Tiberius Gracchus

133 - 129

Réaction de Scipion à la mort de Tibérius

VALERE-MAXIME : Valerius Maximus est l'auteur de Faits et dits mémorables, rédigés au début de l'époque impériale. Son ouvrage a été résumé par Iulius Paris et par Ianuarius Nepotianus.

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Scipion-Emilien avait épousé la soeur de Tibérius.

C. Carbo, tribunus plebis, nuper sepultae Gracchanae seditionis turbulentissimus vindex idemque orientium civilium malorum fax ardentissima, P. Africanum a Numantiae ruinis summo cum gloriae fulgore venientem ab ipsa paene porta in rostra perductum quid de Tib. Gracchi morte, cuius sororem in matrimonio habebat, sentiret interrogavit, ut auctoritate clarissimi viri inchoato iam incendio multum incrementi adiiceret, quia non dubitabat quin propter tam artam affinitatem aliquid pro interfecti necessarii memoria miserabiliter esset locuturus. At is iure eum caesum videri respondit. Cui dicto cum contio tribunicio furore instincta violenter succlamasset : "Taceant, inquit, quibus Italia noverca est." Orto deinde murmure : "Non efficietis, ait, ut solutos verear quos alligatos adduxi." Universus populus iterum ab uno contumeliose correptus erat, - quantus est honos virtutis ! - et tacuit. Recens victoria ipsius Numantina et patris Macedonica devictaeque Carthaginis avita spolia ac duorum regum Syphacis et Persae ante triumphales currus catenatae cervices tunc totius fori ora clauserunt. Nec timori datum est silentium ; sed quia beneficio Aemiliae Corneliaeque gentis multi metus Urbis atque Italiae finiti erant, plebs Romana libertati Scipionis libera non fuit.

Valère-Maxime, VI, 2, 2.

  vocabulaire

3. Le tribun de la plèbe Caius Carbon fut le plus agité des défenseurs de la révolte des Gracques qui venait à peine d'être anéantie. Ce même homme fut la plus brûlante des torches des malheurs civils naissants. A Scipion Emilien qui revenait des ruines de Numance auréolé d'une immense gloire et qu'il avait conduit aux rostres alors qu'il était à peine aux portes de la ville, il demanda ce qu'il pensait de la mort de Tiberius Gracchus dont il avait épousé la sœur. Il faisait cela pour, en se servant de l'influence de cet homme célèbre, attiser l'incendie qui venait de commencer. Il ne doutait pas que, à cause de ses liens familiaux étroits, Scipion parlerait de manière à exciter la compassion envers son parent qui avait été tué. Mais celui-ci répondit que Tibérius avait été tué à juste titre. A ces paroles, l'assemblée excitée par la fureur du tribun répondit par des cris violents. "Que ceux pour qui l'Italie n'est pas la belle-mère se taisent" répondit-il. Il y eut des murmures. "Vous n'arriverez pas, dit-il, à ce que je craigne ceux que j'amène enchaînés s'ils deviennent libres". Le peuple en entier par deux fois outrageusement blâmé par un seul homme - et quel homme! - se tut. Sa victoire récente sur Numance, celle de son père sur la Macédoine, les dépouilles ancestrales enlevées à Carthage, les cous enchaînés de deux rois Syphax et Persa devant le char triomphal fermèrent la bouche de toute l'assemblée. Ce n'est pas la crainte qui amena le silence mais parce que par les exploits de la gens Aemilia et de la gens Cornelia les craintes de la ville et de l'Italie s'étaient dissipées. La plèbe romaine ne fut plus libre devant la liberté de parole de Scipion.

VM, VI, 2, 2.

