Le temps des Généraux : Marius

91 - 88 : Guerre sociale

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La guerre

90

victoires italiennes

PERIOCHAE : Tite-Live écrivit une Histoire Romaine en 142 livres. Nous ne possédons plus que les livres I-X et XXI-XLV. Pour les autres, nous avons des résumés ou Periochae ou Epitome. Ces résumés sont très inégaux de développement et de précision.

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Les consuls en 90 étaient P. Rutilius Lupus et L. Jules Caesar. Lupus opéra dans le nord tandis que Caesar attaquait les Samnites dans le sud. Cette lutte fut vraiment dure et pour symboliser la gravité de la situation, les magistrats s’abstinrent de porter les symboles de leur fonction, les citoyens enlevèrent leurs toges (symbole de leur rôle comme citoyen en temps de paix) et toutes les affaires légales (à une exception importante) furent suspendues.

L. Iulius Caesar cos. male adversus Samnites pugnavit. Nola colonia in potestatem Samnitium venit cum L. Postumio praetore qui ab his interfectus est.
Complures populi ad hostes defecerunt. Cum P. Rutilius cos. parum prospere adversus Marsos pugnasset et in eo proelio cecidisset, C. Marius, legatus eius, meliore eventu cum hostibus acie conflixit.
Servius Sulpicius Paelignos proelio fudit.
Q. Caepio, legatus Rutili, cum obsessus prospere in hostes inrupisset, et ob eum successum aequatum ei cum C. Mario esset imperium, temerarius factus et circumventus insidiis fuso exercitu cecidit.
L. Iulius Caesar cos. feliciter adversus Samnites pugnauit. Ob eam victoriam Romae saga posita sunt.
Et ut varia belli fortuna esset, Aeserna colonia cum M. Marcello in potestatem Samnitium venit, sed et C. Marius proelio Marsos fudit, Hierio Asinio, praetore Marrucinorum, occiso.
C. Caelius in Gallia transalpina Salluvios rebellantes uicit.

PERIOCHAE, LXXIII.

 vocabulaire            

Le consul Lucius Iulius César fut battu par les Samnites. La colonie de Nole tomba aux mains des Samnites en même temps que le préteur Lucius Postumius qui fut tué par ceux-ci.
De nombreux peuples passèrent à l'ennemi. Alors que le consul Publius Rutilius ne venait pas à bout des Marses et qu'il était tombé au combat, Caius Marius, son légat, livra une bataille favorable contre les ennemis.
Servius Sulpicius dispersa les Péligniens.
Quintus Caepion, le légat de Rutilius, assiégé, fit une sortie heureuse contre les ennemis et pour ce succès il partagea le commandement avec Marius. Cela le rendit téméraire : il tomba dans une embuscade, son armée fut détruite et il périt.
Le consul Lucius Julius César eut des succès contre les Samnites. A cause de cette victoire on déposa les armes à Rome.
La fortune de la guerre était incertaine : la colonie d'Esernie tomba aux mains des samnites avec Marcus Marcellus mais Caius Marius écrasa les Marses, Hierus Esinius préteur des Marrucins fut tué.
Caius caelius l'emporta en Gaule transalpine sur les Sallyens qui s'étaient révoltés.

PERIOCHAE, LXXIII.

Guerre en 90

http://www.ualberta.ca/~csmackay/CLASS_366/Social.War.html

traduction française

Les consuls en 90 étaient P. Rutilius Lupus (ne pas confondre avec P. Rutilius Rufus!) et L. Jules Caesar. Lupus opéra dans le nord tandis que Caesar attaquait les Samnites dans le sud. Cette lutte fut vraiment dure et pour symboliser la gravité de la situation, les magistrats s’abstinrent de porter les symboles de leur fonction, les citoyens enlevèrent leurs toges (symbole de leur rôle comme citoyen en temps de paix) et toutes les affaires légales (à une exception importante) furent suspendues.

