôti om. C-.ntpl ok πληιάίων δύσιν pro χατά tort ex emend. H)/u<p. vulg.

- Fœs entend qu'il s'agit du même jeune homme que plus haut ; rien ne le prouve. —• ** xoAàitx pro ύποχολα J. - È*ost πίπβνα addit ύπ«χώρ«ί vulg.
- νχΐχώρ*ι om. 0. - Bonne suppression. La construction est comme plus haut : μΛΐράχιό•» Çctfov, τρίτ») αΐ/*α ix peyfiv. — *' διαχ. *νχ»ά C — '*πυρι-«roi L - ξθ*χϋ J. -<η»*χΐ( vulg. - συν(χέ« DHÏJK.
DES ÉPIDÉMIES. 157
ses, sobbHieusesy cuites, visqueuses , abondantes; fièvre con¬tinue; langue sèche. Il fut jugé le sixième jour; récidive le septième. Le même jour la fièvre cessa par un frisson. Écoulement par l'oreille gauche, visqueux , épais, le sixième jour.
19. ( Observation de gangrène de la bouche chez deux en» fants. ) Chez l'enfant atteint d'une affection phagédénîque, les dents d'en bas et, en haut, celles de devant tombèrent ; l'os en était creux. La sortie d'un os de la voûte palatine cause l'affaissement du nez dans son milieu (Ép. vi, 1,3; Mochl., t. IV, p. 387 ); la chute des dents de devant, en haut, cause l'aplatissement du bout du nez. La cinquième dent comptée à partir de celles de devant : quatre racines unies deux à deux à chacune des dents voisines , et tournées toutes par leurs pointes en dedans. A la troisième dent, les suppurations sont plus fréquentes qu'à toutes les autres ; et les flux épais des narines ainsi que les douleurs des tempes proviennent surtout de cette dent. Celte dent se carie (Ép. iv, 52), surtout la cinquième. Cette dent avait au milieu une tubérosité, et deux en avant ; une petite tubérosité, en dedans, du côté des deux autres, avait été cariée la première. La septième avait une seule racine grosse, aiguë. Chez le garçon d'A-tbénadès (Ép. v, 44), la dent du bas à gauche, et la dent du haut à droite; l'oreille droite suppura, au moment où il ne souffrait plus.
10. ( Note sur la saison , qui malgré des désignations rèpè-lùs paraît are toujours la mime;fièvre avechémorrîiagUs ; érup*. tioMj. ) Après les Pléiades, beau temps avec nuages et brouil¬lards; crises le cinquième jour, le sixième , le septième, et même encore plus tard ; Cévrcs récidivant et, jusqu'à un cer-
Uod. - ii « vulg. - La correction de Liod. est banne ; on pourrail lire
aussi if ri πλαχώί** — •• ntpl ii UQ', Liod. <~ όυσυ«< Aid* - Ήχνρϊί
Freb . Merc. - 3» ί»χνρ» DQ'. — Iexsi χίμ t xai τ/»(?^υέ«{ d, - «jtw
iriitu J. - £jr. K. —47 χ«τά xoppi C. - Le* traductions rapportent
xxroxo^c soit a (Cornarius), soit au sujet de ce verbe (Foea);.
il est phss naturel de le rapportera ίίΛχύρηας.
nts ÉPiDÎMiE*. 161
trième. Un autre de chez Léocydès, fut jugé le septième ; un Mitre le quatrième. Moschus, le neuvième jour, saigna abon¬damment de la narine gauche, peu de la narine droite ; vers les quatorze jours il allait a la crise, les choses commençant comme elles devaient ; il y eut un paroxysme ; des écarts dans le régime alimentaire eurent lieu le dix-septième jour. Près de l'oreille, à droite, une tumeur, dure un peu en dedans, molle un peu en dehors, douloureuse, ne s'amendait en rien. Le dix-neuvième jour le dépôt aboutit dans la nuit. Chez les gens très-bilieux (Ép. ii, 3, 1, p. 105), surtout dans les fièvres, la puri¬fication se fait généralement sur les membres inférieurs ; ainsi celai à qui on mit la ventouse : la douleur alla è la hanche, a la jambe en bas, et son état s'améliora. Celui qui fit une chute du haut du four à potier, à qui on ne mit pas aussitôt une ven¬touse, éprouva une inflammation interne ; le vingtième jour, le mal s'exaspéra : hémorrhogie, matières comme de la lie et corrosives. Ténédie, le quatrième jour, avorta d'un enfant mâle, à ce qu'elle dit, de trente jours ; déjections liquides, ténues*, la langue devint brûlée; crise le quatrième jour. Après le coucher des Pléiades, affections de la rate ; et il y avait des saignements jusqu'au cinquième jour. Chez un indi¬vidu, crise le cinquième jour ; urine comme de la lavure d'ers, uniforme, puis pure; récidive. Il y eut aussi une inter¬mission chez le fils de Mégarée, mais lui n'eut point de sai¬gnement ; l'urine comme chez Artlgènc, blanche, épaisse, uni¬forme.
îi. [Noie sur la saison ; fausse grossesse,) Au solstice d'hiver, apparition d'un astre non petit; le cinquième et le sixième jour suivante, tremblement de terre. Lorsque nous
** x«t/Uj0cv«* C. — i%jnx\ Ixttî CL, Lind - Uxet&v («*ά*τβ»ν DH) pro x«l
h vufg- — ** et* %'t πν^ίνθω (sic) τ,μμίντη άββμ. C. -1? τ' έ* itf/s<v0y *ΐμΙ*η
**6μ. DFGRIJK, Aid., Frob.-ύ τ' έν (ή δ' 1* Lind) Π. è>i*e *νθμ.
volg. - f/jjeve est une correction de Cornariue, adoptée par Fqes. J'ai
préféré suivre un nu-, C ; ήμί**ι se résout sans peine on 5/m ή. tyuv
h Utptwtof répond a i$ Πέρινθον de Ép. ii, 3, i. — "«ντι/frioj
— «• 4 β. _ 3 C. - iXu volg.
TOM. V. 11
DES iparéwES. 163
étions a Périntbe, la femme asthmatique, la femme d'Anti-gène, laquelle ne savait pas si elle était grosse, avait de temps en temps des écoulements rouges; ventre petit, devenant gros parfois, quand, par exemple, cette femme ( car elle était affectée d'une toux habituelle) avait marché trop vite. C'était le huitième mois; cela disparut, après une fièvre*
22. {Nous brèves sur des accouchements.) La femme du
frère d'Apémante, le septième jour, avorta, à ce qu'elle dit,
d'un foetus femelle de soixante jours ; vers le neuvième jour,
elle fut troublée; après la crise, elle souffrait du côté droit,
comme par une récidive; cette femme concevait rapidement et
avortait Une autre avec un flux blanc accoucha d'une fille;
une autre, avec un flux rouge, comme cela devait être.
