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table des matières dE SYNESIUS

Synésius

INDEX  DE TOUS LES PERSONNAGES HISTORIQUES ET FABULEUX

DONT IL EST QUESTION DANS LES ŒUVRES DE SYNESIUS.

Oeuvre numérisée et mise en page par Marc Szwajcer

 

INDEX  DE TOUS LES PERSONNAGES HISTORIQUES ET FABULEUX DONT IL EST QUESTION DANS LES ŒUVRES DE SYNESIUS.

 

ABLAVIUS, préfet du prétoire, de 326 à 337, assassiné sous Constance. Son palais à Constantinople fut occupé plus tard par la princesse Placidie, Lett. 21.

ABRAHAM. — Sa générosité envers ses hôtes fit de Dieu son convive, Contre Andronicus, 2.

ABRAMIUS, Lett. 58, vivait dans l’intimité d’Olympius. Synésius semble lui avoir porté de l’affection.

ACACE, Lett. 98, ami d’Evoptius, lui porte une lettre de son frère.

ACHEMENIDES. — Le destin avait décidé que leur puissance passerait aux Héraclides, Eloge de la Calvitie, 16.

ACHILLE était le plus brave de tous les Grecs, Egyptien, II, 2. —Homère le vante pour sa chevelure blonde, Eloge de la Calvitie, 3. — Il a l’intelligence velue, — il jette ses cheveux sur le corps de son ami, id., 5, 47. — Les Troyens se rassurent en ne le voyant pas couvert de son casque brillant. S’il avait vieilli, il aurait été chauve et sage, id., 17. — Chauve, il l’a même été dans sa Jeunesse, id., 18. — En s’abstenant de combattre, il empêchait les Grecs de vaincre, Songes, 17. — Il s’effraie à l’idée de mourir dans l’eau, Lett. 46. — Son affection pour Patrocle, Lett. 71.

ADRASTÉE punit ceux qui n’inhument pas les morts dont les dépouilles les ont enrichis, Lett. 16.

AGAMEMNON. — Il appelle tous ses soldats par leurs noms, Royauté. — Homère le vante pour ses yeux, Calvitie, 3. — Il avait confié à un chantre chauve la garde de Clytemnestre. — Il a tort d’accuser les songes de fausseté, Songes, 17. — Les paysans de la Cyrénaïque s’imaginent qu’Agamemnon c’est l’Empereur, Lett. 93.

AGATHOCLE pouvait exercer impunément la tyrannie, Lett. 137.

AGESILAS. — Son affection pour ses amis, Royauté, 42. — Sa simplicité, id., 49.

AITHALÈS, de la maison de Synésius, est envoyé par lui à la recherche d’un esclave fugitif, Lett. 7.

AJAX, fils d’Oïlée, périt dans l’onde amère, Lett. 48.

AJAX, flic de Télamon, malgré sa bravoure, est vaincu dans la lutte pour les armes d’Achille, Egyptien. II, 2. — Il ne peut être accusé de mœurs débauchées, Lett. 66.

ALCEE a raconté dans ses vers sa propre vie, Songes, 27.

ALEXANDRE, roi de Macédoine, pour vaincre les Perses, fait couper à ses soldats les cheveux et la barbe, Calvitie, 15, 16. — Il se livrait à la débauche, id., 21; Lett. 66.

ALEXANDRE D’APHRODISE, écrivain philosophe. — Synésius réclame ses ouvrages, Lett. 60.

ALEXANDRE. — Synésius a des rapports avec deux personnages de ce nom l’un, philosophe, qu’il recommande à Hypatie, Lett. 2, et dont il recommande plus tard le fils à Pylémène, Lett. 83. — L’autre, évêque de Basinopolis, partisan de saint Jean Chrysostome, était volontairement absent de son siège. Synésius demande à Théophile comment il doit le traiter, Lett. 122, 123.

ALOÏDES, punis pour avoir élevé des montagnes contre les dieux, Songes, 26.

AMARANTE, pilote juif, qui conduit le vaisseau dans une traversée que fait. Synésius, Lett. 16.

AMASES envoie un héraut à Polycrate pour renoncer à son amitié, Lett. 149.

AMELIUS, un des parents de Synésius, Lett. 7.

AMMON rend des oracles, Songes, 15. — La terre d’Ammon est une excellente nourricière, Lett. 16.

AMMONIUS, cousin d’un Théodore, qui avait toujours été dévoué aux Cyrénéens, est recommandé par Synésius à Diogène et à ses amis, Lett. 67, 68, 69, 70.

AMPÉLIUS paraît avoir été en procès avec un certain Nicée, Lett. 150.

AMUS, Egyptien, bon juge de l’utilité des lettres, Dion, II. — Il a une âme supérieure, id., 12.

AMYNTIANUS, Cyrénéen, dont la mémoire est chère à Synésius, Lett. 107.

ANACREON. — Synésius veut chanter après Anacréon, Hymne I.

ANASTASE. — Il faut distinguer deux Anastase. L’un, auquel quatre lettres sont adressées, personnage en crédit à Constantinople, devint le précepteur des enfants de l’Empereur. Synésius semble avoir été fort lié avec lui, et a recours souvent à son influence; à la fin cependant il se plaint que son ami ait changé de sentiments i son égard. Outre les quatre lettres adressées à cet Anastase, il est question de lui dans la lettre 131.

— L’autre Anastase est un Cyrénéen, l’un des plus chers amis de Synésius, Lett. 30, 124.

ANCHEMACHUS, ANCHÉMACHITES, personnages fabuleux. Lett. 93.

ANDOCIDE. — On ne comprend pas Philéas, coupable de sacrilège, osant en accuser Andocide, Calvitie. 19.

ANDROMAQUE, jolie comédienne, du temps de la Jeunesse de Synésius, Lett. 15.

ANDRONICUS, préfet de la Pentapole Cyrénaïque, l’un des personnages dont il est le plus question dans les œuvres de Synésius, Discours contre Andronicus; Lett. 109, 124, 127, 129, 132.

ANTHEMIUS, consul en 405, préfet du prétoire, un des personnages les plus considérables de l’empire d’Orient. Synésius lui adresse diverses requêtes par l’intermédiaire d’amis influents, Lett. 76, 77, 109, 120, 124; et Catastase II, 1. —la poésie perpétuera le souvenir d’Anthémius, Lett. 92.

ANTIOCHUS, personnage en crédit la cour; un autre Antiochus avait été favori de Gratien, Lett. 15.

ANTOINE, l’ermite (saint Antoine), a une bine supérieure, Dion, 12.

ANTOINE, évêque élu par les Olbiates, Lett. 135.

Anysius, envoyé comme cher militaire en Cyrénaïque, et plus tard, en 416, comte des largesses. Dans le Discours contre Andronicus, 3, Synésius annonçait son arrivée. Sept lettres lui sont adressées. A son départ Synésius prononça son éloge, Catastase, I. Il rappelle encore ses succès, Catastase, II, 2.

APELLE et LYSIPPE se faisaient mutuellement juges de leurs œuvres, Lett. 28.

