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publicus
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explicatifs
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Le dominium
Certaines choses sont par
droit naturel communes à tous, certaines publiques, certaines appartiennent à tous,
d'autres à personne, la plupart qui ont été acquises par quelqu'un pour des raisons
variées appartiennent à des particuliers.
Tous les fleuves et les ports sont des choses publiques : c'est
pourquoi le droit de pêche est commun à tout le monde dans les fleuves et dans les
ports. Le rivage de la mer est aussi public puisque les grands flots de la mer s'y
avancent en hiver. L'usage des rives est aussi du droit des gens : ainsi chacun est libre
d'y faire aborder un navire, d'attacher des câbles aux arbres qui s'y trouvent et d'y
placer une cargaison. Chacun est libre de naviguer sur ce fleuve.
N'appartiennent à personne les choses sacrae,
religiosae et sanctae : ce qui est de droit divin
n'appartient à personne. Sont sacra
les choses qui sont consacrées selon les rites et par les pontifes
à Dieu, comme les temples sacrae
et les dons qui ont été consacrés au ministère de Dieu.
Chacun par sa volonté rend un lieu religiosum
en y enterrant un mort.
Sont aussi res sanctae les murs et les portes de la ville : elles sont en
quelque sorte de droit divin et c'est pourquoi elles n'appartiennent à personne.
Les bêtes sauvages, les oiseaux, les poissons c'est-à-dire tous les animaux qui naissent
sur terre, sur mer et dans les airs. Dès qu'ils sont pris par quelqu'un, aussitôt
par le droit des gens ils lui appartiennent. Ce qui auparavant n'appartenait à
personne est donné par droit naturel à celui qui l'a pris. Peu importe que quelqu'un
prenne les bêtes sauvages et les oiseaux dans sa propriété ou dans celle d'un autre. Il
est clair que celui qui entre dans la propriété d'un autre pour chasser ou prendre des
oiseaux peut en être empêché par le dominus
si celui ci a prévu qu'on ne puisse entrer.
Appartiennent à la communauté et non à un particulier par exemple dans des cités les
théâtres, les stades et d'autres choses similaires et toutes les choses communes de la
cité.
Justinien, Institutes, LIB. I, TIT. I.
Ensuite certaines choses sont corporelles,
d'autres incorporelles. Les choses corporelles sont celle qui par leur nature peuvent
être touchées : un domaine, un homme, un vêtement, de l'or, de l'argent et
d'innombrables autres choses. Sont incorporelles celles qu'on ne peut pas toucher. Ce sont
celles qui se trouvent dans le droit comme la Succession, l'Usufruit, les Obligations
contractées de n'importe quelle façon.
Justinien,
Institutes, LIB. II, TIT. I. |
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Dominium
Résumé de
Article : Dominium
Dominium signifie la propriété des Quirites d'une chose; et le dominus ou
dominus legitimus en est le propriétaire.
Le mot Possessor est souvent
employé par des auteurs romains comme synonyme de propriétaire. Ce n'est pas une
utilisation strictement correcte du mot. De même manière " avoir la propriété
" est parfois exprimé par " possidere;
" et la chose dans laquelle se trouve une propriété s'appelle parfois la " possessio " (Savigny, Das
Recht des Besitzes, p85, 5th ed.).
La notion complète de la propriété comprend
- la délimitation des choses qui peuvent être les objets de la propriété;
- le pouvoir qu'un homme peut avoir sur de tels objets en ce qui concerne la durée de la
temps et de l'ampleur de la jouissance;
- les façons d'acquérir et de perdre cette propriété ;
- les personnes qui ont la possibilité d'acquérir, de vendre ou de perdre cette
propriété.
1. RES
L'auteur reprend le
texte du code Justinien.
Res divini iuris, res
humani iuris
Res est le nom général pour
quelque chose qui est l'objet d'un acte juridique.
La subdivision principale des Res
: les res divini iuris et les res humani iuris.
- Les res divini iuris sont
celles qui sont affectées à des buts religieux comme les res sacrae, sanctae
et religiosae. Du moment
qu'elles ont ce caractère religieux elles ne peuvent être objets de la propriété.
- Les Res humani iuris sont
toutes les autres choses qui peuvent être objets de la propriété.
Res publicae, res
privataehumani iuris
Elles sont ou des res
publicae ou des res privatae.
Les res publicae appartiennent
à l'état et ne peuvent devenir propriétés privées que si on leur retire leur
caractère public.(voir les lois agraires).
Res universitatis,
res nullius, res communes
Les res universitatis
sont propriété de l'universitas
et ne sont pas la propriété d'un individu.
L'expression res nullius est
ambiguë : elle signifie parfois que la res
ne peut pas être la propriété de l'individu quand elle s'applique à des res divini iuris; quand on les
applique aux res humani iuris
elle signifie parfois que les res
ne sont pas la propriété d'un individu mais de l'universitas. Pourtant de telles res peuvent devenir la propriété d'un individu.