23. (Cas divers de fièvres, principalement avec des engorgé*
ments dams le ventre. ) Les malades avaient frissons, anxiétés,
anorexie, récidives, état bilieux, hémorrhagies, un peu d'en-
gorgement de la rate ; chez la plupart, d'une façon doulou-
reuse, [dépôt] k gauche (voy. note 11). La femme d'Apémante,
chez qui il y eut rétrocession, eut l'œil droit affecté (Ép. n, 1,
7, p. 79 ), et le flanc de l'autre côté. La fille d'Arislophon eut
de la fièvre le troisième et le cinquième jour ; elle resta sèche
la plupart du temps ; le ventre cependant se dérangea, état
(pii se jngea difficilement ; l'affection cessa au delà de trente
jours. Des pblyctèneti, à la suite de fatigues non intenses,
arrivent au septième jour, un peu livides. Un frisson survint
à la jeune fille derrière l'Héroum. Les grandes phlyetènes
hlaaehes ne sont pas elles-mêmes fort bonnes, chei les indivi-

comme «Ile* dont Π est question plus bas, p. 170. ΙπΙ τα tupa doitsigniBer de Γ autre côté, comme ρ 172, § 29. Je crois de même que le membre de phrase U τών ίιρίΊηρώ•» ol n'uXnot signifie une métastase, on dépOt du cote gauche, car l'auteur, ayant noté que la rate était affectée, n'a pu ajouter que la plupart souffraient du côté gauche; cela allait «ans dire — «β ηέμπχη CFH1JK -t vulg. - Si ixiUt G. - Sari^ Atd., Frob.# Merc. — **} Κ — FVJXRAÏVAT CDK - γ)υχτ3^ΝΧΙ (sic) 1 - y/.CXRAIVAU (sic) FGH, Aid., Frob., Merc. - ?ΛΙΧΤΑΪΝ« J.- ρίγος DI, Kûhn. - vulg -npviw Κ.— έγί»€τβ Κ. - XCVXXL (sic) C - αδται J. - AVROL D
PB» iriDÉJiJU. 1Ô5
des dans le catochus et dans la somnolence, le corps ne s'at (tissant pas, la bile étant retenue ; malades dont le corps, soit qu'il y ait constipa lion, soit qu'il y ait diarrhée, ne s'aJ&isse pas. Chez Zoïle, le charpentier, pulsations tremblantes, len¬tes ; urine et selles modérément décolorées ; tension de la région sous-ombilicale, de chaque côté, directement jusqu'à l'ombilic, avec fièvre aiguë ; anorexie, soif.
94. (Accidents dans la grossesse; couches laborieuses, ) La fille de l'agoranome (magistrat du marché) chez Teeomée, devenue grosse sans signe au commencement : λ deux mois, éruption d'un vomissement pituiteux, parfois bilieux. Elle ac¬coucha laborieusement ; elle fut purgée complètement ; vo¬missement semblable jusqu'au trentième jour ; puis le ventre se dérangea, et le vomissemeut cessa ; lientérie. Les règles ne ▼mrent pas de deux ans; en hiver elle eut des hémorrhoïdes.
25. (Plusieurs cas de fièvre avec teinte verdâtre de la peau, voy. Ép.fu, 1, 10, et surtout Êp. vi, 2, 6, dont ces observa» tiens ont fourni les éléments ; a¥ee douleurs et dépôts au» bras et aux jambes, voy. Êp. vi, 1,7; avec suppression d'urine vers la crise, voy. Ép. vi, 1,8, dont ces observations ont fourni les éléments ; avec affection consécutive des yeux. On peut croire que ces observations ont été recueillies à Périnthe dans le courant de t épidémie de toux (Ép. vi, 7,1) ; ce qui mepa¬rait faire le lien, c'est Ép. vi, 2,6, ce passage mettant en rap¬port direct les cas d'Ép. iv, 25, qui sont accompagnés de tarte jaune, de dyspnée et de dépôt sur les membres, et le oe*a"Ép. iv, 27, qui offre toux sèc/tc et dépôt sur les pieds ; or, ce dernier cas s'est passé à Périnthe, puisqu'il est relatif à un membre de la famille d'Apémante, voy. Ép. H, 2, 9 ; il résulte de cette remarque que tous ces cas sont de Périnthe.) Les deux frères parents de Cécrops, qui eurent au début des déjections noires, ressemblant un peu a de la lie, & de la substance de boudin, devinrent, après des selles écumeuses et foncées, d'une teinte verdâtre ( Ép. νι, 2, 6 ). Celui qui em¬porta le vin après convention, eut de la fièvre aussitôt ; hé-
■sdnhagw 1# troisième jour, le quatrième, le cinquième, le septième et le huitième ; il Ait jugé* ; rentre humide. L'homme àe* mines s hypochondre droit tendu; rate grosse; ventre tendu, nn peu dur; difficulté de respirer ; décoloration (Êp. vt, % 6); chdlui, le mal se porta au genou gauche, réci¬dive ; Q fut jogé complètement. Le fils de Témenès avait un peu de gène dans la respiration, étant de couleur verdatre (Ép. vt, 2,6) ; douleurs dans le dos, dans les bras. Le mari de la femme en couches, celui qui demeurait près du logis du garde du blé, celui qui était ictérique, et que je visitai au sep¬tième jour de sa maladie, mourut le huitième, ne rendant ni urines, ni selles; hypochondre* gonflés et durs; respiration fré¬quente; cet homme, succombant, n'eut pas le front humecté, pas même par la violence du mal (Aph. vu, 85). Sa femme avorta au septième jour [de sa maladie] d'un enfant femelle de sept mois; Fan nonce de l'avortement parut le quatrième jour; au début elle eut de la douleur aux pieds (Ép. vi, 1,7); la fièvre cessant, la gène de la respication, loin de se dissiper, augmenta (Êp. vi, 2, 6); douleur aux mains et aux bras ; la récidive la prît au bout d'un temps très-long ; frisson ; l'urine fut suppri¬mée avant la crise (Êp. vi, 1, 8). La femme auprès de la sntur de TéWaès fut jugée avec un frisson, la couleur jaune dispu* nuisant, les bras et les épaules furent promptement saisis (Êp. n, 2, 6); cela disparaissant aussi, douleur de la tète, des jeux; les paupières supérieures se tuméfièrent j larmoiement (Êp. vt, % 6); je ne sais pas le reste ; elle fut jugée en premier
ttut parler. — 41 $ια/*ι»χί»ταυ BI. — •• ote« vulg. - oîç L, Lind.-oiec ne
peut subsister ; otç de L est une conjecture de Cornarius, comme on te
voit par sa traduction, et n*a pas d'autorité. La comparaison de ce pas-
sage arec pi/tt btpi$n, L 12, avec fort? x*i τδ oZpn evx Ipplyvn»
p. iÔ8,1. 4, avec ούχ èppiyww, ovSi rd oZpw fcgcro ib. 1. 7, m'a porté à croire qu'ici aussi il était question de frisson et de rétention d'urine, et qu'il fallait lire ^tyo; au lieu deoioç. - Inhytxo DL, Lind. - lxi#xé C. - Ιττέτχθ(το H. - Ιπίνχητο tulg. — " rfl CDHL - ηΛρχηημηίω D. -Kapar r/irvé» 1K. — πχρχτψΙνΜ H. - ττημίνω H , Lind. -Tt/Uviw CFC. — τιμίκω vulg. - iSùftii J. -MtXfl CDH. - ir, FG1K, Aid. — "χΐύ-tmt («e) FG, Aid. - *i om. C. —,β χιΤ/»«« Lind.
