SCYLAX DE CARYANDA (01).
Périple de la mer qui baigne les rivages de l'Europe, de l'Asie et de la Libye.
2. IBÈRES. En Europe on trouve tout d'abord les Ibères, peuple de l'Ibérie, et le fleuve Iber (l'Ebre)...; puis Emporium [ville hellénique dont le nom est Emporium] (02) : ce sont des colons des Massaliotes ...
3. LIGYES et IBÈRES. À partir des Ibères vient une population mêlée de Ligyes et d'Ibères, jusqu'au fleuve Rhodan. Le trajet le long des côtes des Ligyes, d'Emporium au Rhodan, est de deux jours et une nuit.
4. LIGYES. À partir du Rhodan se trouvent les Ligyes jusqu'à Antium. Dans cette contrée est la ville hellénique de Massalie et son port ... (03). Ce sont des colonies de Massalie. Le trajet le long des côtes, du Rhodan jusqu'à Antium, est de quatre jours et quatre nuits. Tous ces parages, des Colonnes d'Hèraclès à Antium, offrent de bons ports (04).
16. OMBRIQUES. Après les Saunites (Samnites) vient le peuple des Ombriques, et leur ville Ancôn. Ce peuple honore Diomède, qui a été son bienfaiteur, et il y a chez lui un temple de ce héros (05). Le trajet le long des côtes de l'Ombrique est de deux jours et d'une nuit.
18. CELTES. Après les Tyrrhènes, se trouve une population celte laissée en ce pays par l'expédition (06), laquelle par une étroite bande de terre va jusqu'à l'Adrias. Or là est le fond du golfe Adrias.
19. ÉNÉTES. Après les Celtes, il y a les Énétes, peuple chez lequel se'trouve l'Éridan : à partir de là le trajet le long des côtes est d'un jour (07).
69. Les plus grands fleuves de l'Europe sont le Tanaïs, l'Ister et le Rhodan.
90. PAPHLAGONIE. Après l'Assyrie on trouve la Paphlagonie. Il y a dans cette contrée le port de Stéphanè, Colusse, ville Hellénique, Cinôlis, ville Hellénique, Carambis, ville Hellénique, Cytôris, ville Hellénique ... (08)
Périple de la mer extérieure, etc.
LIVRE II.
6. [Le mont Pyrènè] disjoint et sépare l'Ibérie de la Celtogalatie qui en est voisine.
Périple de la Celtogalatie.
49. (09) Le pays appelé Celtogalatie est très étendu ;et du côté de la terre et du côté de la mer; il est partagé en quatre provinces : Gallie Akytanie, Gallie Lugdunèsie, Gallie Belgique et Gallie Narbonèsie. De ces provinces les trois que nous avons nommées les premières avoisinent l'Océan et regardent vers les Ourses (le Nord). La Narbonèsie est située près de notre mer, - la mer intérieure, et regarde au midi. Commençant donc régulièrement par l'Akytanie, nous exposerons le périple des peuples qui habitent le long de la partie septentrionale de l'Océan Celtogalatique ; nous avons promis de décrire ce périple. Pour le périple de la Narbonèsie, nous l'avons clairement détaillé dans l'Abrégé de la Géographie ou du Périple d'Artémidore, bien que le susdit Artémidore n'ait pas donné la division par provinces [de la Celtogalatie et] (10) de l'Ibérie.
Périple de l'Akytanie.
20. L'Akytanie est bornée au nord par la partie de la province Lugdunèsie qui y est attenante, et par l'Océan qui vient après elle au nord ; au levant, de même par la partie de la Lugdunèsie qui suit le fleuve Liger, jusqu'à ses sources, et par une partie de la Narbonèsie jusqu'à son extrémité. à la Pyrènè ; au couchant par l'Océan Akytanique ; au midi par la partie de la Pyrènè qui incline à la pointe d'OEasso, vers l'Océan, et par la partie de la province Narbonèsie de la source du Liger à l'extrémité susdite dans la Pyrènè. Telle est dans son ensemble cette circonscription provinciale : quant aux détails de la côte qui borde l'Océan akytanique, les voici :
21. À la pointe d'OEasso dans la Pyrènè, succède les bouches du fleuve Aturis : la distance n'excède pas 1.250 stades, elle n'est pas au-dessous de 785. Des bouches de l'Aturis. aux bouches du fleuve Signatis (11), 500 stades, 450 [stades]. Des bouches du fleuve Signatis à la pointe de Curianne 3.500 stades, 370 stades. De Curianne (12) aux bouches du fleuve Garunnas, dont la largeur est de 50 [stades], 600 stades, 430 [stades]. Des bouches du fleuve Garunnas jusqu'à ses sources il y a 900 stades, 600 stades. En remontant le fleuve Garunnas, on rencontre la ville d'Akytanie, Burdigala. Là habitent les Santons, dont la ville Médiolanium est située sur la mer, près du fleuve Garunnas. Des bouches du fleuve Garunnas à la pointe des Santons 175 stades, 325 stades. De la pointe des Santons aux bouches du fleuve Canentelle (13) 560 stades, 550 stades. Des bouches du fleuve Canentelle à la pointe des Pictons 210 stades, 150 stades. De la pointe des Pictons au port de Sicor, 300 stades, 290 stades. Du port de Sicor aux bouches du fleuve Liger qui (à cet endroit) est très large et dont la largeur est de .............. [stades], 185 stades, 155 stades. Près de ce fleuve habite le peuple des Samnites.
22. Dans le sens de la longueur, l'Akytanie partant des bouches du fleuve Aturis, et aboutissant à la ville d'Avaricum, a suivant la ligne la plus étendue 1.408 stades. La largeur de l'Akytanie, à partir de son extrémité à la Pyrènè, en finissant à l'endroit où le fleuve Liger fait un détour vers le midi, est de 2.250 stades. Le pourtour de l'Akytanie à l'intérieur des terres n'a pas plus d e 4.770 stades et pas moins de 3.370. Elle renferme : peuples, 16; villes remarquables, 16; fleuves remarquables, 5; promontoires remarquables, 1; port remarquable, 1 .
23. En somme pour le périple de l'Akytanie maritime, de la pointe d'OEasso, dans la Pyrènè jusqu'aux bouches du fleuve Liger, on n'a pas plus de 4.800 stades, pas moins de 3.525.
Périple de la Lugdunèsie.
24. La Gallie Lugdunèsie est bornée du côté des Ourses par l'Océan Prettannique, au levant par la province Belgique, suivant la direction du fleuve Sècoanas; au couchant, par l'Océan Akytanique et au midi par une partie de la province Narbonèsie. Voilà quelle est dans son- ensemble -cette circonscription provinciale : [quant aux détails, les voici *****.]
25. La Lugdunèsie s'étend en longueur du cap Gabæum, et du côté de l'orient par où elle touche à la Belgique, en suivant le fleuve Sècoanas, sur un espace de 3.376 stades. Sa largeur à partir de la ville de Cabyllinum au midi, jusqu'aux bouches du fleuve Sècoanas, est bien aussi de 3.080 stades. Par terre le circuit de cette province est de 7.290 stades (au plus) et de 6.420 stades (au moins). Elle comprend : peuples, 25; villes remarquables, 26; montagne remarquable, 1 ; fleuves remarquables, 4 ; promontoire remarquable, 9 ; ports remarquables, 3.
26. En somme, des bouches du fleuve Liger jusqu'aux bouches du fleuve Sècoanas, le périple de la Lugdunèsie maritime est de 3.065 à 3.370 stades.
Périple de la Belgique, y compris les Germanies supérieure et inférieure.
27. La Belgique, avec les deux Germanies, est bornée du côté des Ourses; par l'Océan septentrional, (par la partie) qui s'étend le long de la Prettanie (Bretagne); au levant, par le fleuve du Rhin, le long de la grande Germanie, jusqu'à la source du fleuve, et aussi par la montagne qui va de sa source jusqu'aux Alpes, laquelle s'appelle Adulas; au couchant, par la province Lugdunèsie, et le susdit fleuve Sècoanas; au midi, par le reste de la Narbonnèsie. Telle est, dans son ensemble, la circonscription de cette province : [quant aux détails particuliers, les voici **** :]
28. Depuis la mer jusqu'au fleuve Obrincas (14), la Germanie prend le nom d'inférieure ; à partir du fleuve Obrincas, celui de supérieure.
29. Dans le sens de la longueur, la Belgique, y compris les deux Germanies, commence aux bouches du fleuve Phrudis et, vers le levant, finit au fleuve du Rhin, le long de la grande Germanie ; elle va jusqu'à la source du fleuve, et cette longueur est de 2685 stades. La largeur, à partir du mont Adulas et de la limite commune aux Alpes et à ce mont, jusqu'à l'embouchure occidentale du fleuve du Rhin, est de 4.375 stades. La province de la Belgique [avec les deux Germanies] comprend dans les bornes de son territoire de 12.300 à 15.160 stades. Dans la Belgique, y compris les Germanies : peuples, 24; villes remarquables, 38 ; montagnes remarquables, 2; fleuves remarquables, 7; cap remarquable, 4.
30. Du fleuve Sècoanas jusqu'au fleuve du Rhin, (c'est-à-dire) jusqu'à son embouchure dite occidentale, tout le périple de la Belgique maritime, avec la Germanie supérieure et la Germanie inférieure, présente un total de 3.850 stades au plus et de 3.180 stades au moins.
Des îles Prettaniques.
Albion est de beaucoup la plus grande : elle est située en face de la Celtogalatie, et s' étend le long de la Lugdunèsie et de la Belgique, jusqu'à la grande Germanie, ayant comme deux pieds, dont le plus grand et le plus petit s'allonge jusqu'à l'Akytanie.
Périple de l'île Prettanique d'Albion.
41. L'île Prettanique d'Albion est bornée... au midi par l'Océan Prettanique, par les contrées et les provinces de la Gallie, dont il a été précédemment parlé.