1) Campagne au Nord

Lupus eut comme légats un certain nombre d'hommes importants, y compris Q. Servilius Caepio (probablement préteur vers la fin des années 90 et du fils du consul de 106 et ennemi de M. Drusus) ainsi que le grand C. Marius (un parent), qui s'était retiré de la vie publique depuis les événements malheureux de son dernier consulat en 100. Marius dit à Lupus d’attendre que son armée nouvellement formée soit bien entraînée, mais Lupus ignore ce conseil : ce qui a des conséquences désastreuses lors sa campagne pour soumettre le territoire des Marses. D'abord, le légat subit une défaite importante et son commandement lui est enlevé (ses troupes sont données à Marius). Ensuite, Lupus lui-même a est battu à plat de couture et tué dans la bataille (son enterrement à Rome fut tellement démoralisant que le sénat vota que dorénavant les commandants tués au combat devaient être enterrés à l’endroit même). Marius, qui campait tout près, redressa non seulement la situation mais même il battit les Italiens. Pour montrer à quel point l’oligarchie détestait Marius, quand jeune Caepio remporta une victoire mineure, il reçut les mêmes honneurs que Marius. Caepion prouva qu’il ne valait pas Marius en se faisant tuer dans une embuscade. Marius obtient alors le commandement en chef et marche de nouveau contre les Italiens. C’est Sylla qui mettra la dernière touche à cette victoire.

En attendant, Cn. Pompeius Strabo, fils d'une famille consulaire relativement nouvelle (remontant seulement à 141 avant Jésus Christ) et grand propriétaire dans le Picénum, est envoyé comme légat de Lupus pour soumettre Asculum dans Picenum (berceau de la révolte). Après avoir subi deux défaites, il parvient ensuite à infliger une défaite importante aux Italiens et commence le siège d'Asculum, qui se révéla n’être pas une partie de plaisir. Pour marquer son succès, les magistrats de Rome reprirent les insignes de leurs charges.

2) Campagne dans le Sud

La ville d'Aesernia se trouve sur la route reliant Corfinium (Italia, la capital de la confédération) et Beneventum, la ville principale du territoirecoupait Samnite. Ainsi, Aesernia coupait les communications entre les deux secteurs principaux de la révolte, et les Italiens décidèrent de la prendre. Tandis que la ville était assiégée, le consul L. Caesar emmène son armée pour la défendre. Après un long siège durant lequel les défenseurs sont forcés de manger des chiens, la ville capitule en dépit des efforts romains pour la sauver.

Ensuite une armée italienne envahit la Campanie méridionale (le secteur au sud du Latium), qui était restée fidèle à Rome. Après un premier succès (Nola est prise par la trahison), un certain nombre de villes (Stabiae, Salernum, Surrentum, Pompeii, Herculaneum) passent à la rébellion. L. Caesar conduit une nouvelle armée, renforcée avec les auxiliaires gaulois et numides, pour s'opposer à C. Papius Mutilus, "consul" italien et commandant en Campanie. Le Numides se rallient aux Italiens en masse au point de devoir les congédier, mais par la suite Caesar bat Mutilus. Il est proclamé imperator (général victorieux) par ses troupes et cet événement, le premier grand succès romain dans la guerre, fut considéré comme une si bonne nouvelle à Rome qu’on abandonna le vêtement de deuil.

L’attaque italienne en Campanie a isolé une armée romaine dans le sud lointain. Elle était enfermée dans Grumentum et l’Apulie en grande partie passa à la rébellion.

 APPIEN (guerre civile)