Vtf ΕΜ»**ΙΙβ.
vers le septième jour. Le vigneron de Menandre, de même, si ce n'est qu'eu début il y eut des selles ténues ; puis les selles s'arrêtèrent ainsi que l'urine ; il fut jugé; il n'eut point de fris¬son le septième jour ; est-ce parce que le ventre rut d'abord dérangé ? Le fils de Potamon : Chez celui-là il n'y eut point de selles le septième ; il y en eut deux jours avant la crise ; pour cette raison, il n'eut point de frisson, et l'urine ne fut pas supprimée. La dent d'Hégésistratius (Ép. u, 1, 7, p: 79; Êp. Vf, 6,15) : lui, avait une suppuration près de l'œil, il se forma une suppuration vers la dernière dent ; aussitôt, guérison complète de l'œil; un pus épais venait par les narines; à la gencive, des lambeaux de chairs petits, ronds, se détaché* rent ; chez lui il semblait devoir s'opérer une suppuration a la troisième dent ; puis cela se détourna ; mais tout à coup se tu¬méfièrent la mâchoire et les yeux. Ceux chez qui se font des dépôts aux yeux dans les causus (Ép. τι, 2, 5; Ép. vi, 1,14), ont les joues très-rouges et des hémorrhagies ; il en est de même de ceux chez qui les dépôts se font aux oreilles; peut-être même faut-il plutôt attendre des dépôts sur les articula¬tions; je ne le sais pas bien. Que font les frissons dans les fiè¬vres avec tremblement? [Chez une femme] hypochondre tendu; les règles parurent le dix-septième jour; elle fut jugée com-plètement. Celle chez qui les règles ne tardèrent pas ainsi, fut jugée le troisième jour ; une autre, le cinquième ; une autre, le septième. ChezHégésistratius les deux dernières dents étaient cariées dn côté où elles se touchaient ; la dernière avait, au-dessus de la gencive, deux tubérosités, l'une du côté de la carie,l'antre de l'autre; là où étaient les deux tubérosités,

Je doqeeme, le septième. — " ir.piQn om. Liod. - ηγηί(*τ/>«τί•* CDFGHUK, Aid., Frob., Merc - 4γιρ<ατ/»χτβ tulg. - nyipcrfar» Kûhn. — " W. om. DFGHÎJK. - oî. ol om. C. - " fcou C. — " * C.-fcc«i#t tulg. - fixa* C- U/iu DF1K.- ίχέλλυ H. - UÛn J.- Çwîim«t« (». DH) T«lg. - ήμ(ΐ€ΐΛ CDH, Lind. - ίμισιί* FGIJK. - Vwfe tulg. - itpbt repcyyvXn vulg. - Λ^βσστρβνγύλ»} FI. - npbt om. C. - Phrase fort obscure ; 0 me semble qu'il faut lire (ννέκιπτον, au lieu du singulier.
dame aétiM large*, semblables, se réunissaient deux en m ; de l'autre cdté était «ne demi-racine, seule, fonde, une (bonne qvi eut nn saignement le quatrième jour et le sixième, fat jugée le septième; très-rouge (Ép. τι, 1, 14: Ép. νι, 2, β). Une femme ayant beaucoup de pesanteur de tète t celle-là fat jugée vers le vingtième jour; bypocbondres brûlants; le septième elle eut nn saignement qui ne fut pas abondant* selles ténues ; dépôt sur l'œil droit, vers le huitième jour (Ép. n, 1,7). Chez on homme il en fut de même, si ce n'est que la crise se fit le septième jour; rate un peu grosse; dépôt sur l'œil gauche, le quatre-vingtième jour ; l'affection de l'œil se prolongea plus [que dans le cas précédent], sans doute parce qu'elle survint après la crise et qu'elle fut intense.
26. [Fièvre; dépôt insuffisant sur le pouce; mort. Ép. il, 1, 7; ce cas appartient à la catégorie du ξ 25; le dépit se fit sur h pouce au lieu de se faire aux pieds ou aux genoux; par¬tant il ne fut pas assez considérable. La famille de Terniras et Téménès étaient de Périnthe.) La nièce de Téménès : gêne de la respiration ; les bypocbondres parurent même tendus par in¬tervalles; était-elle en outre grosse ? je ne sais. Constipation au début, et alors vomissements qui cessèrent plus tard, H j eut des selles abondantes de bile visqueuse, l'état de 1 nypoebeadr* se l'empêche put. Le onzième jour, inflammation «ur le pouce de la main droite, évacuations faisant éruption par le bas et aussi par le haut* Après cela, tUe fut mieux; somnolante et aèvre moindres, et même un peu plus de facilité dans la res¬piration parce qu'elle avait rendu par le vomissement des ma¬tières mauvaises. Le seizième jour, l'inflammation du doigt s'afatssa, respiration précipitée* fièvre; k malade mourut; elle eut la fièvre ayant le dépôt ; elle succomba après le dépôt le septième jour; elle était aussi très-rouge (Ép. η, 1, 14; Ép. n, a, 6).
se rapporte à l'eut du doigt enflammé. — " s. *. om. J. - [ *t ] μ*** Lind.-μ*τά *è τή* Λ J,-cMGDVQU.-ttcjrôfp*)ÎW-typtipA vetf. IÇ ip**jwG Aid.
