Le temps des Généraux : Marius

91 - 88 : Guerre sociale

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La guerre

91 

l'Italie contre Rome

FLORUS : On ne sait rien de Florus. Il écrit une Histoire romaine (-753 - +9). Son oeuvre est publiée à la fin du règne d’Hadrien.

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La mort de Drusus qui avait promis le droit de cité aux Italiens provoque une guerre entre Rome et les alliés. C’est la guerre sociale. Cet événement a été presque complètement occulté par les auteurs latins.

XIX. - BELLUM SOCIALE

Sociale bellum vocetur licet, ut extenuemus invidiam, si verum tamen volumus, illud civile bellum fuit. Quippe cum populus romanus Etruscos, Latinos Sabinosque sibi miscuerit, et unum ex omnibus sanguinem ducat, corpus fecit ex membris, et ex omnibus unus est. Nec minore flagitio socii intra Italiam, quam intra Urbem cives, rebellabant.
Itaque cum ius civitatis, quam viribus auxerant, socii iustissime postularent, quam in spem eos cupidine dominationis Drusus erexerat, postquam ille domestico scelere oppressus est, eadem fax, quae illum cremavit, socios in arma et oppugnationem Urbis accendit. Quid hac clade tristius ? quid calamitosius ? cum omne Latium atque Picenum, Etruria omnis atque Campania, postremo Italia contra matrem suam ac parentem urbem consurgerent? cum omne robur fortissimorum fidelissimorumque sociorum sub suis quisque signis haberent municipalia illa prodigia, Poppaedius Marsos, Latinos Afranius, Umbros Plotius, Egnatius Etruscos, Samnium, Lucaniamque Telesinus; cum regum et gentium arbiter populus ipsum se regere non posset, et victrix Asiae et Europae a Corfinio Roma peteretur.
Primum fuit belli consilium, ut in Albano monte festo die Latinarum Iulius Caesar et Marcius Philippus consules inter sacra et aras immolarentur. Postquam id nefas proditione discussum est, Asculo furor omnis erupit, in ipsa quidem ludorum frequentia trucidatis, qui tum aderant ab Urbe, legatis. Hoc fuit impii belli sacramentum. Inde iam passim ab omni parte Italiae, duce et auctore belli discursante Poppaedio, diversa per populos et urbes signa cecinere.
Nec Annibalis nec Pyrrhi fuit tanta vastatio. Ecce Ocriculum, ecce Grumentum, ecce Faesulae, ecce Carseoli, Aesernia, Nuceria, Picentia caedibus, ferro et igne vastantur. Fusae Rutilii copiae, fusae Caepionis. Nam ipse Iulius Caesar, exercitu amisso, cum in Urbem cruentus referretur, miserabili funere media urbe per viam defecit. Sed magna populi romani fortuna, et semper in malis maior, totis denique viribus insurrexit; aggressique singulos populos, Cato discutit Etruscos, Gabinius Marsos; Carbo Lucanos, Sylla Samnitas. Strabo vero Pompeius omnia flammis ferroque populatus, non prius finem caedium fecit, quam Asculi eversione Manibus tot exercituum, consulum, direptarumque urbium diis litaretur utcumque.

FLORUS III.

