[1] Hérode le Grand, roi de Judée de 37 av. J.-C. à 4 av. J.-C., est l'un des personnages les plus importants de l'histoire de l'époque du Second Temple. Son histoire est surtout connue par les écrits de Flavius Josèphe. Grand bâtisseur, il fut placé sur le trône de Jérusalem par les Romains. Pour garantir la séparation du culte et de l'État, il retire le pouvoir politique aux prêtres, qui n'ont plus qu'un rôle spirituel.

[2] Il s’agit sans doute de saint Martin de Tours, mort en 397. Son successeur, saint Brice, mourut en 444.

[3] Saint Émilien (ou Millán) de la Cogolla (né vers 474 - mort vers 574), ermite, prêtre et abbé en Espagne. L'Église le célèbre le 12 novembre. Ce berger pauvre de la Rioja, en Vieille-Castille, mena pendant de nombreuses années la vie d'ermite, avant de recevoir l'ordination sacerdotale des mains de l'évêque de Tarragone, qui lui confia une paroisse. Mais il retourna en solitude et rassembla un nombre important de disciples dans une communauté monastique installée sur la montagne de la Cogolla (le Capuchon), qui devait devenir une importante abbaye bénédictine. De son vivant déjà, les miracles dus à son intercession lui avaient valu une réputation de sainteté. Wikipédia

[4] Saint Léandre de Séville (né à Carthagène vers 534, mort à Séville le 13 mars 600?) fut évêque de Séville. Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine et par l'Église orthodoxe. Fête le 27 février ou le 13 mars. Envoyé en mission à Constantinople par le roi wisigoth Herménégilde, il y rencontrera le futur pape saint Grégoire le Grand. Une amitié profonde et durable les unit désormais, comme en témoigne le courrier qu'ils échangèrent et qui est conservé. Devenu archevêque de Séville, il uniformisa la liturgie espagnole, jetant les fondements de ce qui deviendra la liturgie mozarabe. Par sa patience et son souci apostolique, il ramena les Wisigoths à l'unité de l'Eglise. Il fonda l'école épiscopale de Séville, qui eut un grand rayonnement durant plusieurs siècles. L'Eglise d'Espagne le vénère à l'égal d'un Docteur de l'Eglise.

[5] 4 avril, mort du célèbre saint Isidore de Séville, l’auteur des Étymologies (Etymologiæ).

[6] 19 juillet 711, mort de Rodrigue, dernier roi wisigoth, à la bataille de Guadalete. Rodrigue occupa le poste de gouverneur d'Andalousie où, à la mort de Witiza, il fut amené au pouvoir par un puissant groupe de nobles entré en conflit avec Agila II, souverain de la Tarraconaise et de la Narbonnaise, fils du monarque défunt. Ce fut une lutte pour le trône qui conduisit à un appel au secours des musulmans, initié par les partisans d’Agila et facilité par le comte de Ceuta, Don Julian.

[7] Witiza roi wisigoth. En 698 il fut associé au trône pour assurer la succession de son père Égica, et régna conjointement "regni concordia" avec lui du 15 novembre 700 jusqu’en 702, date à laquelle ce dernier mourut ; il régna alors seul jusqu’à sa mort en 710.

[8] 27 avril 711: les Arabes commencent l'invasion de la péninsule ibérique sous le commandement de Tariq leader débarquant à Gibraltar

[9] Ordoño I^er d'Oviedo, né en 821 à Oviedo et mort dans la même ville le 27 mai 866, est roi des Asturies de 850 à 866. Il succède à son père Ramire I^er. Il réduit la révolte de Musa II (vers 859-860) et continue la Reconquista. Son fils Alphonse III lui succède au trône.

[10] Rodrigo (? -873) noble asturien membre de la famille royale et premier comte de Castille (vers 860 à 873). Certains chercheurs supposent que c’est le fils de Ramire I des Asturies et d’Urraca Paterna, sa seconde épouse ; il serait de ce fait le frère d’Ordoño I.

[11] Diego Rodriguez, également connu sous le surnom Porcelos. Comt de Castille (873 - c.885) après la mort de son père Rodrigue. Il fut le repeuplement d’Ubierna et Burgos entre 882 et 884 sous les ordres d'Alphonse III. C’est ce qu’indiquent les Anales Castellanos Primeros et les Anales Castellanos Segundos.

[12] Alphonse VIII de Castille, dit le Grand (v. 848 - Zamora, 20 décembre 910) fut roi des Asturies de 866 jusqu'à peu de temps avant sa mort en 910.

[13] Sanche I (865 - † Resa, 10 décembre 925). Roi de Pampelune entre 905 et 925. Il occupe Pampelune quand règne encore la reine Fortún Garcés, aidé par Alphonse III des Asturies, de concert avec le comte de Pallars. Éliminant les droits patrimoniaux des enfants de Fortún, ceux-ci passent à sa petite-fille Toda, mariée à Sanche I, qui les revendique et se proclame roi de Pampelune en 905, après avoir détrôné Fortún Garcés.