MARCIEN D'HÉRACLÉE.
Abrégé du Périple de la mer intérieure (15).
Liv. 1, Préambule. 2... Pythéas de Massalie... et Euthymène de Massalie (qui semblent avoir fait ces recherches avec méthode)....
Périple de la Paphlagonie.
9. Les parties maritimes de la Paphlagonie sont toutes situées sur le Pont (-Euxin); de la Bithynie celles qui ont été sus-mentionnées, sont sur le Pont (-Euxin) ; celles qui le précèdent, bordent le Bosphore de Thrace, le golfe Astacène (16), et même la Propontide jusqu'au fleuve Rhindacos. De Tium au fleuve Psilis, il y a 60 stades; du Psilis au fleuve Parthénios, 70 stades; du Parthénios à la ville d'Amastris et au fleuve, 90 stades ; en tout, de Tium à Amastris, 220 stades. - D'Amastris. au fort de Crômne, 190 stades; de Crômne au fort de Cytôre, 90 stades : là, un mouillage. [De Cytôre à Ægialos, il y a 60 stades] ; d'AEgialos à la ville de Climax, 50 stades ; de Climax au fort de Timolaos, 60 stades ; du fort de Timolaos au haut et long promontoire de Carambis, 100 stades. - En. face de Carambis, en Europe, se trouve un très grand promontoire appelé Kriou -Métôpon (Front de Bélier). - De la pointe de Carambis au bourg de Callistratie, 20 stades ; de Callistratie au lieu dit Garium, 80 stades; du lieu dit Garium à la ville d'Abônou-Tîchos, qu'on appelle aujourd'hui Iônopolis, 120 stades; d'Abônou-Tîchos à la petite ville d'Aeginètès et au fleuve, 1 60 stades ; d'Aeginètès au bourg de Cinôlis et au fleuve (il y a un port de refuge à l'endroit appelé Anticinôlis), 60 stades. De Cinôlis à Stéphanè, bourgade, 150 stades : là, un port. De Stéphanè au fort Potami (les Fleuves), 120 stades : On passe à Potami en bac. Du fort Potami à la pointe dite Syrias-Leptè, il y a 120 stades. À la pointe Syrias succède un golfe. Le trajet de là à ce golfe, à Arménè, bourgade et grand port, est de 50 stades. À côté du port est le fleuve nommé Ochosbanès. D'Arménè à la ville de Sinôpè, il y a 50 stades. Aux extrémités (du port d'Arménè) est située une île qu'on appelle Seopélos (17) : elle permet de passer aux petites embarcations, mais les grandes doivent en faire le tour pour aborder vers la ville, et ce trajet fait encore 10 stades. De la pointe de Carambis à Sinôpè le trajet en ligne droite est de 700 stades. En tout, il y a d'Amastris à Sinôpè 1450 stades. D'Hèraclée à Sinôpè, il y en a 2010; de l'Hiéron (18) à Sinôpè, 3570; de Sinôpè au fleuve Evarchos, 80. Ce fleuve sert de limite à la Paphlagonie et à la Cappadocie (19). Les anciens veulent que la Cappadocie s'étende jusqu'au Pont-Euxin ; quelques-uns ont appelé ces peuples Leucosyres (Syriens blancs) : aujourd'hui les contrées contiguës à la Paphlagonie jusqu'aux frontières des Barbares s'appellent proprement le Pont, et elles sont divisées en deux provinces.
Périple des deux Ponts.
10. Du fleuve Evarchos au fort de Caruse, 70 stades ; il y a là un port pour les vents d'Ouest. Du fort de Caruse au fort de Zagôrum, il y a 120 stades ; du fort de Zagorum au fleuve Zalècos, et à la bourgade qui n'a pas de port, 120 stades; du fleuve Zalècos au fleuve Halys, là où il est navigable, 150 stades; du fleuve Halys au marais et au mouillage situé au-dessus et appelé Naustathmos, 120 stades; de Naustathmos à un autre marais appelé Cônôpium, et sans port, 120 stades; de Cônôpium à la ville d'Amisos, 150 stades. En tout de Sinôpè à Amisos il y a 950 stades; de l'Hiéron à Amisos, il y en a 4520, et d'Amisos au fleuve Lycaste, 20.... (20)
Lacune.
DU MÊME, FRAGMENTS (MÊME OUVRAGE).
Périple du reste de l'Europe.
6. Narbôn, emporium et ville celtique Marcien l'appelle Narbônèsie. (Étienne de Byz.)
DU MÊME.
Abrégé des onze livres de la géographie d'Artémidore d'Éphèse (21).
Europe, liv. 1.
3. Mastramèle, ville et étang de la Celtique. - Artémidore dans l'Abrégé des Onze.
4 . Le périple de la Narbonèsie a été par nous clairement exposé dans l'Abrégé de la Géographie ou du Périple d'Artémidore : cependant le dit Artémidore n'a pas donné la division de la Celtogalatie en provinces, comme il a fait pour l'Ibérie.
5. Narbôn, emporium et ville de la Celtique.... Marcien l'appelle Narbônèsie (Étienne de Byzance) (22).
AGATHÉMÈRE, FILS D'ORTHON (23)
Tableaux de Géographie.
IV,
17 De Rome aux Alpes et à Scingomagus qui est au pied des Alpes, il y a 4152
stades ; de là, à travers la Celtique jusqu'à la ville d'lllibirris, on
compte [3747stades].
18. La largeur de la (terre) habitée. d'Alexandrie... à l'entrée du Pont
(-Euxin)... : de là à Carambis elle est de 2800 stades...
19. Autrement, en mesurant de ville en ville.: d'Alexandrie... à ... à
l'entrée du Pont (-Euxin) ; de là à Carambis, 2800 stades.
20. Les Stoechades, ainsi que leur nom l'indique, s'étendent sur une ligne
droite, en avant des villes Massaliaques : les plus grandes, au nombre de trois,
et deux petites, près de Massalie même.
Tableaux de Géographie en Abrégé (24).
IV.
6. Ces contrées (les Hispanies ou Ibèries), comme une presqu'île, sont
baignées par la mer, à l'exception d'un isthme très étroit, sur lequel
s'étendent les monts Pyrénées qui les séparent des Gallies (Gaules).
7. Des Gallies, qu'on appelait autrefois Galaties, et qui sont situées à la
suite (des Hispanies), l'Aquitanie, la Lugdunèsie et la Belgique, y compris les
deux Germanies, sont tournées vers la mer extérieure et toutefois s'étendent
aussi, surtout la Lugdunèsie, vers l'intérieur des terres; la Narbônèsie est
située près de la mer intérieure et devant les autres.
8... Puis, après la Belgique, vient à l'est et d'un seul tenant la Germanie,
qui incline, elle aussi, vers la mer extérieure : après la Narbônèsie est
l'Italie comprise entre deux mers. La Germanie est bornée par le fleuve du Rhin
qui, parti des montagnes au-delà des Alpes, se rend dans la mer extérieure ;
l'Italie, du côté de la Narbônèsie, a pour limites les Alpes maritimes. Ces
montagnes se dirigeant vers les Ourses, puis tournant au levant, séparent aussi
le reste de l'Italie des peuples établis au delà.
VI... 20... Entre la Pamphylie et le Pont est située la Galatie. En face de
cette contrée, et montant au-delà de la Colchide, vers les Ourses, se
développe la Cappadocie.
30. Des fleuves de l'Europe les plus grands après (l'Ister) sont... le Rhin. Il
y a encore d'autres fleuves qui sont grands aux environs de leurs embouchures,
notamment.... le Sècoanas, le Dorias et ceux qui avoisinent le Rhodan.
XIV, 10. La largeur (de notre mer) à partir de Massilie (25)
- et c'est là que s'enfonce le plus vers les Ourses la courbe de la mer
Gallique - jusqu'à la colonie d'Igilgilis, en Mauritanie, est de 5500 stades,
733 milles.
48. La plus grande largeur de la mer est de 5000 stades, depuis le golfe
Galatique, entre Narbôn et Massalie, jusqu'à la Libye, en face.
49. Or la mer adjacente à l'Europe porte plusieurs noms. D'abord à l'ouest,
elle s'appelle Ibèrique; après celle-là, le golfe qui est près de Massalie
et de Narbôn, golfe. Galatique. Puis, là où commence actuellement l'Italie,
vient la mer Ligystique...
53. Le côté droit du Pont (-Euxin) s'étend partout en ligne directe, excepté
à l'endroit où s'élève Carâmbis... quam Arelata vocant, quae accipiens
omnia mundi negotia supra dictæ civitati emittit. Omnis autem regio viros habet
fortes in prælio et nobiles in omni negotio. His adjacet gens multa Gothorum.
59.. Post Gallias Hispania, etc.
TOTIUS ORBIS DESCRIPTIO (26)
Junior. 41. Inde obviat Galatia provincia optima, sibi sufficiens, quae plurimam vestem emens ac vendens, fisco bonos milites praestat. Habet et civitatem magnam Ancyram, quae divinum panem et eminentissimum dicitur manducare.
Anonymi. 41 . Inde obviat Galatia provincia optima, sibi sufficiens. Negotiatur vestem plurimam. Aliquotiens vero et milites bonos dominis praestat. Et habet civitatem maximam quae dicitur Ancyram. Divinum panem et eminentissimum manducare dicitur.
Junior. 58. Post Pannoniam Galliarum provincia, quae maxima est et propter imperatorem, quo semper eget, in multitudine omnibus bonis abundat, sed plurimi pretii ; cujus maxima civitas Triberis dicitur, in qua dominus gentis inhabitat; est enim mediterranea. Habet alteram juxta mare priori similem civitatem.
58.