Apollon a pour mère Latone aux beaux cheveux, Calvitie, 20. —il préside aux concerts des Muses, Dion, 6, 7. — Il a pris le cygne pour oiseau, id., 43. — Il rend ses oracles en vers, id., 48. — Il rend des oracles obscurs, Songes. 4.

APOLLONIUS DE TYANE, enchanteur, portait de longs cheveux, Calvitie, 6.

ARATUS. — Citations de ce poète, Egyptien, II, 5; Calvitie, 10; Songes, 22.

ARCADIEN, empereur d’Orient. Le Discours sur la Royauté lui est adressé, et prononcé devant lui, Songes, 18. — C’est sous son règne qu’Andronicus commet tant de crimes, Contre Andronicus, 42. — Il donne ses enfants pour précepteur Anastase, Lett. 84.

ARCHIDAMUS fit couper les arbres des Acharniens, Calvitie, I.

ARCHILOQUE a raconté dans ses vers sa propre vie, Songes, 27. — Citations de ce poète, Calvitie, II; Lett. 75.

ARCHIMÈDE ne demandait qu’un point d’appui pour soulever le monde, Songes, 4.

ARCHYTAS et PHILOLAÜS, pythagoriciens, furent de bons généraux, à Pæonius, 3.

ARISTENÈTE, consul d’Orient en 404, Lett. 73.

ARISTIDE, l’orateur, se fit une réputation par le discours qu’il écrivit contre Platon, Dion, 5. — Citation d’Aristide, Lett. 34.

ARISTIPPE illustra la Cyrénaïque, sa patrie, Lett. 66.

ARISTOCLÈS, de philosophe devenu sophiste, agit l’inverse de Dion, Dion, I.

ARISTOPHANE. — La comédie des Nuées est son chef-d’œuvre, Dion, 5. Citations de ce poète, id.; Lett. 454.

ARISTOTE. — Synésius l’appelle son maître, Royauté, 8. — Estime qu’il fait des proverbes, Calvitie, 22. — Il eut pour principal disciple Eudoxe, Dion, 1. — Il ne suffit pas, pour le comprendre, d’habiter Athènes, Lett. 12. — il préfère la vérité son ami, id., 63. — Citations, Dion, 10; Songes.

ARISTOXENE dit que Socrate était colère par nature, Calvitie, 17.

ARIUS. — Son hérésie avait infecté la Pentapole, Lett. 123.

ARSACIDES en guerre avec les Romains, Royauté, 18.

ARTASAZACE, gouverneur de la Cyrénaïque, et possesseur de vastes domaines dans ce pays, Lett. 44.

ARTAXERXÈS se vit préférer, par sa mère Parysatis, son frère Cyrus, Calvitie, I.

ASCLEPIODOTE, ami de Synésius, qui lui écrit une lettre, Lett. 152.

ASPASIS. — Platon met dans sa bouche un éloge des guerriers morts, Dion, 3. — Socrate allait s’instruire auprès d’Aspasie, Id., 48.

ASPHALIUS, parent de Synésius, qui le recommande au juge Clédoine, Lett. 119.

ASTÈRE, tachygraphe à Constantinople. Synésius lui fait don d’un Lapis, Lett. 21.

ASTREE, la Justice, au nombre des astres, Egyptien, II, 5.

ATHAMAS, évêque d’Olbie., a pour successeur Antoine, Lett. 435.

ATHANASE — Nous trouvons quatre personnages de ce nom dans les lettres de Synésius. L’un, son ami intime et disciple d’Hypatie, Lett. 16 et 157. — Le second, coureur de testaments, Lett. 39. — Le troisième est saint Athanase, patriarche d’Alexandrie, Lett. 123. — Le dernier, auquel Synésius adresse une lettre pleine de mépris, Lett. 115, était en prison pour ses méfaits.

ATTICUS, Lett. 122, patriarche de Constantinople. Théophile lui avait envoyé un traité sur l’admission des Joannites à la communion de l’Église.

AURELIEN, consul en 400, pour l’Orient, et trois fois préfet du prétoire, témoigna à Synésius une faveur toute particulière, Lett. 21, — Trois lettres lui sont adressées. C’est Aurélien que Synésius désigne, sous le nom d’Osiris, dans l’Egyptien.

AUXENCE, camarade d’enfance de Synésius, avec lequel il s’était brouillé plus tard. — Synésius lui écrit deux lettres pour se réconcilier avec lui.

BACCHUS. — Ses mystères, Egyptien, II, 5; Calvitie, 6.

BATTUS donne son nom au silphium de la Cyrénaïque, Lett. 80.

BELLEROPH0N, célèbre pour sa chasteté, Calvitie, I.

BRANCHIDES, célèbres pour leurs oracles, Dion, 48.

CADMUS fait sortir de terre des soldats tout armés, Dion, II.

CAIUS, d’Alexandrie, un des amis intimes de Synésius, Lett. 16.

CALCHAS, célèbre pour sa science, Songes, 4.

CALLIOPE convie nos esprits au banquet de la poésie, Dion, 13.

CAMBYSE livre une bataille sanglante à Psammitichus, Calvitie, 13.

CARIN. — Sa simplicité; fait la guerre aux Parthes, Royauté, 48.

CARNAS, soldat qui avait volé un cheval à Synésius. — Synésius se fit rendre justice par Anysius, Lett. 137, 138.

CARNEADE, rangé par Philostrate parmi les sophistes, Dion, I. — N’a traité que des sujets philosophiques, Id., 2. — Il a illustré Cyrène, sa patrie, Lett. 66.

CASTRICIUS, de la Pentapole. — Synésius annonce sa mort à Evoptius, Lett. 54.

CECROPS. — Noblesse de la descendance, Lett. 38.

CEPHREM, roi d’Egypte, se signale par son impiété, Contre Andronicus, 12.

CÉRÉALIUS, envoyé comme général dans la Pentapole, homme cupide et liche, Catastase, II, 2; Lett. 74 et 75.

CERES. —Sens des fêtes qui se célèbrent à Eleusis en son honneur, Calvitie, 7.

CHARONDAS et ZALEUCUS, pythagoriciens, furent législateurs, À Pæonius, 3.

CHILAS, général des Marcomans, après avoir exercé une honteuse profession, Lett. 15.

CHIRON prend du bois du mont Pélion pour faire la lance de Pétés, Calvitie, 42.

CHRYSE, d’Alexandrie. — Synésius lui écrit pour lui recommander un de ses parents, Lett. 101.

CHRYSIPPE. — Son école a pris son nom du Portique, Lett. 43.

CIMON. — Les rhéteurs prennent souvent pour sujet de panégyrique Miltiade et Cimon, Songes, 27.

CLEDOINE, magistrat, à Constantinople probablement. — Synésius lui écrit pour lui recommander l’affaire d’un de ses parents, Lett. 119.

CLEOMENE, roi de Sparte, disait qu’on ne peut calculer d’avance les dépenses de la guerre, Royauté, 28.

CLINIAS, de Ptolémaïs, l’une des victimes d’Andronicus, Lett. 124.