40 Elle fut commandée par les consuls Sextus Julius César, et Publius Rutilius Lupus. Ils se mirent tous les deux en campagne pour cette guerre civile importante, tandis que le reste des Romains gardait les murs et les portes de Rome, comme cela se pratique dans une guerre intestine et très proche. La diversité d'opérations auxquelles cette guerre devait donner lieu, et la différence des localités firent penser au sénat qu'il fallait donner ou associer aux consuls des lieutenants choisis parmi les plus distingués d'entre les citoyens. Il associa donc à Rutilius Cnéius Pompée, le père de celui qui fut depuis surnommé le Grand, Quintus Caepio, Caius Perpenna, Caius Marius, et Valérius Messala. A Sextus Julius César, il associa Publius Lentulus, son frère, Titus Didius, Licinius Crassus, Cornélius Sylla, et, en outre, Marcellus. Tous ces chefs, entre lesquels le pays était distribué, agissaient sous les ordres des consuls, qui se transportaient tantôt d'un côté, tantôt de l'autre ; et les Romains jugèrent cette guerre si importante, qu'ils leur envoyèrent d'autres hommes en toute occasion. Quant aux alliés, les corps de chaque cité avaient des commandants particuliers ; mais le commandement en chef de toute l'armée était entre les mains de Titus Lafrénius, de Caius Pontilius, de Marius Égnatius, de Quintus Popaedius, de Caius Papius, de Marcus Lamponius, de Caius Vidacilius, d'Erius Asinius, et de Vétius Scaton. Ils distribuèrent leurs forces de manière à se trouver, sur tous les points, en mesure contre les Romains. Beaucoup de succès se mêlèrent à beaucoup de revers. Voici l'abrégé de ce qui se passa de plus remarquable des deux côtés.

41 Vétius Scaton mit en déroute le consul Sextus Julius, après lui avoir tué deux mille hommes, et le força de se sauver dans Esernie, ville qui était restée fidèle aux Romains. Lucius Scipion et Lucius Acilius, qui avaient mis cette ville en mesure de résister, s'échappèrent en habits d'esclaves. Pressés par la famine, les ennemis finirent par capituler. Marius Egnatius s'empara de Vénafre, par trahison, et passa au fil de l'épée deux cohortes romaines qu'il y trouva. Publius Présentius battit Perpenna qui commandait dix mille hommes, lui en tua autour de quatre mille, et s'empara des armes de la plus grande partie des autres ; échec qui fut cause que le consul Rutilius ôta tout commandement à Perpenna, et fit passer les débris de son corps de troupes sous les ordres de Caius Marius. Marcus Lamponius tua environ huit cents hommes à Licinius Crassus, et poursuivit le reste de ses forces jusqu'à la ville de Grumente.

42 Caius Papius se rendit maître par trahison de la ville de Nole, et proposa aux deux mille Romains qui l'occupaient de passer sous ses drapeaux ; ce qu'ils acceptèrent, à l'exception de leurs chefs, qui, n'ayant pas voulu en faire autant, furent traités en prisonniers de guerre, et condamnés par Papius à mourir de faim. Papius prit en outre Stabie, Minervium, et Salerne, colonie romaine, et grossit son armée des prisonniers de guerre qu'il y fit, et de tous les esclaves qu'il y trouva. Il ravagea ensuite tous les environs de Nucérie. La terreur qu'il inspira aux villes de ce voisinage leur fit embrasser son parti, et, sur sa demande, elles lui fournirent à peu près dix mille hommes de pied et mille hommes de cavalerie. Avec ce renfort, Papius vint mettre le siège devant Acerrie. Sextus César accourut avec dix mille Gaulois d'infanterie et des cavaliers et des fantassins numides et mauritaniens au secours de cette place. Papius fit venir à Vénuse Oxyntas, le fils de Jugurtha, autrefois roi de Numidie, que les Romains y tenaient prisonnier. II le fit revêtir de la pourpre royale, et le montra souvent aux Numides qui étaient sous les ordres de César, et comme plusieurs d'entre eux allaient d'eux-mêmes se ranger sous les drapeaux de leur roi, César renvoya les autres en Afrique comme suspects. Papius attaqua le consul dans ses retranchements avec beaucoup de confiance. Il était même déjà en train de forcer sur un point ses lignes de circonvallation, lorsque la cavalerie du consul, qui était sortie par d'autres issues, vint tomber sur Papius, et lui tua environ six mille hommes. Après ce succès, César s'éloigna d'Acerrie ; cependant Vidacilius, en Apulie, entraînait les Canusiens, les Vénusiens et beaucoup d'autres cités dans le parti des alliés. Il s'emparait par un siège de celles qui ne suivaient pas cet exemple ; et lorsqu'il y trouvait des Romains, il faisait mettre à mort les patriciens, et incorporait dans son armée les plébéiens et les esclaves.