[14] García Sánchez I, roi de Pampelune (925 - 970) et comte d’Aragon (943-970). Fils du roi de Pampelune, Sanche Garcés I et de la reine Toda.

[15] Personnage et date assez mal définis. Ce serait un moine du monastère d’Arlanza. De l’espagnol et du latin subsistent après le texte.

[16] Ce pourrait être la première météorite signalée anciennement en Espagne.

[17] Fernando González 932-970, fils de Gonzalo Fernández Comte de Castille & de son épouse Muniadomna de Castille.

[18] 25 décembre.

[19] Garcia Fernandez, aux Blanches Mains (Burgos, 938 - Cordoue 995). Comte de Castille de 970 à 995.

Fils de Fernand Gonzalez, il continua à reconnaître la supériorité morale des souverains de León, avec cependant une entière autonomie administrative sur son territoire. Pour faire face à la menace musulmane pesant sur ses frontières, il élargit la base sociale des ordonnances du comté promulguant les « chevaliers-villains » de Castrojeriz, troupe médiévale typique de la Castille: les agriculteurs disposant d’un cheval pour faire la guerre étant automatiquement équipés comme la petite noblesse.

[20] Dans la province de Burgos.

[21] Abu ‘Amir Muhammad ben Abi ‘Amir al-Ma ‘afirí, nommé Al-Mansūr billah, le Victorieux pour Allah appelé par les chrétiens Almanzor (le Victorieux), vizir du palais du calife omeyyade de Cordoue (Córdoba). Hichâm II (976-1013). Il eut tout pouvoir dans l'Espagne musulmane de 978 à sa mort en 1002.

[22] Le personnage de l’année 1028.

[23] Sanche Garcia, surnommé celui des Bons Droits (? -1017), comte de Castille de 995 à 1017.

Fils de Garcia Fernandez et de son épouse Ava Ribagorza. Il succéda à son père à la tête du comté, après sa mort, bien que s’étant révolté contre lui avec le soutien d’Almanzor.

En 1000 Almanzor attaqua la Castille ; Sanche Garcia alla le combattre et fut battu à la bataille de Cervera, ayant provoqué de nombreuses victimes dans les rangs d’Almanzor. Il participa aux côtés de Sancho III de Navarre et d'Alphonse V de León à la célèbre bataille de Calatañazor où Almanzor subit sa première défaite significative.

Il soutint Sulaiman al-Mustain dans les luttes civiles de Cordoue, recevant en retour divers sites le long du Douro (Osma, San Esteban de Gormaz, Clunia, Berlanga de Duero, Sepúlveda, Peñafiel)

Son surnom lui vint des privilèges qu’il accorda à diverses communautés de Castille.

Il fonda le monastère de San Salvador de Oña en 1011, où il fut inhumé. Wikipédia

[24] García Sánchez (1009 - 1028) dernier comte de Castille entre 1017 et 1028, appartenant à la lignée de Fernand Gonzalez, son grand-père, succéda à son père Sanche Garcia, quand il n'était qu'un enfant. De nombre nobles castillans et Dona Urraca, sœur de son père et abbesse de Covarrubias, exercèrent la régence pendant sa minorité.

En 1028 fut conclue une alliance par mariage avec l’Infante Sancha, fille d'Alphonse V ; il décida d'aller à la rencontre de sa fiancée ; Sancho III le Grand l’accompagnait durant ce voyage. En chemin, il fut tué près de l'église Saint Jean Baptiste de Léon.

Il n'existe pas de données historiques justifiant le fait que la famille Vela fut la cause de l'assassinat.

Sanche III le Grand hérita du comté de Pampelune par son mariage avec la sœur du défunt. Wikipédia

[25] Sanche II, roi de Pampelune et comte d'Aragon (de 970 à 994) fut surnommé 'Abarca'. Mais il s’agit sans doute là de Sanche III (vers 990/92 – 18 octobre 1035) surnommé le Grand, roi de Pampelune de 1004 jusqu'à sa mort, et comte de Ribagorza et Sobrarbe depuis 1018. Son intervention au cœur du royaume de León en 1034/1035 a fait l'objet d'interprétations contradictoires, à cause d’une guerre éclair due une coopération plus ou moins volontaire avec Bermude III (car la documentation ne mentionne pas les luttes entre le León et la Navarre).

Mentionné dans une lettre comme Rex ibericus par l'abbé Oliva et Sancio rege Navarriae Hispaniarum par le moine français Raoul Glaber, certains historiens ont soutenu l'interprétation discutés comme quo, en 1034, après la prise du Léon, il se soit proclamé Empereur de toute l'Espagne, Imperator totius Hispaniae, sur la base d’une pièce de monnaie ayant l'inscription "Imperator" créée en Najera et attribuée à ce monarque. Wikipédia

[26] Bataille d'Atapuerca survenu le 1^er septembre 1054 dans la vallée d’Atapuerca (Burgos) entre Ferdinand I^er, roi de Léon et de Castille, et son frère García Sánchez III de Nájera, roi de Pampelune, fils de Sanche le Grand. García Sánchez III de Nájera meurt au cours de la bataille.