 

 

Paul-Emile

http://www.chez.com/annieprassoloff/articles/memoire.htm

En -182, le Sénat confie au consul Paul-Emile (-230 à -160) la direction de la stratégie et de la diplomatie en Orient. Ce futur vainqueur de Persée à Pydna (-167) est, culturellement, un philhellène accompli, entouré de grammairiens, de sophistes, et aussi de peintres, sculpteurs, etc. Savant en droit augural, il rapporte tout à la divination. Il renonce à sa part de butin de guerre, réduit celle qu'attendait son armée ; elle lui refuse le triomphe. C'est par l'ascendant des principaux citoyens qu'il l'obtient ; mais son civisme aristocratique et sa loyauté à l'égard du Sénat l'opposent à toute démagogie. D'autre façon que chez l'Africain, on voit chez lui le champ que peut laisser à une personnalité héroïque le respect de la constitution. Dès -167 il entreprend un pèlerinage dans les villes illustres de la Grèce. A Delphes, est-ce pour conjuguer la romanité avec l'hellénisme qu'il fait dresser ses propres statues sur les piédestaux destinés à celles de Persée ?

Un butin qu'il ne dédaigne pas, c'est le précieux contenu de la bibliothèque de Persée à Pella, qu'il dirige vers ses fils lettrés, dont le jeune Scipion Emilien (-185 à -129). Dans les œuvres grecques conservées là, notamment celles de Xénophon, très curieusement il manque les écrits de philosophie politique d'Aristote (une censure était-elle déjà exercée ? et dans ce cas d'espèce... à l'encontre du précepteur d'Alexandre !).

Le Sénat dote la Macédoine d'une constitution " démocratique " ; mais de cette " liberté " elle devra user " avec une sage modération ". En même temps ont lieu le pillage de 70 villes d'Etolie, la déportation à Rome de 1000 suspects achéens, dont Polybe qui, par chance, fera un vrai pacte culturel avec Scipion Emilien. Les influences helléniques vont dès lors cheminer dans la littérature, et quelque peu dans la réflexion politique, cependant que la conquête se poursuit, à l'ouest : destruction, par Emilien, de Carthage (-146) et, en Espagne, de l'héroïque Numance (-133). Puis une remarquable stabilité, selon Polybe (et plus tard, en écho, Cicéron) s'installe, due grandement à Emilien, qui aurait fait de sa vie civique et de sa vie privée une œuvre double de philosophe...

 LE CERCLE DES SCIPIONS

http://www.multimania.com/mcluciani/51.html

Mais l'hellénisme est semblable à la boîte de Pandore. Un raffinement nouveau apparaît dans certains cercles aristocratiques de la génération de 160 (P. Grimal), autour des Scipions notamment. Déjà Scipion l'Africain, qui fait scandale en se rasant tous les jours et en se promenant en costume grec, est l'ami d'Ennius. Scipion Émilien, qui a eu des maîtres grecs et qui dispose de la bibliothèque du roi Persée, rapportée par Paul-Emile, s'entoure d'intimes de grande classe, grecs ou gagnés à l'hellénisme : Polybe, Lælius surnommé le Sage, Térence, Panailios de Rhodes. Certains d'entre eux exercent sur lui une influence profonde, tel Panaitios, qui lui propose la discipline rationnelle et pourtant humaine du moyen stoïcisme, et Polybe, qui, selon les vues raisonnables de Pédech, bride quelque peu son imagination et sa sensibilité et le contraint, non sans dam pour sa brillante personnalité, à privilégier la méthode et le raisonnement sur la chaleur et la passion.

Dans le cercle on pense hardiment. On juge le gouvernement du peuple le plus mauvais de tous et on justifie la prise du pouvoir par des aristocrates éclairés. Le scepticisme se développe, encore que la religion passe pour un admirable instrument entre les mains d'un politique habile. Le stoïcisme exerce une grande attraction. De fait on méprise les formes vulgaires de l'hellénisme, corruptrices des mœurs. La censure de l'Émilien ressemble à celle de Caton : Scipion déclare au peuple "qu'il veut lui être utile comme un collier garni de clous l'est à un chien". Il exprime sa désapprobation violente en visitant une école de danse. On prêche et on pratique la simplicité et la pureté : Q. Aelius Tubero offre pour les funérailles de Scipion un repas d'une telle frugalité que le peuple murmure. En bref, les représentants les plus avisés de l'aristocratie s'initient avec ravissement aux formes épurées de l'hellénisme, tout en dédaignant ses aspects les plus vils.