43 D'un autre côté, le consul Rutilius et Caius Marius jetèrent sur le fleuve Liris deux ponts à une petite distance l'un de l'autre, pour le passer. Vétius Scaton vint camper auprès d'eux, du côté du pont le plus voisin de Marius; et, la nuit, il plaça dans quelques ravins des troupes en embuscade, du côté du pont de Rutilius. Au point du jour, après que Scaton eut laissé passer le fleuve à Rutilius, il découvrit son embuscade, massacra plusieurs de ceux qui étaient déjà passés, et culbuta les autres dans le fleuve. Au milieu de cet échec, Rutilius lui-même fut blessé d'un coup de flèche à la tête, et mourut de sa blessure bientôt après. Marius, qui était près de l'autre pont, jugeant de ce qui s'était passé par les cadavres qu'emportaient les eaux du Liris, fit marcher ce qu'il avait de troupes, passa le fleuve, et s'empara du camp de Scaton, qui n'était gardé que par peu de monde : de manière que Scaton fut obligé de coucher sur le champ de bataille où il avait vaincu, et de se retirer dès le point du jour, faute de vivres. Le corps de Rutilius et celui de plusieurs autres patriciens furent rapportés à Rome pour y recevoir les honneurs funèbres. Le spectacle du consul et de tant d'autres morts répandit beaucoup de tristesse et plongea Rome dans un deuil de plusieurs jours. Le sénat en prit occasion de faire un sénatus-consulte, portant qu'à l'avenir ceux qui périraient dans les expéditions militaires seraient inhumés dans les lieux où ils se trouveraient, pour éviter que l'aspect de leurs funérailles ne dégoûtât les autres citoyens du métier des armes. Aussitôt que les alliés eurent connaissance de cette mesure, ils l'adoptèrent.

traduction de Jean-Isaac Combes-Dounous.

 