DE* Ε>Π>Ε*ΓΕ*. 17S
27. {Fièvre arec dépôt sur les pieds. Ce cas appartient à la catégorie du § a5 5 Apémante était de Périnthe. Voy. Êp. n, a, 9 ; Jonc les cas du § s5 appartiennent à cette ville.) Le garçon qui appartenait à la femme, soeur d'Apémante : gonfle¬ment des hypochondres et de la rate; gêne de la respiration; déjection de bile visqueuse avec un peu de matières fécales ; las pour avoir travaillé. Le vingtième jour, dépôt sur les pieds et crise. Est-ce que cbez les personnes fatiguées les dépôts se font Sur les articulations et non sur l'œil ? Les hypochondres étaient gonflés, et même il y avait une petite toux sèche, médiocre¬ment (Ép. VI, l,9;Êp.VI,2, 6$Ép. VI, 2,11 ; Ép.VI, 7, 7).
28. (Insuffisance des crises.) Ce qui reste après la crise produit les récidives (Ép. 11, 1, 11 ; Êp. 11, 3, 8; Ép. VI, 3, 21 ; Ép. VI, 2, 7; Aph. 11, 12); ce qui se sécrète dans le cours même des maladies, l'expectoration mûrie trop tôt, les selles, cela aussi indique intempérie d'humeurs (Ép. 11, 1, 6).
29. (Trois observations d'affections rénales. Comp. Ép. 11,2, 9.) Apémante, qui avait une affection du fondement, éprouva de la douleur dans le flanc droit et vers l'ombilic, un peu au dessous; avant cette douleur, il rendait une humeur sanguino¬lente , venant du rein droit $ cela cessa le troisième jour. Le charpentier souffrit du côté opposé ; et lui aussi, mais du rein gauche, rendait auparavant de l'urine sanguinolente. Cela ces¬sant., tous deux eurent une urine sédimenteuse, et cela le troi¬sième jour. Apémante eut le plus de chaleur, l'autre n'en sentit que dans le flanc gauche. A Nicostrate aussi il survint finale¬ment quelque chose du côté droit ; mais chez tons deux (Apé¬mante et Nicostrate), l'engorgement descendit plus bas que chez celui qui l'avait à gauche, et fut allongé à la partie exté¬rieure du flanc jusque vers l'ombilic.
30. (Maladie de peau; affection des yeux, sans doute par
dépôt et comparable aux cas énumérés § 25 ; ce qui y conduit,
c'est la mention et un peu de tension dans les hypochondres,
a*un peu de dyspnée comme dans lté cas susdits. Comp. Ép. VI,
2, 5.) La vieille de chez Sosilès était leucophlegmatique ; aux
DU imams. 175
jambes, des tujneAirsekres, Manches, écaUlcuses; aux pieds aussi, mais moins ; il y en avait même à la partie inférieure des cuisses ; cela d'ordinaire se passe difficilement. Il y en avait jusqu'aux lombes ; ventre mince j hypoebondres peu tendus ; peu de gène de la respiration 5 malgré la cessation de la plu¬part des accidents, il restait un autre soin à avoir, l'oeil était devenu glauque ( V. note 2 ). Chez cette femme, l'affection des yeux était un peu plus modérée, mais il y avait des dou¬leurs qui, tout en paraissant appartenir à la hanche et à la jambe, dépendaient de l'utérus (Ép. vu, 64). Un pessaîre odo-riférant composé de farine et de myron (sorte d'hutte parfumée), ayantété appliqué, il survint promptement une amélioration et la guérison. Le dépôt sur les yeux dura environ un an chez l'individu à teint de lentille, sur qui les exanthèmes ne se des¬séchèrent pas complètement. Des choses pareilles sont pro¬duites aussi par des affections cutanées avec desquamation.
31• (Résolution d'engorgements dans le ventre.) Dans le village d'Hippolochus, un enfant : il portait dans les hypo-ebondres un engorgement, le même des deux côtés ; mais cet engorgement, dur, offrait inférieurement une apparence lui¬sante comme chez la femme de l'ouvrier en cuivre qui, étant hydropique, et ayant rendu des matières ténues, éprouva une certaine diminution. Ce même engorgement présentait à droite quelque chose d'égal et de soulevé, du genre des gonflements ayant une certaine rondeur. Chez ce malade, l'ombilic s'était gangrené à la naissance, un ulcère profond s'était formé ; lt nombril ne s'était pas bien cicatrisé ; la verge s'était dénudée à l'extrémité, ce qui n'était ni survenu tout d'abord, ni congé-

Mit 4/u (tic) G. - vxnXtïm D. —11 Sk om. I. - Μ*ο>»ι» CDFHIJK, Lind.-ς vulg. - τίίι om. G.- xxroudfatôçG, Aid. - ykp [xecl] np. Lind. - rt om. Lind. - *#υλϋ D, Lind. - πολν vulg. - Lee traducteurs rendent ù*oxartfpérti, Cornarius, par fortassis aliter contemnens, Foes, par alioqui fortassis negligentiue te gerens. Mais xacretfpwtïv dans Hippo-crate eat toujours synonyme de χατανοιΤ», avoir ton intelligence; c'est aussi le sens que le Gl. d'Érot. donne i ce mot ; il faut, ce me semble,
DES EFTDIMIEA. 177
nital. L'état s'aggravant, le malade vomissait presque tout; fièvre ; anorexie ; il guérit ; vers le septième jour, après qu'il se lot alité ( il était malade avant de s'être alité), il but beaucoup d'eau , et peut-être n'avaitjl pas toute sa raison, il était agité, et éprouva quelques spasmes ; les spasmes cessant, la tumeur se trouva évanouie sans qu'il s'en fût aperçu. Avant cela, il avait uriné beaucoup, et des gaz bruyants avaient été rendus ; par le haut, il n'avait rien évacué ; mais, a la suite immédia¬tement , des évacuations abondantes eurent lieu par le haut ; tout le corps fut marqué de vergeturcs semblables à des coups de fouet, excepté a l'endroit ou était la principale partie du gonflement ; et l'enfant était très-chaud. L'individu chez qui, à Abdère, Q y eut éruption par le bas, portait ub gonflement auparavant; le gonflement existait sans fièvre; au palper, il ressemblait à un abcès.
32. {Déviation des règles; asthme; suppuration.) Une ser¬vante asthmatique eut, là où se porte la stleggis (foy. note 9), une hémorrhagic à l'époque de ses règles ; il survint de l'asthme ; l'asthme cessa ; de la fièvre s'établit ; la mamelle gauche suppura à la partie supérieure, et, dès le début, l'oreille aussi.
