table des matières de l'oeuvre d'Aristote ARISTOTE
TRAITÉ DU CIEL.
TRAITÉ DU CIEL.
TABLE SOMMAIRE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS CE VOLUME.
Dédicace.
livre I (1-113)
livre II (114-219)
livre III (220-279)
livre IV (280-325)
LIVRE I.
Objet de la science de la nature ; définition de ce qu'on doit entendre
par un corps; les trois dimensions; importance du nombre Trois, selon
les Pythagoriciens; rôle que ce nombre joue dans la composition du
monde. Idée qu'on doit se faire des grandeurs; la ligne, la surface et
le solide; idée qu'on doit se faire de l'univers et de l'ensemble des
choses.
Étude spéciale des corps qui ne sont que
des parties isolées du Tout et de l'univers. Réalité évidente du
mouvement ; mouvement en ligne droite; mouvement circulaire; mouvement
en bas et en haut; mouvement centrifuge et centripète. — Corps simples;
corps mixtes; mouvement des corps simples; mouvements contraires.
Supériorité du mouvement circulaire sur tous les autres; singularité de
ce mouvement qui est le seul parfait, continu et éternel. Nécessité d'un
corps spécial et divin auquel ce mouvement s'applique particulièrement,
et conformément aux lois de la nature; c'est le cinquième et le plus
parfait des éléments.
Explication de ce
qu'il faut entendre par pesanteur et légèreté; le corps dont le
mouvement est circulaire ne peut avoir ni l'une ni l'autre; il est
incréé, Impérissable et absolument Immuable. Accord unanime des opinions
et des traditions humaines sur ce sujet; on a toujours placé la divinité
dans le lieu le plus élevé de l'univers; l'étymologie seule du mot
d'Éther atteste cette croyance universelle. Erreur d'Anaxagore.
Le mouvement circulaire ne peut avoir de
contraire ; arguments qui le prouvent : le mouvement en ligne droite
n'est pas contraire au mouvement circulaire; le mouvement
semi-circulaire ne l'est pas non plus, soit qu'il ait lieu sur un seul
hémicycle, soit qu'il ait lieu sur les deux; le mouvement circulaire en
un sens n'est pas davantage contraire au mouvement circulaire en un
autre sens. C'est toujours un mouvement partant d'un même point pour
aller vers un même point — Dieu et la nature ne font jamais rien en
vain.
Il est impossible qu'il y ait un corps
infini; importance considérable de ce principe;, discussion pour
l'établir. Considérations générales sur les corps simples et composés;
le mouvement circulaire ne peut pas être infini; et par conséquent, le
monde n'est pas infini non plus; citation du Traité sur le mouvement.
Démonstrations géométriques. Six arguments pour prouver que le corps
doué du mouvement circulaire ne peut pas être infini.
Un corps
quelconque ne peut jamais être infini, non plus que sa pesanteur ou sa
légèreté ; démonstration de cette théorie. -- Citation de l'ouvrage sur
les principes ; hypothèse du monde considéré comme infini; pluralité des
cieux, sans que les cieux purent être en nombre infini.
Considérations générales sur la nature et
le mouvement des corps; aucun corps ne peut être infini. L'infini ne
peut avoir de mouvement; démonstration graphique des rapports du fini et
de l'infini. Il n'y a pas de corps en dehors du ciel ; citation du
Traité du Mouvement; réfutation de Démocrite et Leucippe, soutenant
l'existence des atomes et du vide. Le corps de l'univers doit être
continu, et il ne peut être infini.
Il ne peut pas y
avoir plus d'un ciel. Démonstration de cette théorie; principes généraux
sur le mouvement des corps, soit dans notre monde, soit dans tous les
mondes possibles, et sur les propriétés universelles des éléments.
L'univers ne peut avoir qu'un seul centre et une seule extrémité.