 

L'application de la loi après la mort de Tibérius

Après la fin tragique de Tiberius Gracchus et la mort d'Appius Claudius, on leur substitua Fulvius Flaccus et Papirius Carbo, pour exécuter la loi agraire, conjointement avec le jeune Gracchus. Les possesseurs des terres négligèrent de fournir l'état de leurs propriétés. On fit une proclamation pour les traduire devant les tribunaux. De là une multitude de litiges très embarrassants. Partout où, dans le voisinage des terres que la loi atteignait, il s'en trouvait d'autres qui avaient été, ou vendues, ou distribuées aux alliés, pour avoir la mesure d'une partie, il fallait arpenter la totalité, et examiner ensuite en vertu de quoi les ventes ou les distributions partielles avaient été faites. La plupart n'avaient, ni titre de vente, ni acte de concession ; et lorsque ces documents existaient, ils se contredisaient l'un l'autre. Etait-on parvenu à débrouiller les dissensions ? les uns avaient mis à nu des terres antérieurement plantées et agencées ; d'autres avaient laissé des terres en labour dégénérer en friches, en landes, en marécages... D'un autre côté, un décret qui avait ordonné de mettre en valeur certaines terres incultes, avait fourni occasion à plusieurs de défricher les terres limitrophes de leurs propriétés et de confondre ainsi l'apparence extérieure des unes et des autres. Le laps de temps avait d'ailleurs donné à toutes ces terres une face nouvelle; et les usurpations des citoyens riches, quoique considérables, étaient difficiles à déterminer. De tout cela, il ne résultait qu'un remuement universel, un chaos de mutations et de transferts respectifs de propriétés.

APPIEN, Histoire des guerres civiles de la république romaine, Livre premier, XVIII, Traduction Combes-Dounous, imprimerie des frères Mame, 1808.

Appel des Italiens à Scipion

Impatientés de toutes ces entraves, ainsi que de la précipitation avec laquelle les triumvirs, juges de ces affaires, les expédiaient, les Italiens furent d'avis, pour se prémunir contre toutes les injustices, de mettre leurs intérêts entre les mains de Cornelius Scipion, le destructeur de Carthage. Les témoignages de bienveillance qu'ils avaient reçus d'eux, durant le cours de sa carrière militaire, ne lui permirent pas de s'y refuser. Il se rendit donc au Sénat ; et sans blâmer ouvertement la loi de Gracchus, par égard pour les plébéiens, il ne laissa pas de faire un long tableau des difficultés d'exécution et de conclure à ce que la connaissance de ces contestations fût ôtée au tribunal spécialement créé pour cette attribution, comme suspect à ceux qu'il s'agissait d'évincer, et qu'on la mît en d'autres mains ; ce qui fut d'autant plus promptement adopté que cela paraissait très juste. Le consul Tuditanus fut chargé de cette fonction ; mais il n'en eut pas plutôt commencé l'exercice, qu'effrayé des difficultés dont elle était hérissée, il se mit en campagne, et marcha contre l'Illyrie, pour avoir un prétexte de ne point se mêler de ces affaires. Ce résultat commença d'exciter contre Scipion de l'animosité, de l'indignation, de la part des plébéiens. Les ennemis de Scipion, qui entendaient ces reproches, disaient hautement qu'ils étaient entièrement décidé à abroger la loi agraire, et qu'il devait, à cette occasion, prendre les armes, et répandre beaucoup de sang.

La mort de Scipion Emilien

Ces bruits étant parvenus aux oreilles du peuple, ils lui inspirèrent des craintes, jusqu'à ce que Scipion, s'étant un soir pourvu de tablettes sur lesquelles il devait passer la nuit à écrire ce qu'il avait à dire le lendemain à l'assemblée du peuple, fut trouvé mort sans nulle blessure ; soit que ce fût un attentat de Cornélie, la mère de Gracchus, pour l'empêcher de provoquer l'abrogation de la loi de son fils, et qu'elle y eut été aidée par sa fille Sempronia, femme de Scipion, qui n'en était point aimée à cause de sa laideur et de sa stérilité et qui ne l'aimait pas non plus ; soit, ainsi que d'autres le crurent probable, qu'il se fût tué lui-même, après avoir réfléchi qu'il n'était pas capable d'accomplir les promesses qu'il avait faites.