 vocabulaire            

On peut l'appeler guerre sociale pour en diminuer l'impopularité, mais, si nous voulons la vérité, ce fut une guerre civile. Puisque le peuple romain s'est mélangé avec les Étrusques, les Latins et les Sabins, et partage le sang de tous ces peuples, il s'est composé un corps à partir de ces différents membres et il est devenu un ensemble avec ces éléments variés. La révolte des alliés à l'intérieur de l'Italie n'était pas moins scandaleuse que celle des citoyens à l'intérieur de Rome.
C'est pourquoi les alliés réclamaient très justement le droit de cité dans une ville qu'ils avaient développée grâce à leurs forces. Dans son désir du pouvoir, Drusus leur avait rendu l'espoir de l'obtenir. Quand il eut été assassiné chez lui, la même torche qui le brûla enflamma les alliés à prendre les armes et à assiéger Rome. Quoi de plus triste que ce désastre? Quoi de plus horrible? Quand se soulevèrent contre Rome leur mère et leur famille tout le Latium et le Picénum, toute l'Étrurie et la Campanie, l'Italie enfin. Quand se souleva toute la force de nos alliés les plus braves et les plus fidèles, chacun sous sa bannière, ces héros sortis des municipes: Poppédius chez les Marses; Afranius chez les Latins; Plotius chez les Ombriens; Egnatius chez les Etrusques; Télésinus chez les Samnites et les Lucaniens. Quand ce peuple, arbitre des rois et des nations, ne put se gouverner lui-même, et que Rome, victorieuse de l'Asie et de l'Europe fut revendiquée par Corfinium.
Comme déclaration de guerre ils décidèrent d'immoler sur le mont Albain, le jour des fêtes latines, les consuls Julius César et Marcius Philippus, au milieu des sacrifices et des autels. Ce sacrilège fut écarté par une trahison, alors toute la fureur éclata à Asculum : au milieu de la foule qui participait aux jeux ils égorgèrent tous les légats de Rome qui s'y trouvaient à ce moment. Ce fut le serment d'une guerre impie. Poppédius, le chef et l'instigateur de la guerre, parcourut en tous sens toutes les régions de l'Italie, et le signal résonna partout parmi les peuples et les villes.
Ni Hannibal ni Pyrrhus ne firent tant de ravages. Voici Ocriculum, voici Grumentum, voici Fésules, voici Carséoles, voici Esernie, voici Nucérie, voici Picence : elles furent saccagées, mises à feu et à sang. Les troupes de Rutilius détruites, celles de Cépion détruites. Julius César lui-même, ayant perdu son armée, fut rapporté à Rome tout sanglant et comme le triste cortège traversait la ville, il succomba dans la rue. Mais le peuple romain, dont la fortune toujours grande est plus grande encore dans l'adversité, se lève enfin avec toutes ses forces. Il attaque chaque peuple séparément. Caton écarte les Etrusques, Gabinius les Marses, Carbon les Lucaniens, Sylla les Samnites. Pompéius Strabon dévaste tout par le fer et le feu, et ne s'arrête de massacrer qu'après la ruine d'Asculum et ainsi apaisé les mânes de tant d'armées et de consuls, et les dieux de tant de villes saccagées.

FLORUS III.

Constitution de confédération italienne.

http://www.chez.com/clio/rome/sociale/gs21.htm

Suite à l'assassinat de Marcus Drusus la péninsule prit les armes.
Les peuples italiens révoltés contre Rome s'organisèrent politiquement et formèrent une confédération italienne.

Cette confédération unissait,
  • Au Nord , les Marses : population des régions montagneuses des Apennins, vaincus par les Romains au IIIème siècle, ils avaient depuis lors nourrit une certaine animosité envers les Romains.Les Marses furent commander par Pompédius Silo (ami de Marcus Drusus) et cette confédération Marse réunit 100 000 hommes ;
  • au Sud, les Samnites (qui avaient fait passer les légions romaines sous les fourches caudines en -304), les Osques et les Lucaniens.
Ces divers peuples, s'unirent par un lien fédéral, garanti par des serments et des échanges d'otages. Cette Confédération italienne voulut se séparer de Rome et s'organisa sur son modèle.
Une capitale confédérale fut créée après la prise de Corfinium que les rebelles rebaptisèrent Italica. Ils y installèrent un Sénat de cinq cents membres délégués par les peuples fédérés. Il y avait deux "consuls " (Pompedius Strabo qui commandait dans le nord et C.Papius Mutilus qui commandait dans le Sud) et 12 préteurs.
Une monnaie fut même frappée par la confédération italienne ; elle représentait un taureau (symbole de la confédération ) qui poursuivait un loup (symbole de Rome).
Ainsi, les rebelles fondèrent une république fédérale où tous jouissaient des mêmes droits civiques.
Cette république fédérale couvrait presque toute l'Italie (L'Ombrie, la Campanie et l'Etrurie restèrent fidèle à Rome.) et s'opposait à la seule ville de Rome.
Cependant, Rome ne put tolérer cette union qui risquait de lui faire ombrage.
Ce fut le début de la guerre dite marsique car les Marses y étaient majoritaires (c'est eux qui fournissaient l'un des contingents alliés les plus importants et les mieux entraînés de l'armée romaine) Ce n'est que deux siècles plus tard que l'historien Florus lui donnera le nom de Guerre Sociale.
Le terme de "sociale" est doublement justifié :
  1. étymologiquement car le mot socii signifie alliés.
  2. sociologiquement car ce conflit met face à face la noblesse conservatrice de Rome et des sous-citoyens mis à l'écart.
Les sénateurs romains décidèrent de lever des troupes pour mater la révolte.
On enrôla dans l'armée des volontaires venus de toutes les provinces (Espagne, Gaule, Afrique, Asie Mineure).
Les rebelles bien armés, bien encadrés infligèrent aux Romains plusieurs défaites successives.
Mais Rome disposait des convois de blé qui venaient de Sicile ou de Gaule.
Ainsi, les rebelles ne pouvaient-ils pas l'affamer.
Les rebelles étaient-ils en mesure de prendre Rome ?

