CELSE
Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer
CELSE.
Explication des signes
abréviatifs employés pour indiquer les doses des médicaments.
Le p, qui n’est
précédé ou suivi d’aucune marque, désigne une livre. Quand une marque le précède
ou le suit, il signifie simplement pondo; ce qui veut dire de
poids ou pesant. Le signe X indique le denier d’argent ou le
drachme; et comme il est souvent représente sur les monnaies ou dans les
manuscrits par une figure qui ressemble un peu à l’astérisque de la typographie,
plusieurs éditeurs, pour simplifier, ont remplacé le X par cette astérisque. Le
trait unique — désigne une once; les deux traits =, deux onces, et les deux
doubles traits, = = quatre onces. Quant aux figures Z, 1 et T, il paraît
certain qu’elles désignaient également deux onces, et que cette diversité des
signes, pour exprimer une même quantité, est uniquement due à l’habitude ou à la
fantaisie des différents copistes.
Il résulte du beau travail de M. Letronne (Considérations
générales sur l’évaluation des monnaies grecques et romaines, in-4°;
Paris, 1817, p. 8, 9, 126 et passim), que la livre romaine
contenait environ 6,160 grains, ou 10 onces 5 gros 40 grains, ou 327 grammes 18;
que le denier d’argent ou drachme pesait grains; et le scrupule 21,375 grains.
Il est assez remarquable que notre gros médicinal ou drachme, ainsi que notre
scrupule, soient encore aujourd’hui, h peu de chose près, du même poids qu’au
siècle d’Auguste. On trouve aussi mentionnées dans Celse quelques mesures de
capacité, qui sont l’hémine, l’acétabule, le sextarius ou
setier, et le cyathus ou la verrée. La première contenait
60 drachmes, et la seconde en contenait 15. Le sextarius
équivalait à deux hémines, et le cyathus à deux onces. (Voy.
Celse, édit. Delalain, 1821, préface,
vii, viii et
ix)
Préface
PRÉAMBULE. — Quelles sont les époques de l'année, les
températures, les périodes de la vie, et les constitutions qui
résistent ou prédisposent le plus aux influences morbides, et quel
est le genre de maladies qu'on a le plus à redouter Chap. I. Des
différentes espèces de maladies. II. Il est
facile de savoir dès le début si la maladie est aiguë ou chronique; et cela
n’est pas vrai seulement pour les affections dont la forme est constante mais
pour celles aussi dont le caractère est variable. — Comment on reconnaît si le
mal est à la période d’augment, d’état ou de déclin. — Moyens diététiques
destinés à combattre les premiers symptômes d’une maladie. III. Des
différentes espèces de fièvres. IV.
Traitement des fièvres; multiplicité des méthodes curatives. V.
Considérations relatives aux fièvres en particulier; et d’abord du temps où il
convient de donner à manger aux fébricitants. VI. De la
soif qui accompagne la fièvre. —Quand doit-on faire boire les malades. — Le
pouls, auquel nous accordons tant de créance, est souvent la cause des plus
grandes erreurs, car il présente des variations nombreuse, en raison de l’âge,
des sexes et des tempéraments. — Une seconde indication à laquelle noua ajoutons
foi et qui nous trompe également, c’est la chaleur; car elle peut s’élever par
l’effet de la température, du travail, du sommeil, de la peur et des anxiétés
morales. — Moyens de constater l’état fébrile. VII. Du
traitement des fièvres pestilentielles. VIII. Du
traitement de la fièvre que les médecins appellent hémitritée.
IX. Du
traitement des fièvres lentes. X. Il faut
examiner ai la fièvre existe seule, ou si elle est accompagnée d’autres signes
fâcheux, c’est-à-dire de douleur de tête, de sècheresse de la langue et de
gonflement des hypocondres. — Des remèdes propres à combattre ces différents
symptômes. XI. Remèdes
contre le frisson qui précède la fièvre.
XII. Remèdes
contre le tremblement dans les fièvres. XIII.