33. (Notes sur diverses maladies.) La jeuae fille dOlym-piodore eut une épistaxis par la narine droite, et elle fut jugée vers le vingtième jour, comme les fébricitants ; des déjections telles que celles qui furent générales pendant l'été, et comme

trayytfx cache la vraie leçon, rr)ryy{?« ; et il propose délire: άσθματώία «txiriSt, ΙχάνΜΤβν «TW» χατά »τλ«•/γί$α. γμορρχγτ,π Totfftv Ιπψην(οΐ9ΐ, ou bien: τή» «τΛτ/γώα «ϊχ«ν, ■ημο^ρά'/τ,σί χτλ/Ce qui signifie que cette femme, dans une suppression des menstrues, eut une hémorrhagie supplémentaire là où elle portait la vrXtyyiç. Dès lors il adopte le sens proposé par Héraclide de Tarente, et rejette celui d'Érotien. En effet, laissant de eôté la fiante d'orthographe reprochée avec raison à Héraclide par Érotien, il est vrai que στλΓ/γ1« signifie aussi une certaine parure de ta tête en forme de bandelette. J'adopte l'ingénieuse conjecture de Seringa. — *• ίμοροάγΜ I. - iv C. - lv om. vulg. — " άνΐπύϊ;«ν C. - έν«-s»(*sn D. - ènvpxïi K. — ** xal om. 1• — ** διχχωρήιη C-oî* 1. -fcrrfi^i^gcy CDFGHUK , Lind. - έκώήκ^αν vulg. '
ΤΟΜ. ν. 12
nu KMAsauxs. 179
U fille dHipponax » comme la servante d'Aristide, au hui-tième jour.
34. (Remarque sur la purgation.) Dans les évacuations par le bas, provoquées par les médicaments, signes : être bien supportées, ne point amener d'affaiblissement extraordinaire, et n'être ni écume uses, ni sanguinolentes, mais être telles que des oeufs, comme chez Héraclide ; il fut évacué abondamment, et il le supporta facilement.
35. {Fièvre avec dépôt sur fait ou ophthaimie; cas appar¬tenant à la catégorie du § 26 ; voy. Ép. νι, 2,5.) La femme dans le village de Boulagoras, ayant eu ses purgatious, fut prise de fièvre ; la rate était grosse, et l*hypochondre droit aussi était un peu, non pas gonflé, mab tendu ; ces malades deviennent très-rouges; celle-ci l'était beaucoup (Ép. νι, 1, 14; Ép. vi, 2, β); ventre dérangé au début. J'attendais un dépôt sur l'œil. Le septième jour, il coula des larmes salées (Ép. n, 1, 7), mordantes, humeur qui se jeta et sur les narines et sur la gorge; l'oreille gauche se prit. Le quinzième jour, elle sua avec du frisson; elle ne fut pas jugée avant le frisson ; elle de¬vint très-jaune, le visage se tendit et s'affaissa (Ép. iv, 46); elle souffrait à l'oreille et dans la poitrine, du côté de la rate.
36. ( Cas de suppuration appartenant à t épidémie de Périn-me, Ép. vi, 7,1 ; ce qui le montre, c'est la mention d'une récidive de tour comme dans Vépidémie de Périnthe et la comparai¬son avec Ép. νι, 1, 12; cas de paralysie χ appartenant caiw tainement.) Chez les enfants, ventres dérangés et toux sèches ; quelquefois il survenait des suppurations à l'épaule dans les toux de récidive (Ép. νι, 1,12; corn p. Des artic, UIV, p. 115). Le foulon éprouvait de la douleur au cou, à la tête; le sep¬tième jour, le bras engourdi ; le neuvième, la jambe engour¬die; la toux cessa. La femme qui eut la mâchoire tirée éprouva, le cinquième mois, dans le ventre, une contracture à gauche.
1»ES KPJ0ÉMI1S. lgl
37. (Fièvre; affection, de la raU; ulcération aux lèvres et tpistams du côté gauche.) A Creuoa, Lycinos, grammairien, k la suite d'une fièvre bilieuse,ayant la rate grosse, eut de la pesan¬teur de téte; il lui survint aux deux lèvres, du côté de la rate, à l'intérieur, des ulcérations d'apparence sèche et sanguinolente ( V* note 9 ), arrondies , petites ; ensuite il s'écoula aussi Quelque peu de sang par la narine du coté de la rate.
38. (Suppression des règles; tumeur dans le ventre; selles abondantes; guérison.) La servante que je vis nouvellement achetée, portait à droite une dureté très-considérable, mats qui n'était guère douloureuse ; le ventre était gros et tendu ; cette femme ne ressemblait pas à une hydropique, et du reste, elle était en bon point, n'avait guère de dyspnée, mais était décolorée. Les règles n'étaient point venues depuis sept ans. Elle fut prise de dysenterie sans ténesme; dans ces cir¬constances la dureté à droite était douloureuse $ fièvres mé¬diocres, qui ne durèrent pas plus de sept jours ; déjections alviues semblables à l'ambre, un peu visqueuses, très-abon¬dantes pendant quelques jours $ guérison ; et à la suite de cela les régies vinrent, la dureté dans le ventre disparut ; et la femme prit bonne couleur et de l'embonpoint.
39. (Plcuro^pneumonie par infection purulente?) La femme de Minoe, par l'effet de la compression après une incision, fut prise de sphacèle; cela s'étant porté sur le poumon, il y eut bientôt des signes pendant les jours qu'elle survécut, ainsi que pour tout ce qui se porte au dedans.

Aid. - ùr,)j$€t CDFH, Lind. - iXnXMn vulg. - éxtvijSij J. — • njv. CFG1J.
— * r& H. -pXrixppoi CE. - ytivxpot vulg.- Anle ov addit x«i vulg.- xeti om. C. — '* xotXiiK ταραχή Αλκτριώίικ Gl. Erot., c'est-à-dire déjec¬tion brillante, appelée ainsi de l'électrum. - χοά(η ίτ*ράχθη ( Ιταράχι» sic vulg. - ήλιχτρώδν* vulg.-^/fxr/wiiiîi CDFGHIJK, Aid., Frob., Merc. — 11 if C. - ij vulg - ir/uït J. —11 τα D. - τ* om. vulg. - παχ«6;ν pro ». ?vC. -αυτ>ί Liud. -ctùrfi vulg. — **o, al. manu ή CD, - jui»»vo« J.