La panique s'empara de Rome, où on ne se faisait aucune illusion sur les projets de vengeance que les Italiens devaient avoir à l'encontre d'une ville qui les écrasait depuis si longtemps.
A Rome, à la vue de cette situation qui se détériorait de jour en jour, les populares (parti de la Plèbe) et les optimates (le parti aristocratique) luttèrent ensemble contre les rebelles italiens.
En effet, si un mouvement social et politique voulait mettre en question la domination romaine, il était uniformément rejeté par les divers groupes d'intérêts politique de Rome.
Pour symboliser la gravité de la situation, les magistrats s'abstinrent de porter les insignes de leur fonction, les citoyens ne portèrent plus leur toge (symbole du citoyen en temps de paix) et toutes les affaires de la cité furent suspendues.
Rome se préparait à riposter.


 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac, conj. : et, et aussi
accendo, is, ere, di, sum : embraser, allumer, exciter, attiser
adsum, es, esse, adfui : être présent, assister, aider
Aesernia, ae, f. : Esernie (ville du Samnium)
Afranius, i, m. : Afranius
aggredior, eris, i, agressus sum : aller vers, s'approcher, attaquer
Albanus, a, um
: Albain, d'Albe
amitto, is, ere, misi, missum
: perdre
Annibal, alis, m. : Hannibal
ara, ae, f. : l'autel
arbiter, tri, : le témoin oculaire, l'arbitre
arma, orum, n. : les armes
Asculum, i, n. : Asculum (ville du Picénum)
Asia, ae
, f. : Asie
atque, conj. : et, et aussi
auctor, oris, m. : 1. le garant 2. la source 3. le modèle 4. l'auteur, l'instigateur
augeo, es, ere, auxi, auctum : augmenter, accroître, enrichir
bellum, i, n. : la guerre
caedes, is, f. : le meurtre, le massacre
Caepio, ionis
, m. : Cépion
Caesar, aris, m. : César, empereur
calamitosius, comparatif neutre ou adverbial de calamitosus, a, um : ruineux, désastreux
Campania, ae, f. : la Campanie
cano, is, ere, cecini, cantum : 1. chanter, résonner, retentir 2. prédire, prophétiser 3. jouer d'un instrument de musique
Carbo, onis, m. : Carbon
Carseoli, orum, m. : Carseoli (ville du Latium)
Cato, onis, m. : Caton
Catus, i, m. : Catus
civilis, e : civil
civis, is, m. : le citoyen
civitas, atis,
f. : la cité, l'état
clades, is, f. : la blessure, la perte, le dommage, le désastre militaire, la grave défaite
consilium, ii, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence
consul, is, m. : le consul
consurgo, is, ere, surrexi, surrectum : se lever brusquement
contra, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre
copia, ae,
f. : l'abondance, la possibilité, la faculté (pl. les richesses, les troupes)
Corfinium, i, n. : Corfinium (ville des Paeligni)
corpus, oris, n. : le corps
cremo, as, are : brûler (un mort sur un bûcher)
cruentus, a, um : sanglant, sanguinaire
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cupido, dinis, m. : le désir
deficio, is, ere, feci, fectum
: faillir, faire défection
denique, adv. : enfin
deus, i, m. : le dieu
dies, ei, m. et f. : le jour
diripio, is, ere, ripui, reptum
: piller
discurso, as, are : aller et venir, parcourir
discutio, is, ere, ussi, ussum : 1. fendre, fracasser 2. dissiper, écarter
diversus, a, um : 1. allant dans des directions opposées 2. opposé
domesticus, a, um : privé, domestique
dominatio, onis, f. : la domination
Drusus, i, m. : Drusus
duco, is, ere, duxi, ductum
: I. tirer 1. tirer hors de 2. attirer 3. faire rentrer 4. compter, estimer II. conduire, emmener, épouser
dux, ducis
, m. : le chef, le guide
ecce, inv. : voici, voici que