Traitement de la fièvre quotidienne. XIV.
Traitement de la fièvre tierce. XV.
Traitement de la fièvre quarte. XVI.
Traitement de la fièvre double-quarte. XVII.
Traitement de la fièvre qui de quarte est devenue quotidienne.
XVIII. Des
trois espèces de délire; et d’abord du traitement de celui que les Grecs
appellent frénésie. XIX. De la
maladie cardiaque. XX. De la
léthargie. XXI. De
l’hydropisie. — On en reconnaît trois espèces: la première a reçu des Grecs le
nom de tympanite, la seconde celui de leucophlegmatie ou
hyposarque, et la troisième celui d’ascite. —
Traitement de chaque espèce. XXII. De la
consomption. — On distingue aussi trois sortes de consomption: on les nomme en
grec, atrophie, cachexie, phtisie. —Traitement. XXIII De
l’épilepsie. XXIV. De la
jaunisse. XXV. De
l’éléphantiasis. XXVI. De
L’apoplexie. XXVII. De la
paralysie. I. De la
situation des parties internes du corps. II. Du
traitement des maladies de la tête. III. Des
maladies qui affectent le cou. IV. Des
maladies du gosier; et d’abord de l’angine. V. Des
maladies de l’estomac. VI. Des
douleurs de côté. VII. Des
maladies des viscères; et premièrement de celles des poumons. VIII. Des
maladies du foie. IX. Des
maladies de la rate X. Des
maladies des reins XI. Des
maladies intestinales; et d’abord du choléra.
XII. De la
passion cœliaque; maladie du ventricule. XIII. De la
maladie de l’intestin grêle. XIV. De la
maladie du gros intestin. XV. De la
dysenterie. XVI. De la
lienterie. XVII. Des
vers intestinaux. XVIII. Du
ténesme. XIX. De la
diarrhée. XX. De
l’hystérie. XXI. Des
pertes séminales. XXII. Des
maladies des hanches. XXIII. De la
douleur des genoux. XXIV. Des
maladies qui attaquent les articulations des mains et des pieds.
XXV. De la
convalescence, et du régime à suivre pour la confirmer. Chap. I. Des
médicaments qui arrêtent les hémorragies. II. Des
cicatrisants. III. Des
maturatifs. IV. Des
apéritifs qu’on emploie dans les blessures.
V. Des
détersifs. VI. Des
corrosifs. VII. Des
substances qui consument les chairs. VIII. Des
caustiques IX. Des
escaroliques. X. Des
médicaments qui font tomber les croûtes des ulcères Xl. Des
résolutifs. XII. Des
attractifs et digestifs. XIII. Des
moyens propres à enlever les aspérités. XIV. Des
remèdes qui favorisent la régénération des chairs. XV. Des
émollients. XVI. Des
substances qui servent à mondifier la peau.
XVII. Du
mélange des médicaments simples. —Indication des poids qui servent à formuler.
XVIII. Des
onguents. XIX. Des
emplâtres XX. Des
trochisques XXI. Des
pessaires XXII. Des
médicaments qu’on emploie sous forme sèche. XXIII. Des
antidotes, et des cas où ils conviennent. XXIV. Des
acopes. XXV. Des
pilules. XXVI. Des
cinq manières dont le corps peut être lésé. XXVII. Des
plaies faites par morsure et de leur traitement. XXVIII. Des
ulcères provenant de causes internes. Chap. I. Des
maladies propres à chaque partie du corps. II. Du
porrigo. III. Du
sycosis. IV. De l’aréa.
V. Des
boutons, des lentilles, et des éphélides. VI. Des
maladies des yeux; et d’abord de celles dont le traitement consiste en remèdes
adoucissants. VII. Des
maladies des oreilles. VIII. Des
maladies des narines. IX. De la
douleur de dents. X. Des
amygdales. XI. Des
ulcères de la bouche. XII. Des
ulcères de la langue. XIII. Des
parulies, et des ulcères des gencives. XIV. De
l’inflammation de la luette. XV. Des
ulcères gangréneux de la bouche. XVI. Des
parotides. XVII. Des
hernies de l’ombilic. XVIII. Des
maladies des parties génitales. XIX. Des
ulcères des doigts.
