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table des matières dE PROCOPE

 

 

 

Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

texte grec

 

 

 

 

 

Ecrit par Procope de Césarée.

CHAPITRE I.

Ouvrages faits par Justinien aux environs d’Alexandrie.

 

Voila les Edifices que Justinien a fait faire dans les pays dont je viens de parler. Voyons maintenant ceux qu'il a fait faire à Alexandrie. Le Nil ne va pas jusqu'à cette grande ville: mais aussitôt qu'il en a arrosé une petite, nommée Chérée, il tourne à gauche, et s'éloigne du territoire d'Alexandrie. Les Anciens, pour n'être pas tout-à-fait privés de la commodité de ce fleuve, ont creusé depuis Chérée jusqu'à Alexandrie un canal où se décharge l'eau du lac de Marie. Ce canal ne forte pas de grands vaisseaux, il ne porte que les bateaux qu'on appelé Diarémes, sur lesquels on amène le blé d'Egypte, que l'on serre ensuite dans un lieu nommé Phiale. Mais comme le peuple était accoutumé à y exciter de fréquentes séditions et à piller le blé, Justinien qui désirait arrêter le cours de ce désordre, fit enfermer ce lieu-là d'une très forte muraille.

Puisque la suite de notre discours nous a amené en Egypte, voyons ce que ce Prince a fait dans l'Afrique qu'il a retirée des mains des Barbares par ses armes victorieuses, et réunie à son Empire.

Le Nil en venant des Indes en Egypte coupe en deux toutes les terres qu'il arrose avant que de se décharger dans la mer. On a donné le nom d'Asie à tout ce qui s'étend à la droite où jusqu'au Phase, qui est un fleuve du pays des Colchéens, qui sépare l’Asie de l'Europe, ou jusqu'au Détroit Cimmérien et au fleuve Tanaïs, car ceux qui sont savants dans la Géographie ne sont pas d'accord sur ce point, comme je l'ai fait voir dans les livres de la guerre contre les Vandales, lorsque j'ai décrit le tour du Pont-Euxin. On comprend sous le nom d'Afrique tout le pays qui est à la gauche du Nil jusqu'à l'Océan, qui s'insinuant du côté d'Occident entre deux terres fermes forme la mer Méditerranée. Les parties différentes de l'Afrique ont reçu des noms différents qui, comme je crois sont tirés des peuples qui y sont venu demeurer. La côte qui s’étend depuis la frontière d'Alexandrie jusqu'à Cyrène, qui est une ville du pays de Pentapolis, a retenu le nom général d'Afrique. Il y a dans cette côte une ville appelée Taphosiris à une journée d'Alexandrie, ou l’on dit qu'Osiris Dieu des Egyptiens est enterré. Justinien a fait bâtir un grand nombre d'ouvrages dans cette ville, mais principalement un Bain public et des palais pour loger les Magistrats.

 

CHAPITRE II.

Diverses places de l’Afrique réparées par Justinien.

 

Bien qu'une grande partie de l'Afrique soit déserte et abandonnée, néanmoins l'empereur ne l’a pas jugée indigne de ses soins. Il y a fait bâtir deux forts pour arrêter les irruptions des Maures. L'un s'appelle Pératonien, et l'autre Antipyrge. Ce dernier est près du pays de Pentapolis, qui est à vingt journées d'Alexandrie. Le même empereur a fait extrêmement fortifier Teucrie qui est une ville de Pentapolis. Il a fait refaire de neuf les murailles de Bérénice, et il y a fait bâtir un Bain pour la commodité du public. Il a encore fait fortifier deux monastères qui sont assis à l'extrémité de Pentapolis du côté de Midi. Il y en a un qui s'appelle Agriolode, et l'autre Dinartion, et ils servent tous deux comme de rempart contre les incursions des Barbares.