Post Pannoniam Galliarum provincia; quæ cum maxima sit, et imperatorem semper
egeat, hunc ex se habet. Sed propter majoris præsentiam omnia in multitudine
abundat, sed multi pretii. Civitatem autem maximam dicunt habere quae vocatur
Triveris, ubi et habitare dominus dicitur., et est mediterranea. Similiter autem
habet alteram civitatem in omnibus ei adjuvantem quæ est super mare, quant
dicunt Arelatum, qua ab omni mundo, negotia accipiens prædictæ civitati
emittit. Omnis autem regio viros habet fortes et nobiles; in bello itaque
plurimum exercitum et fortem Gallorum esse dicunt ; et est in omnibus provincia
admirabilis. Et habet adjacentem gentem barbaram Gothorum.
59. Deinde ad Gallias Spania, etc.
PÉRIPLE DU PONT-EUXIN (27)
13...
De Tium au fleuve Bilkeôs, stades 20, milles 2 2/3. Ce fleuve Billæos, à ce
que disent quelques-uns, borne la Bithynie ; ce qui vient à la suite appartient
à la Paphlagonie. Quelques-uns aujourd'hui veulent que ce soit le fleuve
Parthénios qui borne la Bithynie et la Paphlagonie. Du fleuve Billæos au
fleuve Psilis, dit aujourd'hui Papanios, stades 60, milles 8. Du fleuve Psilis
ou Papanios au fleuve Parthénios, stades 70, milles 9 1/3 (28).
14. Ce [fleuve] Parthénès est navigable; son cours est très lent. Artémis,
dit-on, y trouve un bain d'une extrême limpidité (29).
15. Du Parthénios à Amastra, qu'on appelle aussi Amastris, ville Hellénique
qui a elle-même un fleuve, et qui auparavant s'appelait Sésamos (30),
stades 90, milles 12. - D'Hèraclée à Amastris, stades 700, milles 90.
17. D'Amastris à la jetée d'Erythines, stades 90, milles 12. De la jetée
d'Erythines au fort de Crômne, stades 90, milles 12. Du fort de Crômne à
Cytôre, stades 90, milles 12. De Cytôre au fort d'Aegialos, stades 60, milles
8. D'Aegialos au bourg de Climax, stades 50, milles 6 2/3. De Climax au fort
Timolaium, stades 10, milles 5 1/3. De Timolaium à Thymènes, stades 20, milles
2 2/3. De Thymènes à Carambis., haut et long promontoire, stades 120, milles
16 (31).
18. En face de Carambis est situé en Europe un très grand promontoire, très
haute montagne, escarpée du côté de la mer, et dite Kriou-Metôpon (Front de
Bélier). De Carambis à ce cap le trajet par mer est d'un jour et d'une nuit (32).
19, De Carambis à la ville de Callistratis appelée aussi Marsille, stades 20,
milles 2 2/3. De Callistratis à Zéphyrium, stades 40, milles 5 1/3. De
Zéphyrium au lieudit Garium, stades 30, milles 4. De Garium à Abônou-Tîchos,
qu'on appelle aujourd'hui Iônopolis, stades 120, milles 16. - Station navale
peu sûre, mouillage assez bon, à moins d'une violente tempête (33).
20. D'Iônopolis à Aeginètès, petite ville et fleuve, stades 120, milles 16.
D'Aeginètès à Cimôlis (34), bourgade appelée
aujourd'hui Cinôlè, stades 60, milles 8. À Cinôlè les vaisseaux peuvent
mouiller dans la belle saison; il y a aussi un port de refuge à l'endroit
appelé Anticinôlis. De Cinôlè à Stéphanè, bourgade et port, stades 180,
milles 21. De Stéphanè au fort de Potami (les Fleuves), stades 150, milles 20.
De Potami à Syrias-Acrouleptè, stades 120, milles 16. À la suite de
Syrias-Acrouleptè, se trouve un golfe : le trajet par ce golfe jusqu'à
Arménè, bourgade et grand port, est de 67 stades ou 8 milles. Près du port se
trouve un fleuve nommé Ochthomanès (35).
22. D'Arménè à Sinôpè, colonie de Milet, stades 10, milles 5 1/3. Aux
extrémités se trouve une petite île qui est appelée Scopélôs : elle laisse
un passage (entre elle et le continent) aux petits vaisseaux, mais les grands
doivent en faire'le tour pour aborder à la ville. Le tour de l'ile compte en
plus 40 stades, ou 5 milles 1/3.
23. De Sinôpè au fleuve Evarchos, appelé à présent Evèchos, stades 80,
milles 10 2/3. Ce fleuve Evarchos forme la limite de la Paphlagonie et de la
partie voisine de la Cappadocie : les anciens veulent que la Cappadocie aille
jusqu'au Pont-Euxin; quelques-uns ont appelé ces peuples Leucosyres (Syriens
blancs). Aujourd'hui ce qui vient immédiatement après la Paphlagonie jusqu'aux
frontières des Barbares s'appelle proprement le Pont, et se divise en deux
préfectures (36).
21. Du fleuve Evarchos à Caruse qui est un marché avec un port à l'abri des
vents d'ouest, et qui a été d'abord nommé Polichnion (37)
(La Villette), stades 70, milles 9 1/3. De Caruse à Gurzubanthum, stades 60,
milles 8. De Gurzubanthum au fort de Zagôrum, aujourd'hui appelé Calippes,
stades 150, milles 20. De Zagôrum au fleuve Zalècos, et à la bourgade du
même nom, dépourvue de port, stades 90, milles 12. Du fleuve Zalècos à
l'Halys, fleuve navigable, stades 210, milles 28 (38).
26. Du fleuve Halys à Naustathmos, où se trouve un marais, stades 40 (90?),
milles 5 1/3. De Naustathmosle-Marais à Cônôpéum-le-Marais, stades 50,
milles 6 2/3. De Cônôpéum-le-Marais à Eusènè, dite aussi Dagalè, stades
120, milles 16. D'Eusènè à la ville d'Amisos, stades 160, milles 21 2/3.
Amisos, ville hellénique, colonie des Athéniens, est, située sur la mer (39).
28. D'Arnisos au fleuve Lycaste, stades 20, milles 2 2/3. Du fleuve Lycaste au
bourg et au fleuve Chadisios, stades 40, milles 5 2/3. De Chadisios au port
d'Ancôn, où l'Iris se décharge dans le Pont (-Euxin), stades 100, milles 16.(40)
PLUTARQUE (41)
Des noms des fleuves et des montagnes, et des objets qu'on y trouve.
VI. ARAR 2 (42).
1.
L'Arar est un fleuve de la Celtique qui a reçu ce nom parce qu'il s'allie (43)
au Rhodan, où il se jette dans le pays des Allobroges. Il s'appelait auparavant
Brigule (44); puis il a changé de nom, et voici
pourquoi : Arar, étant à la chasse, entra dans une forêt ; il y trouva son
frère Celtibère que des bêtes sauvages avaient tué ; dans l'excès de son
chagrin, il se porta un coup mortel et se jeta dans le Brigule, et ce fleuve
prit de lui, au lieu de son nom, celui d'Arar.
2. Dans ce fleuve naît un grand poisson, appelé par les gens du pays
scolopias. Au croissant de la lune, il est blanc; à son décours, il devient
tout-à-fait noir. S'il grandit outre mesure, il meurt tué par ses propres
arêtes.
3. À la source du fleuve on trouve une pierre assez semblable à un grain de
sel, qui fait merveille dans les fièvres quartes, si on l'applique sur les
parties gauches du corps au décours de la lune : c'est ce que raconte, dans le
13e livre de ses Galatiques (45). Callisthène de
Sybaris, à qui Timagène de Syrie a emprunté le sujet (de son livre).
4. Près de l'Arar est le mont Lugdunus, qui changea aussi de nom, et pour la
cause que voici : Mômore et Atépomare, ayant été chassés du trône par
Sésèronée, vinrent, d'après l'ordre d'un oracle, sur cette colline pour y
bâtir une ville. On creusait des fossés pour les fondements, quand tout à
coup des corbeaux, se montrant et volant çà et là, couvrirent les arbres
d'alentour. Mômore, qui était habile dans la science des augures, appela la
ville (nouvelle) Lugdunum. Car dans leur langue un corbeau se nomme loègow,
et un lieu élevé doènon , ainsi que
nous l'apprend Clitophon au livre 13e des Fondations (des villes) (46).
ÉTIENNE DE BYZANCE (47)
Les Ethniques (en abrégé).
Agathè, ville des Ligyes ou des Celtes, - des Phocéens, dit Scymnos dans son Europe. Timosthène, dans le Stadiasme, l'appelle Agathè Tychè. Si elle se nommait ainsi, il faudrait donner l'accent aigu à ƒAgay® en sa qualité d'adjectif, comme dit „HraÝon teÝxow et †Hraion, „ErmaÝon lñfow et †ErmaÝon Il y a encore, selon Philon, une autre ville ainsi nommée, chez les Ligysties, sur le lac Ligystien. Peut-être est-elle la même que la première, comme le veut Eudoxe ; son nom a l'accent grave. L'ethnique est Agathin, comme on dit Acragantin (Agrigentin).
Ancyre, ville de Galatie ; d'autres l'attribuent à la Phrygie. Il convient de la placer [en Phrygie], puisqu'elle appartient aux deux pays; car étant chez les Galates, elle est limitrophe de la Grande-Phrygie. Et en effet, les Galates sortis de la Celtique, comme dit Strabon, livre XII, errant dans ces contrées, divisés en trois corps, divisèrent le pays en trois parties.
Apollonios, au livre XVII de ses Cariques, raconte que ces étrangers Galates, s'étant alliés à Mithridate et à Ariobarzane, poursuivirent jusqu'à la mer les Égyptiens envoyés par Ptolémée, s'emparèrent des ancres (Žgkæraw) de leurs navires, et ayant reçu comme prix de leur victoire du terrain pour y construire une ville, donnèrent ce nom (ƒAgkæra) à celle qu'ils fondèrent. Ils en bâtirent même trois, Ancyre dont le nom rappelait ce qu'ils avaient gagné à cette guerre, Pessinûnte et Tavia des noms de deux de leurs chefs. Ethnique : Ancyran.