Nécessité de l'ordre actuel des choses. Considérations sur
l'accélération de la chute des graves. Citation de la Philosophie
première et des théories sur le mouvement circulaire éternel. Autre
démonstration de l'unité nécessaire du ciel.
De l'unité du Ciel, éternel,
incorruptible et incréé; objections coutre cette théorie; réfutation
de ces objections. Le ciel se composant de tous les êtres naturels
et sensibles, il n'y a rien en dehors de lui. Trois acceptions
diverses du mot Ciel ; acception particulière qu'Aristote donne à ce
mot. Idée générale de l'éternité et de l'infini du ciel; citation
d'un traité de Théodicée. Indépendance et toute puissance de la
Divinité.
Examen de la
question de savoir si le ciel est créé ou s'il est incréé. Nécessité
de connaître d'abord les opinions émises par las autres philosophes
: opinions généralement reçues à ce sujet; Empédocle et Héraclite;
opinions contradictoires de quelques philosophes. Le monde ne peut
pas avoir été créé et demeurer éternellement dans son état actuel ;
erreur de Platon dans le Timée.
Explication
des significations diverses que peuvent avoir les mots d'incréé et
de créé, de périssable et d'impérissable ; définition du sens des
mots de possible et d'impossible; l'idée s'applique toujours au
maximum de la puissance, parce qu'en général ce qui peut le plus
peut aussi le moins; le maximum varie, selon que l'on regarde à la
puissance ou à l'objet.
Conséquences des
théories précédentes; distinction entre l'impossible et le faux ;
l'incréé doit être impérissable; et réciproquement, l'impérissable doit
être incréé. Sens véritable des mots incréé et impérissable ;
démonstration littérale de ces principes. L'incréé et l'impérissable
sont des termes équivalents et consécutifs l'un à l'autre, comme le créé
et le périssable. Démonstrations diverses de ces propositions.
FIN DU LIVRE I
Conformité des théories précédentes avec les
traditions les plus antiques et les plus vénérables ; croyances unanimes de
l'humanité, qui regarde le ciel comme le séjour des Dieux. Le ciel n'a pas
besoin d'un Atlas pour le soutenir, ni d'une âme qui y maintienne l'ordre et la
régularité: erreurs d'Empédocle. Le mouvement dont le ciel est doué doit être
aussi facile que durable; il ne peut être le résultat d'aucune violence ni
d'aucune force contre nature. Accord de ces théories avec la religion vulgaire.
De la droite
et de la gauche du monde; théories des Pythagoriciens; citation du
Traité du mouvement des animaux; les trois dimensions, le haut et le
bas, la droite et la gauche, le devant et le derrière; détermination
de ces notions; leurs relations à nous et à nos organes. Critique de
la théorie des Pythagoriciens, qui n'ont tenu compte que de la
droite et de la gauche, et qui ont omis les autres principes. Le
haut du monde est le pôle que nous ne voyons pas ; le bas est le
pôle qui est au-dessus de nos têtes ; la droite est le point où se
lèvent les astres autres que les planètes; la gauche est le point où
ils se couchent. Le pôle invisible est à droite; le nôtre est à
gauche ; renversement de ces positions par rapport aux planètes.
Difficulté des
théories sur l'origine des choses. Éternité de Dieu et du mouvement
qu'il donne au monde. Toutes les parties du ciel sont éternellement
mobiles. Il n'y a que la terre qui puisse être au centre et en
repos. Nécessité d'admettre cette première hypothèse. L'existence de
la terre entrai ne celle du feu, son contraire, et celle de tous les
autres éléments. Les éléments ont été nécessairement créés; et il
sont subordonnés entr'eux.
Sphéricité
nécessaire du Ciel ; considérations générales sur les figures; supériorité du
cercle parmi les surfaces planes, et de la sphère parmi les solides; méthode de
division des corps en surfaces, application de ces principes à la sphère. Il n'y
a que la sphéricité qui puisse supprimer le vide. Position respective et
subordonnée des éléments, les uns à l'égard des autres; la surface des eaux est
sphérique; démonstration graphique de cette proposition. Le monde est plus
complètement sphérique que tout ce que l'homme peut faire.