CLISTENE et TIMARQUE, débauchés fameux, Calvitie, 21.

CLITOPHON insultait Socrate et lui préférait Thrasymaque, Dion, 17.

CLYTEMNESTRE voir AGAMEMNON).

CONSTANT. — Synésius lui écrit pour lui recommander un de ses amis, Lett. 107.

COTTYS ou COTTYTO, l’une des divinités de la débauche, Calvitie, 21; Lett. 41, 65.

CRATES. — Synésius, dans ses improvisations, est l’émule de ratés, de Cratinus, de Diphile et de Philémon, Dion, 21.

CRATINUS (voir CRATES).

CREON. — Un bon acteur joue également bien les rôles de Créon et de Télèphe, Egyptien, I, 13.

CRITIAS, GLAUCON, et même le cordonnier SIMON, s’entretenaient avec Socrate comme avec un égal, Dion, 17.

CRIXUS et SPARTACUS, gladiateurs, mirent Rome à deux doigts de sa perte, Royauté, 22.

CYBELE. — Ses prêtres sont des efféminée, Calvitie, 23. — Porte des tours sur la tête, Lett. 38.

CYRILLE, évêque ou prêtre interdit. — Synésius lui écrit pour lui faire espérer la levée de l’interdiction, Lett. 454.

CYRUS, le Perse, se distingua par son affection pour ses amie, Royauté. 12. — Sa beauté le fait préférer par Parysatis à Artaxerce, Calvitie, 1.

CYRUS, frère d’Herculien, apporte des lettres d’Alexandrie dans la Pentapole, Lett. 48.

DARIUS possédait d’immenses trésors, Royauté, 4. — Il fut vaincu, contre son attente, par Alexandre, Calvitie, 16.

DAVID. — Citations des Psaumes. Contre Andronicus, 3; Homélie, 1.

DEMOSTHENE admirerait l’éloquence d’un des amis de Synésius, Lett. 118.

DENYS DE SYRACUSE. — Il voulait asservir toutes les villes grecques de la Sicile et les barbares, A Pæonius, 3. -il ne commandait qu’à une seule île, Royauté, 30. — Il exerçait impunément un pouvoir tyrannique Lett. (37.

DENYS. — Synésius a Ios livres de deux écrivains de ce nom, Lett. 43.

DENYS. — Synésius recommande à Constant, Lett. f07, un Denys de la Pentapole. — Il y a un Denys que les habitants de Ptolémaïs députent à Alexandrie pour faire confirmer l’élection de Synésius comme évêque, Lett. f 10. — Peut-être ces deux Denys n’en font-ils qu’un seul.

DIANE. — Son autel était arrosé de sang, Contre Andronicus, 6.

DIOCLETIEN abdique par amour de la vie privée, Royauté, 19.

DIOGÈNE, le Cynique. — Son buste est au Musée; on le représente chauve, Calvitie, 6. —A une grande réputation comme philosophe, Dion, 5.

DIOGÈNE, cousin de Synésius, qui témoigne pour lui une vive affection. Il lui écrit deux lettres (69 et 96). — Il le recommande chaudement à divers amis, Lett. 77, 78, 79, 80.

Il y a un autre Diogène, ami d’Olympius, à Alexandrie, Lett. 58.

DION, qui renversa la tyrannie de Denys, s’était occupé de philosophie, A Pœonius, 3.

DION CHRYSOSTOME. — Synésius réfute son éloge de la chevelure, Calvitie. — Le talent de Dion, aux diverses époques de sa vie, est jugé par Synésius, Dion, passim.

DIOSCORE. — Ils sont deux : le premier, Lett. 18, 98, 99, est le fils d’Evoptius; il semble avoir été élevé en partie par Synésius, son oncle, qui rend compte à Evoptius de ses progrès. — Le second est l’évêque de Dardanis, dont il est assez longuement question dans la lettre 123, surtout pour ses démêlés avec Paul.

DIOSCORIDE. — Trois personnages de ce nom. L’un, Lett. 88, avait une affaire sur laquelle Synésius ne s’explique point, mais qui a rapport à ses démêlés avec Jules. — Il parle du second, Lett. 120, comme d’un effronté coquin. — Le troisième réclame sans doute un appui contre Andronicus; Synésius s’excuse, Lett. 124, de n’avoir pu rien faire pour lui.

DIPHILE (voir CRATÈS).

DOMITIEN. — Ce personnage, auquel deux lettres (105, 106) sont adressées, et que Synésius désigne sous le nom de scholastique, semble avoir ôté un avocat d’Alexandrie.

EAQUE, aïeul d’Achille, est représenté chauve, Calvitie, 17.

ÉMILE, habitant de Cyrène, assassiné, croyait-on, par son frère Jean, Lett. 65, 66.

EMPÉDOCLE. — Citations, Egyptien, I, 1 ; Lett. 144.

ÉOLE confie à Ulysse des outres pleines de vent, Lett. 140.

EPAMINONDAS. — Simplicité de ses habitudes, Royauté, 49.

EPICURE. Se fait une fausse opinion des dieux, Calvitie, 4.

EPIMÉTHÉE. Tomba dans un grand malheur, Hymne, 3. — Eut regret trop tard, Lett. 6.

ESCHINE, parent de Synésius, Lett. 38. — Voir HARMONIUS.

ESCULAPE. — Il est chevelu suivant les Grecs, et chauve suivant les Egyptiens, Calvitie, 10, 11.

ÉSON reprit une seconde jeunesse, Lett. 74.

ÉTÉOBUTADES. — Ils possédaient de grandes richesses, Songes, 45.

EUCHARISTIUS, ami de Synésius, à Constantinople, Lett. 34.

EUDOXE, de Cnide, joignait à la science astronomique le talent de la parole, Dion, I. — Sophiste dans la forme, il a été philosophe pour le fond, id., 2.

EUMELE avait des chevaux qui se ressemblaient beaucoup, Lett. 64.

EUNOME, hérésiarque de la fin du ive siècle. — Synésius recommande de poursuivre ses sectateurs, Lett. 141, 442.

EUPHORBE, guerrier troyen, avait de beaux cheveux, Calvitie, 3.

EURIPIDE. — Citation, Royauté, 19.

EURISTHENE, roi de Sparte, est un des ancêtres de Synésius, Contre Andronicus, 8.

EUSEBE, ami de Synésius, qui le recommande à Héliodore, et le donne comme un orateur, Lett. 55.

EUTHALE, de Laodice, enrichi par ses escroqueries, succède, comme préfet d’Égypte, Pontadius, Lett. 64.

ÉVAGRIUS, prêtre injustement traité par Andronicus, et pour lequel Synésius fait d’inutiles démarches, Lett. 124

ÉVOPTIUS, frère de Synésius. — Trente-huit lettres lui sont adressées. Il est encore question d’Evoptius dans l’hymne VII et dans les lettres 78, 114, 130.

ÉZÉCHIAS fut insulté par les envoyés de Sennachérib, Contre Andronicus 12.

FAUSTUS, diacre, se signale par sa bravoure dans une rencontre avec leu barbares, Lett. 87.