Les res hereditariae sont des res nullius jusqu'à ce qu'il y ait un
heres.
Les res communes ne peuvent
être objets de propriété et sont des res
nullius, comme la mer.
Res corporales,
res non coporales
Les Res
corporales sont définies comme des choses "quae tangi possunt"
Les res incorporales sont des
choses "quae tangi non possunt sed in
iure consistunt " comme l'HEREDITAS,
l'USUSFRUCTUS, les OBLIGATIONES; elles sont par
conséquence incapables de traditio.
La distinction entre les choses corporelles et les choses incorporelles n'existait pas
dans la loi romaine plus ancienne; et c'est une distinction inutile. Une chose
incorporelle est simplement un droit et c'est ainsi qu'elle est expliquée dans les Institutiones (ii. tit.2, ED.
Schrader).
Les choses corporelles sont divisées en res
immobiles ou le solum et res
soli et les res mobiles.
Le sol (solum) et tout ce qui
lui est inséparable à moins de le démolir (un bâtiment par exemple) sont des res immobiles.
Les res mobiles sont toutes
celles qui peuvent passer d'un endroit à un autre sans destruction de leur identité.
La catégorie des res mobiles
"quae pondere, numero, mensura
constant, " représente des choses comme le vin, l'huile, le grain,
l'argent, l'or, qui sont composées d'un poids, d'un nombre et d'une mesure. [ MUTUUM. ]
Il y a une autre classe de Res
qui est celle " quae usu consumuntur,
minuuntur " et celles " quae
non usu consumuntur, minuuntur "
Le terme singulae res comprend
soit une seule chose soit plusieurs choses considérées séparément comme une seule. De
telles choses sont ou bien simples comme un animal, une pierre; ou composées de pièces
comme un chariot ou un bateau. Tout nombre de choses, pas non-relié mécaniquement, peut
dans un sens légal être considéré comme une unité ou comme une universitas (Dig.41 tit.3 s30; 6 tit.1 s23 '5).
nam si statuae meae bracchium alienae statuae addideris, non posse
dici bracchium tuum esse, quia tota statua uno spiritu continetur.
Car si tu ajoutes à ma statue le bras d'une autre statue, tu ne
peux pas dire que le bras t'appartient parce que toute la statue provient d'une seule
inspiration.
Certaines choses appartiennent à d'autres, c.-à-d., comme des parties
subalternes dont elles forment la partie principale (Dig. 18 tit.1 s49).
Et quamquam ius aquae non sequatur, quod amissum est, attamen
fistulae et canales dum sibi sequuntur, quasi pars aedium ad emptorem perveniunt. et ita
pomponius libro decimo putat.
Et quoique le droit de l'eau ne s'ensuive pas, parce qu'il est perdu, cependant les
tuyaux et les canalisations en venant chez lui parviennent à l'acheteur comme une partie
de la maison. C'est ce que pense Pomponius dans son livre dix
Si une chose, comme une maison ou un bateau était achetée, l'acheteur
obtenait chaque chose qui était une partie de la maison ou du bateau (Digest 21 tit.2
s44)
omnia autem, quae coniuncta navi essent ( veluti gubernacula malus
antemnae velum), quasi membra navis esse.
Toutes les choses qui sont liées au navire (comme le gouvernail, le mât, les antennes,
la voile) ce sont comme les membres d'un navire.
Les Fructus sont ce qui est produit d'une chose par sa propre puissance
productive; comme les herbes dans un domaine, les fruits sur un arbre.
Res mancipi, res non
mancipi
La division des choses entre les res mancipi
et les res NEC mancipi était d'origine ancienne; et elle a perduré jusqu'à une période
tardive de l'empire.
Les res mancipi (Ulp. Frag. xix)
étaient les praedia in Italico solo,
à la fois rustiques et urbaines; également les iura rusticorum praediorum ou les servitutes , comme les via, iter,
acqueductus; également les
esclaves et les animaux quadrupèdes comme les boeufs, les chevaux quae colo dorsove domantur.
D'autres choses étaient nec mancipi.
2. LE DOMINUS
On a énuméré toutes les choses qui sont objets du dominium et celles qui ne le
sont pas. Chaque dominus a le droit à la possessio de la chose dont il est le dominus. Mais la possessio
seule qui n'est quun simple fait sans aucun caractère légal ni ne fait pas
dun homme un dominus ni ne peut le priver de son dominium. La possessio
a la même relation avec un droit légal sur une chose que le pouvoir physique de
lexploiter la sur le pouvoir légal. En conséquence la doctrine de la
possession précède cela de la propriété. Les choses qui ne peuvent pas être les
objets du dominium ne peuvent pas être les objets de possessio civilis.