Pourquoi le mouvement
circulaire a-t-il lieu dans un sens plutôt que dans l'autre? Difficulté de cette
question; réserve qu'il faut apporter dans certaines recherches; indulgence avec
laquelle il faut les juger. Le principe du mieux explique beaucoup de phénomènes
dans la nature; et si le mouvement universel a une certaine direction, c'est
qu'il est mieux qu'il ait celle-là plutôt que toute autre.
De l'uniformité du
mouvement du ciel; impossibilité de supposer une irrégularité dans les
mouvements célestes. Le moteur est immuable tout aussi bien que le mobile ; les
astres ont toujours conservé leurs distances les uns par rapport aux autres, et
l'on n'a pu observer aucune perturbation. Le mouvement est éternellement
uniforme, sans accroissement ni diminution, et sans aucune alternative de
vitesse ni de lenteur.
De la composition et du
mouvement des étoiles; théories qui les supposent formées de feu. Réfutation de
cette théorie. La lumière et la chaleur venues des astres ne tiennent qu'au
mouvement qu'ils impriment à l'air; le mouvement, quand il est rapide, suffit
pour enflammer les corps; exemple des flèches volant en l'air. Les astres ne
sont pas de feu; et ils ne se meuvent pas dans le feu non plus.
Du mouvement des astres et
du ciel ; hypothèses diverses à ce sujet; difficultés de la question. Le ciel,
avec tous les astres, forme un ensemble continu. -- La figure des astres est
sphérique: ils n'ont pas de mouvement propre comme le soleil ; leur
scintillation est causée par l'éloignement; les astres n'ont pas de rotation sur
eux-mêmes, non plus que la lune; la nature ne leur a pas donné d'organes de
progression. Démonstration de la sphéricité des astres et du ciel entier.
Fausseté et
insuffisance des théories qui croient à une harmonie des sphères, et
qui supposent que les astres doivent faire du bruit dans leur
course. L'observation atteste que ce prétendu bruit n'existe pas;
explication qu'on donne de ce silence; les forgerons; réfutation des
Pythagoriciens. Causes ordinaires du bruit que font les corps ;
conditions essentielles ; les astres ne les remplissent pas;
prévoyance admirable de la nature.
.Positions respectives des
astres entr'eux : Citation de Traités d'astronomie. Distances des astres les uns
relativement aux autres ; leurs vitesses proportionnelles à leurs distances.
Démonstrations des mathématiques.
La forme des astres doit
être sphérique; démonstration de ce principe; arguments métaphysiques; arguments
tirés de la forme particulière de la lune. Citations de Traités d'optique et de
Traités d'astronomie.
Difficulté et grandeur des
questions agitées dans ce traité. Anomalies apparentes dans le mouvement des
astres ; observations personnelles de l'auteur; occultation de la planète de
Mars par la lune. Témoignages des Égyptiens et des Babyloniens, les plus exacts
des astronomes. — De la répartition irrégulière du mouvement dans les diverses
orbites ; considérations métaphysiques sur la distribution de l'activité dans
toute la nature : les animaux, les plantes et les astres. — Résumé sur le
mouvement universel.
De l'immobilité et du
mouvement de la terre : de sa forme. Systèmes divers : système des
Pythagoriciens, qui placent le feu au centre du monde et croient au mouvement de
la terre; insuffisance des raisons sur lesquelles ce système s'appuie. Autre
théorie sur le mouvement de la terre; citation du Timée. -- De la forme de la
terre; elle est sphérique. Explications diverses : Xénophane, Empédocle, Thalès
de Milet; objections contre ces systèmes. Difficulté de la question. Anaximène,
Anaxagore et Démocrite ont soutenu que la terre est immobile, parce qu'elle est
plate : fausseté de cette théorie. Considérations générales sur le mouvement
rotatoire des corps; opinion d'Empédocle; réfutation de cette opinion. Effets
réels que produirait la rotation. Explication particulière d'Anaximandre sur
l'immobilité de la terre; réponse à cette théorie. — Insuffisance évidente de
toutes les théories antérieures.