GALATÉE. — Ulysse promet à Polyphème l’amour de Galatée, Lett. 45.

GANUS, ami de Jean, qui vient d’entrer dans un monastère, Lett. 144.

GÉANTS. — Ils sont avec les Titans dans le Tartare, Egyptien, II, 3.

GUNNADIUS, Lett. 109, de Syrie, prédécesseur d’Andronicus comme préfet de la Pentapole. — Il n’est nullement probable, quoi que pense Godefroy (Code Théodosien, Notitia dignitatum: Præfectus Auguat aléa). que ce Gennadius soit celui qui avait été préfet d’Égypte on 396. Il est difficile d’admettre qu’un personnage considérable, comme un Augustal, ait accepté, douze ou treize ans plus tard, les fonctions relativement modestes de préfet de la Cyrénaïque. — Ce doit être par erreur que Gunnadius est indiqué comme gouverneur de la Pentapole à l’époque où la seconde Catastase est prononcée.

GÉRONCE, ami et allié de Synésius. — Il est le parent de mes enfants, dit Synésius, qui écrit pour lui cinq lettres de recommandation. Lett. 100, 101, 102, 103, 104.

GLAUCON (voir CRITIAS).

GORGIAS, le sophiste, se plaisait aux jeux de mots, Lett. 80.

GRATIEN, l’empereur, eut un favori du nom d’Antiochus, Lett. 15.

HARMONIUS, parent de Synésius, eut deux fils, Eschine et Hérode, et une fille, dont nous ne savons pas le nom, mais qui fut elle-même mère d’une fille dont Synésius déplore les ridicules et l’indigne mariage, Lett. 38.

HARPOCRATION, l’un des gardes d’Héraclien, est devenu le maître d’un esclave fugitif que Synésius fait poursuivre, Lett. 7.

HECAMEDE prépare b. Nestor une bouillie délicieuse, Lett. 93.

HECTOR. — Homère vante ses cheveux noirs, Calvitie, 3. — Mais le texte d’Homère est-il authentique? Tout prouve au contraire qu’Hector était chauve, id., 49.

HÉLÈNE. — Polydamne, épouse de Thonis, versa à Hélène un breuvage qui faisait oublier les peines, Lett. 48.

HELIODORE, ami de Synésius, était un personnage en crédit à Alexandrie. Trois lettres lui sont adressées.

HELLADE, soutenu par Jules, adversaire de Synésius dans l’administration des affaires de Cyrène, Lett. 88.

HERACLIDES (voir ACHEMENIDES). — Synésius descend des Héraclides, Catastase, II, 5.

HÉRACLIEN, Lett. 7, comte d’Égypte, en 395. C’est évidemment par erreur que Godefroy, Prosopographie du Code Théodosien, le confond avec Herculien, l’ami de Synésius.

HÉRACLITE dit que l’&me sage est sèche, Songes, 9.

HERCULE fut attaqué par les Molionides. Dans sa lutte avec l’hydre et l’écrevisse il appela à son aide Toise, Calvitie, 2; Lett. 83. — Les travaux d’Hercule ne sont que la lutte contre les passions, Songes, 10. — Il est le patron de la palestre, Lett. 44.

HERCULIEN, l’un des plus chers amis de Synésius, et comme lui disciple d’Hypatie, habitait Alexandrie. Dix lettres lui sont adressées.

HERMES eut une sagesse supérieure, Dion, 12.

HÉRODE (voir HARMONIUS). — Il est question de lui dans deux lettres, 25, 38, et une lettre, 68, lui est adressée.

HÉRODOTE. — Quels sont ceux qu’il appelle Scythes, Royauté, 23. — Citations, Egyptien, II, 5; Calvitie, 13.

HÉRON, l’une des victimes d’Andronicus, Lett. 124.

HÉSIODE. — Citations, Royauté, 3; Songes, 4; Catastase, II, 5; Lett. 60, 65.

HÉSYCHIUS. — Deux personnages de ce nom; l’un est le précepteur du neveu et des fils de Synésius, Lett. 98; l’autre est un magistrat de Cyrène auquel Synésius écrit, Lett. 130, en faveur de son frère.

HIÉRON, roi de Syracuse, tira plus de profit que Simonide de leur amitié mutuelle, Lett. 92.

HIPPARQUE. — Il y a deux personnages de ce nom. L’un reçoit une lettre de Lysis le Pythagoricien qui lui reproche son Indiscrétion, Lett. 49.

— L’autre est le célèbre astronome; il n’avait indiqué sur sa sphère que les seize étoiles de première grandeur, à Pæonius, 6.

HIPPIAS, le sophiste. — Socrate l’écoutait volontiers, Dion, 17.

HIPPOCRATE dit qua la diète entretient la santé, Lett. 3.

HOMERE. — Il représente le roi adressant des éloges aux soldats, Royauté, 44. —II fait de l’homme un jouet entre les mains des dieux, Egyptien, II, 2. — Il attache pour les hommes beaucoup d’importance à la chevelure, Calvitie, 3, 20. —En représentant Jupiter chevelu, il n’a fait que céder au préjugé populaire, Id., 9, 20. — Il écrit sous la dictée d’Apollon, Dion, 48. — Ce que signifie le mythe des deux tonneaux, Songes, 10. — Homère croit à la véracité des songes, Id., 17. — Il ajoute par ses poèmes à la gloire de ses héros et inspire le goût de la vertu, id., 27. — On reprochait à Synésius de citer souvent Homère, Lett. 63. — Citations : A Pæonius, 2; Royauté. 2, 14, 15, 48, 18, 22, 24, 26, 32; Egyptien, II, 2, 6; Calvitie, 1, 3, 42, 47, 48, 49, 20, 21; Dion, 9, 18; Songes, 1, 4, 15, 17; Lett. 4, 6, 16, 22, 33, 48, 74, 75, 77, 93, 113, 115, 124, 154.

HORUS, fils d’Osiris, est élevé avec soin par son père, Egyptien, I, 43.

— Il doit prendre plus tard pour compagnon de guerre le loup plutôt que le lion, Id., Id., l.

HYPATIE, la philosophe. — Elle donne des conseils à Synésius pour la construction d’un planisphère, A Pæonius, (. — Sept lettres liai sont adressées. Synésius parle d’elle dans les lettres 4, 13, 46, 73.

ICARE dédaigna la terre, et périt pour avoir voulu s’élever, Dion, 42. — S’élève, en volant, au-dessus de la terre, Songes, 26.

INNOCENTIUS, due de la Cyrénaïque, Catastase, II, titre, et 3.

IOLAS vint au secours d’Hercule, Calvitie, 2; Lett. 83.

ION était un des plus habiles rhapsodes, Calvitie, 19.

IPHICRATE, général athénien, portait le titre d’empereur, Royauté, 19.

ISION, l’un des familiers de Synésius, semble avoir habité sa maison, Lett. 50, 58.

IXION (voir JUNON).

JASON, prêtre, en querelle avec Lamponien, autre prêtre, Lett. 423.