— " ii vulg. - $ CDHJK. - 4 I,'- iifwuXXiaBn D. - πνιύ/tev* CH. - hwt DFH1JK. - ÎTCII »? rttUr, (sic) G - «»β η vulg.
mu ΚΜΙΒΜΟ*. 183
40.(Dèiemploidéserrhins. Ép. vi;6,13 ;Êp. iv,7, p. 140.) L«r anédi céments mis dans les narines quand il y a fièvre : si la éonlem se calme, il conle des Rumeurs épaisses par le rtez ; si ni M douleur ni m fièvre ne eéêcutj des huinvnfs ténue* et peut-être enflammées j etnrr il conta dès hwifwu'if tentés tbii Hegésippe, à qui on mit un errhin pont hi nuvt, mais- dei mt-meurs 4ptfr*sèl àf l'euUUqe* réstdsrfft * €c*itttbe; saille mut, gratter [le* ôVnrs] ; le poivre.
41. (5ifUèi des dépôts favorables; observations de pmiti dèpôU. ) Les dépôt* dans lés maladies, vetot le rtgnc ήνη* indi¬que /ils* sent critiques : la fièvre qtri existait cette, le mnl-èfre se changé en bièo-étfe, comme cher Cftàron ; le dépôt an siège. Chez Léambius, l'intestin paraissant être ulcéré, dans dtie dysenterie, après" une frargafioh, le siégé s'ulcéra parcine-ment, la fiêvfe cêstfani ; l'ulcération émît à gauche. l/rtrdrvfdu gonflé par la pneiimatcffe eut une tuméfaction nn peu doulou¬reuse dans le flanc ; ayant bu du lait en abondance et du vin par, et Ayant doYmi par tâ-deesù*, aussitôt survinrent nausées et chaleur fébrile ; puis ayant fait griller de la grosse farine et l'ayant prisé eu pinte d'aliments, le ventre se resserra, et il rùnâh un peu de pus. Le siégé s*étant enflammé, fl se Ironva fout à (ait sans fièvre et sans douleur ; je dis cela.
43. ( Observation fbri obscure de dépôts variés chet un même individu.) Le vieillard demeurant dan* les Propylées de pierre, éprouva Je la douleur dans les lombes et les deux membres inférieurs ; et cette dernière douleur se perlait ftfntot sur les cuisses, tantôt sut Tel jambes, tantôt sur lés genoux. L'aflectftn
rt> K. - JhHtuftfa f si. ma ira vowfn D. - hfhtro G. - èvrAvrc I.- éitrOvri vulf. - hmnt C. - Α*4χν*ν< Lind. - Il me semble qu'il mat lire inrOrtt. — '* U x*p4ntnton C. - If %*pVKtn&* F. - hyjxpoiHn^ K. - tplpw* Ci. - xptfLtài vulg. - f*7^rt G. - BvJrfi; G, Liod. - •ν»4»η» nrif. - Ne flradran-jr pat lire Çwrrdmf au lien de ftflm?*- *' J.-è*ij>;«-yuo*é*7}< 0. - txsvfi< [It] *ί&τ• 1. Lind. — " wv>w< 0. - i*tîw Wi Lied. * StfO» Tuîg. — <e x«l om. H. - y****» I. - 4f z/sd»^«e»M Lind. - Avec ljOQS*»tÇeô^i, est »o*s-entertdu. De pareilles omission* se conçoi¬vent dans oeé noter, qof n'ont pis recii de rédaetton dèHnitKe. — " ♦* IHêptÈAat (Sic) C. - *tflt*t|Mj&«t vaftg.
nus ÊMiuimw. 186
se prolongeant beaucoup, il y avait eu plusieurs retours, gon¬flement dans lea pieds, dans les lombes, dans la jambe; bubons pour un peu de temps; ventre dur; tension de toute la région sous-ombilicale, généralement douloureuse. On trouva aussi qu'il avait la vessie dure et douloureuse ; mal en germination (Ép. vi, 2, 9), chaleurs fébriles. Après cela il avait souffert près de l'o¬reille; même engorgement, la glande n'était pas en contact, l'os ne suppurait pas; cela s'affaissa, et alors aussitôt la fièvre s'établit.
43. (Conseils sommaires pour t examen du malade.) Savoir que les jugements se font par les yeux, les oreilles, le nex, la main, et tes autres moyens par lesquels nous connaissons (De toff. du m éd., t. III, 1, p. 172). Le malade, l'opérateur (ιό., p. 274), celui-ci ou palpant, ou flairant, ou goûtant. A remar¬quer aussi : cheveux, couleur, peau, veines, parties nerveuses, muscles, chairs, os, moelle, encéphale, ce qui vient du sang, viscères, ventre, bile, les autres humeurs, articulations, batte-ments, tremblements, spasmes, hoquets, ce qui est relatif à la respiration, déjections ; moyens par lesquels nous connaissons.
44. (Remarque sur la suppuration des yeux.) Chez ceux dont les yeux suppurent, les ulcérations, après la rupture spon¬tanée, deviennent grandes, et, après l'incision, profondes*,dans les deux cas, les iris prennent part à l'ulcération ( V. note 10).
45- (Deux observations de fièvre entrelacées Γ une dans t autre et probablement recueillies lors des causus qui régné-

a la forme moyenne, et non parmi les déponents passifs, dont l'aoriste premier a la forme passive. D'après cet exemple, il faut psat-étre ran¬ger iofpxfea/tac parmi les déponents qui ont à la fois l'aoriste moyen et Γ aoriste passif. — * χ»•ο« L. - /tùc< GHIK, Lind., Kùbn. - pUt vulg. — • ffxtSaztf (sic) C. — ' άμψίκνωμχ vulg. - κμγίπνινμα (sic) C. - Cornarius rend άμγίτηνίμχ par circusospiralio; Foes, par cjrcumcirca urgens spiri-tus i Schneider, dan* son Dict.,par respiration gênée, mais il ajoute que ce root est douteux. Je crois qu'il faut le diviser, l'auteur, comme cols arrive parfois dans ces notes » changeant de tournure. - &μγ©£•ι C. — 10 ισούνται CHK, Lind. - έλχούντο vulg. - txewvro (sic} I. - M. le Dr. Sichel. que j'ai consulté sur ce passage , pense que £f ic? signifie iris, et pur conséquent qu'il s'agit ici de la procidence de cette membrane. — ** 'xp'-mu CDFGHUK, Aid. - kpmtir.i vulg. - éVc.Lind.