Il y a dans ce pays-là une ville nommée Ptolémaïde, qui ayant été autrefois fort peuplée, était devenue depuis déserte, à cause de la disette d'eau. Justinien a eu la bonté de pourvoir à cette disette en réparant l'aqueduc, et il a rétabli la ville en son ancienne splendeur. La dernière du pays de Pentapolis du côté d'Occident s’appelle Borion : elle est couverte de deux montagnes qui s'approchant l'une de l'autre en bouchent le passage aux ennemis : mais comme il y manquait une muraille pour la mettre dans une entière sureté, l'empereur y en a fait faire une qui est très forte, et très solide. A quatre journées de celle-ci du côté de Midi il y en a deux autres d'un même nom, et qui s'appellent Augile. Comme elles étaient fort anciennes, elles étaient aussi fort superstitieuses et elles demeuraient attachées aux vieilles erreurs du paganisme. Elles avaient des temples, où des ministres nommés Jérodules sacrifiaient encore de nos jours à Ammon et à Alexandre de Macédoine. L'empereur qui n'a pas moins de soin du salut éternel de ses sujets, que de leur prospérité temporelle, a retiré les habitants de ces deux villes de l'impiété où ils étaient malheureusement plongés et les a convertis à la Religion Chrétienne. Il a ensuite fait bâtir en l'honneur de la mère de Dieu une église, afin qu'elle leur servît en même temps de rempart, et contre les ennemis, et contre les superstitions étrangères.

La ville de Borion, qui est sur la frontière des Maures, avait toujours été exempte d'impôts et jamais les fermiers ni les receveurs n'y étaient entrés. Les Juifs de leur voisinage avaient un temple pour lequel ils conservaient une singulière vénération et qu'ils assuraient avoir été bâti par Salomon. Justinien les ayant obligés de quitter leur religion pour embrasser notre foi a changé leur temple en une église.

 

CHAPITRE III.

1. Description des Syrtes. 2. Territoire de Tripoli habité par les Maures paisibles.

 

1. Les grandes Syrtes sont ensuite. Je ferai ici la description de leur figure, puis j'expliquerai l'origine de leur nom. Le rivage se recule en cet endroit en forme de demi-lune, et il est comme miné par les vagues. Les deux extrémités de la demi-lune sont éloignées de quatre cens stades, et le tour est de six journées de chemin : c’est comme une espèce de Golfe. Quand un vaisseau y est jeté par la violence des vents et de la tempête, il est impossible de l'en retirer. C’est, comme je me persuade, ce qui a été cause que l'on a appelé cet endroit-là Syrtes, parce qu'il semble que les vaisseaux y soient entraînés par les vagues. Les grands navires ne peuvent aborder au rivage à cause des écueils qui l'entourent, et qui y causent souvent des naufrages. Ainsi ceux qui ont le malheur de s'y trouver engagés, sortent des vaisseaux, et se sauvent sur des barques.

2. Le rivage sert de limite au territoire de Tripoli, qui est habité par des Maures qui descendent des Phéniciens. Ils y ont une ville nommée Cidame. Il y a longtemps qu'ils sont alliés des Romains. Ils ont embrassé la Religion Chrétienne à la persuasion de Justinien. On les appelle paisibles, parce qu'ils entretiennent fidèlement la paix avec nous. Tripoli est éloigné de Pentapolis de l’espace de vingt journées d'un homme de pied.

 

CHAPITRE IV.

1. ville de Leptis entourée de murailles, et embellie de bâtiments par Justinien. 2. Prodige aperçu par les Maures. 3. Conversion des Gadabitains. 4. Petite Syrte.