[27] Saint Íñigo de Oña (décédé le 1^er juin 1057) était l'abbé bénédictin de San Salvador de Oña. Il fut canonisé en 1259 par le pape Alexandre IV et est vénéré par l'Église catholique romaine, où sa fête a lieu le 1^er juin. Il est le saint patron de Calatayud. Ignace de Loyola fut nommé après lui.

[28] Ferdinand I de León mourut le 27 décembre.

[29] 8 octobre - Sancho II le Fort, roi de Castille et de León, couronné le 12 janvier de cette même année, est assassiné par Bellido Dolfos. Ce dernier était un noble galicien légendaire de León bien connu pour son apparition dans les épopées, romans et chroniques médiévales comme l'assassin du roi Sanche II.

[30] Saint Dominique de Silos (°1000 - 1073) était un berger navarrais, un peu ermite, qui devint moine bénédictin au Monastère de San Millán de la Cogolla, puis abbé au monastère de Saint-Sébastien, à Silos, en Vieille-Castille. Exilé par le prince de Navarre à qui il avait refusé un prêt, Dominique fut accueilli par le roi Ferdinand I^er de Castille qui, en 1041, lui donna à restaurer la vie du monastère de Saint-Sébastien, à Silos en Vieille-Castille. Dominique vécut alors le reste de son existence dans ce monastère, pratiquant la charité et la perpétuelle attention aux pauvres. De nombreux miracles lui furent attribués. Wikipédia

[31] 4 juin - Sanche IV, roi de Navarre, assassiné à Peñalén, victime d'un complot politique ourdi par ses frères, quand il est distrait lors d'une chasse.

[32] Dans ce Jugement de Dieu, deux chevaliers luttèrent contre le "pro lege Romana et Toletana". Le champion du Rite espagnol, Juan Ruiz de Matanzas, fut le vainqueur ; c’était certainement un Castillan, mais il est improbable que le champion du Rite romain, dont le nom n'est pas enregistré, fut de Tolède, et les Annales de Compostelle disent que si l'un était un castillan et l'autre était du parti du roi.

[33] 9 avril.

[34] Aucune bataille ne semble exister à cette date. Une bataille eut cependant lieu à Rueda au Xe siècle.

[35] Alphonse VI de Castille est couronné rex hispaniae.

[36] La bataille de Sagrajas ou Zalaca fut livrée à Sagrajas, près de Badajoz (Espagne), le 23 octobre 1086, entre les forces chrétiennes d'Alphonse VI de Castille et de León et les Almoravides de Youssef Ibn Tachfin, avec défaite des premières.

[37] Il s’agit du célèbre Cid, Rodrigue Diaz de Vivar.

[38] L'ancienne église romane préservée dans son ensemble apparaît comme un bâtiment qui s'éleva vraisemblablement dans la première moitié du XII^e siècle, et sans doute sur un ancien bâtiment mozarabe.

[39] La bataille d’Uclés fut une bataille dans la localité espagnole d’Uclés (Cuenca), le 29 Mai 1108, entre les troupes chrétiennes d'Alphonse VI de Castille et de León et les Almoravides de Youssef Ibn Tachfin, avec la déroute des premières troupes.

[40] Le 8 mars au château de Saldaña.

[41] Fils de Gómez González et d’Urraca Muñoz, noble castillan et chef militaire sous Alphonse VII. Il gouverna de vastes régions des Asturies et du nord de la Castille, fut impliqué dans la politique avec la Navarre voisins, étant lié à sa famille royale par mariage ; il prit part à la''Reconquista''.

[42] 21 août - Alfonso VII de León, appelé l’Empereur, roi de Galicie puis de León et de Castille.

[43] 31 août.

[44] 21 septembre - Conquête de Cuenca (Espagne) sur les musulmans, par le roi Alphonse VIII de Castille, après un siège de près de neuf mois.

[45] Cet incendie de 1202, qui n’est mentionné nulle part ailleurs que dans cette chronique, obligea Alphonse VIII à faire reconstruire la ville de Vitoria.

[46] 16 juillet - Les almohades sont vaincus à la bataille de Las Navas de Tolosa, près de la ville de Jaén, par les troupes chrétiennes dirigées par Alfonso VIII de Castille. Cette très importante bataille fut le commencement du déclin musulman dans la péninsule ibérique. La fuite précipité de Yaqub ben Yusuf, permit aux chrétiens de récupérer un immense butin de guerre. De ce butin on a conservé le Pendon, un Étendard musulman, dont le motif en étoile reprend les exhortations des enluminures figurant sur les exemplaires du Coran de l'époque. Il est actuellement exposé au Monastère de Santa Maria de las Huelgas Reales, à Burgos. Extrait de Wikipédia.