JEAN. — Nous rencontrons plusieurs personnages de ce nom dans les lettres de Synésius. Il y a d’abord un Jean qui fait une rapide fortune à la cour, Lett. 45, et que je suppose être celui qui devint le favori d’Arcadius et de l’impératrice Eudoxie, le comte Jean, que la malignité publique, s’il faut en croire Zosime, liv. V, désignait comme le père du jeune Théodose.

Les forfanteries et la lâcheté d’un autre Jean sont racontées dans la lettre 22. Un Jean est accusé d’avoir tué son propre frère, Emile, et Synésius lui écrit à ce sujet, Lett. 65. En écrivant à Evoptius, Lett. 66, Synésius parie encore de ce meurtre. Trois lettres (89, 90, 94) sont adressées à un Jean auquel Synésius reproche de vouloir abuser de la faveur des grands et de mépriser les lois. —J’incline à croire que le matamore, l’assassin, et celui auquel Synésius écrit ces lettres de reproche ne sont qu’un seul et même Jean.

Il y a un Jeune homme dont Synésius fait grand éloge et qu’il recommande à Anysius, Lett. 128, 126. — Je suppose que c’est le Jean entré plus tard au couvent, et auquel Synésius écrit une lettre de félicitations, Lett. 144.

Enfin le Jean dont parie Synésius, à propos des querelles qui avalent divisé l’Église, est saint Jean Chrysostome, Lett. 122.

JÉRÉMIE, le prophète. — Citation, Lett. 145.

JÉSUS-CHRIST. — Il fallait qu’il fût mis en croix, Contre Andronicus, 2, 4. — A été insulté par Andronicus plus que par les Juifs, Id., 12, 43. — L’Église tout entière est une d’après sa volonté, Id., 14. — Synésius chante la naissance du Christ, Hymnes VI et VIII, et son ascension, Hymne IX.

JUDAS a expié cruellement son crime, et dans cette vie et dans l’autre, Contre Andronicus, 2.

JULES, l’un des principaux citoyens de Cyrène, ennemi de Synésius. Il exerçait une grande influence sur l’esprit d’Andronicus, Lett. 66, 88, 124.Il y a un autre Jules, qui semble avoir été un capitaine de vaisseau, auquel Synésius remet divers présents pour ses amis de Constantinople, Lett. 80.

Junon a de grands yeux, Calvitie, 3. — Ses apprêts quand elle veut séduire et assoupir Jupiter, IcL, 20. — Elle est poursuivie par Ixion qui n’embrasse qu’un fantôme, Dion, 7.

JUPITER a deux tonneaux d’où il verse le bien et le mal, Egyptien, II, 6; Songes, 10. — D’après Homère, Il a une longue chevelure, Calvitie, 3. — Il donne à Bacchus pour précepteur le chauve Silène, Id., 8. — Existe-t-Il un autre Jupiter que l’astre que nous voyons dans le ciel? Id., 9. — Junon essaie de l’assoupir, Id., 20. — Jupiter (l’astre) est sphérique. C’est un préjugé de représenter Jupiter chevelu, Id., Id. — Il a pris l’aigle pour oiseau, Dion, 43. — C’est à cause de sa sagesse qu’il est le mettre des dieux, Songes, I.

LAÏS, courtisane célèbre. — C’est d’elle que descend un citoyen de Cyrène, Lett. 38.

LAMPONIEN (voir JASON).

LASTHÈNE, qui trahit Olynthe, son pays, fut l’ami du roi Philippe, tant qu’il put le servir, Lett. 88.

LATONE (voir APOLLON).

LÉON DE BYZANCE est rangé par Philostrate parmi les sophistes, Dion, 4,

LÉONIDAS. — Recommandation que lui font les magistrats de Lacédémone, Lett. 23.

LEUCIPPE, l’une des victimes d’Andronicus, Lett. 124.

LUC (Saint). — Citation de son Évangile, Contre Andronicus, 2.

LYSIS, le sophiste, a, parmi ses auditeurs, Socrate qui s’essaie à l’imiter, Dion, 47. — Citation, Lett. 44.

LYSIPPE (voir APELLE).

LYSIS (voir HIPPARQUE).

MAGNUS, noble citoyen de la Pentapole, mis à mort par Andronicus, Lett. 129.

MARC, chef de la compagnie des tachygraphes, à Constantinople, Lett. 21.

MARCELLIN, général dans la Pentapole. — Synésius rend témoignage de ses excellente services, Lett. 155.

MARCIEN, de Constantinople, littérateur philosophe, avait été préfet de Paphlagonie. — Synésius vante son éloquence, Lett. 34, 78.

MARTYRIUS, ami intime de Synésius, qui le recommande à Théotime et à Trolle, Lett. 120, 121. — Une lettre, Lett. 68, lui est adressée.

MAXIMIN, un des habitants de Ptolémaïs, sur lequel s’exerce surtout la cruauté d’Andronicus, Lett. 124.

MAXIMINIEN, père de Diogène, puent de Synésius, Lett. 77.

MELAMPE, célèbre interpréta de songes, Songes, 23.

MÉNÉLAS, fils d’Airée. — Agamemnon lui recommande d’appeler les soldats par leurs noms, Royauté f4. — Homère vante ses blonds cheveux, Calvitie, 3, 20. — Ménélas vainquit les ruses de Protée, Dion, 8; Lett. 33.

Un personnage du même nom est l’ami de Synésius et d’Asclépiodote, Lett. 152.

MERCURE — Les Egyptiens le représentent avec deux figures, Royauté, 7; Egyptien, I, Il. — Il est le dieu de l’éloquence, Lett. 34. — il eut le patron de la palestre, id., 4f.

MINERVE rend Ulysse beau, Calvitie, 3. — Elle saisit Achille par les cheveux, id., 18. — Son bouclier est enlevé de l’Acropole par Philéas, id., 49. — Elle a de beaux cheveux, id., 20.

MNÉSARQUE, père de Pythagore, lho,a, 19.

MOÏSE. — Sa loi donne des enseignements confirmés par le nouveau Testament, Homélie I. — Il bénit les Israélites qui prirent les armes contre les coupables, Lett. 141. — Citation, Contre Andronicus, 9.

MOLIONIDES (voir HERCULE).

MUSES. — Les neuf Muses sont toujours réunies, Dion, 6, 7. — Elles nous font entrevoir quelque chose de supérieur encore à leurs attraits, Id., 13. — Elles donnent parfois aux hommes, en songe, la talent poétique, Songes, 5.

MUSONIUS. — Dico lui adresse un discours, Dion, 3.

NABUCHODONOSOR détruit Jérusalem, et est ensuite frappé de folie, Contre Andronicus, 1.

NARSÈS. — Quel est ce personnage que Synésius nomme Narsès le Persan, et qui aurait été fort en crédit à la cour? Je l’ignore, Lett. 45.

NAUPLIUS, roi d’Eubée, tâche de faire périr les naufragés. Lett. 18.

NEMESIS. — Il faut éviter sa colère, Lett. 88.

NEPTUNE poursuit de sa colère Ulysse, Lett. 93. — il ne veut pas porter les premiers coups à un dieu plus jeune que lui, id., 113.