 

1. ON trouve Leptis ensuite, qui est une ville qui après avoir eu une grande étendue, et avoir été peuplée d'un grand nombre d'habitants avait depuis été abandonnée, et comblée de sable. L'empereur y a fait refaire de neuf les murailles, mais il a voulu que l'enceinte en fût plus petite qu'elle n'était autrefois, afin qu'elle fut plus aisée à garder, et qu'elle fut moins sujette aux inondations du sable mouvant. Il a laissé ce qui était couvert de sable et s'est contenté de fortifier le reste le mieux qu'il lui a été possible. Il y a fait bâtir cinq églises, dont la plus belle est consacrée sous le nom de la Mère de Dieu. Il a aussi réparé les ruines d'un vieux palais, bâti autrefois par l’empereur Sévère, pour servir d'un monument de sa magnificence dans cette ville, d'où il tirait sa naissance.

2. Puisque la suite de mon histoire m'a obligé de parler de la ville de Leptis, je ne dois pas passer sous silence une chose remarquable qui y est arrivée de notre temps. Depuis que Justinien est parvenu à l’Empire, et devant qu’il eût entrepris la guerre contre les Vandales, les Maures Barbares surnommés Leucates, firent une irruption sur ces Vandales, et désolèrent Leptis. Comme ils étaient peu de temps après avec leurs chefs sur les hauteurs d'alentour, ils virent une flamme qui s'éleva soudain sur la ville. Ils y coururent aussitôt dans la créance que les ennemis y étaient entrés, et ils la trouvèrent vide. Sur cela ils consultèrent les Devins, qui répondirent, que c’était un signe que dans peu de temps la ville serait habitée. Incontinent après l'armée Romaine arriva en Afrique, en réduisit une partie, et surtout Tripoli, et vainquit les Vandales et les Maures. Je finirai ici ma digression pour reprendre mon histoire.

3. L’empereur a fait rebâtir de neuf les murailles de cette ville et l’a embellie d'un bain, et de plusieurs autres ouvrages; Il y a ensuite retiré les Gadabitains qui habitaient aux environs et il leur a persuadé de renoncer aux superstitions idolâtres des Grecs auxquelles ils étaient encore adonnés et de faire une profession sincère de la religion Chrétienne. Outre ce que je viens de dire, il a fait enfermer de murailles la ville de Sabarate et y a fait élever une belle église.

4. Il y a deux villes à l'extrémité de ce pays, desquelles l'une s'appelle Tacane, et l'autre Gigéri. Au milieu est la petite Syrte où il arrive chaque jour une chose fort merveilleuse, et pareille à ce qui arrive dans la grande. La mer s'y répand sur une plus grande étendue de terre qu'un homme n'en pourrait parcourir en un jour. Elle se retire le soir, et laisse le rivage sec. Quand les matelots sont à cet endroit que la mer a inondé, et qu'ils voient que la nuit approche voici ce qu'ils sont pour prendre terre. Dès qu'ils sentent que la mer se retire, ils prennent des pieux à leurs mains et sautent dans l’eau. D'abord ils nagent, puis ils le tiennent debout lorsqu'ils ont pied. Après cela, ils mettent la pointe de leurs pieux en terre, soit qu'elle soit déjà sèche, ou qu'elle commence a le devenir, et ils appuient leurs bateaux des deux côtés sur l'autre bout de peur qu'ils ne se brisent contre la terre. Le lendemain dès la pointe du jour les flots reviennent, les bateaux se relèvent, les matelots sautent dedans, et ce changement d'éléments arrive indispensablement chaque jour.

 

CHAPITRE V.

1. villes d’Afrique démantelées par Gizéric. 2. Carthage et Baga rétablies, et fortifiées par Justinien.

 

1. Après avoir vu Tripoli, et les Syrtes, il faut voir le reste de l'Afrique. Commençons par Carthage, qui est la ville la plus grande, et la plus célèbre du pays. Mais remarquons avant toutes choses que pendant que Gixéric était maître de l'Afrique il conçut un dessein pernicieux, et tout-à-fait digne d'un Barbare. Il se figura que ce lui serait un avantage qu'il n'y eût plus de murailles aux villes, parce que les Romains ne pourraient plus alors s'en servir pour se mettre à couvert, ni pour incommoder les Vandales, et à l’heure même il les rasa avec la précipitation qui est ordinaire à ces peuples quand il s'agit de nous nuire. Car alors ils délibèrent avec promptitude, et ils exécutent avec chaleur. Ils épargnèrent seulement les murailles de Carthage, et de quelques autres places, sans prendre néanmoins le soin de les réparer. En ne voulant pas les abattre comme les autres, ils les abandonnèrent au tems pour les détruire.