Certaines choses ne sont tout à fait des objets de la propriété ( dominium),
cependant une réclamation sur celles-ci peut être faite par une actio in rem: ce sont les servitutes, lemphyteusis, la superficies et le pignus et lhypotheca.
Dominium signifie correctement le droit d'occuper une chose corporelle
pendant qu'une personne (dominus) en a la jouissance. Ceci, naturellement, implique le droit
d'exclure tous les autres de s'en mêler. Le dominus
a le droit de posséder et se distingue à cet égard du simple possessor qui a
seulement le droit de posséder. Celui qui a l'ususfructus d'une chose, n'est
jamais considéré comme propriétaire; et la proprietas est le nom de ce qui
reste après que l'ususfructus soit déduit de la propriété. La propriété peut être ou
absolue ou elle peut être limitée. La distinction entre la simple propriété et la
propriété unie à l'intérêt profitable est expliquée dans un autre endroit. [ BONA. ]
Une personne qui n'a pas la propriété d'une chose peut avoir des droits sur ou pour une
chose qui, dans la mesure où ils sont étendus, limitent le pouvoir du propriétaire sur
sa propriété, comme il est expliqué plus bas. La propriété, simple par nature, peut
seulement être conçue comme appartenant à une seule personne; par conséquent il ne
peut pas y avoir plusieurs propriétaires d'une chose, mais plusieurs personnes peuvent
posséder des parts ou des parties indivisibles d'une chose. |
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Textes explicatifs
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a , prép. : + Abl. : à partir de,
après un verbe passif = par
accipio, is, ere, cepi, ceptum : recevoir, apprendre (acceptus, a, um : bien
accueilli, agréable)
adhibeo, es, ere, ui, itum : apporter, fournir, appeler, employer
aeneus, a, um : d'airain, de bronze
aes, aeris, n. : le bronze, l'argent.(aes
alienum : la dette)
ago, is, ere, egi, actum : 1. mettre en mouvement, pousser 2. faire, traiter, agir
aio, is, - : affirmer
alius, a, ud : autre, un autre
appello, as, are : appeler
autem,
conj. : or, cependant, quant à -
civis, is, m. : le citoyen
condicio, onis, f. : la condition
deinde, adv. : ensuite
dico, is, ere, dixi, dictum : dire, appeler
do, das, dare, dedi, datum : donner
ea,
1. ABL. FEM. SING - NOM-ACC. N. PL. de is,
ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet
endroit
ego, mei : je
ei,
DAT. SING ou NOM. M. PL. de is,ea,id : lui, à celui-ci, ce,...
emo, is, ere, emi, emptum : acheter
esto,
imperatif futur de esse : soit!
et,
conj. : et. adv. aussi
ex,
prép. : + Abl. : hors de, de
hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
homo, minis, m. : l'homme, l'humain
id,
NOM-ACC N. SING. de is, ea, is : il, elle, le, la, ....
idem, eadem, idem : le (la) même
imaginarius, a, um : qui n'existe en imagination, imaginaire, fictif
ipse, a, um : (moi, toi, lui,...) même
is,
NOM M SING de is,ea,id : ce, cette, celui-ci, il
ita,
adv. : ainsi, de cette manière ; ita...
ut, ainsi que
ius, iuris, n. : le droit, la justice
libra, ae, f. : la livre [poids], la balance
libripens, entis, m. : le porteur de balance
locus, i, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
mancipatio, ionis, f. : la mancipation, l'aliénation de la propriété selon
certaines formes solennelles
mancipium, i, n. : la mancipation, la propriété; l'esclave
meus, mea, meum : mon
minus,
adv. : moins
non,
neg. : ne...pas
percutio, is, ere, cussi, cussum : frapper
praeterea, inv. : en outre
pretium, ii, n. : le prix, la valeur, la récompense, le salaire
proprius, a, um : propre, particulier
pubes, eris, adj. : pubère, adulte
quam,
1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif
= quel? qui? 3. après si, nisi, ne,
num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5.
introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
quasi,
conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ
qui,
1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif =
et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quidam, quaedam, quoddam/quiddam : un certain, quelqu'un, quelque chose
quinque, adj. inv. : cinq
Quiris, itis, m. : Quirite = citoyen romain. Rare au sing.
quo,
1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif
interrogatif. 3. Faux relatif = et
eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5.
Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour
que par là
quod,
1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3.
conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod =
quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quoque, adv. : aussi
res, rei, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
Romanus, a, um : Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
sum, es, esse, fui : être
supra,
adv : au dessus ; prép. + acc. : au dessus de, au delà de
teneo, es, ere, ui, tentum : 1. tenir, diriger, atteindre 2. tenir, occuper 3. tenir, garder 4.
maintenir, soutenir, retenir 5. lier 6. retenir, retarder, empêcher
testis, is, m. : le témoin
ut,
conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de
volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
venditio, ionis, f. : la vente |