ab, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
acies, ei
, f. : la ligne de bataille; le regard
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adversus, a, um
: contraire (prép. + acc. = contre)
aequo, as, are
: égaliser, aplanir, égaler
Aeserna, ae
, f. : Esernie (ville du Latium)
Asinius, i
, m. : Asinius
bellum, i
, n. : la guerre
C
, = Caius, ii, m. : abréviation.
cado, is, ere, cecidi, casum
: tomber
Caelius, i
, m. : le Célius (colline de Rome)
Caepio, ionis
, m. : Cépion
Caesar, aris
, m. : César, empereur
circumvenio, is, ire, veni, ventum
: tr. - 1 - venir autour, entourer. - 2 - envelopper, cerner, investir, assiéger. - 3 - attaquer de tous côtés, accabler, oppresser, affliger. - 4 - circonvenir, prendre au piège, tromper, abuser. - 5 - éluder.
colonia, ae
, f. : 1 - la colonie (réunion d'hommes installés dans un autre pays). - 2 - la colonie (lieu, ville ou pays, habité par les colons). - 3 - la propriété à la campagne, la terre. - 4 - le séjour, la résidence, le domicile.
complures, ium
: pl. un bon nombre de, plusieurs.
confligo, is, ere, flixi, flictum
: livrer bataille, combattre
cos
= consul
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
deficio, is, ere, feci, fectum
: faillir, faire défection; au passif : être privé de
eam
, 1. accusatif féminin singulier de is, ea, id = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du subjonctif présent de eo, is, ire : aller
ei
, datif singulier ou nominatif masculin pluriel de is, ea, id : lui, à celui-ci, ce,...
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
et
, conj. : et. adv. aussi
eventus, us
, m. : l'événement, le résultat, l'issue, le dénouement
eum
, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci...
exercitus, us,
m. : 1 - l'armée, le corps de troupes. - 2 - l'infanterie. - 3 - la foule, la troupe, la multitude, l'essaim (d'abeilles). - 4 - l'exercice. - 5 - la peine, le chagrin, le tourment, l'inquiétude.
facio, is, ere, feci, factum
: faire
feliciter
, adv. : heureusement, avec bonheur
fortuna, ae
, f. : la fortune, la chance
fundo, is, ere, fusi, fusum
: étendre, répandre, disperser
Gallia, ae
, f. : la Gaule
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
Hierius, i
, m. : Hierius (nom d'homme)
hostis, is
, m. : l'ennemi
imperium, ii
, n. : 1 - le commandement, l'ordre, l'injonction, l'autorité. - 2 - le droit de commander, l'autorité suprême, la puissance, la domination, la souveraineté, l'hégémonie, la suprématie, la prééminence. - 3 - le pouvoir dans l'Etat : le commandement militaire. - 4 - le pouvoir monarchique, la royauté, l'empire. - 5 - l'empire, l'Etat. - 6 - l'ordonnance (du médecin).
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
inrumpo, is, ere, rupi, ruptum
: faire irruption dans, se précipiter dans
insidiae, arum
: l'embuscade, le guet-apens, les embûches, la surprise, le piège, la trahison, la tromperie.
interficio, is, ere, feci, fectum
: tuer
Iulius, ii
, m. : Jules
L
, abrév. : Lucius
legatus, i
, m. : 1 - l'envoyé, le député, l'ambassadeur. - 2 - le délégué, le commissaire, le légat. - 3 - le lieutenant (d'un général en chef); le commandant d'une légion. - 4 - le lieutenant de l'empereur, le légat de l'empereur, le gouverneur d'une province. - 5 - le légat, l'assesseur d'un préteur.
M
, inv. : abréviation de Marcus
male
, adv. : mal, vilainement
Marcellus, i
, m. : Marcellus
Marius, i
, m. : Marius
Marrucini, orum
, m. : les Marrucins (peuple d'Italie)
Marsi, orum
: les Marses (peuple du Latium ou peuple germain)
melior, oris
: comp. de bonus : meilleur
Nola, ae
, f. : Nola (ville de Campanie)
ob
, prép. : + Acc : à cause de
obsideo, es, ere, edi, essum
: être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir
occido, is, ere, occidi, occisum
: I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer
P
. abréviation de Publius
Paeligni, orum
, m. : les Pélignes ou Péligniens (peuple du Samnium)
parum
, adv. : peu
pono, is, ere, posui, situm
: 1. poser 2. déposer 3. placer, disposer 4. installer 5. présenter, établir
populus, i
, m. : 1. le peuple - 2. f. : le peuplier
Postumius, i
, m. : Postumius
potestas, atis
, f. : 1. la puissance, le pouvoir 2. le pouvoir d'un magistrat 3. la faculté, l'occasion de faire qqch.
praetor, oris
, m. : le préteur
proelium, ii
, n. : le combat
prospere
, inv. : avec succès
pugno, as, are
: combattre
Q
, abr. pour Quintus
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
rebello, as, are
: combattre à nouveau
Roma, ae
, f. : Rome
Rutilius, i
, m. : Rutilius
sagum, i
, n. : 1 - le sayon, la saie, la casaque militaire (vêtement des esclaves ou des soldats). - 2 - la couverture, la housse. (saga sumere = prendre les armes)
Salluvii, orum
, m. : les Salluviens ou Sallyens (peuple ligurien établi dans la Narbonnaise)
Samnites, ium
, m. : les Samnites
sed
, conj. : mais
Servius, i
, m. : Servius
successus, us
, m. : le succès, la réussite
Sulpicius, i
, m. : Sulpicius (nom d'homme)
sum, es, esse, fui
: être
temerarius, a, um
: qui arrive au hasard, accidentel, inconsidéré
Transalpinus, a, um
: transalpin
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
varius, a, um
: varié, tacheté, bigarré, divers, différent, fécond en idées, mobile, changeant, inconstant, capricieux.
venio, is, ire, veni, ventum
: venir
victoria, ae
, f. : la victoire
vinco, is, ere, vici, victum
: vaincre
texte
texte
texte
texte