Egnatius, i, m. : m. : Egnatius
eos, acc. m. pl. de is,ea,id : les, ceux-ci, ces
erigo, is, ere, rexi, rectum : dresser, élever (erectus, a, um : élevé, dressé, droit, fier, attentif)
erumpo, is, ere, rupi, ruptum : faire sortir violemment, éclater, précipiter hors de
et, conj. : et. adv. aussi
Etruria, ae, f. : Etrurie
Etruscus, a, um : étrusque
eversio, ionis, f. : le renversement, la destruction, la ruine
Europa, ae, f. : Europe
ex, prép. : + Abl. : hors de, de
exercitus, us, m. : l'armée
extenuo, as, are : rendre mince, amaigrir
facio, is, ere, feci, factum : faire
Faesulae, arum : Fiésole (ville d'Etrurie)
fax, facis, f. : la torche, le flambeau, le brandon
ferrum, i, n. : le fer (outil ou arme de fer)
festus, a, um : de fête, en fête, solennel
fidelissimus, a, um : superlatif de fidelis, e : fidèle
finis, is, f. : la limite, la fin ; pl., les frontière, le territoire
flagitium, ii, n. : l'action honteuse et scandaleuse, le scandale
flamma, ae, f. : la flamme
fortissimus, a, um : superlatif de fortis : courageux, fort
fortuna, ae, f. : la fortune, la chance
frequentia, ae, f. : l'affluence, l'afflux
fundo, is, ere, fusi, fusum : étendre, répandre, disperser
funus, eris, n. : les funérailles, l'ensevelissement ; la mort, la ruine
furor, oris, m. : la fureur, la folie furieuse
Gabinius, i, m. : Gabinius (nom d'homme)
gens, gentis, f. : la tribu, la famille, le peuple
Grumentum, i, n. : Grumentum (ville de Lucanie)
habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
iam, adv. : déjà, à l'instant
id, NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, ....
idem, eadem, idem
: le (la) même
ignis, is, m. : le feu
ille, illa, illud : adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
immolo, as, are : sacrifier
impius, a, um : qui manque aux devoirs de piété, impie, sacrilège
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inde, adv. : de là, donc
insurgo, is, ere, surrexi, surrectum : se lever
inter, prép. : + Acc. : parmi, entre
intra, prép. : + acc. : à l'intérieur de
invidia, ae, f. : 1. la malveillance, l'hostilité, la haine, l'antipathie, l'impopularité 2. la jalousie, l'envie
ipse, a, um
: (moi, toi, lui,...) même
Italia, ae, f. : l'Italie
itaque, conj. : c'est pourquoi, aussi, par conséquent
Iulius, ii, m. : Jules
ius, iuris
, n. : le droit, la justice
iustissimus, a, um : superlatif de iustus, a, um : juste, équitable
Latinus, a, um : Latin
Latium, ii, n. : le Latium
legatus, i, m. : le légat, l'envoyé, l'ambassadeur
liceo, v. impers. : il est permis ; conj. + subj. : bien que
lito, as, are : sacrifier avec de bons présages, offrir en sacrifice, apaiser par un sacrifice
Lucania, ae, f. : la Lucanie
Lucanus, i, m. : le Lucanien
ludus, i, m. : le jeu, l'école, la troupe de gladiateurs
magnus, a, um
: grand
maior, oris : comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres)
malus, a, um : mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
manes, ium, m. : les mânes, les esprits des morts
Marcius, i, m. : Marcius
Marsi, orum : les Marses (peuple du Latium ou peuple germain)
mater, tris, f. : la mère
medius, a, um : qui est au milieu, en son milieu (medium, i, n. : le milieu)
membrum, i, n. (généralement au plur) : le membre, l'organe
minor, oris : plus petit (comp. de parvus)
misceo, es, ere, ui, mixtum : mélanger
miserabilis, e : pitoyable, pathétique
mons, montis, m. : le mont, la montagne
municipalis, e : de municipe, municipal
nam, conj. : de fait, voyons, car
nec, adv. : et...ne...pas
nefas, inv. : criminel, sacrilège