mm tnbtnixs. ]87
rmt η Périnthe, Ép. η, 3, 1 ; an moins la comparaison de la conteur des selles avec le pastel dan* les deux circonstances h fait croire. ) Arisléés, du bourg d'Alttphiloque, eut du délire le quatrième jour ; le ventre rendit des matières mi peu jaunes ; le sommeil n'était pas sain ; Àristéès a tait 14 peau blanche. Les deux malades au début étaient comme un peu tremblants des doigts et, en Jwrlaht, des lèvres; du reste, ils avaient la parole prompte et précipitée ; chez eux surtout la face était rouge (Ép. vi, 1, 14). Après avoir bien vomi à la suite d'un excès de boisson ou d'un vomitif, ils enflèrent. Celui de chez Médosadés, qui rendit des selles ténues, non bilieuses, aqueuses, abondantes, avait l'hypochondre souple et gonflé; il devint comateux ; vers le quatorzième jour, étant tout prés de la crise, frisson sans tremblement, résolution , abattement, affaisse¬ment (Ép. iv, 46); selles; coma ; délire en sortant du som¬meil, sans transport ; il fut jugé le quatorzième jour ; aucun des phénomènes critiques ne fut contraire (Ép. H, 1, 6, p. 77). Semblablement l'autre, au début, rendit des selles un peu vis¬queuses, telles que, devenant épaisses, elles sont critiques; in¬somnie ; après cela, selles un peu visqueuses, un peu bilieuses, cuites, bilieuses, non ténues ; quand elles commencèrent à s'épaissir, les crises ne tardèrent pas ; hjpochondre tendu ; loquacité vers le sixième jour ; puis sommeil le septième ; il fut jugé le neuvième. Ces deux malades avaient la peau blanche (Ép. vi, 2, 6) et n'avaient pas les cheveux rouges. Des selles aqueuses, exposées à l'air, la partie supérieure, ténue, devient livide, la partie inférieure qui se dépose devient très-semblable au pastel (Ép. u, 3,1, p. 101). Ceux qui out une tension assea molle dans rhypochondre droit, sont pris de phrénitis, si, la fièvre cessant, cela ne cesse pas. Chez ceux qui, dans le vide

[rtbritt CHK ; rlfoirrei J ; ntytow Lind. ; rituoxx note J. Martini ap.
Poes ) Ulun vulg. - Tt0ij*« >rtsv des rase, équivaut à rtH *iho*. — 4*ϊχ«λ«*
vulg. - tfxtto C. -TxeJDov DFG - Γ«λ>βν M. - *άρτχ [ii] îxeiev Lind. -
ctffSTrf*t G. - v**ruUi F6H1JK, Aid., Frob., Merc.- έχ•ι Κ. — " 1.
- \hcilxnxp6nrrôi K. - ntpaxaîavofUvw Frob. - 4 τνιοΰτβν om. C.
J>ES EPimtJtrEs. 189
du ventre, ont, H même, comme nn engorgement on une du¬reté, cela devient douloureux et très-mauvais ; la résolution ne s'en fait guère ; peut-être en résultent-il des suppurations (Êp. π, 3, 6, in fine; Ép, n, 1, 10, initio). Mais les gonflements à droite, quand ils sont généralement mous et surtout quand sous la pression ils font entendre des borborygmes (Ép. n, 3, 6 ; Ép. n, 6, 26 ; Ép. iv, 56; voy. Argument, p. 43), ceux-là ne sont guère mauvais; c'est ainsi qu'il en a été pour l'individu du bourg d'Amphiloque et pour celui de cbez Médosadès. Ces malades avaient du coma, et le sommeil leur causait du délire.
46. (Remarques sur la constitution des saisons et sur les
signes critiques. Une portion de ce paragraphe a été fournie par
Êp. rv aux lieux que f ai indiqués ci-après.) Constitutions des
saisons; quelles maladies surviennent plus ou moins, et dans
quelles saisons, dans quelles contrées ; le summum (Ép. π, 1, β ;
Êp. vi, 8, 14) des maladies, à quelle époque; approche de la
crise; exacerbotion journalière ; anticipation, retardement, à la
troisième, à la quatrième période ; périodes, eo quelles sur-
viennent les phénomènes critiques, tels que les vomissements;
en quelles ils ne surviennent pas (Ép. vi, 8,15) ; dépôts, après
quels il y a des récidives; veines des tempes, affaissements, chan-
gements de couleur ( Ép. u, 1, 6), avant les crises (Ép. iv, 35;
Ép. iv, 45, p. 187), et chez eeux dont le mal ne se juge pas ;
jactitation, tension de la peau, changement de couleur du
rouge au jaune, s'il n'y a pas de crise ; tension de la peau sans
crise, collapsus de l'oeil, état dur et sec du corps. Les pleurs
motivés ne sont pas mauvais ; mais les pleurs non motivés le
sont (Êp. i, t. Π, p. 649 ; Ép. vr, 1,13; Êp. vr, 8,8 ; Aph. iv,
52). Quand il y a des viscosités sur les dents ( Aph. rv, 53 ), il
est fâcheux que les malades aient la bouche entr'ouverte.
47. ( Cas appartenant h la toux épidémique de Périnthct

*' éUi /six»» om. C. - «x9u?f«K DFGHIJK, Aid. - άχούτως vulg. -
ΧΛράγΧιτχρχ L - [xotxo*.] xscx&v [ik xal] vit. Lind. — *' ζύμη pro xv. Aid. - Foes dit que l'àrrtxèv est sans doute quelque composition médica¬menteuse. Peut-être faudrait-il lire, comme Ép. vit, 118, τΛ Λν xv»f*«.
ose EPIPEHIM. 101
Ép. vi, 7, 1 ; une affection intercurrente préserve le malade de la récidive de la toux, comme cela est indiqué Ép. vi, 7, 10. ) Celui qui avait une plaie à la jambe et qui usa 4e la composer lion attique, offrit une éruption rouge et grande} cela suppléa à la récidive de la toux ; eu effet, il ne l'eut pas ; mais il avait eu la toux du début ( V> note 2).
46. (Affection des pieds chez les gens d*J£nos ; comp. Ép. n, 4,3 5 Ép. vi, 4, 11.) A jfines, ceux qui avaient des fris¬sons (Ép. vu, 82, in fine), des plaies de tête, qui étaient dans un état fiàcneux, qui avaient des suppurations [du siège} à la suite du téaesme, ceux-là, venant à marcher, étaient pris de douleur des pieds (Êp. vi, 1, 9; Comp. Aph. iv, 32); et les lassitudes dans les perturbations ; ainsi Clinie, sans appétit, dépérissant, rendit des selles purulentes, parfois un peu sangui¬nolentes ; les pieds enflèrent.