NESTOR (voir HÉCAMEDE).

NICANDRE, de Constantinople, ami de Synésius, qui lui écrit deux lettres pour soumettre à son jugement un de ses ouvrages, et le prier d’aider à l’avancement de son beau-frère, Lett. 28, 78.

NICES, jeune homme en procès pour son patrimoine, Lett. 150, 154.

NICOSTRATE, écrivain. — Synésius a ses ouvrages, Lett. 60.

NOÉ. — Sous Noé le genre humain vivait simplement, Lett. 93.

NONNUS, père de Soséna, Lett. 37.

OLYMPIUS, de Séleucie, l’un des meilleurs amis de Synésius, qui le connut à Alexandrie. — Huit lettres lui sont adressées. Peut-être est-ce à un autre Olympius que la dernière, Lett. 142, a été écrite.

ORION, évêque d’Érythre, mort dans un âge très avancé, Lett. 123.

ORPHEE. — Citation de vers orphiques, Dion, 9.

Osiris. — La plus grande partie de l’Egyptien n’est que l’histoire des deux frères Osiris et Typhon.

PÆONIUS, comte, distingué comme homme de guerre et comme philosophe, s’il faut en croire Synésius, qui la vit intimement pendant son ambassade à Constantinople, et lui fit don d’un astrolabe de son invention, A Pœonius. — Il est aussi question de Pæonius dans la lettre 63. — Peut-être est-ce encore lui que Synésius désigne quand il parle du comte, Lett. 33, 57, 58.

PÂRIS. — Hector lui reprochait sa beauté d’emprunt, Calvitie, 49. — Pâris n’est qu’un débauché qui a amené la ruine de son pays, id., 24.

PARMÉNIDE vint à Athènes, aux Panathénées, Calvitie, 47. — Socrate était soit ami et lui avouait ses craintes, Dion, 12.

PARYSATIS (voir ARTAXERXÉS).

PATROCLE. — Singularité que présentent les jeux aux funérailles de Patrocle, Egyptien, II, 2. — Etait tendrement aimé d’Achille, Lett. 74.

PAUL. — Deux personnages de ce nom. L’un est député par les habitants de Ptolémaïs vers Théophile pour faire confirmer l’élection de Synésius comme évêque, Lett. 410. — L’autre ost l’évêque d’Erythre, réclamé également pour évêque par le peuple de Palébisque, et qui a des démêlés avec son confrère Dioscore, Lett. 123.

PÉLÉE (voir CHIRON). — Ses images le représentent chauve, Calvitie, 47. — Fut réputé le plus remarquable des Grecs, Lett. 93.

PÉNÉLOPE. — Ses ablutions et ses prières à son réveil, Songes, 15. — Elle parle des deux portes par où sortent les songes, id, 17.

PENTADIUS, préfet Augustal, honore de son amitié Synésius, qui lui adressa deux lettres, Lett. 64, 62, et fait de lui un grand éloge, Lett. 64.

PÉRICLÈS portait le titre d’empereur, Royauté, 19. —Caractère de l’éloge funèbre que Thucydide met dans sa bouche, Dion, 3. — Il dépense toute sa fortune pour des choses nécessaires, id., 48.

PHALARIS D’AGRIGENTE, tyran cruel, Contre Andronicus, 12.

PHAÜS, (10 Cyrène, adversaire de Sabbatius, Lett. 144.

PHEDRE suffisait à Socrate comme auditeur, Dion, 47.

PHÉMONOÉ, célèbre interprète de songes, Songes, 23.

PHÉRÉCYDE. — Mot de ce philosophe, Calvitie, 21; Lett. 143.

PHIDIAS a cédé au préjugé populaire en représentant Jupier chevelu, Calvitie, 9.

PHILÉAS (voir Andocide).

PHILÉMON (voir CRATES).

PHILIPPE DE Macédoine (voir LASTHÈNE).

PHILOLAÜS (voir ARCHYTAS). — Synésius parle encore d’un autre Philolaüs, parent de Nicée, Synésius le recommande à Hypatie, Lett. 154.

PHILON. — Philon l’ancien et Philon le jeune, tous deux évêques de Cyrène, Lett. 123.

PHILOROME, esclave fugitif, que Synésius fait rechercher, Lett. 7.

PHILOSTRATE, de Lemnos. — Examen du jugement qu’il porte sur Dion, Dion, 4, 5. — Il trouve que rien n’est plus utile que d’écrire l’histoire de sa propre vie, Songe, 8, 24.

PHOEBAMMON, ami de Synésius qui le recommande à Herculien, Lett. 50.

PHOTIUS, l’un des habitants de Constantinople, avec qui Synésius semble avoir été lié, Lett. 24.

PIERRE. — Trois Pierre sont nommés dans les Lettres. Le premier sert de messager à Synésius pour sa correspondance avec ses amis d’Alexandrie, Lett. 73. — Le second est un effronté coquin qui s’empare, par la violence, de tout ce qui est à sa convenance, Lett. 120. — Le troisième est un prêtre, chargé sans doute, en l’absence de l’évêque, de l’administration du diocèse de Ptolémaïs, et auquel Synésius adresse, d’Alexandrie, les lettres pascales, Lett. 136.

PILATE fut fait gouverneur de la Judée par Tibère, Contre Andronicus, 42.

PINDARE — Citations, Egyptien, II, 8; Calvitie, 13; Songes, 47; Lett. 83.

PIROMIS. — Loi Piromis se succédèrent comme rois de père en fils, Egyptien, I, 5.

PLACIDIE, sœur de l’empereur Arcadius, possède à Constantinople l’ancien palais d’Ablavius, Lett. 24.

PLATon. — Il expose, sous le nom de Timée, ses idées sur la nature du monde, A Pæonius, 3. — Il aima Dion et en fut aimé, id, id. — Synésius l’appelle son maître, Royauté, 8. — Platon compare aux chiens les gardiens de la cité, id, 43, 21. — Il a désiré, mais en vain, voir un roi philosophe, id., 32. — Le génie de Platon n’est pas nécessaire pour réfuter Dion, Calvitie, 23. — Il déclare la guerre aux sophistes, Dion, 2. — Il met dans la bouche d’Aspasie l’éloge des guerriers morts, Id., 3. — Aristide écrit contre Platon, id., 5. — Platon aime à traiter sous des apparences légères des sujets sérieux, Songes, Préface. — Il ne suffit pas, pour comprendre Platon, d’habiter Athènes, Lett. 42. — Platon ne proscrit pas la rhétorique honnête, id., 35. — Il nous représente Socrate recherchant les jeunes gens, dans un âge déjà avancé, id., 60. — Il prend souvent les dieux à témoin, id., 63. — Dans le Phèdre il parle des différentes espèces du beau, Id. —Qualités qu’il réclame des défenseurs de lu cité, Id., 79. —Il veut pour les jeunes gens une éducation mâle, id., 93. — Citations, Royauté, 19; Calvitie, 5, 47; Dion, II, 42; Songes, 8, 23; Contre Andronicus, 9; Lett. 27, 34, 60, 82, 123.