non, neg. : ne...pas
Nuceria, ae, f. : Nucérie (ville de Campanie)
Ocriculum, i, n. : Ocriculum (ville d'Ombrie)
omnis, e : tout
opprimo, is, ere, pressi, pressum : opprimer, accabler
oppugnatio, ionis, f. : l'attaque, l'assaut, le siège
parens, entis, m. : le père ou la mère, le parent, le grand-père
pars, partis, f. : la partie, le côté
passim, adv. : en s'éparpillant; en tous sens; à la débandade, pêle-mêle, indistinctement
per, prép. : + Acc. : à travers, par
peto, is, ere, i(v)i, itum
: 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
Philippus, i, m. : Philippe
Picentia, ae, f. : Picence (ville de Campanie)
Picenum, i, n. : le Picénum (région d'Italie)
Plotius, i, m. : Plotius
Pompeius, i, m. : Pompée
Poppaedius, i, m. : Poppedius (chef des Marses)
populor, aris, atus sum : dévaster
populus, i, m. : le peuple
possum, potes, posse, potui : pouvoir
postquam, conj. : après que
postremo, adv. : enfin
postulo, as, are : demander, réclamer
primum, adv. : d'abord, pour la première fois
prius, inv. : avant, auparavant ; ... quam : avant que
prodigium, ii, n. : le prodige, le miracle, le fléau, le monstre
proditio, onis, f. : révélation, indiscrétion, trahison
Pyrrhus, i, m. : Pyrrhus (roi d'Epire)
quae, 4 possibilités : 1. N.F.S. N.F.PL. N.N.PL., ACC. N. PL. du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quippe, inv. : car, assurément (- cum + subj. : puisque)
quisque, quaeque, quidque : chaque, chacun, chaque chose
rebello, as, are : combattre à nouveau
refero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. reporter 2. porter en retour, rapporter (refert : il importe)
rego, is, ere, rexi, rectum : commander, diriger
rex, regis
, m. : le roi
robur, oris
, n. :1. le rouvre 2. le bois de chêne 3. la dureté, la solidité 4. la vigueur, l'élite
Roma, ae, f. : Rome
Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
Rutilius, i, m. : Rutilius
Sabinus, a, um : Sabin
sacramentum, i, n. : l'enjeu, le serment militaire
sacrum, i, n. : la cérémonie, le sacrifice, le temple
Samnites, ium, m. : les Samnites
Samnium, i, n. : le Samnium
sanguis, inis, m. : le sang, la vigueur
scelus, eris, n. : le crime
se, pron. réfl. : se, soi
sed, conj. : mais
semper, adv. : toujours
si, conj. : si
signum, i, m : le signe, l'enseigne, l'oeuvre d'art
singuli, ae, a : pl. chacun en particulier, chacun un
socialis, e : sociable, social; qui concerne les alliés (socialia, um : les affaires des alliés); nuptial, conjugal
socius, a, um : associé, en commun, allié (socius, ii : l'associé, l'allié)
spes, ei, f. : l'espoir
Strabo, onis, m. : Strabon
sub, prép. : + Abl. : sous
suus, a, um : adj. : son; pronom : le sien, le leur
Sylla, ae, m. : Sylla
tamen, adv. : cependant
tantus, a, um : si grand ; -... ut : si grand... que
Telesinus, i, m. : Telesinus (nom d'homme)
tot, adv. : tant, si nombreux
totus, a, um : tout entier
tristius, adv. : comparatif neutre ou adverbial de tristis, e : triste
trucido, as, are : égorger, massacrer, tuer
tum, adv. : alors
Umber, bra, brum : Ombrien (Umbri, orum : les Ombriens)
unus, a, um : un seul, un
urbs, urbis, f. : la ville
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
utcumque, adv. : quoi qu'il en soit, selon que
vastatio, ionis, f. : le dévastation, le destruction
vasto, as, are : dévaster
vero, inv. : mais
verus, a, um : vrai
via, ae, f. : la route, le chemin, le voyage
victrix, icis : victorieuse
vires, ium, f. : les forces
voco, as, are : appeler
volo, vis, velle : vouloir

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