Agnôtes, peuple de la Celtique, près de l'Océan, selon Artémidore.
Azanie... Il y a une autre ville de ce nom, qui appartient à Massalie, au rapport de Philon.
Adusies (les) , alliés des Romains, dans la Galatie celtique. Apollodore, en ses Chroniques, livre IV (48).
Akytanie, province de la Celtogalatie, une des quatre de ce pays.
Marcien, Périple d'Akytanie.Allobriges, peuple Galatique, très puissant, à ce que dit Apollodore. Polybe écrit leur nom par un i, Charax, par omicron, Allobroges, mais la plupart par i. On lit dans le Technique «Allobrox, peuple Galatique. »
Alônis, île et ville dépendant, de Massalie. Artémidore. Ethnique, Alônite.
Aroernes, peuple très belliqueux des Galates de la Celtique. Apollodore, Chroniques, liv. IV : « Entre les Celtes, les Aroernes... »
Atria, ville de la Tyrrhènie... Il y en a une autre chez les Boïes, peuple celtique. L'ethnique est Atrian, Atriée et Atriate.
Avéniôn, ville appartenant à Massalie, sur le Rhodan. L'ethnique est Avéniônèsie, dans le pays, et selon la forme hellénique, Avéniônité.
Aphrodisias ville... d'Ibèrie, voisine des Celtes: Il y a aussi une ville celtique, Bætarra, dont l'habitant est dit Bætarrite.
Bébryces : deux peuples de ce nom, l'un dans le Pont, en Asie, l'autre, voisin des Ibères, en Europe Belgique, contrée, - comme Boetique - attenante aux Germanies : l'habitant, Belgique, comme (on dit) Attique. Ce mot viendrait de Belge, comme d'Actè, Attique. Féminin : Belgæa, Belgée (la contrée).
Biennos, ville de Crète... Il en est une autre de ce nom en Gallie. Pendant une sécheresse qui régnait dans toute la Crète, les habitants émigrèrent en d'autres lieux ; quelques-uns se fixèrent en Italie, à Hydrûnte qui n'était pas encore une ville. Mais un oracle leur fut donné; qui leur prescrivait de se fixer dans un lieu où ils verraient beaucoup de marécages ; ils allèrent donc en Gallie, près du fleuve Rhodan qui était marécageux, s'y fixèrent et donnèrent à leur ville un nom dont voici l'origine : une des jeunes filles qui étaient avec eux s'appelait Bianna; en dansant, elle fut engloutie dans un gouffre. Eusèbe fait mention de cette ville dans son Histoire ecclésiastique. Pareillement, pour l'ethnique, Biennie, ou sinon, selon là forme locale Biennèsie (Biennensis), comme Lugdunèsie (Lugdunensis) : de Bienna, Biennæos.
Il y a aussi les Boïes, peuple des Celtogalates.
Burchanis, île de la Celtique. Strabon.
Gazites.... Par un é, c'est un peuple des Galates, qui, à ce que dit Euphorion, produit de l'or. On les appelle aussi par un a, Gazates : Polyhistôr.
Galates, chez les Paphlagons du midi : des Galates de la Celtique qui, après avoir longtemps erré, s'emparèrent du pays, et le nommèrent ainsi. Galate vient de Gallus par la suppression d'un l; le pays : Galatie.
Gallie, contrée en deçà des Alpes : les habitants, Galles.
Germara, peuple de la Celtique, qui ne voit pas le jour; Aristote, Les Merveilles.
Il y a aussi des Grammites qui sont un peuple de la Celtique.
Deciètum, ville d'Italie (49). Nom ethnique, Déciètes, selon Artémidore, liv. I de sa Géographie.
Dia, ville... d'Italie, aux environs des Alpes.
Dianens, peuple Galatique. Eratosthène au IVe des Galatiques.
Dorocottorus, ville des Galates du Nord ; l'habitant Dorocôttorius.
Druides, peuple Galatique, philosophe, comme dit Diogène-Laerce, dans son Histoire philosophique.
Emporium, ville Celtique, fondation des Massàliôtes.
Hèméroscopéum, ville des Celtibères, colonie des Phôcéens. Artémidore, livre II de sa Géographie.
Héraclée, ville...de la Celtique, la 7e de ce nom.
Japodes, peuple Celtique; en Illyrie. Dionysios, XIe (livre).
Ibées, ou Ibènes, peuple de la Celtique.
... Il y a, dit-on, là (dans la Pyrènè), beaucoup de peuples distincts; c'est ce qu'écrit Hèrodore dans le Xe de ses Livres sur Héraclès; il s'exprime ainsi : « Cette race ibèrique, qui habite, dis-je, les rivages que sépare la traversée (du pays), porte des noms divers, malgré son unité, selon les peuplades.qui la composent. D'abord ceux qui habitent aux . extrémités occidentales se nomment Cynètes; à partir de chez eux, en allant au Nord, on trouve les Glètes, puis les Tartèsies, et après les Elbysinies, ensuite les Mastiènes, ensuite les Celcians, et tout de suite après le Rhodan. »
Insobares, peuple Celtique sur le Pade. Polybe les appelle aussi Insobres.
Insobri, peuple Italique. Polybe, XVI.
Cabellion, ville (de la dépendance) de Massalie. Artémidore au Ier de sa Géographie. L'ethnique est, sous la forme locale, Cabellionèsie (Cabellionensis), comme Tarraconèsie (Tarraconensis), et, selon la forme Hellénique, Cabelliônite, comme Tarracônite.
Carana, ville de la Galatie, fondée par les Romains. Ethnique : Caranitès, féminin, Caranitis.
Cyrènè... Il y a une autre ville de ce nom, appartenant à Massalie (50).
Limenôtis, presqu'île Celtique.
Lugdunos, ville de Celtogalatie. Ptolémée, dans le Périple. [Ethnique; Lugdunèsie] , et province Lugdunèsie.
Macè, ville Celtique. On trouve aussi Mænacè, ville Celtique. Ethnique, Macène.
Mænale... Il y a aussi en Galatie une ville (appelée) Mænalie.
Massalie, ville de la Ligystique (51), près de la Celtique, colonie de Phocéens. Hécatée, Europe. Timée dit qu'un pilote qui naviguait dans ces parages, ayant avisé un pêcheur, lui ordonna d'attacher l'amarre (m‹ssai), - car les Éoliens disent m‹ssai pour d°sai; - et que c'est de ces deux mots lieæw (pécheur) et m‹ssai (amarrer) que la ville a pris son nom. Ethnique : Massaliôte, Massalien, une femme Massalie et Massaliôte.
MastraméIè, ville et étang de la Celtique. Artémidore, Abrégé des Onze.
Médiolanium, ville d'Akytanie. Les habitants, Médiolanies.
Medmè, ville d'Italie et source du même nom. Il y ..a encore une autre ville (ainsi appelée) en Ligystique. - Ethnique : Medmée (Medmæos).
Monoecos, ville Ligystique. Hécatée, Europe : ethnique, Monoecie.
Narbôn, emporium et ville Celtique. Strabon, liv. IV (52). Marcien l'appelle Narbônèsie.- Le nom ethnique est Narbônite, comme Ascalônite. - Il y a aussi l'étang Narbônitis, comme on dit Ascalônitis, et le fleuve Atax. Hécatée dit le peuple des Narbées.
Némausos, ville de Gallie, du nom de l'Hèraclide Némausos : Parthénios. Ethnique : Némausié, ou Némausin, dans le pays.
Nicée... la huitième est dans la Celtique, colonie des Massaliôtes.
Nyrax, ville Celtique. Hécatée, Europe. - Ethnique, Nyracie.
Olbia, ville Ligystique; l'habitant, Olbiopolite.
Oxybies, partie des Ligyes. Quadratus, livre XIV de la Chiliarchie romaine.
Pergantium, ville des Ligyes : pour l'ethnique on dit Pergantie, comme Allantie, Byzantie.
Pessinûs (Pessinûnte), ville de Galatie, d'un certain Galle nommé Pessinûnte. Quelques-uns dérivent son nom de la source qui sort de la colline où Marsyas fut enterré. Ethnique : Pessinuntie.
Rhadanusie, ville Massaliote. Ethnique : Rhadanusien.
Rhodanusie, ville dépendante de Massalie ; l'habitant, Rhodanusios (Rhodanusie), féminin, Rhodanusia.
Sabbatie, bourgade Celtique ; ethnique, Sabbatian et Sabbatie.
Sallyes, peuple Ligystique, qui fit la guerre aux Romains : Charax au Xe de ses Chroniques.
Samnium, ville de Prétanie (53). Ethnique : Samnie et Samnite, possessif, Samnitique.
Santis, ville Celtique; ethnique, Santite, comme Leptis, Leptite.
Santons, peuple de l'Aquitanie.
Sennons, peuple Galatique; Uranios au premier des Arabiques.
Sécoane, ville des Massaliotes, d'où le nom ethnique, les Sécoanes. Artémidore, livre Ier.
Sènè, ville Celtique : l'habitant, Sènée et Sènon.
Sciros... Il y a aussi les Scires, peuple Galatique.
Stoechades, trois îles près de Massalie; on les appelle aussi Ligystides.
Tauroïs, ville Celtique, colonie de Massaliètes; [les habitants, Tauroenties]. Artémidore, livre Ier de sa Géographie, dit que le Taurophore était le vaisseau qui transporta ceux qui fondèrent cette ville ; rejetés de la flotte des Phocéens, ils bâtirent là une ville qu'ils nommèrent Tauros, d'après l'insigne que portait leur vaisseau. - Ethnique, Tauroenties.
Textosax, comme Atrax, Asphax, sans accent sur la dernière.
Tectosages, peuple Galatique. On trouve aussi Tectosagès, au nominatif, et Tectosaga. Comme on dit Cappadocos, Cappadocès, de même Tectosagos, Tectosagès.