Théorie particulière de
l'auteur contre le mouvement de la terre ; loi de la chute des graves; la terre
est immobile au centre du monde. Cette doctrine est d'accord avec l'astronomie
mathématique. — Théorie particulière de l'auteur sur la forme de la terre; cette
forme est sphérique. Réponse à une objection contre cette théorie. Conjectures
sur la constitution de la terre. Origine des éléments dont elle est composée.
Preuve de la sphéricité de la terre, d'après les phases de la lune et les
observations des astres. Petitesse relative de la terre; la dimension de sa
circonférence est de de 440,000 stades.
Étude des éléments dont les corps sont composés.
Théorie de la génération et de la destruction des choses : systèmes qui l'ont
niée : Mélissus et Parménide. Systèmes qui l'ont admise en partie : Hésiode :
erreur d'Héraclite sur la mobilité perpétuelle des choses. --- Réfutation de la
théorie qui ne donne aux corps que de simples surfaces. Citation du Traité du
mouvement. Il n'y a pas de lignes indivisibles; absurdités où conduit la théorie
contraire; démonstration sur le point, et sur la nature des corps pesants;
citation du Tintée. Autre démonstration sur la nature du temps. Tous les corps
naturels sont pesants ; les monades seules n'ont pas de pesanteur.
Tous les corps
simples et élémentaires ont un mouvement naturel qui leur est
propre; erreur d'Empédocle, de Leucippe et de Démocrite; erreur de
Platon, dans le Timée, sur l'ordonnance primitive du monde.
Nécessité d'un premier moteur. Anaxagore a eu raison de croire à
l'immobilité primordiale des éléments. Tout corps est nécessairement
pesant ou léger. La génération ne se comprend qu'à la condition d'un
vide préalable.
Théorie
générale de la production. Des éléments des corps; définition de
l'élément; les éléments sont dans tous les corps, soit en puissance,
soit en réalité. Opinion contraire d'Empédocle et d'Anaxagore, sur
les éléments. Existence nécessaire des éléments.
Du nombre des éléments; Il
ne peut être infini ; démonstration de ce principe. Erreur d'Anaxagore et de ses
disciples. Erreurs diverses d'Empédocle, de Leucippe et de Démocrite; les
différences des corps sont limitées en nombre, et les éléments doivent l'être
comme elles. La théorie des atomes est en contradiction avec les mathématiques;
le nombre des formes du corps est limité; celui des éléments doit l'être
également; le nombre des mouvements est limité aussi ; celui des éléments doit
l'être de même.
Du nombre réel des
éléments. Réfutation des systèmes qui ne reconnaissent qu'un seul élément.
Importance exagérée que quelques philosophes ont attribuée au feu. Un seul
élément n'a pu former l'ensemble des choses par sa condensation et sa
raréfaction. Erreur commune à tous les systèmes qui n'admettent qu'un élément
unique ; ils méconnaissent la nature et la réalité des mouvements. Les éléments
sont multiples et finis.
Les éléments ne
peuvent pas être éternels; démonstration de ce principe. Les éléments ne
peuvent ni venir de quelque chose d'incorporel, ni d'un corps; ils
viennent les uns des autres.
De la génération
réciproque des éléments sortant les uns des autres; réfutation des
théories d'Empédocle et de Démocrite; et du système qui résout les corps
en simples surfaces. Conséquences insoutenables auxquelles mènent ces
théories; elles ne sont pas d'accord avec les faits; et elles
contredisent les résultats les plus certains des sciences exactes.