PLOTIN. — Ce qu’il dit à ses amis en mourant, Lett. 6.

POEMÉNIUS, intendant des domaines d’Artabazace, l’ancien gouverneur de Libye, Lett. 44.

POLYCRATE (voir AMASIS).

POLYDAMNE (voir HELÈNE).

POLYGNOTE, le peintre. — Ses chefs-d’œuvre ont été enlevés d’Athènes, Lett. 13.

POLYPHÈME (voir GALATEE).

POMPEE. — Il fallut sa fortune pour vaincre les esclaves, Royauté. 22.

PRIAM. — Son royaume fut détruit par la faute d’un débauché, Calvitie, 24.

PRIAPE est le dieu de la débauche, Lett. 46.

PROCLUS, de Constantinople. — Synésius, pondant son séjour dans cette ville, s’ôtait lié avec lui; il lui avait emprunté de l’argent, Lett. 60. —Plus Lard il lui envoie des présents, Lett. 80. —Il lui écrit, Lett. 153.

PRODICUS. — Socrate va assister aux leçons de Prodicus et de Protagoras, Dion, 47.

PROMETHEE a mis dans nos cœurs l’espérance, Songes, 16.

PROTAGORAS (voir PRODICUS).

PROTEE éludait par ses discours captieux la curiosité des visiteurs, Dion, 7. — Il est vaincu par Ménélas, id., 8; Lett. 33. — Il faut imiter la discrétion de Protée, Lett. 4.

PROTÉSILAS a longuement parlé des héros grecs et troyens, Calvitie, 19.

PSAMMITICHUS (voir CAMBYSE).

PTOLÉMÉE, fils de Lagus, a raconté l’expédition d’Alexandre, Calvitie, 15.

PTOLÉMÉE, l’astronome, s’est contenté de la connaissance des seize étoiles de première grandeur pour déterminer les heures de la nuit, à Pæonius, 6.

PYLÉMENE, avocat d’Héraclée, en Isaurie, habitait souvent Constantinople. C’était un des plus chers amis de Synésius. Seize lettres lui sont adressées.

PYTHAGORE. — Les disciples de Pythagore rendirent de grands services à l’Italie, A Pæonius, 3. — Pythagore dit que le sage n’est que le spectateur des choses d’ici-bas, Egyptien, II, 8. — Il interdit de rien changer au texto des livres, Dion, 19, 20. — D’après lui un ami est un autre nous-même, Lett. 30.

QUINTIANUS semble avoir été l’un des principaux propagateurs de l’hérésie d’Eunome, Lett. 141.

RHÉE. — Ses adorateurs sont insensibles aux blessures, Lett. 87.

RUFIN. — Il y a eu plusieurs personnages considérables de ce nom. Le Rufin que cite Synésius, Lett. 64, doit être celui contre lequel Claudien composa ses sanglantes invectives, et qui, après avoir été consul et préfet du prétoire, fut assassiné en 395.

SABBATIUS (voir PHAÜS).

SAPHO. — Synésius veut chanter après Sapho, Hymne I, 3. — Citation d’une expression de Sapho, Lett. 38.

SATYRES. — Dans des statuettes de Satyres et de Silènes les artistes athéniens renfermaient des divinités charmantes, Lett. 63.

SAÜL, pour avoir gardé une part du butin, fut abandonné de Dieu, Lett. 141.

SECUNDUS, de la Cyrénaïque, semble avoir été recommandé par Synésius à Olympius, Lett. 57.

SÉMIRAMIS avait bâti des murs solides, Lett. 40.

SENNACHÉRIB (voir EZÉCHIAS).

SIBYLLES. — Citation de vers sibyllins, Songes, 6, 9, 11.

SIDÉRIUS, évêque de Palébisque, transféré plus tard par saint Athanase sur le siège métropolitain de Ptolémaïs, Lett. 123.

SILÈNE est chauve et calme au milieu des Bacchantes, Calvitie, 6.

SILÈNES (voir SATYRES).

SIMON (voir CRITIAS).

SIMONIDE (voir HIÉRON).

SIMPLICIUS, comte et maître de la milice sous Arcadius. — Synésius, qui se glorifie d’être son ami, fait de lui un grand éloge, et dit que c’est un soldat qui s’occupe de poésie, Lett. 80. — C’est sans doute à cause de l’autorité militaire qu’exerce Simplicius que Synésius, dans une des trois lettres qu’il lui adresse, exprime les plaintes des Cyrénéens contre le général Céréalius.

SIRÈNES. — Ulysse se fit enchaîner pour passer devant le rivage des Sirènes, Lett. 41. — Explication de l’allégorie des Sirènes, Lett. 48.

SISYPHE, monteur et voleur, Lett. 50, 64, 66, 115. Il ne reculait devant aucune entreprise criminelle.

SOCRATE. — On le représente chauve; il aimait à ressembler à Silène, Calvitie, 6, 18. —Il était colère pur nature, id., 17. — Dion l’a poursuivi de ses railleries, Dion, 3. — Mérite éminent de Socrate, id., 5. — Il craignait de parler sans savoir, id., 12. — Sa modestie; il ne se donne pas pour un sage; il se fait le disciple de tous; son entretien avec le jeune Phèdre, id., 17. — Il allait s’instruire auprès d’Aspasie, id., 48. —Il composa des vers dans sa prison, id., id. — Dans un âge déjà avancé il recherche les jeunes gens, Lett. 60.

Sophocle. — Citation, Lett. 10.

SOSÉNA, jeune Cyrénéen, dont Synésius vante le mérite, et qu’il recommande à ses amis de Constantinople, Lett. 36, 37.

SOTÉRICHUS, personnage sur lequel nous ne savons rien, si ce n’est qu’il tourmentait un certain Denys, Lett. 107.

SPARTACUS (voir CRIXUS).

SPATALUS, sicaire dont on supposait que Jean s’était servi pour faire assassiner son frère Emile, Lett. 65.

STÉSICHORE ajoute par ses poésies à la gloire des héros, Songes, 27.

STRATONICE, sœur de Synésius, mariée à Théodose, Lett. 70. — Une lettre lui est adressée.

SYRIANUS, médecin dans la Cyrénaïque, Lett. 15.

SYRUS était chargé des lettres d’Olympius pour Synésius, Lett. 73.

TARQUIN. — A partir de la chute de Tarquin le nom de roi est odieux aux Romains, Royauté, 19.

TAURUS, fils d’Aurélien, fut consul en 428. Synésius parle des grandes espérances qu’il donnait, Lett. 19. — Dans la préface de l’Égyptien, Synésius dit que ce livre a été écrit sous les fils de Taurus: quel est cet autre Taurus? Je l’ignore; peut-être le Père d’Aurélien.

TÉLÊPHE (voir CRÉON).

TEUCER est vaincu par un archer sans renom, Egyptien, II, 2.

THALÉLÆUS, personnage auquel est envoyée la seconde Catastase.

THÉMIS est la déesse des conseils, Royauté, 22. — Loi instituée par Thémis pour les âmes, Egyptien, 1, 4.