Tolistobies, peuple des Galates occidentaux, qui émigrèrent de la Celtogalatie en Bithynie. Ératosthène, au premier de ses Galatiques, les appelle Tolistobôgies.
Transalpins, peuples des Celtes au-delà des Alpes.
Trauses, ville Celte.
Troezen... Il y a une autre Troezen, chez les Massaliôtes de l'Italie (54), que Charax appelle pays Troezénide.Trocmes, peuple Galatique on les nommait aussi Trocmènes (55).
Hydrèla, ville de Carie (56). Eratosthène, au XXXIIIe des Galatiques.
Fabia, ville des Celtogalates, fondation de Fabius, général des Romains. Apollodore au IIe des Chroniques. Ethnique : Fabiate ou Fabian.
Franges, peuple d'Italie, près des Alpes. Parthénios de Phocée, livre Ier.
Phrygie, deux contrées. Strabon : « Il y a la Phrygie dite la Grande; où régna Midas, et une autre dont une partie fut occupée par les Galates (57). »
MORCEAUX CHOISIS DE LA GÉOGRAPHIE DE STRABON (58).
LIVRE I.
44. Pythéas le Massaliôte, qui passe pour un philosophe (un savant), est convaincu de n'être qu'un menteur dans ses descriptions de Thulé et de la Brétanie (59).
LIVRE II.
3. Près des bouches du Borysthène et dans la Celtique voisine de l'Océan, la
vigne ne croît pas, elle n'y porte pas de fruits, ou bien ils sont petits : on
l'enterre pendant l'hiver (60).
30. La mer Ibèrique est bornée au sud par les côtes de Libye jusqu'à
Cârchèdon, au nord par les côtes de l'Ibèrie et de la Celtique jusqu'à la
Sicélie : sa plus grande largeur, de Massalie au fleuve Sisar, en Libye, est de
5000 stades (61).
38. Les Ligyes ne sont pas un peuple celtique, mais ils se rapprochent des
Celtes par leur genre de vie. Ils habitent la partie des Alpes contiguë aux
monts Apennins; ils occupent même une partie des monts Apennins (62).
LIVRE III.
2. La partie la plus étroite de l'Ibérie et de la Celtique est, voisine de la
Pyrènè. Il se forme à cet endroit deux golfes, l'un du côté de l'Océan,
l'autre du côté de la Mer Intérieure (63).
13. Dans toute l'Ibérie, absence complète d'animaux nuisibles; mais il y a de
petits lièvres qui se creusent des terriers, et que quelques-uns appellent
Lébèrides ; (ils sont nuisibles) en ce sens. qu'ils gâtent les plantes et les
semis, dont ils rongent les racines. Ce fléau s'étend jusqu'à Massalie et aux
îles d’alentour (64).
23. Bien des faits qu'on a observés ou qui ont été inventés, se rapportent
à tous ces peuples de l'Ibérie, à ceux du Nord principalement, et sont des
preuves de leur courage, mais aussi de leur cruauté et de leur caractère
farouche. Les Celtes, les Scythes et les Thraces se conduisent de même (65).
LIVRE IV.
1 . Tous les. Celtes n'ont ni les mêmes accents, ni le même langage (66).
2. Les Alpes, partant de la mer Ligystique, s'étendent jusqu'aux bouches du
Rhin.
3. Le mont Cemméne forme avec la Pyrènè des angles droits; il a environ 2000
stades et se termine près de Lugdunum, au levant. Les habitants de la Pyrènè
et des Cemménes au Nord jusqu'à l'Océan sont appelés Aquitans; ils sont
séparés de la Lugdunèsie par le fleuve Ligîr (67).
4. Presque toute la Celtique est arrosée par des fleuves. Ces fleuves sont si
heureusement distribués que de l'Océan à la mer Intérieure et
réciproquement les trafiquants s'en servent pour le transport de leurs
marchandises : il n'y a qu'un petit nombre d'endroits où l'on est obligé de
suivre la voie de terre. La Celtique est très peuplée et fertile : aux
environs de Narbôn et sur cette côte jusqu'aux Cemménes, croît l'olivier;
mais si l'on avance vers le Nord, peu à peu la vigne cesse de se montrer (68).
5. La Narbônèsie a la forme d'un parallélogramme : deux des côtés sont
figurés l'un par la mer au Sud, l'autre par le mont Cemméne jusqu'aux Alpes,
à l'opposite; les deux autres par la Pyrènè et les Alpes. La Narbônitide est
séparée de l'Italie par le fleuve du Var, de l'Ibérie par le temple
d'Aphroditè Pyrènée. Entre l'Aphrodisium et l'embouchure du Var, la côte
mesure 2700 stades (69).
6. Massalie, ville Hellénique, avait.des moeurs si sages, si bien tempérées
qu'il y avait chez elle une loi en vertu de laquelle la plus grosse dot était
de 100 pièces d'or, plus 5 pièces pour les habits et 5 autres pour les parures
de la femme. Ce peuple cultiva avec tant de succès les lettres et la
philosophie, que ceux des Romains qui étaient possédés du désir d'apprendre,
n'allaient plus à Athènes, mais à Massalie. - Cette ville est une colonie des
Phocéens (70).
7. Entre Narbôn. et le promontoire Aphrodisium, sort de la Pyrènè le fleuve
Ruscinon : près de ce fleuve se trouve un étang et un terrain humide, un peu
au-dessus de la mer, rempli de sources salées, et dans lequel, en creusant, on
prend des muges. On creuse à cet effet un trou de deux ou trois pieds, on
enfonce un trident dans l'eau bourbeuse, et il arrive qu'on harponne ainsi un de
ces poissons d'une belle taille ; car les muges se nourrissent de vase comme les
anguilles (71).
8. Entre Massalie et les bouches du fleuve Rhodan, il y a une plaine qui est à
100 stades de la mer : le diamètre en mesure autant ; elle est de forme
circulaire. On l'appelle la Plaine de Pierres, en raison du phénomène qui s'y
est produit. Elle est en effet remplie de pierres grosses comme le poing, sous
lesquelles croit l'agrôstis, plante qui fournit aux troupeaux une abondante
pâture. Au milieu séjournent des eaux, des mares salées, des dépôts de sel.
Aristote dit que ces pierres arrachées par quelques-uns de ces tremblements de
terre appelés brastes ont été rejetées à la surface et ont roulé dans les
creux de ces terrains. Selon Posidônios, il y avait un lac qui, par suite d'une
fluctuation violente, s'est desséché; les pierres du fond ont été ainsi
brisées en plusieurs morceaux, comme les cailloux dés fleuves et les galets
des rivages. L'une et l'autre explication sont plausibles ; car il faut bien que
des pierres ainsi constituées (non pas par elles-mêmes), ou bien aient passé
du liquide au solide, ou bien qu'elles aient été détachées de grandes roches
qui subirent des cassements continus (72).
9. Les Salyes habitent entre le fleuve Rhodan et le fleuve Dryentias un
territoire de cinq cents stades (73).
10. Les Galates voisins de la Cappadocie sont des colons de la Celtique (74).
11. Dans l'Aquitanie, en Celtique, le pays des Tarbelles offre les mines d'or
les plus considérables de toutes : dans des puits creusés à peu de profondeur
on trouve des plaques d'or grosses à remplir la main, qui parfois n'ont besoin
que d'être un peu épurées : d'ordinaire ce sont des paillettes et des
pépites qui n'exigent pas non plus un grand travail (d'affinage). - A
l'intérieur et dans la montagne, le terrain est meilleur (75).
12. Toute la race appelée aujourd'hui Celtique, Galatique et Gallique a la
manie de la guerre ; elle est irascible, batailleuse, célèbre surtout dans
les. combats de cavalerie; elle fournit aux Romains leur meilleure cavalerie.
Ces peuples sont simples de caractère, sans malice : on les irrite, on les
pousse aisément à se rassembler pour la guerre, parce qu'ils haïssent le mal
: aussi est-il facile de les dompter et de les asservir. Ils sont plus robustes
que les Ibères, à cause de leur grande taille, et cela est vrai surtout des
riverains de l'Océan. Mais ils ne tiennent pas longtemps à la guerre ; la
preuve en est qu'ils ont commencé après les Ibères à faire la guerre aux
Romains, et qu'ils ont été subjugués avant eux. C'est que les Ibères ne
réunissaient pas toutes leurs forces comme les Galates, pour faire la guerre,
et ils ne la faisaient pas dans un seul endroit, mais sur plusieurs points à la
fois et tantôt ici, tantôt là ; aussi furent-ils plus difficiles à sou
mettre (76).
13. De tous les Galates les plus braves sont les Belges qui sont divisés en 15
peuples, et habitent entre le Rhin et le Ligîr, le long de l'Océan. Ils sont
voisins des Germains, et d'ailleurs leur ressemblent pour le genre de vie.
Grâce à la fécondité des femmes, on comptait chez les Belges jusqu'à trente
myriades d'hommes. en état de porter les armes. Les hommes sont vêtus de la
sale; ils laissent croître leurs cheveux; ils couchent sur la dure, mangent de
la viande et boivent du lait. Ce pays élève beaucoup de bétail, des porcs et
des moutons surtout. Au lieu de tuniques, on y porte des robes fendues, garnies
de manches et tombant jusqu'aux fesses et aux parties honteuses. La laine dont
ces peuples tissent leurs épais sayons est rude et crépue, et, par le
commerce, ils fournissent à l'Italie entière de ces vêtements, ainsi que des
salaisons de porc. Leur armure consiste en un long sabre qu'ils suspendent à
leur flanc droit, en un long bouclier, avec des lances proportionnées et la
madaris qui est une espèce de javelot. Ils ont aussi un morceau de bois
semblable à une pique, qu'ils lancent avec la main, sans courroie, qui frappe
plus loin qu'une flèche, et dont ils se servent de préférence, notamment pour
la chasse aux oiseaux. Leurs porcs vivent dans les champs, ce qui leur donne une
taille, une vitesse et une force extraordinaires ; et il y a, pour qui n'y est
pas habitué, autant de danger à s'en approcher que d'un loup (77).