Manière possible de comprendre que les éléments puissent venir les uns
des autres. Rôle exagéré qu'on prête à l'élément de la terre.
Suite de la réfutation du système des
surfaces. Impossibilité de déterminer la forme des corps simples;
citation du Timée; erreur des théories qui attribuent aux éléments des
figures mathématiques ; application de ces théories à l'élément du feu
et à celui de la terre. Erreur de Démocrite sur les propriétés de la
sphère. Erreur de quelques autres philosophes sur les caractères et
l'action de l'élément du feu ; opposition de la chaleur et du froid,
indépendamment de leurs formes, qu'on ne saurait préciser. Les
différences de formes ne sont rien pour les éléments ; différences
réelles des corps entr'eux. FIN DU LIVRE III.
De la pesanteur et de la légèreté des corps.
Définition de l'une et de l'autre; un corps pesant est celui qui se dirige vers
le centre; un corps léger est celui qui s'en éloigne naturellement. — Pesanteur
absolue; pesanteur relative. Erreur de quelques philosophes, qui n'ont pas fait
cette distinction. Le monde a un haut et un bas ; les Antipodes. Notion vraie de
la légèreté et de la pesanteur des corps dans la nature.
Les
philosophes antérieurs n'ont .expliqué que la pesanteur et la
légèreté relatives et non la légèreté et la pesanteur absolues.
Insuffisance de ces théories; objections diverses qu'on leur peut
opposer. Autres explications de la pesanteur et de la légèreté, par
la quantité plus ou moins grande de vide que les corps renferment.
Objections contre ces nouvelles théories. Anaxagore et Empédocle,
qui ont nié le vide, n'ont pas étudié la question de la pesanteur.
Conséquences absurdes de la théorie qui fait dépendre du vide la
pesanteur et la légèreté des corps, et de cette autre théorie qui
les fait dépendre simplement de la grandeur et de la petitesse.
Fausseté de la théorie qui réduit toutes les substances à une seule
et même matière.
Théorie
personnelle de l'auteur sur la pesanteur et la légèreté des corps ;
généralités sur les trois espèces de mouvements, et sur les
différents mouvements qui appartiennent aux différents corps, Ce que
c'est que le lieu propre des éléments ; subordination réciproque des
éléments les uns aux autres. Citation d'études antérieures sur le
mouvement.
Explication plus développée de la pesanteur et de
la légèreté absolues et relatives. Distinction des éléments selon ces
différences. Le feu se dirige toujours en haut; c'est le léger absolu; la terre
se dirige toujours en bas; c'est le pesant absolu. L'eau et l'air sont ou
pesants ou légers, selon qu'on les compare ou au feu ou à la terre. Pesanteur
relative des corps selon le milieu où ils se trouvent ; pesanteur relative de
l'air : le feu est sans pesanteur, et la terre sans légèreté. Démonstration de
l'existence d'un centre vers lequel se dirigent tous les corps graves; rapports
du contenant et du contenu, de la forme et de la matière.
Subordination
des éléments; la terre, l'eau, l'air et le feu ; deux sont extrêmes,
et deux sont intermédiaires. Rapports des éléments entr'eux ;
phénomène de l'ébullition de l'eau. Impossibilité de supposer une
matière unique pour tous les corps. Nouvelle explication de la
pesanteur et de la légèreté par le vide ; pesanteur absolue de la
terre, et légèreté absolue du feu.
Les formes des corps
influent sur la lenteur ou la rapidité de leurs mouvements. Exemples divers :
parcelles de fer, de plomb, de terre et de poussière, surnageant à la surface de
l'eau. Erreur de Démocrite, réfutation de son système. Explication de la chute
plus ou moins rapide des corps, d'après les milieux qu'ils traversent, et
d'après la forme que ces corps affectent.
Fin de la théorie de la
pesanteur. FIN DE LA LIVRE IV
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