2. Lorsque Justinien envoya une armée en Afrique sous la conduite de Bélisaire, ce sut une entreprise qui fît trembler de peur tout l'Empire, qui ne fut approuvée de personne et qui fut néanmoins favorisée de Dieu avec tant d'avantage, que ce Prince eut le bonheur d abattre la puissance des Vandales, de faire un furieux carnage de leurs armées et d'emmener en captivité le reste de la nation, comme je l'ai exposé fort au long dans les deux livres de cette guerre. Il a ensuite réparé les fortifications de l'Afrique, et en a même fait de neuves en quelques endroits. Carthage, qu'on appelé maintenant à juste titre Justinienne, a été le premier sujet de ses soins. Il en a réparé les murailles qui tombaient en ruine, et a fait faire un fossé au dehors où il n'y en avait jamais eu. Il y a fait bâtir une église dans le palais, en l’honneur de la Mère de Dieu et une autre en un autre endroit, en l'honneur d'une sainte du pays, nommée sainte Prime. De plus il a fait bâtir deux galeries aux deux côtés de la place qui regarde la mer, avec un Bain magnifique, qu'il a nommé le Bain de Théodora. Il a encore fait bâtir un monastère proche du port nommé Mandrace, et il l’a si bien fortifié, qu'il en a fait comme une citadelle imprenable.

Il y avait dans la contrée d'alentour, qu'on appelé Proconsulaire, une petite ville nommée Baga, qui' n’était point fermée de murailles, et où les ennemis pouvaient entrer sans y trouver de résistance. Il l’a fermée et l'a mise en état de tenir à couvert les habitants qui pour témoigner leur reconnaissance de ce bienfait, l’ont appelée Théodoriade, du nom de l’Impératrice. Il a encore fait construire dans le même pays un fort, nommé le fort de Tuca.

 

CHAPITRE VI.

1. Adrumet capitale de la Byzacène fortifiée par Justinien. 2. Caputuade bâtie de neuf auprès d’une fontaine miraculeuse.

 

1. Il y a dans la Byzacène une ville maritime nommée Adrumet, qui a été élevée à la dignité de Métropole, à cause de sa grandeur, et de sa beauté. Les Vandales en rasèrent les murailles pour ôter aux Romains le moyen de la garder et ainsi elle était exposée aux courses, et aux violences des Maures. Les habitants pour pourvoir autant qu'il leur serait possible à leur sureté, bouchèrent les trous qui étaient à leurs maisons, et les joignirent les unes aux autres, pour tacher de se défendre, quoi que ce fut avec fort peu d’espérance, et avec beaucoup de danger. Leur vie n’était appuyée que sur un javelot, et ne tenait, comme on dit, que sur un pied, parce qu'étant attaquer d'un côté par les Maures, ils n’étaient pas protégés de l'autre par les Vandales. Quand Justinien se fut rendu maître de l'Afrique par la force de ses armes, il entoura cette ville d'une haute muraille, y posa une puissante garnison, et mit les habitants en état de mépriser les efforts de leurs ennemis. Ils n'ont point trouvé de voie plus propre de témoigner leur reconnaissance à ce Prince, que de donner son nom à leur ville, en l'appelant Justinienne, et il n'en souhaitait point aussi d'autre témoignage.