14. Chez tous les Celtes, il y a trois classes qui sont particulièrement
honorées : les Bardes, qui sont des poètes d'hymnes, les Vates, sacrificateurs
et interprêtes de la nature, et les Druides qui, outre la science de la nature,
étudient aussi la philosophie morale, et ont une grande réputation de justice.
Ces Druides professent que les âmes sont impérissables, le monde aussi; mais
qu'un jour pourtant domineront le feu et l'eau. À la franchise, à la fougue se
joignent chez les Galles le défaut de bon sens, la fanfaronnade et le goût de
la parure : ils portent des bijoux d'or, chaînes autour du cou, anneaux autour
des bras et des poignets ; les habits des chefs sont brodés en or.
Insupportables dans la victoire, ils sont abattus dans la défaite (78).
15. En face de l'embouchure du fleuve Ligîr, il y a dans l'Océan, non pas tout
à fait au large, une petite île habitée par les femmes des Samnites,
lesquelles sont des bacchantes, possédées de Dionysos; et cherchant à se
rendre ce dieu propice. Aucun homme n'a le droit d'aborder dans cette île; ce,
sont les femmes qui vont de leur île sur le continent en face pour s'unir à
leurs maris et revenir ensuite dans leur île (79).
16. Tous les Celtes sont querelleurs, et à leurs yeux il n'y a point de honte
pour les jeunes gens à ne point ménager la fleur de leur bel âge. Ils
s'étudient à ne devenir ni gras ni ventrus; tout jeune homme dont l'embonpoint
dépasse la mesure marquée par une ceinture est, dit-on, punis (80).
17. La plus grande partie de la Grande-Brétanie est en plaine et couverte de
bois : il y a aussi beaucoup de cantons montagneux; elle produit du blé, du
bétail, et elle a des mines d'or, d'argent et de fer ; elle fournit des peaux,
des esclaves et des chiens de chasse. Les Celtes se servent de ces chiens à la
guerre. Les Brétans sont grands de taille ; leurs moeurs sont plus simples, et
plus barbares que celles des Celtes ; c'est au point que quelques-uns d'entre
eux, par ignorance, ayant en abondance du lait, n'en font pas de fromage. Ils
sont également inexpérimentés au fait du jardinage et de certains usages de
l'agriculture. Pour villes ils ont leurs bois : après y avoir fortifié au
moyen d'arbres abattus un vaste espace circulaire; ils s'y construisent des
huttes et y parquent leurs bestiaux, mais non pas pour longtemps. - Chez eux, le
ciel est plutôt pluvieux que neigeux. Dans les beaux jours le brouillard tient
assez longtemps pour ne laisser voir le soleil que trois ou quatre heures, aux
alentours de midi (81).
18. César le dieu passa deux fois en Brétanie, mais il n'y fit rien de
mémorable, parce que ses vaisseaux, au moment où, à la pleine lune, le reflux
devient très fort, eurent beaucoup à souffrir, et périrent pour la plupart.
Il y remporta pourtant deux victoires, bien qu'ayant emmené seulement deux
légions de son armée, et il y prit beaucoup de butin. Sous Auguste, les
Brétans furent complètement réduits à payer tribut aux Romains (82).
19. Les Brétans qûi habitent l'île d'Iernè sont des sauvages, mangeurs
d'hommes et mangeurs d'herbe; ils mangent même leurs parents morts et
s'accouplent au grand jour avec les femmes des autres, - voire avec leurs mères
(83).
21. Les Alpes commencent dans la Ligystique aux mêmes lieux que les monts
Apennins. On dit que les montagnes de la Ligystique ont de si belles forêts
qu'on y trouve des arbres qui ont jusqu'à huit pieds de diamètre. : ces
montagnes sont très hautes et escarpées (84).
22. Les Ligyes boivent un vin qui se fait dans leur pays, qui sent la poix et
qui est dur. On trouve aussi en abondance chez eux le lingurium que quelques-uns
appellent électrum (85).
23. Entre les Ligyes et Massalie habitent les Salyes, sur le littoral, dans les
Alpes maritimes. On dit que ces montagnes ont par le chemin le plus direct 100
stades d'altitude, et autant pour la descente (86).
21. Des Alpes sortent le Rhin, l'Ister, le Pade et le Rhodan (87).
25. Le Pade est, à son embouchure, le plus grand de tous les fleuves de
l'Europe, l'Ister exceptés (88).
26. La route à travers les Alpes et à l'ouest de l'Italie est très difficile,
escarpée ; pour peu qu'on y fasse un faux pas, on court risque de tomber dans
des abîmes sans fond. Auguste, à grands frais, a refait ces chemins et leur a
donné toute la largeur possible. Il est encore une autre particularité
incroyable que présente ce pays : ce sont de très grandes couches de glace,
qui, se détachant des hautes cimes, écrasent les voyageurs (89).
29. Les Alpes produisent un animal d'une forme particulière ; sa taille est
celle du cerf, dont il n'a ni l'encolure, ni le poil : par là il ressemble au
sanglier; il porte sous le menton une excroissance longue à peu près d'un
empan, velue à son extrémité et grosse comme la queue d'un poulain (90).
30. Polybe. dit qu'on a trouvé près d'Akylèia dés mines d'or, dans de si
heureuses conditions,'qu'après avoir enlevé deux pieds de terre à la surface
du sol, on trouvait tout de suite le minerai. On n'avait pas à fouiller ensuite
à plus de quinze pieds de profondeur: De cet or une partie était pure;
c'étaient des pépites de la grosseur d'une fève ou d'un lupin, qui, au feu,
ne perdaient qu'un huitième ; le reste demandait à être davantage épuré au
creuset, mais non sans donner de beaux profits (91).
LIVRE V.
1. Anciennement on appelait Italie le pays compris entre la Grande-Hellade (la
Grande-Grèce) d'aujourd'hui, la Iapygie et le golfe de Posidônie : plus tard,
grâce à une heureuse fortune, ce nom devint dominant, et tout le pays jusqu'au
Var, jusqu'au fond de l'Adriatique et aux Alpes, s'appela Italie (92).
2. Les Alpes à leur base forment une courbe, une sorte de golfe, ayant sa
concavité tournée vers l'Italie : le milieu de ce golfe se trouve chez les
Salasses ; ses pointes s'infléchissent, l'une jusqu'à l'Ocra, et au fond de
l'Adrias, l'autre vers la côte Ligystique,, jusqu'à Génua, le marché des
Ligyes, où les monts Apennins se rattachent aux Alpes (93).
3. Le littoral du fond de l'Adriatique est le seul de notre mer qui imite les
phénomènes que subit l'Océan, ayant comme lui des marées hautes et des
reflux chaque jour; ce qui fait que la plus grande partie de la plaine se couvre
de lacs marins. Aussi a-t-elle été, comme le bas pays de l'Égypte, coupée de
canaux et de digues, et, par suite, certaines parties ont été desséchées et
sont cultivées, d'autres offrent des voies navigables, et, parmi les villes,
les unes sont comme des îles, et le#97as autres en partie
baignées par la mer (94).
4. À Ravenne, l'air est très pur et très-sain. C'est l'effet des hautes
marées et des débordements du Pade, qui en enlève toutes les boues : la même
chose a lieu à Alexandrie, où le Nil, en ses crues, fait disparaître la
mauvaise odeur du lac, provenant de la vase (95).
5. À Ravenne, les marais nourrissent des vignes qui donnent beaucoup de fruits
et viennent vite : mais au bout de cinq ans elles sont. vieilles et meurent (96).
6. La ville d'Adria est située au fond du golfe Adrias, et c'est d'elle que la
mer Adrias a pris son nom ; elle a eu autrefois une grande célébrité (97).
7. Après le Timave qui est tout à fait au fond de l'Adrias, c'est jusqu'à
Pola la côte de l'Istrie, mentionnée par Callimaque dans ce vers : .... Mais
leur langue (98) l'a nommée Polæ. C'est un
établissement des Colchés : les îles Absyrtides sont dans le voisinage de
Pola (99).
8. La Ligystique est située dans les montagnes mêmes des Apennins, entre la
Tyrrhènie et la Celtique; c'est une contrée âpre et pierreuse (100).
13. Les Tyrrhènes, au temps de leur illustration, entre autres actions
glorieuses, se distinguèrent contre les Galates qui avaient pris Rome, à
l'époque de Furius (Camille) ; ils marchèrent à leur rencontre dans le pays
Sabin et, les ayant défaits, ils les forcèrent à donner pour la rançon de
leurs prisonniers tout l'argent que les Romains avaient consenti à leur livrer
(101).
... 18. Strabon vit travailler le fer apporté d'Æthalie(Elbe) dans l'île
voisine de Cyrnos (Corse) (102)...
19. L'île de Cyrnos est appelée par les Romains Corsica : elle est peu
habitable, à cause de la nature âpre de son sol, et parce qu'elle est
dépourvue dans presque toutes ses parties de routes praticables. Aussi les
indigènes, habitant les montagnes et vivant de brigandages, sont-ils plus
farouches que des bêtes sauvages. Réduits en esclavage, et emmenés hors de
leur pays, ou bien ils ne supportent pas la vie, ou bien ils ne rendent aucun
service à ceux qui les ont achetés. - La longueur de l'île est de 160 milles
et la largeur de 70 (103)...
LIVRE VI.
...
24. Le fleuve Rhodan, se jetant dans un lac de peu d'étendue, le traverse sans
se confondre avec lui (104)...
42... Quant à Diomède, les récits diffèrent : les uns disent que, rappelé
(par les siens), il mourut à Argos ; selon d'autres, il ne quitta pas la Daunie
et mourut à Arpi ; on dit aussi qu'il disparut dans une de ses Îles ; on dit
enfin qu'il fut mis au rang des dieux chez les Énétes (105).