Préface.
De la chirurgie; de ceux qui s’y sont distingués; des qualités nécessaires au
chirurgien. — Indication des matières contenues dans ce livre.
Chap. I. De l’entorse.
II. Des tumeurs qui se développent
spontanément; de la manière de les ouvrir et de les traiter.
III. Des signes qui servent à caractériser
une bonne et une mauvaise suppuration
IV. Des fistules
V. De l’extraction des traits
VI. Des tumeurs de la tête, qu’on appelle
ganglions, mélicéris, athéromes et
stéatomes
VII. Des maladies des yeux qui réclament le
se cour de la main, et des opérations
VIII. Des maladies des oreilles que les
ressources de la chirurgie doivent guérir
IX. Des moyens de remédier aux pertes de
substance des oreilles, du nez, et des lèvres
X. Du polype
XI. De l’ozène
XII. Des maladies de la bouche qu’il faut
traiter par l’opération
XIII. Des maladies du cou
XIV. Des maladies de l’ombilic
XV. De la manière d’évacuer les eaux dans
l’hydropisie
XVI. Des plaies pénétrantes du bas-ventre,
et des blessures des intestins
XVII. De la rupture du péritoine
XVIII. De la structure des testicules et de
leurs maladies.
XIX. Du traitement général des maladies des
testicules; et premièrement de l’incision qu’on fait à l’aine ou au scrotum, et
de la manière de panser cette incision
XX. Des moyens de réduire la hernie
intestinale, et de l’opération qu’elle comporte
XXI. Traitement de la hernie formée par
l’épiploon
XXII. Traitement du cirsocèle
XXIII. Du sarcocèle. — Inutilité de
l’opération quand le cordon est affecté
XXIV. De la dilatation des veines dans la
région inguinale.
XXV. Procédé pour recouvrir le gland
lorsque le prépuce est trop court
XXVI. De la rétention d’urine, et des
moyens d’y remédier. — Des calculs vésicaux, et de la taille
XXVII. De la gangrène qui peut succéder à
l’opération de la taille
XXVIII. Manière de remédier aux adhérences
contre nature des parues naturelles chez la femme
XXIX. De l’extraction du fœtus, mort dans
le sein de la mère
XXX. Des maladies de l’anus
XXXI. Des varices
XXXII. De l’adhérence des doigts, et des
moyens de les redresser lorsqu’ils sont restés courbés par suite d’accidents
XXXIII. De la gangrène
Chap. I. Description générale des os
II. Des diverses altérations des os; à quels signes
on les reconnaît
III. De la manière d’exciser les os; du trépan et de
la tarière
IV. Des fractures du crène
V. Des fractures du nez
VI. Fractures des cartilages de l’oreille
VII. En passant de ces diverses fractures à celles de
la mâchoire, il commence par établir quelques généralités sur les
fractures des os, afin d’éviter de répétitions trop fréquentes.
VIII. De la fracture de la clavicule
IX. De la fracture des côtes
X. Traitement général de la fracture du bras, de
l’avant-bras, de la cuisse, de la jambe et des doigts
XI. Des luxations.
XII. De la luxation de la mâchoire
XIII. De la luxation de la tête.
XIV. De la luxation des vertèbres.
XV. De la luxation du bras.
XVI. De la luxation du cubitus
XVII. De la luxation du poignet
XVIII. De la luxation des os de la paume de la main
XIX. De la luxation des doigts
XX. De la luxation du fémur
XXI. De la luxation du genou
XXII. De la luxation du cou de pied
XXIII. De la luxation des os de la plante du pied
XXIV. De la luxation des orteils
XXV. Des luxations qui sont compliquées de blessures.
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