Conséquences de la mort de Scipion

Au milieu de ces circonstances, les possesseurs des terres, à la faveur de divers prétextes, traînaient le plus qu'ils pouvaient en longueur l'exécution de la loi. Quelques-uns d'entre eux proposèrent d'accorder le droit de cité à tous les alliés, qui étaient leurs plus ardents antagonistes au sujet de la loi agraire ; et cela, dans la vue d'opérer une diversion, par la perspective d'un avantage plus considérable. Cette proposition plaisait en effet aux alliés, qui préféraient la prérogative en question à de petites propriétés foncières. Elle était même puissamment appuyée par Fulvius Flaccus, qui était en même temps consul et triumvir pour l'exécution de la loi agraire ; mais le sénat trouva très mauvais qu'on voulût élever à son niveau ceux qu'il regardait comme ses sujets. Cette proposition n'eut donc point de suite ; et le peuple, qui jusqu'alors avait compté sur le partage des terres, commençait à perdre toute espérance.

APPIEN, Histoire des guerres civiles de la république romaine, Livre premier, XIX-XXI (partim), Traduction Combes-Dounous, imprimerie des frères Mame, 1808

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac, conj. : et, et aussi
adduco, is, ere, duxi, ductum : conduire vers
adiicio, is, ere, ieci, iectum : ajouter
adligo, (all-), as, are : attacher, lier à
Aemilia, ae, f. : Aemilia
affinitas, atis, f. : le voisinage, la parenté
Africanus, a, um : africain
ait, vb. irr. : dit, dit-il
aliquis, a, id : quelqu'un, quelque chose
ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant
ardentissimus, a, um : superlatif de ardens, entis : brûlant
artus, a, um : serré, étroit
at, conj. : mais
atque, conj. : et, et aussi
auctoritas, atis, f. : l'avis, le prestige, l'autorité
avitus, a, um : ancestral
beneficium, ii, n. : 1. le service, le bienfait, la faveur 2. la distinction, les faveurs
C, = Caius, ii, m. : abréviation.
caedo, is, ere, cecidi, caesum : abattre, tuer
Carbo, onis, f. : Carbon
Carthago, inis, f. : Carthage
catenatus, a, um : enchaîné
cervix, icis, f. (svt au pl.) : la nuque, l'encolure
civilis, e : civil
clarissimus, a, um : superlatif de clarus, a, um : célèbre, illustre
claudo, (cludo) is, ere, clausi, clausum : enfermer, fermer
contio, onis, f. : la tribune, l'assemblée
contumeliose, adv. : outrageusement, injurieusement
Cornelius, a, um : de Cornelius
corripio, is, ere, ripui, reptum : saisir, s'emparer de
cui, 4 possibilités : 1. datif singulier du pronom relatif : à qui, pour qui 2. datif singulier de l'interrogatif : à qui? à quel? 3. faux relatif = et ei 4. après si, nisi, ne num = alicuir
cuius, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuiusr
cum, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
currus, us, m. : le char
de, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
deinde, adv. : ensuite
devinco, is, ere, vici, victum : vaincre complètement, soumettre
dictum, i, n. : la parole
do, das, dare, dedi, datum : donner
dubito, as, are : douter, hésiter
duo, ae, o : deux
efficio, is, ere, effeci, effectum : 1.achever, produire, réaliser 2. - ut : faire en sorte que
et, conj. : et. adv. aussi
eum, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci...
fax, facis, f. : la torche
finio, is, ire, ivi, itum : délimiter, finir
forum, i, n. :le marché, le forum
fulgor, oris, m. : la lueur, l'éclat
furor, oris, m. : la fureur, la folie furieuse
gens, gentis, f. : la tribu, la famille, le peuple
gloria, ae, f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire
Gracchanus, a, um : des Gracques
Gracchus, i, m. : Gracchus
habeo, es, ere, bui, bitum : avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
honos, oris, m. : l'honneur, l'hommage, la charge, la magistrature, les honoraires
iam, adv. : déjà, à l'instant
idem, eadem, idem : le (la) même
in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incendium, ii, n. : l'incendie