LIVRE VII.
...
2. Les Germains diffèrent un peu de la race celtique par une nature plus
sauvage, une taille plus grande, une chevelure plus blonde; ils s'en rapprochent
pour tout le reste, pour la figure, les moeurs et les lois : de là le nom de
Germains que leur donnent les Romains, et qui a le sens de gn®soi
(frères) (106).
3. Les Marses et les Sugambres sont des peuples de la Germanie occidentale (107)...
6. Drusus, fils de Tibère, mourut près du Rhin, tandis qu'il faisait la guerre
avec succès dans ces contrées (108).
7. La distance du Rhin à l'Albis (l'Elbe) est, en ligne droite, de 3000
stades...
31... Les Alpes s'étendent jusqu'au pays des Iapodes, nation tout à la fois
celtique et illyrienne. - L'Ocra est la partie la plus basse des Alpes, - de
celles qui de la Rhætique s'étendent jusqu'au pays des lapodes : à partir de
là les montagnes s'élèvent de. nouveau chez les lapodes et prennent le nom
d'Albies (109)...
33. Les Iapodes sont établis près de l'Albie, très haute montagne qui se
trouve à l'extrémité des Alpes, et vont d'un côté jusqu'aux Pannonies et à
Pister, de l'autre jusqu'à l'Adrias. ils sont tatoués tout comme les autres
Illyries et les Thraces (110).
37. Plusieurs peuples ont disparu et disparaissent; ainsi parmi les Galates, les
Boïes et les Scordistes (111)...
48. Sous le sixième climat est situé le mont Alpis, et vers le levant, presque
en ligne droite, s'étend l'arête même de cette montagne jusqu'au mont
Hamos... Entre cette arête et l'Ister sont établis les peuples que voici :
Rhaees, Vindélices, Nôriques, Pannonies d'en haut, Pannonies d'en bas,
Scordisques, etc.
LIVRE XII.
...
10... La Cappadocie a aussi des mines; on y trouve des plaques de pierre
onychite et de cristal : c'est dans le voisinage des Galates (112).
15. La Paphlagonie est bornée par le Pont du côté de Borée, par l'Halys au
levant, par la Phrygie et la Galatie au midi, et par la Bithynie au couchant (113)...
16. Amastris a reçu son nom d'Amastris, femme de Dionysios, tyran d'Héraclée,
fille d'Oxyathrès, frère du Darios qui fut défait par Alexandre.
17. Sésamos était autrefois le nom de la ville appelée aujourd'hui Amastris :
Amastris fut formée de la réunion de quatre bourgades : Crômne, Cytôre
(Cytôros), Tium et Sésamos.
18. Cytôre doit son nom à Cytôros, fils de Phrixos.
19. Ce qu'Homère appelle « les hautes Erythines, » ce sont deux promontoires
de couleur rouge (¤ruyroÛ) : on dit
aujourd'hui les Erythrines.
20. Arménè est un promontoire et un port proche de Sinôpè; c'est une ville
murée, déserte, d'où le proverbe : Il n'avait rien à faire, celui qui bâtit
les murs d'Arménè (114).
21. Sinôpè est une colonie des Milèsies ; elle fut puissante autrefois et eut
d'autres contrées sous sa domination (115)...
23. Il y avait un oracle à Sinôpè (116)...
24. Le fleuve Halys est ainsi nommé des salines que traverse son cours : ses
sources sont dans la Grande Cappadocie, près de la Cappadocie Pontique (117).
25. Après l'Halys se trouve la Gadilônitide, heureuse contrée toute en
plaines et très fertile : elle nourrit des moutons dont la laine, que l'on
couvre de peaux, est très moelleuse (118).
26. Amisos est une fondation des Milèsies; le pays y est bon (119)...
52. Les Galates d'Asie sont des colons des Galates Celtiques; ils passèrent en
Asie, sous la conduite d'un certain Léonnorios (120).
53. Après la Galatie, au sud, se trouve le lac de Tatta, qui s'étend le long
de la Grande Cappadocie (121)...
LIVRE XIII.
72. Un fils d'Attale et d'Antiochis, Attale hérita du pouvoir (après Eumène) ; il porta le premier le titre de roi, après avoir vaincu les Galates dans une grande bataille (122).
LIVRE XIV.
22. Comme à Cyzique et à Massalie, on entretenait à Rhodes aux frais de l'État des ateliers pour la fabrication des instruments et des machines (de guerre) (123).
LEXIQUE GÉOGRAPHIQUE (124).
1.
Mastramellè, Gallie Narbônèsie. - Ethnique : Mastramellène.
Matiscôn, Gallie Celtique. - Ethnique : Matiscônèsie.
Médiolanum, Gallie en deçà des Alpes. - Ethnique : Médiolanèsie.
Médiolanum; Gallie Akytanique.
Médiolanum, Gallie Celtique.
Mélodunum, Gallie Celtique. - Ethnique, Mélodunèsie.
II. Isar, Gallie Narbônèsie.
Cané, Gallie Narbônèsie.
Canentéle, Gallie Akytanique.
FIN DE LA GÉOGRAPHIE ET DU TOME I.
(01) 3e ou 4e siècle après J-C. (?).
(02) Ce qui est entre crochets est une glose.
(03) Lacune comblée à l'aide du Périple de Scymnos : Tauroïs, Olbia, Antipolis, Antibes.
(04) P. Méla, II, 5, dit au contraire : ln littoribus... raræ urbes, quia rari portus.
(05) Anonyme ou Scymnos, v. 366 et ss... Les Ombriques se sont fait, dit-on, un genre de vie plein de mollesse, et par leur manière de vivre ils ressemblent beaucoup aux Lydes (Lydiens).
(06) Expédition dirigée contre Rome, an de R. 364, av. J.-C. 390.
(07) Anonyme ou Scymnos de Chios :Les Énétes ont cinquante villes situées dans le fond même de ce golfe (l'Adriatique) : ils sont venus, dit-on, du pays des Paphlagons, et ils habitent autour de l'Adrias. Tout à côté des Énétes sont les Thraces appelés Istres Puis, c'est l'Eridan, qui porte l'ambre, cette merveille; ce sont, dit-on, des larmes pétrifiées, gouttes transparentes que distillent des peupliers. D'aucuns, en effet, ajoutent que c'est là que jadis fut foudroyé Phaéton, et que pour cette raison tous les habitants de la contrée portent des vêtements noirs, des robes de deuil.
(08) Cf. Strab. XII, III, 9-10, et supr. Ptolém. p. 290.
(09) Comp. Ptolém, II, 7, supr. p. 248 et suiv.- Ét. Byz. s. v. ƒAkuntanÛa.
(10) Lacune remplie par C. Müller.
(11) La Leyre ou le Mimisan. - Cf. supr. Ptolémée p. 248.
(12) Cap Ferret ou pointe d'Arcachon.
(13) Rivière de Vie (Gosselin), Gachère (Lapie); Sèvre (Mannert); Charente (d'Anville).
(14) L'Aar. V. supr. p. 270. - Beatus Rhenanus, Rer. Germanic. I, croyait que l'Obrincas était la Moselle.
(15) De Ménippe de Pergame, contemporain d'Auguste et de Tibère, et par conséquent de Strabon.
(16) C'est-à-dire le golfe d'Astacum (Plin.) ou d'Astacos (Mél).
(17) Auj. le cap de Bos Tépé.
(18) Le Temple (de Zeus Ourios, c-à-d. de Jupiter qui envoie des vents favorables).
(19) Comp. Ménippe, dans Étienne de Byzance, au mot KappadokÛa.
(20) Arrien, Périple du Pont-Euxin : 20. A partir de là (du fleuve Parthénios), c'est la Paphlagonie. Du fleuve Parthénios à Amastris, ville Hellénique, il y a quatre-vingt-dix stades; c'est une station navale. De là à Erythines soixante stades; d'Erythines à Crômne autres soixante; de là à Cytôre quatre-vingt-dix : station navale à Cytôre. De Cytôre à Aegiales soixante-dix stades, à Thymènes quatre-vingt-dix, à Carambis cent vingt; de là à Zéphyrium soixante-dix; de Zéphyrium à Abônou-Tîchos, petite ville, cent cinquante; il y a là un port qui n'est pas sûr, mais où l'on peut mouiller sans danger, à moins qu'il n'y ait une grande tempête. D'Abônou-Tichos à Aeginètès, il y a aussi cent cinquante stades. 21. De là à Cinôlis, emporium, encore soixante stades : à Cinôlis les vaisseaux peuvent mouiller même pendant l'été. De Cinôlis à Stéphanè, cent quatre-vingts stades: bon port. De Stéphanè à Potami cent cinquante; de là à la Pointe-Leptè (la Fine-Pointe) cent vingt; de la Pointe-Leptè à Arménè, soixante : il y a là un port... De là à Sinôpè, quarante stades;... de Sinôpè à Caruse, qui a un mouillage, cent cinquante; de là à Zagôres, encore cent cinquante, et de là au fleuve Halys, trois cents. 22. Du fleuve Halys à Naustathmos, quatre-vingt-dix stades : il y a un marais. De là à Cônôpéum, un autre marais, il y en a cinquante autres; de Cônôpéum à Eusèné, cent vingt. De là à Amisos, cent soixante stades. Amisos, ville Hellénique, colonie des Athéniens, est située sur la mer. D'Amisos au port d'Ancôn, où se trouve aussi l'embouchure de l'Iris dans le Pont, il y a cent soixante stades.
(21) Né dans la 169e Olymp., av. J.-C. 14.
(22) V. ci-après Étienne de Byz. s. v.
(23) Époque incertaine.
(24) Attribués à Agathémère, figurent dans D. Bouquet, comme le second livre de l'ouvrage de ce géographe.
(25) MassilÛa sic C. Müller; partout ailleurs MassalÛa.
