Du
second livre des Proverbes.
Il
n'ose faire mut.
Citation de FlL. Sosipater Charisius (liv.II des Extr.), à propos
du mot mut.
III.
De
l'Hermagoras, liv.I.
Il
crut voir un jeune homme de bonne mine, en toilette de marié,
disparaître au fond de la maison. (in penitiorem partem domus)
Citation de Priscianus, liv. III, au commencement, à propos de
l'étymologie du mot penitior.
IV.
Du
même ouvrage, liv.I.
Mais on raffermit les bancs (infirma scammellorum), et on étaya
les portes.
Citation du même Priscianus, au même endroit, à propos des diminutifs
tigillum, venant de tignum, sigillum de signum,
bellum de bonum, gemellum de geminum,
scammellum de scammum.
V.
De
l'Hermagoras, liv.I.
... Tous les voyageurs qui arrivaient, il se fatiguait à les questionner
sur ses enfants ; mais il n'en trouva aucun qui pût lui donner de leurs
nouvelles. (Neque quemquam invenit scium.)
Citation du même Priscianus, à propos de la formation des mots terminés
en ius, comme servus, servi, Servius;
servilis, Servilius ; agellus, agelli,
Agellius ; sylva, Sylvius ; virgula,
Virgilius ; Mars, Martis, Martius ; saucio,
saucius ; scie, scius.
VI.
Du
même ouvrage, liv.I.
... C'était au plus fort de l'hiver : la neige blanchissait au loin la
campagne. (Omnia ningue canebant.)
Citation du même, à propos de l'ancien mot ninguis, usité
autrefois pour nix, nivis.
VII.
De
l'Hermagoras, liv.I.
... Les plats qu'ils avaient remarqués être de notre goût, ils nous les
servirent. (Apposiverunt.)
Citation du même Priscianus, à propos de l'ancienne forme posivi.
VIII.
Du
même ouvrage.
Le
convoi étant terminé, les pollincteurs se disposèrent à retourner chez
eux.
Citation de Fab. Planc. Fulgentius, Sur le vieux langage, a
propos du mot pollinctor, auquel il donne l'étymologie de
pollutorum unctores (oigneurs de pollu***).
IX.
Du
Phédon.
On
sera plus apte à écouter et à comprendre (disciturum) ces
questions de psychologie, si l'on a mieux étudié ces êtres, soit à
l'état actif, soit à l'état passif.
Citation de Priscien, au livre X, à propos de la manière dont se forment
les supins dans les verbes compesco, dispesco, posco,
disco.
X.
Du
même ouvrage.
... Qu'il dévoilerait (ostenturum) le mystère de cette création,
et trouverait l'immortalité de l'âme.
Citation du même, au même livre, à propos des deux supins de tendo
qui sont tentum et tensum. Il produit d'autres exemples de
Virgile, de Lucain, de Varron, de Caton.
XI.
Des Abrégés.
Mais alors le sesterce valait la moitié (semissem) du dupondium,
le quinarius en valait le cinquième, le denier, le dixième.
Citation de Priscien, au livre VI, à propos de la déclinaison des
substantifs pellis ou pollen, cuspis, semis.
XII.
Du
livre de la République.
Tel ne peut diriger une felouque (celocem), qui demande un
bâtiment de transport.
Citation de Fulgentius, Sur le vieux langage, à propos du mot
celox, celocis.
XIII.
De
la Matière médicale.
... Du jus d'oignon mêlé avec du miel.
Citation de Priscien, au livre VI, à l'occasion du genre des substantifs
latins terminés en e qui font la finale brève.
XIV.
Sur l'Agriculture.
Palladius, dans sa Maison rustique, liv.I, tit.35, cite Apulée
comme recommandant "de détremper les graines dans du fiel de boeuf avant
de les semer."
XV.
Traité sur les arbres.
Servius, au deuxième livre des Géorgiques de Virgile, parle d'un
arbre de Médie, portant des fruits appelés médiques, lequel arbre
se nomme généralement citronnier. "Ce n'est pas l'avis d'Apulée,
ajoute-t-il : dans son livre Sur les arbres, Apulée démontre que
c'est une tout autre espèce.
XVI.
D'ouvrages incertains.
L'empereur Frédéric II, dans son Art de chasser avec des oiseaux,
ou Science de la chasse au faucon, dit que les cinni sont
nommés pelicani par Aristote, et cofani par Apulée.
XVII.
D'ouvrages incertains.
Fl. Sosipater Charisius, dans son troisième livre, entre autres
parfaits, cite terui employé par Apulée aussi bien que trivi
pour parfait de tero.
XVIII.
Ibid.
Isidorus, au troisième livre de ses Origines, dit qu'Apulée
regarde comme une antiphrase le nom de Manes, c'est-à-dire douces
et propices, donné aux ombres des morts, tandis qu'au contraire elles
sont terribles et sans pitié (Immanes), comme on dit les
Parques, les Euménides.
XIX.
D'ouvrages incertains.
Barthe, dans un manuscrit des Adversaria, emploie, en
l'attribuant à Apulée, cette phrase, d'ailleurs fort connue : "Puisque
la nature ne nous a donné qu'une bouche, mais qu'elle nous a fait deux
oreilles, nous devons parler peu et écouter beaucoup."
XX.
Enfin, on attribue à Apulée ces quatre sentences en vers :
Pour bien vivre, avant tout méditons sur la mort.
A
quoi bon corriger qui ne sait pas mal faire ?
L'excès de la colère est fruit de la folie.
Veux-tu perdre deux fois ? Sois prêteur obligeant :
Ton ami t'abandonne, et tu perds ton argent.