inchoo, as, are : commencer
incrementum, i, n. : l'accroissement
inquit, vb. inv. : dit-il, dit-elle
instinguo, is,ere, xi, ctrum : pousser, exciter
interficio, is, ere, feci, fectum : tuer
interrogo, as, are : interroger
ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même
is, NOM M SING de is,ea,id : ce, cette, celui-ci, il
Italia, ae, f. : l'Italie
iterum, inv. : de nouveau
iure, inv. : à bon droit
liber, era, erum : libre
libertas, atis, f. : la liberté
loquor, eris, i, locutus sum : parler
Macedonicus, a, um : Macédonien
malus, a, um : mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
matrimonium, ii, n. : le mariage ; in - conlocare : marier
memoria, ae, f. : la mémoire, le souvenir
metus, us, m. : la peur, la crainte
miserabiliter, adv. : de manière à exciter la compassion
mors, mortis, f. : la mort
multum, adv. : beaucoup
multus, a, um : en grand nombre (surtout au pl. : nombreux)
murmur, uris, n. : le murmure, le grondement
nec, adv. : et...ne...pas
necessarius, i, m. : le parent, l'ami, l'allié
non, neg. : ne...pas
noverca, ae, f. : le belle-mère, la marâtre
Numantia, ae, f. : Numance
numantinus, a, um : numantin (habitant de Numance)
nuper, adv. : naguère, récemment
orior, iris, iri, ortus sum : naître, tirer son origine, se lever (soleil)
os, oris, n. : le visage, la bouche, l'entrée, l'ouverture
P, abréviation de Publius
paene, adv. : presque
pater, tris, m. : le père, le magistrat
perduco, is, ere, duxi, ductum : amener, conduire
Persa, ae, m. : Persa
plebs, plebis, f. : la plèbe
populus, i, m. : le peuple
porta, ae, f. : la porte (d'une ville)
pro, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
propter, prép + acc. : à cause de, à côté
quantus, a, um, pr. excl et interr : quel (en parlant de grandeur)
quia, conj. : parce que
quibus, 1. DAT. ou ABL. PL. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus
quid, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quin, inv. : pourquoi ne... pas ?, bien plus, construction des verbe de doute négatifs (non dubito quin)
quos, 1. ACC. MASC. PL. du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos
recens, entis : récent
respondeo, es, ere, di, sum : répondre
rex, regis, m. : le roi
Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
rostrum, i, . : le bec (au pluriel : les rostres)
ruina, ae, f. : la chute, l'écroulement, l'effondrement, la catastrophe, la ruine
Scipio, onis, m. : Scipion
sed, conj. : mais
seditio, onis, f. : la sédition, la division, la discorde, le soulèvement, la révolte
sentio, is, ire, sensi, sensum : percevoir, s'apercevoir
sepelio, is, ire, ivi (ii), ultum : ensevelir, enterrer
silentium, ii, n. : le silence
solutus, a, um : évanoui, dégagé, libre, relâché, négligent
soror, oris, f. : la soeur
spolium, i, n. : la dépouille, le butin
succlamo, as, are : crier à la suite, en réponse
sum, es, esse, fui : être
summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême
Syphax, acis, m. : Syphax (roi de Numidie)
taceo, es, ere, cui, citum : se taire
tam, adv. : si, autant
Tib, abrév. : Tiberius
timor, oris, m. : la peur, la crainte
tiumphalis, e : qui a reçu le triomphe
totus, a, um : tout entier
tribunicius, a, um : tribunitien
tribunus, i, m. : le tribun
tunc, adv. : alors
turbulentissimus, a, um : superlatif de turbulentus, a, um : troublé, agité, en désordre
universus, a, um : tout entier
unus, a, um : un seul, un
urbs, urbis, f. : la ville
ut, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
venio, is, ire, veni, ventum : venir
vereor, eris, eri, veritus sum : 1. révérer, respecter 2. appréhender, craindre
victoria, ae, f. : la victoire
video, es, ere, vidi, visum : voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vindex, icis, m. : le défenseur, le justicier
violenter, adv. : avec violence
vir, viri, m. : l'homme, le mari
virtus, utis, f. : le courage, l'honnêteté
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