(26) Traduction d'un livre grec composé à Antioche ou à Alexandrie vers 350 ap. J.-C. Il existe deux traductions de cet ouvrage, l'une de Junior le philosophe, l'autre anonyme. La première a été publiée par Ang. Mai (Classic. Auct. e Vatic. Codicibus edit. t. III, p. 385 et ss.), la deuxième, par Jac. Godefroid, Genève, 1628. - Les deux versions ont été données par C. Müller dans ses Geograph. Grec. minor. Collect. Didot.
(27) Nous donnons ces extraits comme nous avons fait précédemment pour ceux d'Arrien et de Marcien, parce qu'ils. se rapportent à des contrées qui, selon Ptolémée, se rattachent à la Galatie. V. plus haut p. 289-297 et p. 306-307.
(28) Ménippe ap. Marcien d'Héraclée, 8-9; Arrien, 20.
(29) Emprunté à Scymnos, dont ce sont les vers mêmes légèrement altérés. - Parthénès est évidemment une leçon corrompue pour Parthénis ou Parthénios.
(30) Ou Sesamum; cf. Plin. VI, II, 2 : Sesamum oppidum, quod nunc Amastris.
(31) Ménippe ap. Marcien et Arrien, Op. cit.
(32) Scymnos; V. ci-contre p. 346.
(33) Ménippe ap. Marcien, 9, et Arrien, 20.
(34) Comp. supr. Ptolém. p. 290. - V. aussi Pline, VI, II, 2, et enfin Strabon, XII, III, 10 : Après le fleuve Parthénios se trouve la ville d'Amastris qui porte le nom de celle qui l'a fondée, et est bâtie sur une presqu'île ayant un port à chacune des extrémités de l'isthme. Amastris était la femme de Dionysios (Denys), tyran d'Héraclée, et la fille d'Oxyathrès, frère de Darius, le contemporain d'Alexandre. Elle forma sa ville en réunissant quatre bourgades, Sésame, Cytôrum, Crômne (desquelles Homère fait mention dans le Diacosmos, ou Catalogue Paphlagonique), et Tieum qui est la quatrième. Mais celle-ci se retira bientôt de la communauté; les autres y demeurèrent, et Sésame est dit l'acropole d'Amastris. Cytôrum était le marché des Sinôpéens, et tenait son nom de Cytôros, fils de Phryxos, à ce que dit Éphore. Il croît en abondance d'excellent buis dans l'Amastriane et principalement aux alentours de Cytôrum. Aegialos est une plage longue de plus de cent stades, avec une bourgade du même nom, dont le poète fait mention, lorsqu'il dit :Et Crômne et Aeialos et les hautes Erythines. (Il. II, 853-5.) où quelques-uns écrivent Crômne et Côbialos. Par les Erythines on entend, dit-on, ces lieux qu'on appelle aujourd'hui Erythrines à cause de leur couleur : ce sont deux écueils. Après Aeialos vient Carambis, grande pointe qui s'étend vers les Ourses (le Nord) et vers la Chersonèse Scythique. Nous avons souvent fait mention de ce promontoire, et de celui qui est situé en face, le Criou-Métôpon (Front de Bélier), lesquels font du Pont-Euxin deux bassins maritimes. À Carambis succèdent Cinôlis et Anticinôlis et Abônou-Tîchos, petite ville, et Arménè qui a donné lieu au proverbe : Celui-là n'avait rien à faire, qui a bâti lés murs d'Arménè. C'est, en effet, une bourgade des Sinôpéens, avec un port. 11. Ensuite c'est Sinôpé.
(35) Comp. Ménippe ap. Marcien ibid.
(36) Ménippe ap. Marcien, 9.
(37) C. Müller traduit primum Paphlagoniae oppidulum dictum.
(38) Arrien, 21, Ménippe ap. Marcien, 10.
(39) Arrien, 22, Ménippe ap. Marcien, 10.
(40) Arrien et Ménippe-Marcien, ibid.
(41) Attribution fausse, date incertaine.
(42) La Saône.
(43) „Hrmñsyai d' Žrmñzv, rac. rv, d'où aussi rarÛskv.
(44) V., dans notre tome III, l'extrait de Callisthène.- Cet ancien nom de l'Arar ne se retrouve pas ailleurs. C. Müller se demande s'il ne faudrait pas le rapprocher de celui des Allobriges ou Allobroges.
(45) Callisthène de Sybaris, 156 environ av. J.-C., souvent confondu avec Callisthène d'Olynthe, contemporain d'Alexandre, auquel ses ouvrages ont été attribués. - Timagène d'Alexandrie, dit aussi de Syrie, parce qu'il fut exilé à Daban en Mésopotamie; contemporain d'Auguste.
(46) Clitophon de Rhodes, époque incertaine (Vossius et C. Müller).
(47) 500 ans ap. J.-C. Il ne reste de ses Ethniques qu'un fragment sur Dodone, et l'abrégé fait par Hermolaos au temps de Justinien.
(48) 140 av. J.-C.
(49) C'était bien une ville gauloise, comme Nice : Biot ou Ville-neuve, selon Valois.
(50) Courreus ou Correus, sur les bords de l'Argens.
(51) Cf. Strab. IV, I, 4-5, supr. p. 70-79.
(52) Strab. IV, I, 2. Supr. p. 66-69.
(53) Étienne ou son abréviateur désigne évidemment ici la Bretagne des Gaules, où Strabon IV, 5, 6, et Ptolémée II, supr. p. 258-9, mettent un peuple qu'ils appellent Samnite. - Brenannñw est le nom d'un Celte dans Parthén. Erot. 30. V. notre tome III, Auteurs divers.
(54) Valois, qui veut lire t°w GallÛaw, croit que cette ville est aujourd'hui Trez, entre Marseille et Aix.
(55) Cette forme ne se trouve pas ailleurs.
(56) Rien n'indique que cette ville fût d'origine Celtique ou Galatique. Nous ne donnons cet article d'Étienne ou de son abréviateur qu'à cause de la mention des Calanques, livre 33, d'Ératosthène.
(57) Liv. XII, chap. VIII, 1.
(58) Ces Extraits intitulés ici Chrestomathies, sorte d'Epitomé, sont l'oeuvre d'un Grec inconnu du VIIe ou du VIIIe siècle.
(59) Strab. I, IV, 3 : L'historien de Thulé, Pythéas, est reconnu pour un fieffé menteur; car les autres voyageurs qui ont visité la Brettanique et lernè, ne disent rien de Thulé. - V. pl. haut p. 31 et p.47.
(60) Strabon, II, I, 16, pl. haut p. 33. Il ajoute : Dans les parties méridionales et maritimes de ces contrées, la vigne porte des fruits, mais ils sont petits, et on enfouit les ceps en hiver.
(61) Strab. II, V, 19, pl. haut p. 49.
(62) Strab. ib. 28, supr. p. 53.
(63) Strab. supr. p. 55.
(64) Strab. III, II, 6, supr. p. 54-57.
(65) Strab. ib. p. 60-61
(66) Strab. IV, I, 1, p. 62-63. - Il ne se sert pas du vers d'Homère.
(67) Strab. ib. p. 64-65.
(68) Strab. supr. p. 66-67.
(69)
(70) Strab. ib. supr. p .78-79.
(71) Strab. supr. p. 80-83.
(72) Strab. supr. 84-85.
(73) Strab. supr. p. 92-93.
(74) Supr. p. 102-103.
(75) Supr. p. 112-113.
(76) Strab. IV, IV, 2, supr. p. 130-135.
(77) Strab. ib. 3, supr. p. 134-137.
(78) Strab. ib. 4 et 5. Supr. p. 138-141.
(79) Strab. ib. 6, p. 142-143.
(80) Strab. ib. 6, p. 144-145.
(81) Strab. ibid. V, 2, supr. p. 146-149.
(82) Strab. ib.,3, supr. p. 148-151.
(83) Strab. IV, V, 4.
(84) Strab. supr. p. 154-155.
(85) Id. ibid.
(86) Id, supr. p. 158-159.
87) ld. ibid.
(88) Id. ibid.
(89) Id. ibid. 6.
(90) Strab. ib. 10.
(91) Strab. ib. 12.
(92) Strab. V, I, 1; supr. p. 170-171.
(93) Id. ibid. 3.
(94) Strab. ibid. 5.
(95) Strab. ibid. 7. - Supr. p. 180-181.
(96) Id. ibid. 7. - Supr. p. 180-183.
(97) Id. ibid. supr. 8.
(98) La langue des Colches.
(99) Strab. ib. 9. - Supr. p. 188-189.
(100) Id. V, II, 1.
(101) Strab. V, II, 3, supr. p. 198-199.
(102) Id. ib. 6.
(103) Id. ibid. 7, supr. p. 198-201.
(104) Strab. VI, II, 4 : « Nous avons peine à le croire pour le Rhodan (ce qu'on dit de l'Alphée), dont le courant demeure distinct en traversant un lac, et qui maintient ses eaux bien visibles : et là, la distance est courte, et ce lac n'est pas agité »
(105) Strab. VI, III, 9. - Cf. supr. p. 184-187.
(106) Id. supr. p. 208-209.
(107) Id. ib. supr. p. 210-217.
(108) Strab. VIII, 1, 3.
(109) Strab. VII, v, 1 et 2. - Supr. p. 214-217.
(110) Supr. p. 218-219.
(111) Supr. ibid.
(112) V. supr. p. 224-225.
(113) Strab. XII, in, 9, - supr. p. 226-227.
(114) Anon. 16-20, supr. 346-349, Strab. XII, III, 10, ibid.
(115) Strab. XII, III, 11.
(116) Id. ibid.
(117)Id. ibid. 12.
(118) Id. ibid. 13.
(119) Id. ibid. 16.
(120) ld. ibid. V, 1.
(121) Id. ibid. 4.
(122) Strab. XIII, IV, 2, supr. p. 238-239.
(123) Strab. XIV, II, 5. - Comp. supr. p. 76-77.
(124) Époque incertaine.