49. (Cas appartenant à la toux épidémique de Périnthe, Ép. vi, 7, 1 ; une maladie chronique antécédente se confirme par tinfluence de la toux épidémique; voy. Ép. vi, f, 10.) La fille d*Histiée, qui déjà avait été affectée d'hydropisie et même dans trois années, toussa au commencement du printemps, elle suppura sous les Pléiades (en été), à l'hiver elle devint bydropique; une purgation produisit de l'amendement ; la jeune fille mourut.
50. (Cas appartenant à la toux épidémique de Périnthe, Ép. vi, 7, 1.) Parmi les individus affectés de la toux, ceux qui fatiguaient avec les bras eurent des paralysies dans ce membre, par exemple, l'enfant qui tordait des sarments (Ép. vt, 3, 8), et le fils d'Amyntas ; tous deux eurent seulement le bras droit paralysé ; la toux cessa, puis ils offrirent cet accident, en ayant la toux. Hais ceux qui étaient on cavaliers ou piétons eurent des paralysies dans les lombes, dans les cuisses j c'étaient généralement les toux sèches ou, du moins, les toux violentes qui amenaient les paralysies ( Ép. vr, 1, 9 ; Des hu¬meurs, 7 ; comp. aussi Aph. iv, 33).
DES EPIDEMIES. 193
51. ( Cas que rien ne caractérise, mais qui, peut-être, en rai¬son de sa place, doit ûre considéré comme appartenant à Γ épi» demie de Périnthe. ) La femme d'£nmyris parut, d'une manière non morbide, tomber dans un état de torpeur typhoïde, sans fièvre ; puis il lui survint un tremblement de tout le corps, du dépérissement, de l'anorexie, de la soif; et elle était froide.
52. (Nyctalopies appartenant à tépidémie de toux.de Périn¬the, Ép. vi, 7,1 ; otites, maux de bouche, y appartenant aussi. ) Les nyctalopes, ceux qui urinèrent le plus, eurent, dans la récidive, quelque petite chose ( Ép. vi, 7, 1 ). Quand le mal se porta sur les oreilles, daus la toux, il survint de la fièvre, et le dépôt s'ouvrit vers le septième ou le huitième jour (Ép. vi, 6, 12). La fille d'Enmyris eut de la fièvre; et il s'écoula de l'oreille une humeur purulente vers le huitième jour, je ne sais pas au juste. Π y en eut aussi qui avaient une dent cariée, par-ticulièrement la troisième d'en haut; cette dent se trouve cariée de préférence à toutes les autres (Ép. îv, 19); là se fixait une douleur, et parfois il se formait tout au tour une suppuration (Ép. il, 1, 7 ; Ép.vi, 6, 12). Ceux chez qui le dépôt se faisait avec force vers les oreilles, toussaient plus que les précédents. Chez d'autres, qui allaient à suppuration avec fièvre, il y eut abaissement le septième jour, comme celui qui éprouva une exa> cerbation ; l*hypochondre n'offrit pas de résolution ; le ventre s'étant amolli, les selles contenaient de petites agglomérations on peu visqueuses, lesquelles ne sont pas avantageuses ; urine couleur de sang ; l'expectoration était écumeuse.
53. (Cas appartenant à Γ épidémie de Périnthe, Ép. vi, 7,1 ;
le malade est préservé du dépôt sur Voreille, signalé dans le

Xpntt* om. C. - A?AAFCRC FHIJK. - àf^âu* C. — 44 rwtxbç vulg. - Il fout Urekum'«X£{, comme Ép. νi,7,10, voy. Argument, p.îO.—<eoè om.C, Lind. - rc?CAPC9XAT£CXAT>;7 CJf Lind. - TO volg. — **/*E*IUO/*TVA (ΜΑ>ΛΥ«« DFGHIJI, Aid., Frob., Merc. ; j3»>6?cc C) ΧΑΧ* vulg. - Cornariui a mis dans sa traduction disparentia, lisant par conséquent μνϊνόμΓ»*, correc¬tion adoptée par Foes. 'E/*w)uv9>J me paraît plus près des rose. Quant à XECXAC, je le crois produit par l'influence de la syllabe ΧΑ de ηΟχρός. — n xaQxp&ç C.
T6M. v. 13
DtS ÉFTMîMïïi. 105
paragraphe précédent. ) L'individu Auprès dè qui Cyniscus me conduisit (Ép. Vi,7,10) eut une exacerba lion le septième jour; il fut jugé vers lé quatorzième; disparition subite; gorge nette, après qu'il eut rendu quelques crachats larges et cuits ; petite épistnxis ; pesanteur de tête ; résolution des bras et des jambes ; le rentre s'ouvrit, et cela fut utile ; pieds toujours chauds; il y avait du sommeil ; il u'y eut rien à l'oreille, parce qu'il rendit des crachats cuits.
54. ( Observation trop courte pour qu'on puisse en rien dire.) La femme de Démarotc: les pieds chauds même dans les fris¬sons ; qu'il y ait suppuration ou non, elle mourra.
55. ( Deux observations enchevêtrées, l'une d'un vieillard qui mourut d'une fièvre, f autre de sa femme qui guérit de la folie. ) Tel était l'état où se trouvait le vieillard qui succomba ; U était malade en même temps que sa femme, chez laquelle la crise fut décisive : elle avait quelque chose de mrninc^ue ; mais, ayant rendu un ver assez épais cl un peu d'excrément, aussitôt elle fut délivréeT'elle dormit et se trouva bien portante. Quant au vieillard, tension de la peau du corps; extrémités froides; vacuité; au début, tremblement des lèvres, des mains et de la voix; délire tranquille; bâillements; peu de dyspnée ; il mourut su boni de vingt et quelques jours, je ne sais pas ou juste.
56. ( Remarques sur des sel/es; sur les signes; sur tes jours; sur les améliorations trompeuses ; sur les anticipations. ) Ceux t qui les hypochondres et le ventre rendent, avec borberyg* mes, des matières très-comprimées (Ép. u, 6, 2G ; Ép. iv, 45 ; vojf. Argument, p. 43) comme des vers, et celui, à Abdcrc, qui rendit des matières allongées comme un lézard. Ce qui est avant les jours critiques; les bons et les mauvais signes se ma¬nifestent la veille. Les jours auxquels un paroxysme survenant prolonge la durée et auxquels un amendement la raccourcit (Ép. u, J, G\ Les améliorations auxquelles il ne faut pas se fier (Ép. n, 3, 18); les maladies qui ont par ellcs-hiémcs des redoublements. Dans les peripneumonics où les crachats sont bilieux, quand le mal approche du terme, les crachats
 

u aux genoux; par¬tant il ne fut pas