2. Sur la côte de la Byzacène il y a une place, que ceux du pays appellent Caputuade, ou la flotte Romaine prit terre lorsqu'elle arriva en Afrique, pour faire la guerre à Gélimer. Ce fut en ce lieu-là que Dieu fit paraître par un prodige extraordinaire sa bonne volonté pour l’empereur, car comme le terroir était extrêmement sec, les soldats pressés de la soif trouvèrent une fontaine en creusant un fossé. Ils campèrent la nuit en cet endroit et ils s'y préparèrent au combat ; et pour dire tout en un mot, ils y conquirent l'Afrique. Justinien qui venait à bout de tous ses desseins, pour difficiles qu'ils parussent, entreprit de laisser aux siècles à venir un monument durable de cette saveur signalée qu'il avait reçue du Ciel et fonda dans le lieu même une ville fermée de fortes murailles, et embellie des plus rares ornements que l'on puisse désirer. Il a exécuté heureusement cette entreprise. La ville est établie et la fortune du lieu est changée. Les paysans ont quitté la charrue pour d'autres exercices plus honnêtes s’ils tiennent des marchés pour le commerce ; ils font des assemblées pour délibérer de leurs affaires communes. Enfin, ils s'acquittent de tous les devoirs de la vie civile.

Voila les Edifices que l'empereur a fait bâtir sur la côte de la Byzacène. Il a aussi fait construire des forts tant au milieu du pays que sur les frontières, afin que les Maures ne puissent plus ravager les terres. Il a fermé de murailles trois villes frontières : Mamma, Telepte et Culule. Il a fait réparer le fort d'Aumeterre et a mis de fortes garnisons dans toutes ces places.

 

CHAPITRE VII

1. Justinien répare les fortifications des villes qui sont autour du Mont-Auras.

2. Il répare le fort de Trajan dans la Sardaigne, le fort de Septem, proche des colonnes d'Hercule, et fait bâtir d’autres ouvrages.

 

1. Il a pareillement procuré la sureté de la Numidie, en y faisant construire des forts et en y posant des garnirons, comme je le rapporterai ici en détail. Il y a un Mont dans la Numidie, auquel il n'y en a point de semblable au reste du monde. Il est fort haut, et fort raide. Il est si large qu'on ne peut en faire le tour en moins de trois jours. On n'y monte que par un chemin qui est tout bordé de précipices et quand on a atteint le sommet on trouve un terroir fertile, de gras pâturages, de beaux arbres, de claires fontaines et ce qui est plus admirable, des fruits une fois plus gros que ceux qui croissent au reste de l'Afrique. Les Vandales, qui possédaient autrefois cette montagne, en ont été chassés par les Maures, et les Maures par les Romains. Justinien voulant ôter aux Barbares l’espérance de s'en emparer, a fait fortifier les villes d'alentour qui n’avaient point de murailles auparavant ; il a aussi fait fortifier les autres villes de la Numidie, et a posé partout de puissantes garnisons.

2. Il y a une ville dans l'Isle de Sardo, maintenant Sardaigne, nommée le fort de Trajan, où il n'y avait point de murailles, et où Justinien en a fait bâtit. Il y avait autrefois proche de Cadix, et proche d'une des colonnes d'Hercule, un fort nommé Septem; comme il avait été négligé par les Vandales et ruiné par le temps, Justinien en a réparé les ruines, et y a établi une bonne garnison. Il a élevé au même endroit une église magnifique, en l'honneur de la Mère de Dieu, et en consacrant de la sorte l'entrée de l'Empire, il l'a rendu imprenable.

Il n'y a personne qui ne puisse reconnaître très clairement par contre que j'ai rapporté dans cet ouvrage, que l'Empire; entier a été fortifié depuis l'Orient jusqu'à l'Occident par la libéralité et par la vigilance de notre Prince. Quoi que j'aie parlé de tous les bâtiments que j'ai vus, ou dont j'ai entendu parler, je ne doute point qu'il n'y en ait quelques-uns que j'ai omis. Quiconque pourrait les rechercher tous et les décrire, acquerrait beaucoup de satisfaction et de gloire.

 

FIN