THÉMISTOCLE put seul expliquer aux Athéniens l’oracle de Delphes, Songes, 4. — Il fut réputé le plus remarquable des Grecs, Lett. 93. — H aimait le pouvoir surtout pour obliger ses amis, id., 130.

THÉOCRITE. — Il faudrait le génie de ce poète pour louer dignement la campagne où vit Synésius, Lett. 46. — Citation, Lett. 64.

THÉODORE. — Il y a un Théodore, médecin d’Alexandrie, auquel Synésius adresse une lettre assez courte, Lett. 3. — Plus tard il recommande à ses amis de la Pentapole, Lett. 67, 69, 70, un sénateur d’Alexandrie, « parent, dit-il, de ce Théodore, aujourd’hui mort, et qui, pendant sa vie, accueillait avec tant d’empressement les Cyrénéens ». Peut-être est-ce le même que le médecin. — Un autre Théodore était l’ami de Jules, Lett. 88, l’adversaire déclaré de Synésius dans les affaires publiques de Cyrène.

THÉODOSE. — Quatre personnages de ce nom. Le premier est l’empereur Théodose, qui n’a dû la couronne qu’à ses travaux, Royauté, 4. Il est mort dans toute sa gloire, id., 5. Il a traité les barbares avec trop de bonté, id., 23. Ailleurs encore Synésius le nomme en passant. Contre Andronicus, 12. — Le second est le beau-frère de Synésius, qui le recommande à son ami Nicandre, Lett. 70. Une lettre lui est adressée, Lett. 8. — Le troisième est un grammairien d’Alexandrie, ami de notre autour, Lett. 40. — Le quatrième est un Cyrénéen, dont les héritiers vendent à Synésius un esclave, Lett. 41.

THÉOGNIS. — Citation, Lett. 5.

THÉOPHILE, patriarche d’Alexandrie. — Synésius lui fait exposer par son frère les motifs pour lesquels il repousse l’épiscopat, Lett. 110. — Plus tard, devenu évêque, il lui écrit huit lettres. Cette partie surtout de sa correspondance est intéressante.

THÉOTECNE, ami et disciple d’Hypatie, pour lequel Synésius semble avoir beaucoup de vénération, Lett. 16, 157.

THÉOTIME, ami de Synésius, qui vante en termes magnifiques son talent poétique, Lett. 58. — Plus tard Théotime fut en grande faveur auprès (l’Anthémius, comme on le voit par les deux lettres que Synésius lui adresse, Lett. 92, 120.

THÉTIS a des pieds d’argent, Calvitie, 3, 20.

THOAS, le plus cruel entre tous les auxiliaires d’Andronicus, Contre Andronicus, 43, 14; Lett. 124.

THONIS (voir HÉLÈNE).

THRASYMAQUE, personnage d’un des dialogues de Platon, est vaincu par la force de la vérité, Calvitie, 4. — Clitophon le préférait à Socrate, Dion, 47.

THUCYDIDE (voir PÉRICLÈS). — Citation de cet historien, Calvitie, 10.

TIBERE (voir PILATE).

TIMARQUE (voir CLISTHÈNE).

TIMÉE, dans la bouche duquel Platon met ses idées sur la nature du monde, remplissait avec éclat des fonctions publiques, A Pæonius, 3. — Il attribue une âme à chaque astre, Songes, 23.

TITANS sont avec les Géants dans le Tartare, Egyptien, II, 3. — Sont enchaînés dans une forteresse inaccessible, Contre Andronicus, 7.

TROÏLE, célèbre sophiste, jouissait du plus grand crédit auprès d’Anthémius, Lett. 60, 120, 124. — Synésius, qui s’était lié avec Trolle, lui écrit six lettres; il a souvent recours à son influence, et il semble qu’on effet Trolle lui ait rendu des services signalés.

TRYPHON, après avoir gouverné la Pentapole, habitait Constantinople; Synésius, son ami, lui envoie des présents, Lett. 60, 80. — Il lui recommande un de ses amis, et le remercie de tout ce qu’il a fait pour Cyrène, qui sans lui n’existerait plus, Lett. 78.

TYPHON, l’un des deux frères dont Synésius raconte l’histoire dans l’Egyptien.

ULYSSE reste insensible aux injures des femmes, Calvitie, 2. — Il a une belle chevelure, id., 3. — Il est en butte aux railleries des prétendants, id., 11. — Il interprète sagement le songe de Pénélope, Songes, 17. — Profit qu’il a retiré de ses voyages, Lett, 4. — Herculien ressemble à la fois à Ulysse et à Ménélas, id., 33. — Ulysse se fait lier pour passer auprès des Sirènes, Lett. 41. — Il mentait souvent, Lett. 66. — Il cherchait un homme portant un gouvernail, id., 93. — Singulière idée que les paysans de la Cyrénaïque se font d’Ulysse, id., id. — Il essaie de tromper Polyphème, id., 415. Il reçoit d’Éole des outres pleines de vent, id., 140.

URANIUS, de Nysse, ami de Synésius, qui lui écrit en lui envoyant, en don, un cheval de la Cyrénaïque, Lett. 56.

URSICINUS avait été chargé d’une lettre d’Herculien pour Synésius, Lett. 48, 50. — Pas d’autres détails sur ce personnage.

VALENS, l’empereur, avait eu sous ses ordres, dans son armée, Sidérius, qui devint plus tard évêque de Palébisque, Lett. 123.

VÉNUS a l’éclat de l’or, Calvitie, 3. —Elle est sphérique comma Jupiter, id., 20. — Elle exerce sa colère sur les femmes de la Libye comme sur celles de Lemnos, Lett. 16. — Stratonice, sœur de Synésius, est belle comme Vénus, id., 70.

VESTA reste seule dans le palais céleste, Dion, 17,

VULCAIN a une grande habileté, Calvitie, 17; Lett. 27.

XANTHIPPE traitait avec dédain Socrate, son mari, Dion, 17.

XÉNOCRATE a l’extérieur sévère, Lett. 63.

XÉNOPHON se distingue par son courage et ses talents militaires, à Pæonius, 3. — Il vante les vertus d’Agésilas, Royauté, 19.

Xerxes reconnaît que sa vie est moins heureuse que celle d’un chasseur eubéen, Dion, 4.

ZALEUCUS (voir CHARONDAS).

ZÉNAS, personnage insolent, gouvernait à son gré l’esprit d’Andronicus, Lett. 124.

ZÉNON rétablit la liberté dans beaucoup de villes, A Pæonius, 3. — Il vint à Athènes, à l’époque des Panathénées, Calvitie, 17. — Dion l’a poursuivi de ses railleries, Dion, 3. — Zénon est ami de Socrate, qui lui avoue ses craintes, id., 12. — Le portique où philosophait Zénon a perdu ses ornements, Lett. 42.

ZOROASTRE a été doué d’un génie supérieur, Dion, 12.

Zosime, venu de Constantinople dans la Cyrénaïque, apporte à Synésius des lettres de ses amis, Lett. 26.